Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)

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Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#501 Message par Drahe » 15 mai 2013, 18:47

desba a écrit :Pour faire simple Upside down, le principe de deux mondes l'un au dessus de l'autre avec leur gravité propre et leur speudo interaction c'est déjà de la merde, suffit de voir la bande annonce pour savoir direct que ça ne vole pas haut :mrgreen:
C'est clair, le film entier est une digression sur de la séquence d'Inception où la petite architecte plie en deux la ville de Paris. De ce point de vue, le film a juste une seule bonne idée de départ: une idée esthétique, un monde et son reflet. Mais pas de scénar, et encore moins de dialogues. Si on avait choisi d'en faire une galerie de photos modifiées par infographie, au lieu d'en faire un film, ça aurait pu être bien.
desba a écrit :Au moins maintenant grace a toi Drahe je sais clairement qu'il faut que je regarde ce film avec des potes pour qu'on puisse faire des commentaires et sortir des conneries comme devant, Sanctum, Promotheus , Dünyayı Kurtaran Adam (mieux connu sous le nom de Turkish Star Wars) ou encore Doom (Dédicace pour Kris ^^)
Ouaip, c'est un nanar. Vous allez rire des cascades, de la nullité des dialogues, des trous dans le scénario... C'est pas encore le niveau de bug d'un Prometheus, ni autant à la ramasse que Turkish Star Wars, mais on atteint largement la bêtise sympathique d'un Twilight.
Modifié en dernier par Drahe le 15 mai 2013, 20:19, modifié 1 fois.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#502 Message par Drahe » 15 mai 2013, 20:15

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Hannah Arendt:

Un biopic sur une philosophe politique, je pense qu'au club, la plupart des gens s'en tripotent la bourse à dés. C'est pour ça que j'ai mis l'affiche: avec une bannière nazie en arrière-plan, je sais que ma critique ira droit au coeur d'un lectorat riche et varié. D'ailleurs, je tiens à exprimer mon avis sur cette affiche: le drapeau nazi est là pour attirer l'oeil et pour vendre des places. Mettre une svastika derrière Hannah Arendt, c'est un peu comme publier un Manifeste du parti communiste avec un portrait de Staline sur la couverture: c'est complètement con, ça déforme l'oeuvre en jouant sur le choc, mais ça peut faire vendre, du coup les marketeux l'ont exigé. Parce qu'Hannah Arendt est une philosophe qui a subit le nazisme et formé le concept de totalitarisme en analysant le facisme hitlérien comme la régime stalinien, c'est la première à fournir un travail théorique conséquent qui montre l'extrême similitude de ces deux systèmes politiques, qui se prétendent différents.

Le film se concentre sur l'écriture d'une oeuvre célèbre, et très accessible: Eichmann à Jérusalem. Au début des années 1960, le Mossad kidnappe Adolf Eichmann, un obscur Obersturmbannführer de la SS réfugié en Argentine. Il sera jugé en Israël, pour crime contre l'humanité. Le battage médiatique autour de ce procès, le seul procès d'un haut fonctionnaire nazi en Israël, dévie profondément l'accusation. Très vite, ce n'est plus le procès d'un homme, mais la revanche de l'état juif sur le nazisme. Et Hannah Arendt en tire une analyse particulière: cet Adolf Eichmann n'est visiblement pas un monstre, ni même un antisémite. Ce n'est pas non plus un débile mental, même s'il flirt avec la bêtise crasse. C'est un bureaucrate soumis, incapable de s'exprimer en-dehors du langage administratif, sauf à employer des lieux communs ridicules, et certainement incapable de penser par lui-même. Hannah Arendt, en sa qualité de philosophe politique reconnue, se propose de couvrir le procès pour le New York Times.

Comme beaucoup de biopics, c'est un bon divertissement culturel, ça vaut le coup d'être vu si on s'intéresse au sujet. Et par rapport au livre, il me semble que ça ne dit pas trop de bêtises. En fait, ça explique assez comment Hannah Arendt tire de la philosophie de Heidegger, très absconse, l'idée que la pensée est vivante. Elle tire de Kant l'idée du Mal radical, c'est-à-dire d'un mal qui corrompt à la racine le principe de nos choix. Autrement dit: dans le Mal radical, on n'est pas un monstre sadique qui fait le mal pour le mal, mais on a remplacé par des idées fausses, les principes (les "maximes", dit Kant) qui nous permettaient de distinguer le bien du mal. Et on commet donc le mal de façon appliquée, en toute bonne conscience, en étant persuadé d'être au service du bien. Hannah Arendt en tire son interprétation: la pensée vivante n'est pas que théorie, elle a une portée pratique et morale, qui doit nous mettre en garde contre une possible mort intellectuelle: la soumission. C'est ainsi qu'elle formule son concept de banalité du Mal: une personne lambda, par obéissance aveugle, en arrive au Mal radical en arrêtant progressivement de penser, elle continue donc de faire le mal sans traverser de remise en question, et sans comprendre les dilemmes moraux, puisqu'elle a remplacé la maxime morale "tu dois bien agir" par "tu dois obéir à telle ou telle personne".
Le film montre le procès avec un choix très intéressant: Eichmann n'est pas joué par un acteur, on prend uniquement des images d'archive de son procès. Hannah Arendt assiste aux séances dans une pièce isolée, comme tous les autres journalistes, et elle voit l'audience grâce à une télévision qui transmet le procès en direct. Du coup, l'artifice des images d'archives en noir et blanc passe très naturellement: la télé dont dispose les journalistes du procès, en 1961-62, est en noir et blanc, et le spectateur est pris dans un film qui emprunte au genre docu-fiction, mais très bien réalisé.
L'intrigue s'attarde sur les relations émotionnelles difficiles entre Hannah Arendt et ceux qui reçoivent sa vision du procès d'Eichmann. Ils interprètent mal, ou sont choqués, par le concept de banalité du Mal. Du coup, en voulant montrer à quel point ce concept est fort et original, le film se montre assez bienveillant avec Arendt. Comme me le disait Globule: tous ses détracteurs sont dépeints comme des gens qui ne comprennent pas de quoi elle parle, voire comme des idiots persuadés qu'elle essaye de défendre Eichmann. Et le film se conclue avec une question qu'Hannah Arendt se pose à elle-même: à force de la critiquer bêtement, ses détracteurs sont passés à côté du vrai problème philosophique: le Mal ne peut pas être à la fois banal et radical.

Tant qu'à voir un biopic, autant voir celui-ci. Ce n'est pas le film du siècle, mais il est bien réalisé, les acteurs jouent très bien, c'est plutôt fidèle à la réalité historique, et il réussit à rendre accessible la relation philosophie assez subtile entre la pensée de Heidegger et celle d'Arendt (en faisant curieusement l'impasse sur la relation, autrement plus importante, à la pensée de Kant).
Défaut philosophique: le film ne donne pas la définition kantienne du Mal radical, alors que c'est une clef de lecture très utile, voire indispensable. Si on ne sait pas que c'est un mal qui corrompt la racine du jugement moral, et qu'on part sur une interprétation naïve du genre "c'est le mal extrême", on passe à côté de certains dialogues.
Petit défaut de cohérence: la polémique est un peu caricaturée, montrant Hannah Arendt qui fait un cours de dix minutes dans un amphithéâtre rempli d'étudiants enthousiastes, alors que ses collègues la renient. Pour autant, le discours de dix minutes ne manque pas de contenu, et est assez clair.

Par contre, si le sujet vous a plu et que le cas Eichmann attise votre curiosité, lisez ce très bon livre d'Hannah Arendt qu'est Eichmann à Jérusalem. C'est un format poche de 500 pages absolument captivant, qui n'a pas été écrit pour être lu des seuls philosophes universitaires. Il regorge d'explications claires, de détails historiques passionnants, et d'un récit poignant du procès Eichmann.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#503 Message par morglum » 16 mai 2013, 07:44

bonne approche philosophique du cas eichmann, mais ne pas oublier l'époque et en faire une approche aussi économique, politique, sociale... si d'un point de vue culturel vous êtes intéressé par la compréhension du passage des idées au massacre de masse, je vous invite à lire "un siècle de génocide" de bernard bruneteau, qui fait une analyse des faits des différents génocides (arménien jusqu'au rwanda), ainsi qu'une analyse du génocide rwandais dont je n'ai plus le titre et l'auteur, qui va rendre visite en prison à ceux qui ont commis ces massacres afin de comprendre les phénoménes qui font qu'un être humain bascule du jour au lendemain dans le mépris de l'autre et son annihiliation.

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#504 Message par desba » 16 mai 2013, 10:10

Drahe a écrit :mais on atteint largement la bêtise sympathique d'un Twilight.
Twilight, ha non, là tu va trop loin mec, un peu de décence quand même ^^
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?

