Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)

Message

ALX · #451 Message par **ALX** » 25 janv. 2013, 14:32

Le Livre d'Eli m'avait laissé plutôt dubitatif à sa sortie, principalement à cause du fait que le film semble raconter une chose et son contraire. Film bondieusard pour certains, l'inverse pour d'autres... Donc clairement un film chiadé, mais pas une grande réussite.

morglum · #452 Message par **morglum** » 25 janv. 2013, 15:04

@ALX: c'est vrai qu'au niveau image, il est bon; pour le scénar on repassera mais bon les américians et Dieu... longue histoire d'amour, d'ailleurs les renvois à la bible et sa recherche dans le livre d'eli me fait penser au début du film "le choc des mondes" de 1951 qui commence en évoquant la bible mais d'autres parties qui sont plus sur l'apocalypse que sur l'utilisation de ce livre pour contrôler les populations!!

Sambre · #453 Message par **Sambre** » 26 janv. 2013, 23:33

Je ne sais pas si cela a déjà été évoqué sur ce topic mais ce soir j'ai vu Iron Sky, film d'anticipation d'1h20 environ, au pitch qui en ravira plus d'un.

Au XXIe siècle, une petite équipe est envoyée sur la Lune à des fins médiatiques, mais quelques instants après foulé le sol du satellite naturel de la Terre, les astronautes se font attaquer et le seul survivant découvre alors une bien étrange installation sur la face cachée de la Lune : les nazis n'ont pas dit leur dernier mot et comptent bien se venger et conquérir la Terre !

Au menu donc, répliques cultes et autres punchlines, zeppelin, professeur fou, blonde à forte poitrine et du grand n'importe quoi ! La réalisation est franchement sympa, les images de synthèses sont de bonne facture et l'on ne s'ennuie pas un seul instant. On ne connaît pas un seul acteur mais cela n'a aucune importance. Si vous avez l'occasion de voir ce film, n'hésitez pas !

PS : Il est d'ailleurs intéressant de savoir qu'il s'agit d'une production finlando-allemano-australienne !

desba · #454 Message par **desba** » 27 janv. 2013, 16:41

Je confirme Iron Sky c'est assez con mais c'est aussi assez marrant comme film

Drahe · #455 Message par **Drahe** » 27 janv. 2013, 21:11

desba a écrit :Je confirme Iron Sky c'est assez con mais c'est aussi assez marrant comme film

Pour moi le film est passé de "divertissement débile" à "fun et génial" quand la présidente des Etats-Unis a immédiatement embauché les émissaires nazis comme conseillers de communication pour sa campagne présidentielle, après avoir entendu leur discours sur les vertus du 4e Reich.

Sambre · #456 Message par **Sambre** » 27 janv. 2013, 21:58

@Drahe : tout à fait d'accord, j'ai également beaucoup aimé le "bon, qui n'a pas encore son vaisseau" de la présidente lorsqu'elle se rend compte que le monde entier a violer un traité relatif à l'occupation de l'espace sauf... la Finlande !

Drahe · #457 Message par **Drahe** » 05 févr. 2013, 21:55

morglum a écrit :
ensuite, si tu vas voir malcom, tu me diras ce que tu en penses! blanca nieves me semble intéressant à voir!!

Malcolm
Alors, c'est intéressant dans le côté reportage à vif sur un tueur psychopathe, même si le concept de base est un plagiat du film belge C'est arrivé près de chez vous avec Benoît Poelvoorde. Ici, on a le personnage de Malcolm, pseudo-intellectuel qui essaye de faire le cinéphile sans avoir de réelle culture. Une sorte de cas du garden-party syndrom: il connait suffisamment de gens cultivés pour répéter ce qu'il entend et se faire admettre dans des milieux étudiants. Ce qu'il y a de plus, part rapport à C'est arrivé près de chez vous, c'est une réflexion sur la banalité des psychopathes. Ce type, qui se croit tellement unique qu'il pense être au coeur d'un révolution sociale, se révèle entouré de psychopathes exactement semblables à lui-même, qui répètent les mêmes discours préconçus et les mêmes opinions pseudo-artistiques sur le cinéma d'art et d'essai.
A voir pour le plaisir de regarder un héros de film qui tue des gens, pour le plaisir, ou parce qu'ils utilisent leur portable dans une salle de ciné.
Respect the cinema!

Seven Psychopaths: Un film assez barré, et plutôt réflexif sur l'industrie hollywoodienne. Colin Farrel, assez bon acteur entre deux cures de désintox, interprète le scénariste d'un film qui s'appellera Seven psychopaths. Alcoolique et parfaitement dénué d'imagination, il commence par se faire souffler ses bonnes idées par son meilleur ami. Puis de cuite en black-out, il rencontre de vrais tueurs psychopathes qui lui racontent leur histoire. Avec une intrigue centrale grotesque (un des psychopathes en question s'est fait kidnapper son chien par l'ami du scénariste, et il veut le récupérer à tout prix), ce film développe des personnages incroyablement charismatiques de façon décousue.

L'ivresse de l'argent: Un film coréen à l'esthétique glacée, qui aborde la folie du capitalisme en constatant la ruine humaine des plus riches, et sans dresser de critique politique ou sociale précise. On tourne autour d'une famille extrêmement riche de Corée du sud, suffisamment riche pour acheter l'immunité auprès des juges, et les bras de tueurs à gage, malgré le travail de la police. Au coeur de cette tour d'ivoire, le film fait le portrait de famille le plus cruel qui soit, entre rêves brisés et personnages corrompus.
Le rythme lent prend le temps de poser les personnage dans une atmosphère sophistiquée, à la fois très sobre et particulièrement luxueuse. Un film réussi et intéressant.

morglum · #458 Message par **morglum** » 06 févr. 2013, 08:37

@drahe:

ok merci pour malcom, du coup il ne m'intéresse pas trop, j'ai été trompé par le teaser!!!

l'ivresse de l'argent me semble plus intéressant et abouti, à voir!!

Mike · #459 Message par **Mike** » 06 févr. 2013, 14:16

Nouvelle chroniques de jeuxvidéo.com a suivre avec attention je pense au vue du pilote qui m'a fait crever de rire:

http://www.jeuxvideo.com/chroniques-vid ... 110240.htm

Drahe · #460 Message par **Drahe** » 06 févr. 2013, 22:43

morglum a écrit :@drahe:

ok merci pour malcom, du coup il ne m'intéresse pas trop, j'ai été trompé par le teaser!!!

l'ivresse de l'argent me semble plus intéressant et abouti, à voir!!

En soi c'est pas un mauvais film, attention, il est réussi. Le personnage principal est puant, mais il a été voulu comme ça, ce n'est pas un personnage raté. Après, je vais parfois voir des films un peu à l'aveugle, donc je n'ai pas vu la bande-annonce, mais si elle te l'a vendu comme un tueur génial, bon... C'était de la publicité mensongère. Ce qui ne m'encourage pas trop à le conseiller, c'est vraiment le fait que ça soit un plagiat new-yorkais de C'est arrivé près de chez vous.