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Mike
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#505 Message par Mike » 16 mai 2013, 16:37

@ Djez: Voilà la chronique dont on parlait la dernière fois, je la trouve perso vachement cool !

http://www.nesblog.com/crossed-stay-alive/
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#506 Message par Djez » 17 mai 2013, 19:30

J'ai vu ASTROPIA, et c'est hyper décevant comme film : pas franchement nul, mais franchement pas bien, le film souffre, je pense, d'avoir voulu la jouer trop soft. Au final, on nous vends ça comme un gros film pour geek et surtout pour geek roliste, mais y a quasiment aucunes références ni clin d'oeil (y en a deux trois mais expédiés en deux-deux l'air de dire "ça y est c'est fait !"). C'est un parti pris surprenant, vu que le film est clairement trop axé geek pour espérer séduire un quelconque autre public. Au final, les gags sont vite fait, les personnages ne sont ni crédibles, ni exploités à fond, et le doublage français est faiblissime (mais je ne parle pas du tout islandais ! ^^). Pourtant y a un côté gentillet assez agréable, y a quelques petites touches coolos, l'ambiance globale a quelque chose "d'attachant", et on sent le truc vraiment sympa qui aurait pu en sortir... Mais au final, ça se regarde, c'est gentillet, mais ça ne décolle jamais et c'est du coup pas terrible.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#507 Message par Djez » 20 mai 2013, 21:16

J'ai vu LE DRAGON DU LAC DE FEU, et je ne saurais pas dire si j'ai aimé ou pas ! C'est un film vraiment particulier, malgré un thème très simple : dans un monde médiéval fantastique où la magie est mourante et où peu à peu l'Eglise gagne du terrain, une délégation vient trouver le dernier sorcier en vie pour lui demander de mettre fin aux jours d'un horrible Dragon qui a contraint le seigneur local à passer un horrible pacte : il sacrifie chaque solstice une vierge désignée au hasard lors d'une grande loterie en échange de la paix sur son royaume.
C'est un vieux Disney des années 80, mais franchement, ce film ne ressemble pas à un Disney : c'est sombre (aussi bien les images que l'ambiance), les choses ne tournent pas vraiment bien et d'ailleurs le tout est loin d'être manichéen. Certains personnages sont très bons (j'ai trouvé notamment très classe la nana principale du film, un peu garçonne, qui réussit l'exploit d'être un perso classique ET attachant), le dragon a vraiment une gueule impressionnante malgré les 30 ans du film, et le scénar rebondit plutôt bien. En fait globalement, je trouve que le film a vraiment de l'idée et qu'il est bien foutu. Pourtant, y a un je ne sais quoi qui me chiffonne dedans.
En tous cas, pour les fans de med fan en recherche d'un film à regarder, celui-ci vaut clairement le coup d'être regardé !
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#508 Message par Djez » 21 mai 2013, 00:16

Je viens de voir STARDUST. C'est une épopée fantastique dans un XIXème siècle alternatif, où il suffit de franchir un mur pour quitter l'Angleterre et atteindre un monde fantastique peuplé de sorcières, de pirates volants et de princes fratricides. Le héro est un jeune homme amoureux qui promet à sa bienaimée -qui ne fait qu'abuser de sa gentillesse- de lui rapporter une étoile pour son anniversaire. S'en suit une aventure épique et absolument incroyable où le jeune héro croisera bien des personnages haut en couleur et verra de fait sa vie changée à jamais.
C'est un superbe conte de fée, et sans doute un des tout meilleur film de ce genre que j'ai eu l'occasion de voir. C'est beau, c'est romantique, c'est rythmé, c'est drôle, c'est poétique, y a plein de rebondissements, pleins de bons sentiments, et franchement je suis fan ! Un vrai film pour faire rêver les gosses, filles comme garçons, et pour attendrir les adultes !
En plus, le film se paie le luxe d'avoir dans son casting deux stars vieillissantes : Michelle Pfeiffer qui incarne une redoutable sorcière qui refuse de vieillir, et surtout Robert deNiro, dans le rôle de Shakespeare, le capitaine des pirates des airs ! Tous deux, loin d'offrir une prestation bidon uniquement motivée par l'argent, sont au contraire absolument géniaux dans leur rôle respectifs, et prennent un pied évident à jouer dans cette fraîche aventure enfantine. Les autres acteurs aussi sont bons, tout comme la mise en scène, les effets spéciaux, les images, la musique, bref, tout !
Ce film vient de se hisser immédiatement en seconde place de mes "meilleurs films pour jeunes", juste derrière Willow, mais devant Princess Bride que pourtant j'adore !
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#509 Message par wulfgar » 22 mai 2013, 18:48

J'ai le DVD...et je dois dire que c'est un film que j'adore !!!
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#510 Message par Drahe » 29 mai 2013, 13:53

La dernière fois au pub (oui, on a des sorties culturelles dans le club!), je vous disais que plus un film est mauvais, plus il y a de choses à en dire.

C'est pourquoi j'ai l'incommensurable plaisir de vous présenter une chronique de Karim Debbache... Sur un film adapté de Street Figh... Non. Beaucoup, beaucoup mieux...








Sur une contre-façon hong-kongaise de film sur Street Fighter!

http://www.jeuxvideo.com/chroniques-vid ... 113186.htm
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#511 Message par ALX » 29 mai 2013, 14:09

Future Cops c'est un grand film ! Culte de chez culte. De toute façon, les hongkongais sont les maîtres du n'importe quoi filmique.


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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#512 Message par Djez » 03 juin 2013, 16:54

Je viens de voir coup sur coup LA HAINE et LA CITE DES DIEUX, deux très bon film : le premier est plus "coup de poing" avec des images en noir et blanc qui claquent bien, un finish bien hard et pas mal de scènes choc qui parleront forcément à quiconque ayant vécu en banlieue. Le second est un superbe film, qui réussit l'exploit d'être à la fois hyper violent et séduisant, un brésil chaud et effrayant, peuplé de personnages haut en couleur, attachants et détestables en même temps.

Deux très bons films, assurément.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#513 Message par desba » 03 juin 2013, 17:14

Je viens enfin de me lancer dans la série Game of Thrones, j'en suis à la moitié de la saison 2 et j'accroche pas mal.
Quelqu'un aurait le tome 1 des livres que je regarde ce que ça donne niveau bouquin?
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#514 Message par Pretre » 03 juin 2013, 17:26

Ouais je peux te l'amener ce week end si tu veux
"Le long de ces rues pleines de vices, un héros doit marcher sans jamais sombrer dans le vice, sans perdre son éclat ou céder à la peur."

Raymond Chandler


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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#515 Message par desba » 03 juin 2013, 17:36

Pretre a écrit :Ouais je peux te l'amener ce week end si tu veux
Oui, oui, je veux bien s'i te plais :)
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#516 Message par gnouff » 04 juin 2013, 23:57

Les jeux de sociétés peuvent être parfois compliqués !
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... oOD9U9VQ5Y
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin tu me les brises.

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#517 Message par desba » 28 juin 2013, 10:51

Récemment je suis allez voir 2 films au cinéma et ce fut 2 expériences diamétralement opposées.
d'un coté Gatsby et de l'autre Man of Steel.

Gatsby:
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 41808.html
Une claque, autant visuelle que cinématographique, l'image est très belle très lumineuse au début du film et plus l'histoire avance plus l'image devient sombre au rythme de l'histoire. Une histoire d'ailleurs assez poignante et dramatique mais très bien raconter et surtout, surtout très bien joué par les acteurs, Di Caprio en tête. Si il le fallait encore, ce film prouve que Di Caprio est vraiment un putain d'acteur. On s'attache bien aux protagonistes et on vit l'histoire pleinement.
Bref, un très bon film qui mérite d'être vu, la BO du film comporte d'ailleurs quelques très belles musiques.

Man of Steel:
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 23348.html
Changement d'ambiance. Là aussi des images assez belles mais c'est a peux prêt tout. L'histoire est assez lourde, la mise en place des personnages est plus que brouillonne, certaines sont même jetés de-ci de-là pour faire du PNJ mais au final on ne s'attache a aucun ou presque.
L'acteur qui fait Superman est bon mais il est impossible de dire de même du scénario. Kevin Costner, qui joue le rôle de papa Kent, ne sert a rien, apparait 5 minutes dans le film et meurt d'une manière plus que stupide, limite risible et pathétique. Bref il y a des incohérences partout mais le tout est sublimé par des explosions (inutiles a souhait) et des scènes de combat ennuyantes...
Bref un nanar qui méritera surement une émission de nanarland dans 10 ou 20 ans.