L'ivresse de l'argent est vraiment magnifique, son esthétique est à la fois froide et irréelle, ce qui convient parfaitement au thème, et les dialogues sonnent justes. Par contre, le rythme est un peu lent, personnellement ça ne me dérange pas, mais sait-on jamais...

Vus aujourd'hui:

Hitchcock:
Un biopic rondement mené, une intrigue tendue, mais une fin saveur guimauve un peu décevante quand on connait l'ambiguïté du personnage. Le film est bien composé, les acteurs dirigés avec soin dans des répliques toujours intenses et justes... Sauf quand le personnage doit paraître faux.
L'intrigue tourne autour de la réalisation controversée de Psychose, où Hitchcock a été lâché par sa production et a financé le film lui-même. Le tout encadré par un faux caméo où Hitchcock commente son oeuvre et discours sur les meurtres qu'il va filmer. On voit un réalisateur très humain, sujet à des angoisses et des obsessions, soumis à des pulsions brutales, et qui tempère sa fougue en permanence par la réalisation de films d'horreur. Dans sa lutte contre l'hypocrisie des producteurs hollywoodiens qui tentent de saboter le projet, et sa recherche du casting idéal, Alfred Hitchcock est aussi torturé par ses dialogues intérieurs avec la vision de Ed Gein, le tueur en série qui inspire le héros de Psychose.
Ce qu'on retient surtout, c'est Anthony Hopkins. Il porte le film, pas tout à fait à bout de bras, mais fait la démonstration qu'il est non seulement capable de vendre un film avec son seul nom, mais capable aussi de vampiriser un personnage. On ne pourra plus jouer Hitchcock dans les années à venir sans être comparé à l'interprétation d'Anthony Hopkins, qui servira de référence.

Rendez-vous à Kiruna:
Ce film de voyage avec Jean-Pierre Daroussin raconte l'histoire d'un père qui apprend la mort par noyade, en Suède, du fils de 26 ans qu'il n'a jamais voulu avoir. Sur sa route, il va rencontrer un apprenti archéologue suédois en quête de sa famille dans le nord du pays. Récemment largué par sa petite amie parisienne, ce dernier cherche refuge auprès de son grand-père moribond. Au fil du voyage, sans aucune dose de bons sentiments, on voit ce père involontaire se dépouiller lentement de son égocentrisme, et se découvrir une humanité. Un film que j'ai vu entièrement par hasard, puisque j'ai confondu l'affiche et la séance, et qui m'a ému aux larmes.

morglum · #461 Message par **morglum** » 07 févr. 2013, 07:44

@drahe: j'avais parfaitement compris ton analyse, le personnage me semblait intéressant à voir, mais je ne suis pas à la recherche du tueur génial, loin de là...

de toute façon d'une manière générale, je suis souvent déçu par les bandes-annonces, trop racoleuses et ne montre que le côté intéressant d'un film!!!

Sambre · #462 Message par **Sambre** » 07 févr. 2013, 10:04

@morglum : en même temps, ils ne vont pas montrer les passages ennuyeux ou sans intérêt hors contexte !

morglum · #463 Message par **morglum** » 07 févr. 2013, 10:42

@sambre, je sais bien, mais je ne vois pas toujours l'utilité de la bande-annonce surtout lorsqu'elle est mal faite!!!

globule · #464 Message par **globule** » 08 févr. 2013, 04:19

Attention, spoiler : je raconte un peu ma vie. Parmi les bonnes surprises de celle-ci justement : J'écoutais du Nancy Sinatra sur youtube, et je vois dans les suggestions de vidéos une chanteuse japonaise de la même époque. J'ai cliqué par curiosité et elle avait vraiment une super voix et l'accompagnement avait la classe. Un de ses morceaux s'appelle Flowers of carnage, intrigué car dans la description de la vidéo il est dit qu'il s'agit de la BO du film Lady Snowblood ; là je commence un peu à cracher mes corn-flakes (c'est une image, hein, je ne mangeais pas) car il se trouve que le manga éponyme de Kazuo Koike et Kazuo Kamimura, est un de mes préférés (de mangas, pas de marque de corn-flakes). Je ne savais pas qu'il avait été adapté. Je vais voir la bio de Meiko Kaji ( la belle chanteuse en question) et découvre qu'elle a non seulement interprété la chanson principale, mais qu'étant actrice elle a aussi joué le rôle principal. Je trouve par chance le film en streaming en Vost, et je l'ai regardé avec la gorge nouée, car même si il avait pas mal de défauts, j'étais tout contant de voir cette fameuse Lady Snowblood prendre vie sous les traits superbes de cette Nancy Sinatra japonaise. Je suis depuis devenu assez fan de la donzelle en question.

ALX · #465 Message par **ALX** » 08 févr. 2013, 10:41

Ouep, Lady Snowblood c'est un film culte. Meiko Kaji a connu son heure de gloire à l'époque, en jouant dans ce genre de productions typiques des 70's et dont elle interprétait souvent les chansons titres. D'ailleurs, on peut entendre une chanson de Meiko Kaji (Urami bushi ou Shura no hana, je ne sais plus) dans le Kill Bill de Tarantino, qui s'était pas mal inspiré de Lady Snowblood pour le premier volet de son dyptique.
Dans la lignée de Lady Snowblood, je te conseille la série de films Female Convict Scorption (Sasori), dans laquelle Meiko Kaji incarne une taularde tout aussi vengeresse.

"Urami bushi", chanson titre de la série Sasori :
http://www.youtube.com/watch?v=o9EQui9e-PU

stoning · #466 Message par **stoning** » 08 févr. 2013, 16:42

rhaaaa vous me faite un peu rigoler quand mm avec la plupart de vos film... mais bon c'est pas vraiment vous en faites c'est le choix cinématographique qui est assez limité... on nous passe bcp de film très merdique alors que je sais pas on pourrais avoir au ciné des films du genre:
- outrage
- aniki mon frère
- les fils de l'homme
- jar city
- apres la pluie
- Doberman
- les promesses de l'ombre
- narc

ou même du cinéma totalement décalé pour vraiment passé un bon moment avec:
- hot fuzz
- ou son penchant zombi shaun of the dead

bon j'espère qu'avec cette liste de film qui en sont vraiment vous pourrez passer un peu de bon temps, en tout cas du temps surement mieux utiliser que de regarder les navets que l'on vous sort au ciné...
et puis si ça vous suffit pas je vous en remettrez une couche...