Ce qu'il faut retenir c'est:
Allez voir Gatsby si vous en avez l'occasion et laissez tomber Man of Steel, vous ne perdrez rien.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#518 Message par desba » 03 juil. 2013, 12:40

http://www.allocine.fr/videokast/video-19535975/
:mrgreen:
ça parlera à ceux qui on vu Iron Sky ^^
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#519 Message par globule » 03 juil. 2013, 22:26

pour ceux que ça intéresserait, sorti de la dernière saison de Game Of Thrones, que je suivais assez avidement, j'étais un peu en mal de trucs sympas regarder, et j'ai fini par trouver une série récente passée assez inaperçue : Hannibal, autant dire que dès que j'ai vu le pitch, j'en bavais d'avance.
Il s'agit d'une série inspirée de la saga de bouquins Dragon Rouge qui retracent l'origine du célèbre tueur en série psychanalyste et cannibale : Hannibal Lecter. Il faut dire d'emblée que le rôle titre est tenu par Mads Mikkelsen, acteur Danois excellent depuis ses débuts (hormis évidemment son passage série B dans le Roi Arthur) et de plus en plus reconnu; il a notamment eu la palme du prix d'interprétation masculine pour son rôle dans La Chasse de Thomas Vinterberg. Heureusement pour la série, il aurait apparemment raflé le rôle principal à David Tenant, célèbre interprète de Dr Who, que j'aurais vu difficilement crédible, mais parlons de la série elle-même.
En réalité, la série dans son ensemble m'a laissé un peu mitigé, elle a vraiment quelques gros points forts et en même temps plein de points faibles. On y suit un criminologue, profiler comme on dit, expert en tueurs en série du nom de Will Graham, qui enseigne au FBI. Un agent spécial (Jack Crawford joué par Lawrence Fishburn) lui demande de participer à une enquête sur un tueur en série plutôt retord. Notre super expert est en plus atteint de visions qui lui permettent de se mettre à la place du tueur, et ainsi de faire des liens qui n'ont aucun sens mais qui tombent toujours juste. Cependant cette capacité en fait quelqu'un de très émotif, prompt au déséquilibre et au délire; c'est pourquoi le FBI a recours à un psychanalyste extérieur fort reconnu : le docteur Lecter himself, pour le suivre et tenter de le gérer. Or ce bon Dr étant déjà le psychopathe que l'on connaît, il aura comme but de manipuler son patient particulier afin de semer le chaos et l'horreur parce que c'est tellement plus fun...
Voilà l'idée de base, en suite les points forts sont:
- Le jeu de Mads Mikkelsen, qui glace le sang et se trouve à un niveau de détails assez impressionnant. on pourra déplorer son ton monocorde et son accent lorsqu'il parle, je trouve moi que ça lui donne au contraire quelque chose d'encore plus énigmatique et donc fascinant. Aussi la finesse du personnage dans ses interactions avec les autres est très bien vue par les scénaristes, il manipule tout le monde sans qu'on le remarque.

- Les mises en scènes des tueurs en série: toujours tordues et vicieuses à souhait. On touche vraiment la part d'horreur et la démesure qu'on serait en mesure d'attendre d'un tel univers, par contre on comprend bien qu'on touche plus au délire de scénaristes qu'à une peinture réaliste du boulot d'investigation. C'est pas plus mal, les Experts ou Julie Lescaut n'étant pas ma tasse de thé.

- L'ambiance : Bien sombre et lourde; brumeuse je dirais, avec des passages quasi-fantastiques, bref un ton qui sied parfaitement à l'horreur, mais sans oublier des passages d'humour noir assez superbes et un soin particulier apporté aux scènes culinaires ( Leitmotif de la série, Hannibal cuisine pour ses invités, et on comprend vite quel genre de viandes il sert). Ils on même engagé un conseiller culinaire sur la série apparemment.

Je vais tenter de résumer le points faibles, car y'en a quand-même un bon paquet.

- Tous les personnages autres qu' Hannibal : On vacille entre les clichés éculés (journaliste fouineuse, patron du FBI solitaire et acariâtre, enquêteur super-sensible, sous-fifres inutiles). D'autant plus que les personnages semblent tous figés dans leur expression fétiche, et hormis Will, n'évoluent pas. Mention spéciale à Lawrence fishburne dont le vide du regard évoque parfois la mélancolie des vagues moutonnantes lors des embruns d'automne au large de Dunkerque.

- Le scénar et les dialogues dans leur ensemble: tout de même un gros bémol, on ne comprend quasiment rien à ce que veulent dire les persos, le pire étant que ce flou semble être voulu, ils s'expriment tous par paraboles et images des plus hermétiques qu'eux seuls semblent comprendre. En gros ça se prend pas mal au sérieux, alors que certains événements sont incohérents et souvent plutôt ridicules voire carrément honteux.

- Trop de tueurs tuent la série : Alors voilà, je ne sais pas dans quel état on est ( c'est un peu la cambrousse d'ailleurs ce qui donne un aspect intemporel plutôt pas mal), mais il doit y avoir un tueur en série pour dix habitants, en gros il y'a trop d'affaires, certaines on un impact sur toute la série, pour d'autres on s'en cogne, on en parle un épisode, et après plus rien à foutre. D'autant plus que souvent la résolution des enquêtes (qui rappelons se font surtout par visions hallucinatoires et déductions douteuses), tombent à plat, comparé à la démesure des mises en scène des tueurs. Ils auraient mieux fait de suivre seulement quelques enquêtes en les faisant grossir et pas d'expédier les résolutions en 5 minutes façon Colombo.

Pour résumer j'ai rarement trouvé dans une série ou un film, des élément à ce point géniaux et pathétiques se côtoyer, au final, je le conseillerai tout-de même ne serais-ce que pour la performance de Mads Mikkelsen, je vous assure que des fois il à vraiment l'air de te prendre ton âme à travers la caméra.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#520 Message par Djez » 21 sept. 2013, 02:19

Toni nous en avait parlé, mais il faut le voir pour le croire...

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#521 Message par Tony bernouilli » 21 sept. 2013, 09:21

Djez a écrit :Toni nous en avait parlé, mais il faut le voir pour le croire...

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Le chat mécanique de XL sait aussi obéir aux ordres !

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#522 Message par Franck » 02 déc. 2013, 11:46

Ils sont au taquet en Nouvelle Zélande.

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#523 Message par Djez » 29 déc. 2013, 19:35

Non, je ne vous poste pas pour vous parler d'ALBATOR (ce film n'existe pas), mais de deux films d'anticipation des années 70 avec Yul Brynner : ULTIMATE WARRIOR et MONDWEST.

ULTIMATE WARRIOR, c'est un peu le précurseur de Mad Max et autre New York 1997... mais on voit que ce n'est encore qu'un prototype ! ^^ La réalisation est molle et trop lisse, et du coup malgré plein de bonnes idées, le film est globalement assez mou. Pourtant y a tout ce qui faut : des survivants qui galère dans une ville sans eau, sans bouffe et sans énergie, des cannibales, des pillards dégénérés, une communauté quasi hippie qui part en sucette, des combat au couteau, des scènes de misère humaine... Mais ça le fait pas. Reste qu'un meneur de jeu post-apo pourra y dénicher pas mal d'inspirations sympa !

MONDWEST est clairement un cran au-dessus. Là on est plutôt dans la catégorie ROLLERBALL et autre TOTAL RECALL, puisqu'on aborde le thème des loisirs exutoires. Grosso modo, les "clients" pour 1000 dollars par jour peuvent vivre "comme pour de vrai" dans un univers complètement reconstitué de leur choix (Médiéval, Antiquité romaine ou Western, comme les héros du film ont choisi). L'univers en question est peuplé d'androïdes extrêmement perfectionnés qui sont là pour assouvir tous les fantasmes des clients (jolie fille facile, bad guy qui perdra toujours son duel au pistolet, etc...). Bien sûr, à un moment, ça va partir en vrille !
Le film est sympa, le concept est très bon, et même si c'est indéniablement vieillot, y a vraiment plein de bonnes idées à récupérer en jdr ! :)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#524 Message par Drahe » 30 déc. 2013, 22:10

Dimanche soir, juste avant de venir au club, et juste après avoir vu une expo avec Machette, je suis allé voir Don Jon. Parce qu'une petite relecture du mythe de Don Juan, ça ne fait pas de mal.