Sambre · #467 Message par **Sambre** » 08 févr. 2013, 17:10

Oui enfin la plupart des films que tu cites sont tout de même sortis en salles...

stoning · #468 Message par **stoning** » 08 févr. 2013, 17:42

Sambre a écrit :Oui enfin la plupart des films que tu cites sont tout de même sortis en salles...

en réalité ma pensé ce résumerai plutôt à ça: quitte à cité des films autant que ce soit du vrai cinéma

mode rageux on
bon après bien sûr il faut de tout mais bon la plupart des post de ce sujet sont peu intéressant par leur contenu. Je suis assez fan de cinéma en tout genre du nanar à la "bienvenue à zombiland" jusqu'à l'épouvante à la "Silent Hill" en passant par du pur western ac Clint Eastwood mais pitié faite que ce soit intéressant/divertissant comme visionnage... le cinéma d'aujourd'hui est tellement pauvre qu'il faut vraiment chercher pour trouver un film qui mérite vraiment cette dénomination.
mode rageux off

Sambre · #469 Message par **Sambre** » 08 févr. 2013, 18:13

au temps pour moi ! Je n'avais pas bien saisi le truc

stoning · #470 Message par **stoning** » 08 févr. 2013, 18:33

Sambre a écrit :au temps pour moi ! Je n'avais pas bien saisi le truc

non mais tu as raison, je m'exprime très mal aussi pas de soucis

Djez · #471 Message par **Djez** » 09 févr. 2013, 09:09

@Tous : Samedi 16 février, l'APJC organise une diffusion des épisodes 4-5-6 de Star Wars. C'est 2€ la séance, ça commence à 18h et ça devrait donc se terminer vers minuit, si ça en tente certains !

globule · #472 Message par **globule** » 10 févr. 2013, 16:12

J'espère que c'est en VO!

gnouff · #473 Message par **gnouff** » 10 févr. 2013, 16:28

Et en full HD THX, colorisé à la main par les ptits chinois qui ont sous-traités au ptits vietnamiens ... ah non, ça doit pas être la dernière version remasterisée celle-là

Djez · #474 Message par **Djez** » 12 févr. 2013, 09:42

globule a écrit :J'espère que c'est en VO!

Franchement, je ne pense pas, non.

Djez · #475 Message par **Djez** » 19 févr. 2013, 22:47

Je viens de revoir ROCKY (le premier de 1976, celui qui a eu un oscar), et franchement je ne me souvenais pas que le film était aussi bien : c'est une tuerie, hyper juste, hyper touchant, avec des persos vraiment humains et attachants, un scénario tout en finesse et sans fausse note. D'ailleurs au final la boxe est presque anecdotique (il doit y avoir moins de 15 minutes de combat dans tout le film, peut-être même moins de 10 minutes). Les suites n'ont été que des hymnes nanarlandesque à la boxe, mais ce premier film est un VRAI beau film.

Dans un autre registre, j'ai fini de voir FARSCAPE (et sa mini-série de conclusion, Peacekeeeper Wars) et c'est vraiment sympa même si dans l'ensemble la série souffre d'un rythme un peu mou. Dommage, parce que l'univers space op' qui y est dépeint m'a vraiment accroché, tout comme les extra-terrestre by Jim Henson (fait en masque, costume et marionnettes, un style dit "désuet" mais qui donne un charme que j'adore et vieillit 100 fois mieux que la 3D. C'est un univers super riche, et dans lequel j'adorerais jouer au jeu de rôle !

desba · #476 Message par **desba** » 20 févr. 2013, 10:09

Ba Rocky c'est comme Rambo, le premier est très bien mais les suites ont tendance à être du réchauffé.
Rocky 2 ça va encore mais c'est surtout à partir du 3.
Par contre je sais pas si tu a vu le dernier, Rocky Balboa (le 6) mais il est aussi très bon et fini en beauté la saga, je regrette juste que le film se clôture sur le combat ça aurait été plus sympa d'avoir quelques minutes a la fin du film pour le voir reprendre sa vie de tous les jours mais ça n'empêche pas que le film est très bon, suffit de voir les notes sur IMDB:
Rocky I
Rocky II
Rocky III
Rocky IV
Rocky V
Rocky VI

grome la panse

bah en fait, c'est comme le Rambo 1. Je le trouve très interressant, une vraie réflexion sur les personnes rentrés du vietnam, l'accueil d'un héros de guerre dans une petite communauté, avec même au départ une scène touchante sur Rambo qui vient voir un ancien soldat qui est mort (je crois me souvenir qu'il s'est suicidé).
La problèmatique du stress post traumatique est même vachement bien abordé; le héros a beaucoup d'épaisseur, comme tu le dit Patrick pour Rocky 1, il est touchant on sent qu'il a vécu l'enfer, c'est assez juste. Même la rencontre finale avec le capitaine est juste, pas surjoué.

Alors que les suivants... ca ressemble plus à de la boucherie qu'à autre chose avec tous les poncifs du genre (méchant Russe, méchant Viet, gentil americain...)

desba · #478 Message par **desba** » 20 févr. 2013, 13:31

grome la panse a écrit :bah en fait, c'est comme le Rambo 1. Je le trouve très interressant.
...
Alors que les suivants... ca ressemble plus à de la boucherie qu'à autre chose avec tous les poncifs du genre (méchant Russe, méchant Viet, gentil americain...)

J'peux pas te laisser dire ça Grome, Rambo 2 est rempli de poésie et de messages forts comme le montre cette scène:

http://www.youtube.com/watch?v=ikkrEOD1BbQ

Tony bernouilli

http://www.youtube.com/watch?v=Ry6nbpdssGE

la meilleure de toute ! http://www.youtube.com/watch?v=d9OiMAE2MIM

morglum · #480 Message par **morglum** » 20 févr. 2013, 20:34

mais non les gars, le meilleur c'est lui:

https://www.youtube.com/watch?feature=p ... mM6omziU_I#

ou lui

https://www.youtube.com/watch?feature=f ... krN_U&NR=1

gnouff · #481 Message par **gnouff** » 24 févr. 2013, 08:37

Les deux vidéos sont juste énorme !

Drahe · #482 Message par **Drahe** » 24 févr. 2013, 13:42

Le Génie militaire du Gabon

La question à se poser étant: est-ce que c'est spécialement plus honteux, ou juste plus naïf qu'un spot de recrutement occidental? Comme celui-ci:

www.crever-au-mali.gouv.fr

stoning · #483 Message par **stoning** » 24 févr. 2013, 20:46

ya quand une une légère connotation sur "si tu t'engage ds l'armée tu aura une copine qui viendra jouer au bowling ac toi"
j'ai pas trop compris pourquoi c'était là en faite même...

Drahe · #484 Message par **Drahe** » 24 févr. 2013, 23:45

stoning a écrit :ya quand une une légère connotation sur "si tu t'engage ds l'armée tu aura une copine qui viendra jouer au bowling ac toi"
j'ai pas trop compris pourquoi c'était là en faite même...

Comme la plupart des publicités, il y a une suggestion de puissance sexuelle pour susciter les désir du spectateur. C'est le même argument de vente que les bonnes vieilles pubs pour voiture.

Pour l'exemple, voici les plus grotesques et les moins subtiles, dans lesquelles les publicitaires se parodient eux-mêmes en tournant en ridicule leurs procédés usés de comparaison sexuelle:

Roulez en Opel Viagra

Il a la voiture, il sautera la femme

Le procédé dissimulé maintenant, tel qu'il est utilisé de façon habituelle:
Alpha Roméo Giulietta

Là, la voiture est comparée explicitement à un objet de fantasme: rêve, belle blonde muse d'un réalisateur populaire (Umah Turman est montrée dégainant un sabre pour rappeler Kill Bill), référence culturelle avouée avec la citation de Shakespeare (dont la pièce la plus célèbre est Roméo et Juliette: l'inconscient du spectateur peut donc relier le modèle Giulietta et Alpha Roméo pour établir le parallèle femme - voiture).
La citation de Shakespeare: "Nous sommes faites de la même matière que les rêves", est tirée de La Tempête, dans laquelle le personnage Prospéro énonce la vanité de l'existence, comparant les drames à un divertissement. Cette vanité est détournée pour vanter le rêve matériel et augmenter le désir dans la pub.
Pour ceux qui regarderaient la pub sans y prêter attention: l'essentiel est qu'on y voit un parallèle constant entre la voiture et la belle femme blonde, toutes deux objets de fantasme.

Pour la pub minable de l'armée de terre, c'est le même principe: l'armée est décrite comme le moyen par lequel on accède à une vie cool: femme, flingue & moto. La culture hollywoodienne s'est déjà chargée de décrire ces objets comme désirables, il n'y a qu'à les montrer alignés. Ensuite, cette pub est articulée autour d'une petite narration, très simple et bien huilée: on présente un personnage prêt à signer son recrutement, ses moments d'action, son plaisir, sa nana, sa carrière, bref sa vie, tout ça aura commencé en signant pour l'armée. Enfin, c'est un acteur français payé par le gouvernement, donc même en ne parlant pas, on peut voir qu'il a autant de talent qu'un sous-Benoît Magimel.

A côté de ces instruments de propagande plus ou moins sophistiqués dont on est bombardés en permanence, la pub pour le Gabon, c'est le pays des bisounours. Le message est simple: génie militaire du Gabon = bonheur... Et on dansera ensemble avec l'érotisme endiablé d'un clip de Francky Vincent... Mais en uniforme.
Après, ce qui me fait bizarre dans leur propagande, c'est qu'ils montrent des tractopelles, des camion-bennes et des tracteurs comme si c'était la fine fleur de leur industrie militaire...

desba · #485 Message par **desba** » 25 févr. 2013, 10:29

Enfin c'est un peu le principe de toute chose que tu veux "vendre", donner envi avec, après tu cible, au Gabon le tractopelle est peut-être le comble du style, comme ça t peux dire que t'as fais ton trou ^^.

Si l'armée te fait un spot où il est dit:
"viendez, l'armée c'est se lever a 4h du mat, passez le plus clair de son temps a se faire chier avec des corvées inintéressantes, être entouré quasiment que de gars à la mentalité de lycéen, devoir obéir aux ordres sans broncher et avoir peut-être la chance d'aller un jour sur le terrain si un conflit éclate et y mourir..."
Tout de suite ça donne moins envie.

Alors qu'un bon spot qui dit:
"tu va être un bogoss adulé de tous, tu va te faire toutes les meufs que tu veux et t'aura l'impression de vivre dans un FPS où tu sauvera le monde 15 fois"
là c'est déjà plus vendeur.

Après ce qui est drôle c'est qu'aujourd'hui c'est poussé à l’extrême pour tout te vendre.
De la console de salon qui va te permettre de rencontrer le monde entier et de faire pote avec chacun sans jamais rencontrer personne, aux lasagnes findus qui vont te permettre d'être un véritable étalon en passant par le babibel qui va te permettre de draguer en société en te collant la cire sur le nez pour faire le clown...

La cible c'est le bolosse de base que ça peux faire rêver, après quand t'as un QI supérieur à 50 tu rigole quand tu voie ce genre de spot.

morglum · #486 Message par **morglum** » 25 févr. 2013, 13:03

@drahe: en même temps, s'ils montrent des engins de terrassement, cela reste logique avec le corps d'armée présenté qui est le génie militaire spécialisé dans le rebouchage de trou de piste de décollage troué par l'artillerie, la mise en place de zone pour recevoir des tentes, le franchissement de fleuve lorsque les ponts sont détruits...

c'est sûr que cela fait useless par rapport aux bidasses de base qui sont au contact de l'ennemi, mais la guerre ce n'est pas les jeux vidéo, et tout corps spécialisé à son intérêt!

desba · #487 Message par **desba** » 25 févr. 2013, 14:00

ça c'est du lourd, du très lourd

http://www.allocine.fr/video/emissions/ ... a=19479287

Djez · #488 Message par **Djez** » 26 févr. 2013, 12:34

J'ai fini de voir la première saison de la série Hell On Wheels, une excellente série western avec des persos biens sentis et une intrigue simple mais sympa et bien rythmée. Vraiment j'ai trouvé ça très bon !

J'ai aussi maté la mini-série anglaise Deadset, du pur film de zombi, vraiment sympa et bien foutu. C'est fun, c'est gore, les persos sont sympas, le rythme est vraiment bon, pour moi c'est vraiment une très bonne série. On regrette d'ailleurs que la série ne soit pas plus longue, parce que moins de 3h ça fait peu quand on on accroche bien !

stoning · #489 Message par **stoning** » 26 févr. 2013, 19:20

Deadset est en effet une petite série vraiment sympathique. Le début est un peu déroutant a cause du décor de plateau télé de loft story mais rapidement tous change; pour le plus grand plaisir du spectateur

desba · #490 Message par **desba** » 02 avr. 2013, 14:04

Attention au SPOIL.
Fin de la saison 3 de WALKING DEAD.

Une saison assez horrible où les persos passent leurs temps a se contredire d'un épisode à un autre, où ils sont tous plus caricaturaux les un que les autres et où l'histoire est, il faut le dire, nulle a chier.
Les zombies pops, dépop puis repop, un mec peux se faire tuer par un zombie sans jambe pendant qu'un autre va survivre a mains nues à l'attaque de 20 zombies...
Bref c'est du grand n'imp, et Merle qui meurt comme une merde au moment où son perso commençait a avoir du style...
Et le final est quand même assez spectaculaire, c'est mou, assez débile et surtout totalement n'imp.
Bref c'est du nanar pur et dur.

wulfgar · #491 Message par **wulfgar** » 11 avr. 2013, 10:34

Sambre a écrit :Je ne sais pas si cela a déjà été évoqué sur ce topic mais ce soir j'ai vu Iron Sky, film d'anticipation d'1h20 environ, au pitch qui en ravira plus d'un.