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Attention, Don Jon ne parle pas d'un mec accroc au porno, comme j'ai pu le lire dans des critiques qui sont apparemment passées à côté du film. Don Jon est un con ordinaire. Et comme tous les cons ordinaires, il ne s'intéresse qu'à lui-même. C'est un beauf, qui s'intéresse à son corps de façon égocentrique (donc muscu), à son environnement de façon égocentrique (donc appart aseptisé), à son rang social de façon égocentrique et ridicule (donc bagnole de beauf), et à ses valeurs morales de façon totalement superficielle (sa famille et son église passent évidemment après son corps, son appart et sa bagnole). Après tout cela vient le plaisir (les filles), et le porno. Comme c'est un con égocentrique (ce qui restera mon axe de lecture), il ne sait pas ce qu'est une relation amoureuse: il drague les filles pour des coups d'un soir, et préfère le porno aux vrais filles... Parce que le porno est, soyons honnêtes, vachement moins exigeant!
Sauf que le porno lui procure ce que le sexe ne lui procure jamais, un élément clef de son (très pauvre) univers existentiel. Il n'a pas besoin de se poser des questions existentielles: il va à l'église et se confesse. Mais il y a un truc qu'il n'arrive pas à piger: il s'oublie complètement dans le porno, c'est une immersion totale que le sexe réel ne lui procure pas.
Un soir, il tombe sur une fille qui lui résiste. Et en bon ethno-méthodologue qui s'ignore, il tente une expérience de terrain: il essaie de nouer une relation amoureuse réelle.
Sauf qu'il est tombé sur la femme qui lui correspond le mieux: une gourde égocentrique. Elle est exactement comme lui: elle prend soin de son corps, va à l'église, se soucie de peu de choses... Et elle aussi a un scénario préconçu des relations sexuelles. Sauf qu'elle ne l'a pas trouvé dans le porno, mais dans les films d'amour niais (si vous étiez partis sur la thèse "le personnage principal a un problème d'addiction au porno", vous allez devoir admettre que regarder Titanic et rêver d'être une princesse constitue une pathologie symétrique chez les femmes... Et je ne serais pas du tout en désaccord!) On voit brièvement la chambre de cette femme rêvée: de la literie rose barbie, des oursons et des petits coeurs, le seul élément de couleur froide étant l'affiche du film Titanic. Il veut du cul, elle veut un mec qui se sacrifie comme dans les films, il a l'impression de progresser en faisant des efforts, elle le manipule... Pour l'instant tout va bien, c'est le couple de beauf idéal. Jusqu'au jour où elle a la bonne idée de fouiller son historique de navigation pour y trouver l'adresse de 42 sites porno différents! (la réponse est 42, toujours!)
C'est le drame, la rupture. Elle pense que le porno, c'est pas bô, il ne sait pas trop quoi dire vu que tous les mecs regardent du porno (bon, peut-être pas 42 sites par jour non plus...) Et elle part en claquant la porte, parce que les effets dramatiques pas chers font partie de son style de vie.
Vous révéler la suite vous gâcherai le film: le meilleur est à venir.

Don Jon, c'est l'histoire d'amour improbable entre un con et le monde réel. Au début tout les oppose. La réalité du corps? Il fait de la muscu. Le monde? Son appart est impeccablement nettoyé. La société? Il a une belle bagnole, et c'est tout ce qui compte. La conscience? Pas besoin, il a une religion qui pense à sa place une fois par semaine. L'amour? Il enchaîne les coups d'un soir.
Sa quête existentielle commence avec le porno... La seule chose qui lui permet de s'oublier, de s'abandonner. Comment trouver cette sensation ailleurs que dans le porno? Cette question va le mener à expérimenter d'autres formes de relation avec les autres et lui-même, à cheminer doucement vers la réalité dont il se protège.
Ce que je retiens du film, c'est sa finesse, sa tendresse, et son regard juste sur les moeurs et la pop-culture. Le principe est simple: et si Don Juan vivait à notre époque? Comme c'est un être égocentrique qui s'intéresse au sexe de manière frénétique, pour la collection plus que pour les femmes, il trouverait plus de satisfaction dans le porno que dans la chair, et on le traiterait de cyber-addict... Plutôt que de tourner à la fable moraliste, Don Jon nous montre un Don Juan qui se soigne, et s'ouvre aux autres.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#525 Message par Drahe » 02 janv. 2014, 00:44

Le jour de sa sortie, Z3phyr, Psychotikpoussin et moi sommes allés voir La Désolation de Smaug. Nous étions mal organisés, et comme tous les gens mal organisés, nous avons raté la séance prévue. Mais nous avons eu ce dont les gens mal organisés ont le plus besoin: un smartphone, et nous avons trouvé un autre cinoche passant le film en VOSTFR et en 3D dans des délais raisonnables. Pour résumer, je dirai que la seule chose pire qu'un film long et un peu débile, c'est un film très long, un peu débile, et qui se prend au sérieux.

Image
cliquez sur la miniature pour l'aggrandir

Point positif: le dragon est bien fait.
Points négatifs: à peu près tout le reste.

Niveau adaptation, c'est très moyen. C'est infidèle, ce qui ne me dérange pas tellement en soi, mais c'est infidèle pour de mauvaises raisons, et fidèle pour d'encore plus mauvaises. Je m'explique:
Le Hobbit est un roman de 300 pages qui transcrit les histoires que Tolkien racontait à ses enfants. Il s'agit d'un récit au style volontairement démodé, raconté comme une légende par un narrateur omniscient qui peut très bien faire des ellipses sans gêner sa narration. Mais quand on doit suivre les personnages en film, ça déconne. Le défi de Peter Jackson est donc le suivant: comment rythmer ce passage de 100 pages où les Nains vont, principalement, se paumer et passer du temps d'étape en étape dans leur voyage? Dans le roman, ils bénéficient de l'aide de Béorn, mais ne peuvent pas se présenter à 14 d'un coup. Du coup, ils se tapent l'incrust "à la Gandalf": arriver deux par deux séparés par 5 mins d'écart pendant que le premier arrivé baratine l'hôte avec un récit qui laisse peu à peu supposer que les copains arrivent, mais sans l'annoncer brutalement. Dans le film, ils squattent chez Beorn qui ne se contrôle pas quand il est en forme d'Ours, et qui manque de les bouffer. Gandalf leur annonce après que cet ours tueur géant est leur hôte (c'est mieux de leur dire après, une fois que les Nains lui ont refermé la porte dans le museau, et qu'ils ont faillit sortir les épées...)
Dans le livre, ils se perdent dans les bois corrompus pendant des jours, échappent aux araignées, puis poursuivent des Elfes dans le noir, qui ne veulent pas être poursuivis, avant d'être finalement fait prisonniers par ces elfes sylvains (qui sont très largement distingués des autres Elfes vivant dans les terres du Milieu, et notamment des Elfes de Fondcombes). Dans le film, ils se font piéger par les araignées, s'en sortent un peu par miracle (l'anneau unique permet de comprendre instantanément le langage des araignées corrompues quand on l'enfile... Sauf que Bilbo continue de les comprendre quand il retire l'anneau). Ils tombent sur Légolas, qui a popé dans l'intrigue sans raison... et qui a pris 10 ans depuis le Seigneur des Anneaux: ça se voit, et c'est moche (merci aux lentilles colorées ultra-voyantes et franchement grotesques qui lui font des yeux de chèvre).
Bref, Peter Jackson essaye de rendre le tout plus rythmé, tout en allongeant la sauce sur des détails (on découvre les débuts de Sauron dans une avalanche d'images kitschs sur l'oeil enflammé). Les Elfes sont tous idiots et prétentieux, sauf le seul personnage complètement inventé: l'Elfe Tauriel (la seule elfe qui va sauver un Nain empoisonné sans prendre d'anti-poison avec elle). Bon, oui elle est franchement cul-cul, mais l'actrice joue dans le ton, et j'ai trouvé le personnage attachant (en partie parce que l'actrice est sexy, et surtout parce qu'elle ne porte pas de lentilles colorées moches).

D'un point de vue cinématographique, c'est le festival du faux-raccord. Surtout à partir de l'évasion du royaume elfique, où les tonneaux dans la rivière apparaissent et disparaissent d'un plan à l'autre, changent de nombre, etc... 13 barils partent, on n'en voit plus que 6 au barrage, et 14 arrivent à destination, l'un d'eux ayant été détruit dans le voyage... Non, il n'y a pas que moi qui remarque ces détails: ces détails sont totalement appuyés et soulignés en gras par la nécessité de l'intrigue ("Oh mince, il n'y a que 13 barils Bilbo, vous allez devoir vous démerder!"), ce qui rend les faux-raccords encore plus choquants. Les armes orques prises dans la scène d'action disparaissent à la scène d'après, pour justifier la recherche d'armes par le groupe, etc... C'est juste fatigant.