Au XXIe siècle, une petite équipe est envoyée sur la Lune à des fins médiatiques, mais quelques instants après foulé le sol du satellite naturel de la Terre, les astronautes se font attaquer et le seul survivant découvre alors une bien étrange installation sur la face cachée de la Lune : les nazis n'ont pas dit leur dernier mot et comptent bien se venger et conquérir la Terre !

Au menu donc, répliques cultes et autres punchlines, zeppelin, professeur fou, blonde à forte poitrine et du grand n'importe quoi ! La réalisation est franchement sympa, les images de synthèses sont de bonne facture et l'on ne s'ennuie pas un seul instant. On ne connaît pas un seul acteur mais cela n'a aucune importance. Si vous avez l'occasion de voir ce film, n'hésitez pas !

PS : Il est d'ailleurs intéressant de savoir qu'il s'agit d'une production finlando-allemano-australienne !

@Sambre "Je rends à César ce qui appartient à César..."

J'ai vu ce film le week end dernier, et je dois dire que je me suis bien amusé à le regarder !

Ca m'a fait penser aux films de Mel Brooks avec plus de moyens.

PS : Une version Director's Cut vient de sortir (+ 20 mn), mais pour le moment, elle n'est dispo que sur un site de téléchargement.
Il faudra attendre une nouvelle sortie en DVD...

Drahe · #492 Message par **Drahe** » 11 avr. 2013, 11:19

Je ne savais pas qu'Iron Sky était sorti en direct DVD, mais ça expliquerait pourquoi je ne l'ai jamais vu à l'affiche... C'est dommage, car il est largement au-dessus des bouses qui sortent régulièrement (Expandables 2 ou GI Joe Conspiration, qui sortiraient en direct DVD aussi s'il n'y avait pas Brice Willousse dans le casting, car c'est carrément du nanar à grand budget).

Puisque cela fait un moment que je n'ai pas commenté les sorties cinoche, voici un petit florilèges de films vus récemment:

Wadjda: Un petit film saoudien sur une jeune fille qui veut une bicyclette pour faire la course avec un garçon qu'elle croise sur le chemin de l'école. Mais sa mère refuse: faire du vélo pourrait "nuire à son honneur" (comprendre: monter une selle pourrait lui faire perdre sa virginité d'après la superstition locale). Elle va alors multiplier les ruses: vendre des bracelets qu'elle tresse elle-même, et monnayer le passage d'objets entre une ado et son petit ami illégitime (qui se fait passer pour son frère afin de la récupérer à la sortie de l'école, car les femmes saoudiennes n'ont pas le droit de se déplacer sans un homme de leur famille). Voyant que tout cela ne rapporte pas assez, elle s'inscrit au concours de récitation du coran de son école (où l'une de ses copines d'école, âgée de 11 ans max, apporte les photos de son mariage).
Dans le même temps, la mère de Wadjda est délaissé par son mari, qui envisage de se marier à une deuxième épouse qui lui donnera enfin le fils qu'il voulait. A part abandonner sa femme et sa fille pour fonder une deuxième famille, le personnage du père (un modeste garagiste que sa femme vénère) n'a aucun intérêt, il est navrant de bêtise.
Le concours de récitation du coran se passe en deux temps: "explication des révélations coraniques", et "récitation". Wadjda doit donc apprendre de quoi parle le coran, et apprendre par coeur quatre sourates entières, ainsi que les techniques de chant pour psalmodier. Au début, je pensais que la première partie du concours serait un genre de leçon de théologie: pas du tout! Comme le coran est écrit en arabe littéraire, une langue savante apprise à l'école et différente des différents dialectes arabes, les participantes du concours ne connaissent pas toujours le sens de ce qu'elles récitent (un peu comme si on nous apprenait le latin en récitant la bible: comme nous parlons une langue latine il y a des mots qu'on devine, et d'autres pas). La partie "sens des révélations" est en fait une petite interro de vocabulaire sur l'arabe littéraire. La partie chant est magnifique, mais seule Wadjda arrive au bout de sa psalmodie sans trou de mémoire ni fausse note.
Le film est touchant, tourné comme un petit conte d'enfance dans une société folle de bêtise et de sexisme, où les femmes relaient mieux que les hommes le conservatisme en place. C'est bien réalisé, servi par de belles musiques (par Max Richter, compositeur sur les films Valse avec Bachir et The Shutter Island), et d'excellents acteurs. C'est un peu déroutant car le film s'adresse aux saoudiens, et ne donne tout de suite les codes sociaux qui nous manque pour le comprendre. Il faut savoir que les femmes n'ont pas le droit de circuler seules, et partir du principe que les autorités envisagent toujours l'interprétation la plus perverse et la plus grotesque possible d'un geste quelconque. Il ne faut pas toucher le coran à mains nues si on a ses règles, etc...
L'anecdote du canard enchaîné: d'après le palmipède du 10/04/2013, le film Wadjda a tellement touché son public que les femmes viennent d'obtenir le droit de faire du vélo, mais uniquement voilées et accompagnées d'un homme de leur famille (dès qu'on parle des lois saoudiennes, il y a un parfum de grotesque tout de suite).

desba · #493 Message par **desba** » 11 avr. 2013, 12:00

VIKINGS

http://www.imdb.com/title/tt2306299/
http://en.wikipedia.org/wiki/Vikings_%28TV_series%29

Série TV produite par History Channel qui retrace les aventures de Ragnar Lodbruck un héros viking qui à lancé les raids vikings de notre coté de l'Europe et qui à piller Paris au 9ième siècle.

Certains critique le jeu d'acteur du gars qui joue Ragnar mais perso j'aime bien, il est assez sobre mais laisse quand même retranscrire ce qu'il faut quand il le faut.
Le casting est vrai pas mal et l'histoire est assez prenante (et ça fait clairement JDR ^^).

J'suis bien fan et la chaine a annoncé une seconde saison, chose qu'elle n'avait jamais fait avant, ne produisant en général que des mini-séries (genre Hatfields and McCoys).
Pour le moment 6 épisodes sur les 9 de la première saison sont passés et au vu de ces épisodes ça promet du lourd pour la fin de saison ainsi que pour la saison 2.

Bref une bonne série à voir pour ceux qui aime les fresques épiques

Djez · #494 Message par **Djez** » 12 avr. 2013, 01:37

J'avoue que la série Viking attisé ma curiosité : surement quelque chose que je me chopperais en DVD d'ici deux-trois ans !

Tony bernouilli · #495 Message par **Tony bernouilli** » 12 avr. 2013, 09:20

Djez a écrit :J'avoue que la série Viking attisé ma curiosité : surement quelque chose que je me chopperais en DVD d'ici deux-trois ans !

T411 et cpasbien sont tes amis

morglum · #496 Message par **morglum** » 25 avr. 2013, 10:28

j'ai vu derniérement:

"chevauchée avec le diable": un film sur la guerre de sécession de Ang Lee, mais pas sur les grandes batailles, plutôt la guerilla avec une approche sur l'esclavage, un bon film qui se laisse regarder.