Bref, l'intrigue est chiante, le livre est mieux, on s'en fout. Venons-en au fait: l'entrée dans Erebor et le Dragon.
D'une part, je trouve grotesque que Peter Jackson ait sous-entendu dès le début qu'il y avait bien un dragon vivant, et qu'on le savait. Je trouvais plus intéressante l'idée d'une course contre la montre, avec des Nains qui supposent que "bon, ça fait deux siècles que Smaug a défoncé Erebor, et une soixantaine d'années qu'il n'a pas montré son museau... si on calcule pifométriquement l'espérance de vie d'un dragon, ça doit faire un petit demi-siècle qu'il a cané, sauf si on a vraiment pas de bol. Allez, on tente le coup avant que d'autres petits malins ne s'aventurent dans la montagne!" D'accord, personne n'est dupe, on ne galère pas à faire des centaines de bornes et à combattre des araignées géantes pour aller trouver un gros trésor s'il n'y a pas un gros monstre devant, c'est la base! Le spectateur sait qu'il y aura un dragon à la fin, forcément. Mais que les personnages le sachent aussi, ça ruine la crédibilité de leur quête dès le début: ils savent que le dragon a bousillé l'armée de leur ancêtres, ils savent donc que 14 demi-portions n'ont pas une seule chance de survie s'il est encore là. Mais je m'égare: c'est un reproche à faire à la trilogie toute entière, et pas spécialement à cet épisode.
Venons-en à Smaug et Erebor. Déjà, nos héros cherchent en vain le rayon de lumière qui, en ce jour précis, doit éclairer la porte secrète en révélant ses contours. Pour être sûrs de ne pas la voir, ils prennent bien soin de s'aligner pour faire de l'ombre sur la porte (véridique). Et dès que le soleil se couche, tout le monde remballe... WTF??? "Aller, c'est trop tard de 30 secondes, on retente l'année prochaine! Tout le monde prend son sac à dos et on retourne chez mémé!" Dans le bouquin, ils campent devant l'entrée secrète pendant au moins deux jours. Je veux bien qu'on accélère le rythme du récit, mais là c'est du compactage.
Du coup, Bilbo se retrouve seul devant l'entrée secrète d'Erebor. Il trouve la serrure, éclairée par la lune et non par le soleil (fallait s'en douter, les runes sur la carte étaient déjà des runes lunaires les amis...) et appelle les Nains qui... se téléportent, je suppose, parce qu'ils rappliquent dans les cinq secondes alors qu'ils avaient déjà commencés à redescendre de la corniche et à se taper l'escalade depuis quelques minutes. J'ai cherche le mot "vraisemblance" dans le dictionnaire, il parait que son sens s'applique aussi à la fiction.
Bref, on envoie Bilbo dans les couloirs avec un "bonne chance, t'es un Hobbit, le dragon n'en a jamais vu, peut-être qu'il ne s'affolera pas en reniflant une odeur complètement inconnue dans sa tanière au trésor qu'il garde farouchement depuis plus de deux siècles!" Voilà pourquoi il fallait que Bilbo croie que Smaug est vraisemblablement mort. Parce qu'y aller en sachant pertinemment qu'il est encore là, c'est juste du suicide. Mais ça ne semble pas déranger le scénario de Peter Jackson, qui a donc fait un Bilbo un peu couillon.
Bilbo tombe sur Smaug, se rend compte à quel point il a l'air gros et méchant... Et c'est parti pour un dialogue relou. Pourquoi relou? Parce qu'il reprend le bouquin au mot près. Ce qui pourrait être pertinent si Bilbo parlait de façon très littéraire pendant le reste de la trilogie... Mais ça n'est pas le cas. Du coup, tout le dialogue sonne faux et... Le charisme du dragon sauve les apparences: on a envie d'y croire, il est doublé par une bonne voix.
S'en suit le pétage de plomb de Thorin qui... Prend 12pts de côté obscur d'un coup en menaçant Bilbo avec son épée pour qu'il lui file l'Arkenstone, alors qu'il n'a aucune raison de supposer que Bilbo l'a effectivement trouvée...
Et le dragon débarque! C'est le début d'un combat long et incohérent et d'un plan digne de Tom & Jerry pour recouvrir le dragon d'or liquide. Passons sur l'invraisemblance du plan, qui suppose que tout était prêt dans la ville laissée à l'abandon pour la réalisation d'une statue géante en or massif, et qu'il n'y avait plus qu'à allumer les fourneaux et enclencher un levier pour lui donner donner naissance... Passons sur les décors improbables et sur le moment où Thorin surfe sur une brouette dans une rigole pleine d'or en fusion (véridique, à nouveau...) Passons directement à la débilité profonde d'un plan qui consiste à répandre du métal en fusion sur un dragon à la peau incrustée d'or et de pierreries... Le feu est son élément. Et au cas où les Nains auraient un doute là-dessus, il y a au moins trois moments dans la scène d'action où le dragon répand des flammes qui lui enveloppent la tête et le cou, histoire que tout le monde comprennent bien que le feu ne le blesse pas. C'est un plagiat du dénouement d'Alien 3 dans la fonderie... A la différence que le plan d'Alien 3 supposait, avec raison, que le feu pouvait tuer un alien, et était donc mille fois plus intelligent.
Le dragon s'envole couvert d'or liquide, ce qui le brûle... une bonne dizaine de secondes avant qu'il ne s'envole et s'en débarrasse d'un petit coup d'ailes pour se lancer dans une imitation de Deathwing: "Je suis la destruction! Je suis la mort!"... Fin!

Dans l'ensemble, j'en pense la même chose que l'épisode un: ça réussit le prodige de présenter une intrigue accélérée et bien rythmée, d'une manière telle qu'elle parait longue et chiante, alors que l'intrigue saccadée et mollassonne de Tolkien ne l'est pas. Mais avec des grosses incohérences et des faux-raccords en plus. Question de style...


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Nymphomaniac:
C'est, d'abord, un film pompeux (et ça n'est pas un jeu de mot faisant allusion à la scène de fellation dans le train).
Voici ma revue sur le film partiellement censuré de Lars Von Trier, qui présente le récit de vie d'une nymphomane légèrement dépressive, et qui s'ouvre sur du Rammstein.
C'est un film au rythme inutilement lent, qui fait des pauses dramatiques superflues et abuse de ces artifices qui donnent un air grandiloquent à des discours qui ne le sont pas. D'un point de vue personnel, j'apprécie qu'un film aux scènes de sexe non-simulées puisse passer dans les salles de notre pays aux moeurs coincées. Mais bon, même si Nymhomaniac est infiniment mieux réalisé que Baise-moi, il y a tout de même des fautes de style qui m'ennuient.
Vous êtes prévenus: le film est provocateur ET pompeux. Ce qui, lors d'une projection, donne des résultats amusants: les vieux se barrent pendant les scènes de cul, les jeunes pendant la scène d'explication de la théorie du solfège de Jean-Sébastien Bach.
A mon sens, Nymphomaniac est un récit sous le forme de dialogue de sourd. Il s'agit de la conversation entre la nymphomane et un vieil homme qui déborde d'ennui et de culture livresque. Elle ne parle que de sexe, il n'en parle jamais. Elle lui raconte comment elle jouait à "qui baisera le plus d'inconnus dans le train?" avec son amie d'enfance quand elle était ado, et ça rappelle au vieil homme la théorie de la pêche à la mouche. Il lui explique le principe du contrepoint chez Bach, elle lui explique qu'elle recherchait la combinaison de ses trois meilleurs amants, qu'elle compare à une polyphonie. On peut continuer longtemps, et ce n'est que le premier volume.
Le film réussit malgré tout à faire rire, mais ne se départit pas de sa morgue pour traiter une histoire finalement assez légère. Au final, on sent le temps passer...
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#526 Message par desba » 02 janv. 2014, 10:47

J'ai bien aimé ton dernier poste Drahe et tu as fini de me convaincre de ne pas allez voir Smaug au cinéma...
Autant il y a des fois où j'ai la flemme de lire tes pavés autant cette fois il est passé tout seul (bon le fait que j'avais lu le Hobbit il y a 2 ans doit y être pour quelque chose).
Par contre j'ai l'impression que tu te tape pas mal de films de merde ^^

Pour ma part, dernièrement j'ai vu:
shutter island:
Film avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo et Ben Kingsley qui se passe dans les années 50 dans un hôpital spy planté au milieu d'une ile. DiCaprio joue le rôle d'un inspecteur venu enquêter sur une disparition mystérieuse d'une des patiente de l’hôpital et celui-ci est persuadé que quelque chose cloche a Shutter Island. L'histoire est bien raconté, les personnages bien travaillés et l'histoire vraiment prenante.
Un film que je recommande.

Les Infiltrés:
Film avec Leonardo DiCaprio, Matt Damon et Jack Nicholson sur, comme le nom l'indique, des infiltrés, l'un étant un policier infiltré dans la pègre et l'autre un gars de la pègre infiltré dans la police. Chacun essayant de découvrir en premier l'identité du second. Là aussi une histoire bien raconté et des perso bien travaillés, film lui aussi prenant jusqu'à la fin.