"requiem pour un massacre": un film choc et choquant sur les massacres commis par les waffen-SS en biélorussie lors de la seconde guerre mondiale sur le front de l'est, film ancien (1984) de elem klimov, très bon film, l'acteur principal est magnifique dans sa folie face à l'horreur des hommes et leur bêtise, je conseille mais à nouveau film choquant vers la fin!!

Djez · #497 Message par **Djez** » 13 mai 2013, 15:25

Allez, parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas fait de top 5 à la noix, je vous propose de faire un top 5 des meilleurs films/anime de rôlistes "visible en famille", c'est à dire qui déboîte aussi bien pour les enfants que pour leurs parents rolistes, ces films fantastiques qui vu enfants peuvent à jamais transformer un simple gamin en futur créature nocturne avide de jdr ! Voici mon top perso :

5° KALIDOR, aussi mauvais soit-il, m'a vraiment fait trippé étant gamin !
4° PIRATES DES CARAIBES, mine de rien, a réussi à refaire jouer les gamins aux pirates, et ça c'est classe !
3° STAR WARS, pour le monde foisonnant de peuples en tous genre, le côté "lutte pour le bien", etc...
2° PRINCESS BRIDE, super drôle, super romantique, pour les filles comme pour les garçons !
1° WILLOW, qui est juste ZE film d'heroic fantasy !

desba · #498 Message par **desba** » 13 mai 2013, 16:49

Voici mon top perso :

1° TARAM ET LE CHAUDRON MAGIQUE, le dessin animé d’heroic fantasy par excellence, il m'a clairement marqué.
2° PRINCESS BRIDE, le top du style dans sa première partie avec les combats ^^
3° WILLOW, clairement un classique du genre.
4° STAR WARS, l'ancienne trilogie forcement.
5° SEIGNEUR DES ANNEAUX, niveau heroic fantasy ça se pose là.

Drahe · #499 Message par **Drahe** » 14 mai 2013, 19:50

Cinoche:

Upside Down: à première vue, on pourrait croire que c'est un film de science-fiction raté comme tant d'autres. Grossière erreur! Upside down est en fait un film d'amour raté! Comme je descends pas mal de grosses productions, et que je ne veux pas passer pour un lecteur de Télérama qui enfonce des films à gros budget par principe, je vais souligner les points positifs du film!

Points positifs du film: Les paysages sont magnifiques.

Passons à tout ce qui déconne sérieusement:

Le générique de début qui révèle toute l'intrigue:

Le film aurait pu être original s'il avait pris le parti de se placer dans un monde onirique-fantastique, sans faire intervenir la SF. Mais pour une obscure raison, la voix off du générique de début nous explique de pseudo-lois scientifiques sur la double-gravité, et prétend nous installer dans un monde de science-fiction cohérent avec un discours chiant. Ok, sinon on aurait aussi pu couper ce monologue lourdingue et faire confiance au spectateur pour qu'il découvre l'univers petit à petit... Mais non, il fallait rajouter un explication pseudo-scientifique pour prendre les gens pour des cons. Sinon, c'est pas vraiment l'esprit Hollywood. Le principe est que ce monde contient deux planètes opposées, presque collées l'une à l'autre, et que tout cela obéit à une double-gravité. Donc, quand on regarde le ciel, on voit le monde du dessus.
Ce monologue chiant, qui flingue le rythme du récit dès le début, nous énonce pompeusement les 3 lois de la double-gravité:
1) Chaque élément, du plus gros objet au simple atome, obéit à la gravité de son monde d'origine. Les objets du dessus tombent sur le monde du dessus, et vice-versa.
2) Si on attache ensemble deux objets de masse équivalente, un de chaque monde, ils font contre-poids l'un à l'autre et tiennent en équilibre. Super, donc l'antigravité existe? Non, parce que...
3) Si deux objets issus des deux mondes restent en contact trop longtemps, ils brûlent.
Vous avez bien tout retenu? Alors préparez-vous, ce film va contenir plus d'incohérences à la minute que les deux Expandables réunis (moi non plus, je ne pensais pas que c'était possible).
Le monologue continue en disant que le grand amour, c'est deux être jumeaux comme séparés à la naissance, et qui se ressembleraient autant qu'un modèle et son reflet dans le miroir... Ce discours se termine en disant que "l'amour est plus fort que la gravité". Comme ça, si vous n'aviez pas déjà compris que les film allait se terminer par un happy-end où le héros d'en-bas et l'héroïne d'au-dessus vont être heureux et changer le monde, on vous le dit tout de suite. C'est quand même sympa quand le scénariste révèle la fin ultra-cliché dès le début, ça évite les déceptions! Et pour Upside down, ce n'est pas du luxe.

Le conte de fée ambiance grand-mère:

Tout commence avec un petit garçon qui se fait servir des crêpes par sa mère-grand. La vieille bougre utilise un savoir ancestral transmis dans sa famille de génération en génération: le pollen des abeilles roses permet de créer une antigravité stable, parce qu'elles butinent des fleurs des deux mondes (et aussi parce que les abeilles semblent produire du pollen, au lieu de le récolter pour en faire du miel... passons). Sauf que les pollens des fleurs contraires devraient brûler le corps des abeilles, en fait. Je regarde le chrono: une minute et vingt secondes après le monologue de départ, première infraction aux lois expliquées. Mais admettons! Mamie détient le secret de l'antigravité stable dans son pollen rose, ok. Et cette potentielle révolution scientifique est consignée dans son livre de cuisine familial... Histoire que personne ne puisse jamais profiter des évolutions sociales et scientifiques qu'apporterait au monde la découverte des abeilles roses, et que seuls notre héros et sa famille puissent faire des crêpes au pollen antigravité! Oui, c'est nul, mais passons. Donc mamie détient le secret de l'antigravité avec son pollen, et elle s'en sert pour... En saupoudrer les crêpes, qui peuvent ainsi voler jusqu'à l'assiette de son petit-fils chéri. C'est complètement con! Le film a commencé depuis 5 minutes, les contradictions fusent comme des balles, l'intrigue a l'air sortie d'un cerveau de candidat télé-réalité, la cohérence du film meurt par terre, noyée dans son propre sang, tout va bien!

On voit donc que mamie, après avoir servi des crêpes, demande à son petit-fils d'aller lui chercher du pollen rose, parce qu'il n'y en a plus. Il part donc en vélo sous la neige, entrer par effraction dans une zone interdite: la montagne du Sage, où vivent les abeilles roses... que vous ne verrez pas du film! Comme ça on économise des effets spéciaux, non mais! Vous croyez qu'on est une super-production hollywoodienne ou quoi? Nos 50 millions d'US$ de budget suffisaient à peine à couvrir la coloration de Kirsten Dunst! Et accessoirement, ça évitera au spectateur de réaliser que des abeilles sous la neige, c'est encore plus naze que des abeilles roses.
Notre héros va donc gravir le mont du Sage, qui culmine tellement haut qu'il se rapproche du monde du dessus. Sur le chemin, il lance une maquette d'avion en carton, qui vole tellement bien qu'elle atterrit sur le sol du monde du dessus (infraction aux lois de la double-gravité, cet avion devrait retomber sur le sol de son monde d'origine, et non sur le sol du monde d'au-dessus. Mais ce n'est pas grave, il s'est déjà écoulé presque 10mins depuis l'énoncé des lois, tout le monde a déjà sûrement oublié). Dans le monde du dessus, une petite blonde aux yeux bleus ramasse l'avion, et regarde le monde d'en-bas: un petit garçon! Evidemment, ils finissent par tomber amoureux.
Devenus adolescent, notre héros n'a toujours pas compris que son pollen rose pouvait le rendre richissime, il continue donc de manger des crêpes au pollen antigravité, et va voir sur le mont du Sage sa petite copine du monde d'au-dessus. Il lance une corde pour qu'elle vienne dans son monde d'en-bas, et l'embrasse pendant qu'elle est collée au plafond d'une paroi rocheuse. C'est chiant comme la pluie. Puis, elle monte sur ses épaules, et comme leurs poids se compensent à peu près, ils flottent dans la forêt (et les cheveux blonds respectent étrangement la gravité d'en-bas... on n'est plus à une incohérence près). En parlant d'incohérence, il lui montre le pollen rose, qui devrait donc flotter en antigravité parfaite, mais qui est une poudre parfaitement soumise à la gravité d'en-dessous... Et il lui fait goûter du miel rose, dans une scène aux dialogues épiques: "Ca vient de nos deux mondes réunis? Mais comment est-ce possible? -Je ne sais pas, t'a qu'à demander aux abeilles!"
Mais leur amour a une fin tragique, des chasseurs (WTF?) arpentent la forêt à flanc de montagne, et commencent à tirer sans AUCUNE justification de l'intrigue sur le couple, qui a l'air de comprendre pourquoi (tant mieux pour eux... A ce stade, deux spectateurs sont sortis de la salle... les veinards!) Pendant que notre héros redescend sa copine sur son monde du dessus grâce à la corde, il se fait tirer dessus au fusil de chasse. La corde lui échappe des mains, et Kirsten Dunst se fracasse la gueule sur le monde d'en-haut.
Pendant ce temps-là, la grand-mère est emmenée de force par des espèces d'agents de la Gestapo, la maison familiale est brûlée, et le héros emporté dans un camion de soldat... Encore une fois, pas d'explication. Le scénariste croit sans doute que le spectateur n'est pas capable de raisonnement, puisqu'il précise des lois physiques qu'il ne respecte plus la minute d'après, mais qu'il considère comme allant de soi que des amoureux soient persécutés par un système cruel et anonyme... Ou alors c'est le vieux cliché de l'amour impossible réchauffé au micro-ondes, je ne sais pas.

10 ans plus tard... ou l'inévitable ellipse temporelle foireuse:

On nous explique que le monde d'au-dessus est riche, celui d'en-bas franchement pauvre, et que c'est la faute à la grosse multinationale Transworld, qui détient une grosse tour qui connecte les deux mondes. Alors deux secondes... Dans le générique de début, y'avait des planètes, avec des super schémas de leur trajectoire autour du soleil... Mais les deux mondes sont juste collés de façon stable? C'est pas des planètes, du coup, c'est deux surfaces planes qu'on peut connecter sans que ça bouge... Ok! Donc le monde ne peut pas être sphérique, ni tourner sur lui-même, et on aurait pu éviter une incohérence qui flingue complètement la maigre crédibilité du thème S.-F. en supprimant les schémas planétaires du générique? D'accord, d'accord. C'est vrai qu'avec un budget de 50 millions de dollars, si on ne paye pas les incohérences, ça fait snob. Donc Transworld achète le pétrole d'en-bas à bas-prix, et revend l'électricité d'en-haut à prix d'or, c'est pour ça qu'en-bas, on est pauvre, et qu'en-haut, c'est riche. Sauf que le pétrole d'en-bas est inutilisable en haut, puisqu'il devrait brûler dans les pipelines et les cuves faites en matière du dessus, provoquant l'explosion de la tour Transworld... Mais c'est pas grave, c'est juste un des lieux-clef du film, n'allons pas chercher à le rendre crédible, voyons.
Le héros n'a toujours pas compris que son pollen antigravité pouvait le rendre riche à millions, puisqu'il bosse pour une espèce de casse / entreprise de récupération, tenue par LE noir du film (y'en a qu'un... n'oubliez pas que l'héroïne est blonde aux yeux bleus, même qu'on a payé une teinture à Kirsten Dunst pour ça).
Et comme il bosse dans une casse pour un ferrailleur sympa, il passe logiquement ses journées sur un kit de petit chimiste en manipulant le pollen rose. Enfin, il l'étudie! Peut-être a-t-il compris que cet élément pouvait changer son univers! Et quelle invention audacieuse et géniale va-t-il entreprendre avec son secret ancestral de l'antigravité que lui seul détient? Une crème antirides effet lifting! C'est nul? Vous n'avez pas tout vu!
Par un hasard miraculeux, la télé passe à ce moment l'image de Kirsten Dunst, qui bosse chez Transwolrd, et représente cette entreprise dans une émission de télé-réalité. Les candidats du dessous peuvent gagner un poste dans la tour Transworld. Ni une, ni deux, au lieu de faire breveter sa technologie de crème pour lifting antigravité pour devenir riche, notre héros propose le projet à Transworld (et doit gagner le projet, donc, en tout cas à la scène d'après il bosse chez Transworld). Une fois recruté, il a droit à un speach du DRH à tête de méchant, qui le prévient qu'il sera pesé à chaque entrée-sortie de la tour, pour éviter qu'il ne fasse un trafique de matière en provenance du monde du dessus. Mais ce détail est aussitôt oublié dans le scénar, puis le héros passera la moitié de son temps de loisir à faire de la contrebande de matière inversée, et à fabriquer des vêtement bourrés de contre-poids en métal inversé, pour marcher la tête à l'envers dans le monde du dessus, et que personne ne s'apercevra de rien. A partir de ce moment, ses fringues bardées de matière inversée devraient prendre feu... Ce qu'elles feront, après une durée totalement aléatoire et imprévisible, à chaque fois que l'intrigue trouvera ça utile... ou amusant. Utilisant ce stratagème, il arrive enfin à contacter son amour perdu... Qui ne le reconnait pas. Il s'explique avec la collègue de Kirsten Dunst, lui disant qu'il la connaissait avant et qu'il ne comprend pas pourquoi elle l'ignore. Ravie de révéler les secrets personnels de sa collègue et amie, cette dernière lui explique que Kirsten Dunst a eu un accident et qu'elle est depuis amnésique... Si les clichés moisis étaient des jetons de casino, ce dialogue serait un jackpot.
Le couple va donc se tourner autour, de rendez-vous foireux en rendez-vous raté, et notre héros risque sa vie et son travail plusieurs fois pour rencontrer l'héroïne, en espérant qu'elle finisse par guérir toute seule à force de le fréquenter. Normalement, un scénariste moyen utiliserait l'effet "madeleine de Proust", et le héros pourrait ramener à sa dulcinée un objet de leur adolescence commune qui réactiverait des souvenirs. Comme par exemple le miel d'abeille rose qu'il lui a fait goûter dix ans plus tôt... Mais souvenez-vous: nous ne sommes pas dans un film de science-fiction raté, mais bien dans un film d'amour raté, nuance! L'héroïne va donc, sans élément déclencheur, faire un rêve qui lui rendra toute sa mémoire au bout d'une heure quarante-cinq de film. Oui, c'est nul.