Le point commun entre ces 2 films, ils sont tous les deux réalisés par Martin Scorsese et avec DiCaprio dans le rôle principal, ce qui donne envie d'aller voir le Loup de WallStreet, son petit dernier... Lui aussi avec DiCaprio :wink:
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#527 Message par Drahe » 02 janv. 2014, 18:03

desba a écrit :J'ai bien aimé ton dernier poste Drahe et tu as fini de me convaincre de ne pas allez voir Smaug au cinéma...
Autant il y a des fois où j'ai la flemme de lire tes pavés autant cette fois il est passé tout seul (bon le fait que j'avais lu le Hobbit il y a 2 ans doit y être pour quelque chose).
Par contre j'ai l'impression que tu te tape pas mal de films de merde ^^
Les aléas du cinoche... Parfois, on va voir des trucs sans trop savoir pourquoi on veut les voir. Mais merci du compliment sur la critique du Hobbit, la déception de Smaug.

Les infiltrés fait partie des films que je n'arrive pas à juger. Il me laisse froid, je n'accroche pas aux personnages, je ne trouve pas la situation tendue ni attachante, je ne sens pas les enjeux... Et je ne sais pas dire pourquoi. Il manque un truc, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Shutter Island m'avait fait très peur au début, avec ses dialogues décalés et faux qui donnent l'impression que... Merde, Di Caprio joue mal, c'est affreux! Et puis on comprend que ça fait partie de l'intrigue, le surjeu est d'autant plus remarquable qu'il est maîtrisé... Et ça, c'est la classe.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#528 Message par desba » 02 janv. 2014, 18:14

Tout a fait d'accord pour Shutter Island, DiCaprio démontre une nouvelle fois que c'est un sacré bon acteur.
Pour les Infiltrés le films est assez lent à mettre en place et le film aurait pu durer encore plus longtemps pour permettre d'encore plus travailler les perso mais dans l'ensemble je trouve que c'est un bon film.

Si un jour tu trouve ce qu'il manque d'après toi, dis le moi ;)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#529 Message par Marco » 02 janv. 2014, 22:09

Les infiltrés était pas trop mal, mais si vous voulez une bonne grosse baffe de suspens, il faut absolument regarder "infernal affairs": ( http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 51123.html ) dont il a été totalement repompé. C'est un des bijoux de Hong Kong, dans mon top 10 des films préférés.

Dans la série Di Caprio, je viens de voir le Loup de Wall Street, et ça dépote pas mal, je vous le recommande fortement. On y retrouve des personnages très "Scorcesiens" démesurés et déjantés comme je les aime, qui ne connaissent aucune autre logique que celle de leur instinct. On se prend des barres de rires non stop sur un sujet qui au fond ne devrait jamais prêter la rigolade, et c'est bien là la force du film.

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#530 Message par desba » 03 janv. 2014, 10:07

Il y a 3 infernal affaires me semble t'il en plus.

En tout cas Marco tu me motive encore plus pour allez voir le loup de wall street. :P
Mais le film dure 3h, ça passe bien ou la durée se ressent un peu sur le rythme de l'histoire?
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#531 Message par Djez » 09 janv. 2014, 16:50

Alors en ce moment je regarde...

La série BBC LUTHER avec Idris Elba. C'est l'histoire d'un flic sombre spécialisé dans la traque des tarés (tueur en série, violeur fou...) qui reprends du service après plusieurs mois de dépression. C'est franchement pas mal, à l'exception de quelques trucs franchement agaçants (notamment le syndrome "les experts", où le moindre micro-élément donne le droit à tout un tissu de baratin pseudo argumenté blindé de pré-jugé, mais qui comme par hasard aboutit à la bonne solution !).
CLONE WARS est franchement sympa à regarder, notamment ça me rend le personnage d'Anakin Skywalker plus sympathique (le dessin 3D est meilleur acteur que Hayden Christensen !). C'est un peu trop "bataille sur bataille" pour moi, mais comme c'est joli et bien fait, que les personnages sont cool et que c'est entrecoupé de scènes franchement classe, ça le fait !
J'ai vu JOHNNY GUITAR, un "western de mœurs" des années 50 complètement en dehors des standards du genre : les deux personnages principaux sont deux nanas, ni franchement jolie ni psitolero ni rien, qui se détestent car elles sont l'une pour l'autre l'image de tout ce qu'elles détestent dans leur sexe : l'une est libérée, mais a renoncé à l'amour et à une partie de sa féminité pour faire fortune, l'autre est une névrosée qui n'assume pas ses pulsions et qui préfère voir mourir les "méchants garçons qui l'attire" plutôt que d'assumer sa libido (je simplifie, mais c'est l'idée !). Au final le film a un rythme étrange, avec pas mal de dialogues mystiques et quelques scènes d'actions/tension plutôt bien menée. A voir ne serait-ce que pour le côté culte et unique du film !
Enfin, j'ai vu le western cultissime des années 50 LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS... Bah c'est juste terrible, en fait ! C'est l'histoire d'un vieux sheriff qui se marrie et qui doit quitter ses fonctions, mais le jour même un gars doit venir par le train pour le flinguer. Comme il lui reste un jour de service, il refuse de partir et reste à attendre le gars, alors que tout le monde dans la ville lui dit de fuir, et personne ne reste pour le soutenir (il cherche à engager des volontaires pour l'aider à lutter contre la bande du méchant, mais tout le monde se débine pour "de bonnes raisons"). Bref, un bon vieux western à l'américaine sur un homme d'honneur, bien rythmé, bien foutu, et avec un finish vraiment classe. C'est du très classique, mais franchement ça tourne du tonnerre ! :)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#532 Message par desba » 09 janv. 2014, 16:59

Djez a écrit :Enfin, j'ai vu le western cultissime des années 50 LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS... Bah c'est juste terrible, en fait !
Yep !
dans ce cas là le western Cinq cartes à abattre devrait peut-être te plaire, je l'ai en DVD si il t’intéresse.
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#533 Message par Djez » 09 janv. 2014, 17:57

desba a écrit : dans ce cas là le western Cinq cartes à abattre devrait peut-être te plaire, je l'ai en DVD si il t’intéresse.
Why not, je ne connais pas !
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Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#534 Message par Drahe » 09 janv. 2014, 18:24

Albator, corsaire de l'espace: Malgré des graphismes alléchants (c'est une qualité d'animation rarement vue), Albator étire son intrigue à rebondissements aléatoires sur un rythme lent. C'est contemplatif, à visée métaphysique, très noir et mélancolique. Si on vous l'a vendu comme un film d'action à l'américaine, vous avez le droit de pleurer.
Quelques reproches majeurs:
1) Le personnage d'Albator n'a aucune cohérence, tant qu'on n' a pas compris qu'il était profondément suicidaire.
2) Les choix des personnages principaux, l'avenir de l'humanité et le destin de l'univers reposent régulièrement entre les mains d'Albator, qui prend toujours une décision aléatoire et dangereuse.
3) L'humanité est en train de disparaître, parce qu'elle se disperse trop, et veut rentrer sur sa planète-mère la Terre. Parce que les humains en ont ras-le-bol d'être confrontés à l'évidence qu'ils sont tous seuls dans l'univers, ils veulent être tous seuls sur leur monde d'origine. Super, sauf qu'un peuple extra-terrestre au moins existe, et que le film montre des créatures extra-terrestres (même si ce sont des animaux). Donc le côté "nous sommes seuls", même s'il a une certaine puissance poétique, n'a aucune crédibilité.
4) Le défaut de la science-fiction, c'est qu'une intrigue peut toujours se résoudre par l'intervention d'une science ou technologie nouvelle. Et il convient donc de ne pas abuser le spectateur, et de faire état des technologies en présence avant les dénouements. Sinon, c'est de l'escroquerie ("Mais comment as-t-il tué le Colonel Moutarde? - Haha! Vous avez oublié que j'avais un téléporteur de chandeliers dans ma poche gauche, et aucun d'entre vous ne l'a proposé, je gagne donc la partie!") Albator use et abuse de ces révélations de dernière minute sur la technologie-surprise qui résout l'intrigue après être sortie du chapeau magique du scénario. En premier lieu: les hologrammes! Il y a toujours un hologramme qui cache la vérité, tout est susceptible d'être un putain d'hologramme, surtout s'il n'y a aucun appareil d'émission montré ou suggéré. L'énergie noire (qui est juste le moteur de l'Arcadia) est expliquée au compte-goutte, au fur et à mesure qu'elle change totalement les données du problème d'un coup de baguette magique. L'ordinateur est complètement voilé de mystère, les disrupteurs dimensionnels sont totalement mystiques... La liste est longue.
5) Le montage bordel! On a pris le temps d'étaler des discours mystiques sur des plan photographiques de mondes hostiles pendant des minutes entières, mais on a sabré sans trop de remords des passages de transition qui faciliteraient grandement la lisibilité de l'intrigue. Il y a des fois où on pédale à reconstituer les pièces du puzzle, et ça n'est pas fait finement! Je ne crois pas que le but du film soit de nous plonger dans la perplexité par rapport à la cohérence de l'intrigue... Pourtant, le montage donne exactement ce résultat, où les actions s'enchainent sans logique apparente avec des révélations imprévisibles, parce que totalement dissimulées par le scénario.
6) A la fin, le vrai héros du film, c'est le vaisseau spatial.


La vie rêvée de Walter Mitty: quand Ben Stiller passe derrière la caméra, ce n'est jamais pour faire quelque chose d'entièrement original. Et ce n'est pas une critique: les meilleures histoires traversent les époques et sont réécrites d'une génération sur l'autre (Robinson Crusoë, Don Juan, etc...) Ici, il reprend les codes de la comédie "prise de conscience", où le héros prend sa vie en main et devient ce qu'il rêvait d'être. On a déjà vu ça cent fois dans des comédies familiales, comme on a déjà vu cent fois les situations de films de mafia qui s'entrelacent pour former Pulp Fiction.
Mais Ben Stiller est un excellent réalisateur. La situation revisitée, passée sous son regard, devient plus subtile, plus attachante, plus humaine. Et surtout, incroyablement mieux filmée.
Walter Mitty est un film de rêve et de voyage, sur le thème apparemment dépassé de l'amour de son travail.
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#535 Message par Djez » 09 janv. 2014, 23:59

@Drahe: répètes après moi : "Il n'existe pas de film ALBATOR. Ceci est un produit de mon imagination..."
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#536 Message par Docteur Huygues » 10 janv. 2014, 21:28

Drahe a écrit :Albator, corsaire de l'espace: blablabla
FAKE ! On comprend tout à fait que tu as voulu illustrer "la vie rêvée de Walter Mitty" en inventant un film Albator !!!! On m'a déjà fait le coup avec Terminator 3, Indy 4, Star Wars 1 2 3 et j'en passe...
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#537 Message par Djez » 15 janv. 2014, 00:22

Je viens de voir la saison 2 de LUTHER, et cette série commence à prendre forme ! Déjà, les deux derniers épisodes de la première saison étaient meilleurs que les premiers, et là c'est confirmé. Malgré quelques petits travers dont la série a du mal à se défaire, c'est globalement de plus en plus intéressant à regarder, car on s'attache d'avantage aux personnages. Petite dédicace aux rôlistes : un des méchants de cette saison est un psychopathe qui trace des sortes de croix du chaos de Stormbringer et joue ses meurtres au d20 (en métal en plus, et il a aussi un d6 qu'il n'utilise jamais et un d8 qu'il utilise à un moment de façon à moitié random !) ! ^^
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#538 Message par Drahe » 15 janv. 2014, 00:49

Le géant égoïste: film écossais qu'on a été voir avec Globule. C'est à voir absolument, le récit est superbe et dresse un portrait cru et prenant de la pauvreté.
Deux gamins, un hyperactif sous calmants, et son ami dont tout le monde se moque (parce qu'il est gros, et que l'hygiène est un concept trop dépassé pour lui), sèchent régulièrement l'école. Pour emprunter le cheval du ferrailleur du coin, à la recherche de câbles et pièces de métal à lui refourguer. Bien entendu, voler des câbles fait petit à petit partie de leur métier. Jusqu'à ce qu'ils arrivent, par une journée d'averse, à accéder à d'énormes câbles près d'une centrale électrique, qui valent une sacré somme. Grâce à la force de leur amitié, ils arrivent ensemble à triompher de l'obstacle qui se dresse entre eux et la fortune: un bloc de béton qui empêche de soulever la trappe "danger: high voltage", cachant l'accès au trésor des ferrailleurs!
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#539 Message par Ben » 15 janv. 2014, 07:46

La vraie bande annonce du Hobbit.
http://www.youtube.com/watch?v=Sc32YdEWHzo

Le "steals from mentally handicapped" m'a bien fait rire :)

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#540 Message par Docteur Huygues » 19 janv. 2014, 10:09

Ben a écrit :La vraie bande annonce du Hobbit.
http://www.youtube.com/watch?v=Sc32YdEWHzo

Le "steals from mentally handicapped" m'a bien fait rire :)
LOL spécial dédicace pour le casting de fin !
"..."

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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#541 Message par Djez » 30 janv. 2014, 19:52

AVIS AUX GEEK !

Ce soir, sur NT1, Hot Fuzz + Shaun of the dead ! :)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#542 Message par Drahe » 30 janv. 2014, 20:14

Le loup de Wall Street: un excellent film comique. On ne sent pas passer les trois heures, et Di Caprio confirme son talent en passant par toute la palette des émotions pour nous faire ressentir le pathétique de son personnage. Idiot, beauf, vulgaire, égocentrique, lâche, mais touchant et éloquent, le personnage principal se retrouve prisonnier du bain de testostérone et d'autosatisfaction auquel il a donné forme. A mourir de rire.

Le vent se lève: un constat mitigé pour un Miyasaki. D'une part, c'est mal rythmé, l'histoire est souvent plate, et se calque sur le format hollywoodien du biopic (autre emprunt aux codes d'Hollywood: le cliché des personnages cultivés qui se reconnaissent en finissant la citation littéraire que l'autre a commencé... C'est d'une platitude rare, et c'est particulièrement décevant de la part de Miyasaki d'utiliser cette ficelle usée, qu'on trouvait déjà chez les premiers succès de Michael Bay). D'autre part, ça reste un Miyasaki, avec sa part de créativité, ses tableaux émouvants du Japon de l'entre-deux guerres, et c'est surtout un extraordinaire hommage à un génie japonais qu'il est difficile d'honorer: l'ingénieur qui a dessiné les avions Zéros. Le sujet est audacieux, mais la forme est rigide et peu originale.
Modifié en dernier par Drahe le 30 janv. 2014, 22:29, modifié 1 fois.
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#543 Message par desba » 30 janv. 2014, 21:55

Drahe a écrit :Le loup de Wall Street: un excellent film comique. On ne sent pas passer les trois heures, et Di Caprio confirme son talent en passant par toute la palette des émotions pour nous faire ressentir le pathétique de son personnage. Idiot, beauf, vulgaire, égocentrique, lâche, mais touchant et éloquent, le personnage principal se retrouve prisonnier du bain de testostérone et d'autosatisfaction auquel il a donné forme. A mourir de rire.
J'ai trouvé que le film manquait un peu de rythme par moment, sinon c'est bon film.
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?

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#544 Message par Djez » 19 févr. 2014, 00:04

J'ai fini de voir la saison 1 du nouveau cycle de DOCTOR WHO, et c'est sympa. Au début, la série est déroutante, parce que c'est assez cheap, que l'humour british reste très particulier et aussi parce que l'ambiance est volontairement décalée, mais assez rapidement, on se prends au truc, les persos sont attachants, et l'univers foisonnant est franchement dépaysant : bref, coolos ! :)

Sinon j'ai commencé à regarder la série DEADWOODS. J'avais des réserves et j'ai longtemps hésité à m'y mettre, parce que tout le monde me disait que c'était mou du genou au possible, et comme je suis gros fana de western, j'avais peur d'être déçu... Bah pour le moment, pas du tout ! L'ambiance est vraiment bonne, les persos aussi, c'est bien rythmé, bref pour le moment, c'est du tout bon ! :)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#545 Message par Drahe » 19 févr. 2014, 13:26

Niveau série, ça fait un moment que l'excellent film How to train your dragon de Dreamworks a donné lieu à une série animée, qui en est à sa deuxième saison: Dragon, riders of Berk. La qualité d'animation est légèrement moindre que pour le film (ça se remarque sur les décors surtout, pas sur les persos), et les scénarios sont un peu basiques au début, mais c'est vraiment sympa.