Le dénouement écrit à l'arrache sur un coin de nappe par un scénariste fatigué:

Nos deux héros vont donc se retrouver au mont du Sage, comme avant, pour flirter tête-bêche. Puis le film s'emballe, le scénariste commence à en avoir marre et bâcle la fin en doublant les incohérences. En fait, les scènes d'action, qui étaient déjà chiantes et incohérentes, deviennent ridicules, et la salle rigole des cascades héroïques. Le héros explique en quelques secondes qu'il a compris le secret de l'antigravité: il faut mélanger deux liquides inversés dans lesquels on a dissout du pollen rose de chaque monde. Oui, puisque visiblement, même si le principe du pollen rose est d'être butiné dans les deux mondes, il y a un pollen rose du dessous, ou un autre du dessus. On n'est plus à ça près. Un gars du dessus avec qui le héros a sympathisé fait des expérience dans sa cave, et réussit le mélange stable de deux liquides de gravités inverses... Un liquide d'en-bas coloré par le pollen rose, et de l'eau du dessus dans lequel nage un poisson rouge... Moi aussi, quand je fais des expérience douteuses avec des mélanges, je mets un poisson rouge dans un des deux produits pour qu'il vive la réaction chimique en direct-live! Et tout scientifique digne de ce nom devrait faire la même chose, parce que ça rend vachement mieux à l'écran.
Le gars fabrique donc un vêtement discret qui lui permet d'aller tête en bas dans le monde d'en-dessous sans se faire remarquer, puisque son veston est totalement imbibé d'eau mélangée... Si si, le costume sec du personnage est, selon lui: "composé à 90% d'eau". Mais cette incohérence débile est contournée avec talent, puisque le personnage bafouille des explications pseudo-scientifiques à notre héros, avant de lui lancer: "de toute façon, tu comprends ça mieux que moi"... Et certainement mieux que le scénariste lui-même!
Grâce à ces vêtements à contre-poids intégrés, l'héroïne se retrouve enceinte de jumeaux qui baignent dans un liquide amniotique antigravité (si, il parait que c'est logique, c'est l'héroïne qui le dit).
Le fait que l'héroïne ait un polichinelle dans le tiroir a changé le monde, et les espèces de chasseurs / agents de la gestapo sont immédiatement effacés de l'univers, remplacés par des architectures modernes où les deux mondes se touchent, et où les enfants du dessus et du dessous jouent au foot ensemble en riant sur fond de soleil couchant...

Il parait que dans le monde du cinéma, il y a un métier qui s'appelle "scripte". C'est un genre d'assistant de réalisation, qui relit tout le scénario pour noter les incohérences et demander au scénariste de les supprimer. Il parait... Encore une légende urbaine d'Hollywood!

EDIT: en relisant ce post, je me rends compte que j'ai oublié de parler de beaucoup d'incohérences et de scènes honteuses. Par exemple, le moment où l'héroïne fixe un rendez-vous amoureux dans le café où le héros s'est déjà fait arrêter par la police anti mélange des mondes... L'employé sympathique qui se fait virer mais qui laisse son badge au héros, alors que le film montre qu'il est impossible de sortir sans badge... La scène de poursuite où le héros se débarrasse de sa cravate à gravité inversée pour être discret, alors que deux plans plus tôt cette même cravate respectait la bonne gravité... Le fait qu'on apprenne l'amnésie de l'héroïne dans une scène mal filmée où elle se présente à un cercle des amnésiques anonymes... Le fait que dans l'univers: un Upside down est un cocktail que boivent les gens du dessus: un mélange d'alcools du dessous qu'on boit dans un verre renversé, et qui devrait logiquement brûler vif les boyaux et la vessie de ses consommateurs selon la fameuse règle n°3... Le moment où le couple se tient par la main au bord du précipice, et où ils tombent tous les deux du même côté, alors qu'ils devraient être attirés chacun d'un côté différent...

En bref:

Upside down est un film d'amour niais, chiant et banal, d'une nullité grandissante à mesure que le temps s'écoule... Et il s'écoule lentement! L'intrigue est navrante, nouant de grosses ficelles scénaristiques pour maintenir un scénario qui rebondit d'incohérence en débilité. Les cascades, comme tout le reste, ne respectent pas la cohérence de l'univers et en deviennent ridicules. Les incohérences grossissent petit à petit pour aboutir à un dénouement bâclé. C'est long, c'est chiant comme Drucker, et il n'y a aucune bonne raison d'aller voir cette romance sur fond de science-fiction au rabais.
Si vous aimez les films d'amour: celui-ci est bête à pleurer et tout à fait banal, vous ne le trouverez ni poignant, ni vraiment romantique, et les personnages ne sont pas attachants. Ni originaux (le héros s'appelle Adam, et la nana Eden...)
Si vous aimez la science-fiction: ce film vous fera gerber au bout de quelques dizaines de minutes, surtout à cause des incohérences trop grosses et trop nombreuses, mais aussi parce que de superbes idées sont gâchées avant même que le scénario semble en saisir la portée.
Le seul point positif reste les paysages, qui sont vraiment, mais alors vraiment sublimes. Ce film possède quelques décors à couper le souffle et aux images soignées. Si vous cherchez des paysages de science-fiction soft, ou de montagnes nimbées de nuages fantastiques, prenez des images issues de Upside down et faites-en des papier-peints pour votre bureau de PC, ça vaut le coup. Mais ne regardez pas le film pour autant, ce serait vraiment du temps perdu.

desba · #500 Message par **desba** » 15 mai 2013, 15:25

Pour faire simple Upside down, le principe de deux mondes l'un au dessus de l'autre avec leur gravité propre et leur speudo interaction c'est déjà de la merde, suffit de voir la bande annonce pour savoir direct que ça ne vole pas haut

Au moins maintenant grace a toi Drahe je sais clairement qu'il faut que je regarde ce film avec des potes pour qu'on puisse faire des commentaires et sortir des conneries comme devant, Sanctum, Promotheus , Dünyayı Kurtaran Adam (mieux connu sous le nom de Turkish Star Wars) ou encore Doom (Dédicace pour Kris ^^)