Les films, maintenant:

Les sorcières de Zugarramurdi: Ce film commence vraiment bien et fini vraiment mal. C'est un mélange raté entre un film d'action comique (il commence par la scène de braquage la plus what the fuck de tous les temps), et un film d'horreur un peu dramatique, avec son surplus d'effets glauques (mettre une nana trachéotomisée dans un film, pour la victimiser avec trois lignes de texte, c'est pas de l'ambiance, c'est du sadisme). Dans le générique, il y a des photos de vénus préhistoriques... Et je me suis dit: WOUAH! Enfin un peu de background préhistorique dans un film fantastique, ça a l'air cool. Et j'ai été déçu, mais déçu... Il se trouve que le gros monstre de fin est une copie conforme de la vénus de Willendorf. Ce n'est pas une blague, le boss de fin est une statuette préhistorique géante qui tue des gens et demande des sacrifices. Heureusement, le film est plutôt servi par de bons acteurs. Je ne parle pas seulement de la sublime Carolina Bang qui, comme le nom l'indique, a un physique d'actrice porno, mais de l'excellente Macarenha Gomez, qu'on a déjà vu en prêtresse cultiste dans le film Dagon. Elle joue une infirmière à moitié folle, et rend son personnage aussi ignoble qu'attachant. Au final, on peut s'arrêter à la moitié du film, ne jamais connaître la fin et ne pas être déçu.
Certains parlent de la morale profondément sexiste du film, sur les femmes qui rendent les hommes fous... En même temps, c'est le concept de la sorcière qui est respecté, et même si la morale est douteuse (les femmes sont folles et nous gâchent la vie, sauf quand on les aime vraiment), elle respecte la symbolique de la sorcière, et on ne peut pas lui reprocher ça. Ce serait comme reprocher à un film de vampire d'être trop érotisé: le vampire est une créature érotique, et ça ne me pose aucun problème qu'un film fantastique soit cohérent avec sa symbolique.

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Un monstre démoniaque selon les concepteurs des sorcières de Zugarramurdi (statuette de la vénus de Willendorf)



Jacky au royaume des filles: Le film est... Bizarre. Il part du principe de nous montrer une dictature militaire et religieuse stricte, une sorte de mélange entre la Libye de Kadhafi et l'Arabie Saoudite actuelle, dans laquelle les hommes sont voilés et n'ont aucun droit, tandis que les femmes travaillent et oppressent les hommes à longueur de temps. Alors soyons clairs: l'inversion des sexes découpe le film en trois parties:
1) C'est amusant, mais sans plus: effectivement, voir les hommes se plier en quatre pour les femmes, être idiots et frivoles, se tyraniser entre eux et rivaliser de servilité envers les femmes, c'est plutôt drôle. Pas génial, les gags sont moyens, mais c'est amusant dans la situation initiale.
2) Ce n'est plus une comédie... Les aventures du héros tournent au drame, et il n'y a quasimment plus aucun gag pour rattraper la situation. Si le personnage principal passe son temps à se faire battre par ses cousins et son oncle après avoir perdu sa mère (qui est morte en glissant dans les escaliers parce qu'il avait trop ciré ses bottes), qu'il est suffisamment jaloux pour dénoncer son autre oncle gentil mais dissident, le seul qui l'aimait (et qui, il l'ignorait, est aussi un activiste des droits de l'homme, ce qui va le mener à la peine de mort), et qu'il se fait abuser sexuellement (deux fois! dont une fois par des fliquettes dans la forêt)... Il ne suffit pas que ce soit un homme victimisé par des femmes pour que la situation soit désamorcée de façon comique. Ce n'est plus un gag, c'est un PJ sur COPS, et le public est franchement mal à l'aise.
3) ça part totalement en couille. Le héros fini par rencontrer le personnage de ses rêves: la Colonelle, qui tombe immédiatement amoureuse de lui alors que le héros est déguisé en femme. Là encore, la situation peut être tournée de manière cocasse... Mais non. C'est juste bizarre et les dialogues trop longs ne contiennent pas de gags. De plus, à partir de cet instant, le film va lier l'histoire d'amour à l"histoire politique, sans véritable cohérence entre les deux. Et c'est gênant: le film se termine bien... Sauf qu'on est toujours dans une dictature de mère en fille, et que les hommes ont à peine plus de droits qu'avant. Un film à visée politique qui manque profondément de cohérence sur sa fiction politique, ça me laisse perplexe.
4) le twist final [SPOIL] à la toute fin, on apprend que la Colonelle est un homme aux traits efféminés, car sa mère n'a eu que des garçons. Le héros et lui sont donc deux hommes homosexuels, qui choisissent de le révéler au peuple tout entier durant une conférence, en se mettant à poil face caméra. Comme dit la première fondamentaliste de la foule: blasphèmerie. Parce que ce n'est ni drôle, ni cohérent, ni vraiment intéressant, et que ça n'apporte finalement rien au film, sinon qu'il était encore plus bizarre qu'il ne laissait penser au début et au milieu. [/SPOIL]


Minuscule: Un joli petit film d'animation sans paroles. L'intrigue est extrêmement simple (on vise un public d'enfants), mais du coup, il n'y a pas cette double-lecture propre aux contes qui rendrait le film aussi intéressant pour des adultes. On suit juste les aventures de la coccinelle, et c'est un peu plat. C'est ensuite décevant, car le MacGuffin du film est abandonné par l'intrigue sur le bord de la route! La guerre entre les fourmis a pour objet les morceaux de sucre. Les fourmis noires ont-elles encore le sucre après la guerre? Vous ne le saurez jamais, apparemment le film a oublié son point de départ en cours de route et vous laisse le bec dans l'eau. Les animations sont jolies, incrustées sur décord réel, mais pas à couper le souffle non plus. La caractérisation des personnages est excellente et bien travaillée. Enfin, les deux acteurs qu'on aperçoit une minute et trente secondes en début de film méritent un putain de Molière: il y a plus de talent dans leur petite scène muette (et dramatique) que dans la carrière de Guillaume Canet.
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#546 Message par Djez » 25 févr. 2014, 23:03

Je viens tout juste de finir de voir la saison 1 de DEADWOOD : c'est vraiment une chouette série, avec de très bons persos et un rythme vraiment entraînant. Par contre, je lui ferais le même reproche que pour quasiment toutes les séries HBO : cette tendance trop facile de toujours employer "la chute aux enfers" comme ressort scénaristique : plus ça va plus les persos sont en galère, et plus ils essaient d'en sortir, plus ils s'enfoncent dedans.

Sinon j'ai (enfin) vu MON VOISIN TOTORO... Bon bah pas grand chose à dire si ce n'est que c'est vraiment très très bien ! :) C'est beau, c'est poétique, c'est simple, c'est pas bête, c'est vrai, c'est entier, bref c'est un Miyazaki comme on les aime ! :)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#547 Message par desba » 25 févr. 2014, 23:56

DeadWood ça déboite !!!

Et les films du studio Ghibli aussi !

(oui ce message ne sert pas à grand chose ^^)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#548 Message par Ben » 26 févr. 2014, 21:15

Je suis en train de commencer la nouvelle série HBO : True Detective, c'est une série sur un serial killer, mais hyper lente pas vraiment orienté action, vraiment très étrange dans l'ambiance, avec un peu de Twin Peaks dedans (enfin pas le côté loufoque mais niveau ambiance parfois). 6 épisodes pour le moment, et dans le 2nd épisode vous devinerez jamais ce qui est mentionné.

Le Roi en Jaune et Carcosa :)
Je ne vous en dit pas plus!

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#549 Message par Djez » 26 févr. 2014, 22:58

@Ben: dis comme ça, ça donne envie ! :)

Sinon je viens (enfin) de voir DJANGO UNCHAINED. C'est sympa comme film, la gallerie de persos proposés est ouf mais bien sentie (le dentiste-chasseur de prime allemand notamment, fallait oser !), les acteurs sont bons (mention spéciale à Samuel L Jackson qui est régulièrement très moyen mais qui ici déboîte carrément dans son rôle d'intendant vile et vicelard), y a quelques scènes cultes (j'adore la scène avec le flash back de Django qui essaie d'empêcher sa nana de se faire fouetter), la bande-son est vraiment classe (hip hop, country far west ou ennio morricone, tout est toujours bien employé !), le scénario est sympa, bref, un vrai film sympa à voir !
J'ai tout de même trois reproches à faire au film :
1° y a une sorte de faux rythme trop chelou qui donne une impression de vide à trop de moment (le film n'est pas chiant, mais il manque de rythme),
2° y a ce côté "n'importe nawak gore too much" de Tarantino qui n'apporte franchement rien au film (mais bon, c'est sa marque de fabrique !)
3° pourquoi diable ça s'appelle Django et c'est présenté comme un hommage au western spagghetti de ce nom alors que ça n'a strictement AUCUN lien avec le film Django (ni les personnages, ni l'histoire, rien à part deux musiques reprises dans le film, un vague clin d'oeil à la scène culte d'attaque d'une bande cagoulé et l'apparition fugace de Franco Nero, le Django d'origine, dans le rôle oh combien useless d'une sorte de parieur de combat d'esclave), vraiment, quel est l'intérêt ?!
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)

#550 Message par desba » 26 févr. 2014, 23:26

@Djez: ba comme beaucoup de film maintenant tu achète le nom d'une oeuvre connue et tu raconte un truc qui n'a rien a voir mais tu sais que ça fera de l'argent quand même car le nom parle au gens.
Tu as malheureusement pas mal de films dans le même genre dont l'histoire en soit est pas mal mais qui est décalé avec le nom du film car celui-ci fait référence à autre chose.
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?

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