[Campagne] Cthulhu "Les Ombres aux coins des yeux"

[globule]

Salut tout le monde. Ça fait un moment que je voulais recommencer à masteriser; et donc a priori cette année c'est parti pour une campagne Cthulhu, et puis comme c'est un peu le jdr officiel du club et que personne en faisait un, c'est une raison de plus. Il s'agit d'une campagne perso, que je n'ai pas encore entièrement écrite, loin de là, mais je devrais pouvoir la commencer à la date prévue.

Titre :" Les ombres aux coins des yeux"

Type: Horreur lovecraftienne

Dans ce truculent début de XXe siècle, La notion de folie se développe en même temps qu'elle se segmente. Bien-sûr, il y-a toujours eu mille manières de traiter les déments, dont l'isolement, l'exil, ou encore la torture. Ils ont aussi contribué grandement à définir les normes de l'acceptable et du rationnel; mais avec l'essor de la psychiatrie au milieu du XIXe siècle et la création des théories de l'inconscient par Freud et ses acolytes, les différents types d'afflictions mentales et les ressorts de la psyché ont commencé à être démontés et mis à plat, révélant ouvertement ce qui voulait rester caché et donnant aux obscures méthodes des cliniciens, le charbon qui servirait à alimenter le feu de leurs expériences. C'est dans l'effervescence juvénile de cette exploration que j'aimerais lever le rideau de cette histoire, à la fin du VIIe congrès international de psychologie à Oxford en 1923, à la recherche d'un thérapeute mystérieux sensé donner une conférence exceptionnelle avec son ancien collaborateur, Pierre Janet, qui a dirigé le laboratoire de psychologie de la salpêtrière jusqu'à sa dissolution en 1910.

annonce aux joueurs: Je pars sur quelque chose d'assez ambitieux peut-être, une campagne d'une envergure que je n'ai encore jamais maitrisée jusqu'à maintenant avec beaucoup de PNJs, une volonté de mettre l'accent sur l'ambiance et les descriptions, et surtout d'essayer de vous faire ressentir un moment d'horreur, donc âmes sensibles s'abstenir, mon ambition est de vous faire peur...

Enfin, pour préciser formellement, je compte essayer de faire des séances assez longues, et je suis d'ailleurs assez contant de pouvoir les proposer la nuit, pour le temps que ça donne comme pour l'ambiance, je compte essayer d'intégrer pas mal de compléments au texte; de l'ambiance sonore si le poste fonctionne toujours ainsi que des photos et images d'époque. J'aimerai avoir au moins 3 joueurs. Je pense qu'en dessous le JDR perds de l’intérêt. A bientôt, en tout cas n'hésitez pas si vous avez des questions.

[Ben]

C'est visiblement un peu mort pour les séances longues avec la partie le dimanche, on arrive cependant à bien faire l'ambiance je trouve avec l'halogène la lumière ne rentre pas trop par les petites trappes.
Si vous voulez commencer plus tôt (et que je suis sur la campagne) je serais dispo.

[Djez]

Si vous voulez commencer plus tôt (et que je suis sur la campagne) je serais dispo.

Commencer avant 14h ce ne sera pas jouable... Par contre vous pouvez être présent à 14h pile !

[Drahe]

Pour le concept de perso, je compte faire un anthropologue baroudeur, un gars qui a voyagé, qui a pris des notes, qui n'a pas forcément compris grand chose aux cultures tribales, mais qui sait se débrouiller en pleine jungle.

[Tony bernouilli]

Pour le concept de perso, je compte faire un anthropologue baroudeur, un gars qui a voyagé, qui a pris des notes, qui n'a pas forcément compris grand chose aux cultures tribales, mais qui sait se débrouiller en pleine jungle.

s'il sait se servir d'un fusil à pompe et porte à la ceinture un Lüger qu'il a pris sur un cadavre d'un allemand, c'est un clone d'un de mes perso !

[Drahe]

Pour le concept de perso, je compte faire un anthropologue baroudeur, un gars qui a voyagé, qui a pris des notes, qui n'a pas forcément compris grand chose aux cultures tribales, mais qui sait se débrouiller en pleine jungle.

s'il sait se servir d'un fusil à pompe et porte à la ceinture un Lüger qu'il a pris sur un cadavre d'un allemand, c'est un clone d'un de mes perso !

On joue à Cthulhu: y'a un perso derrière les armes à feu.

[Ben]

J'avoue que pour proposer un personnage j'attends surtout de savoir si tu veux faire une équipe ou des individus qui se rencontrent lors du démarrage de la campagne. Je suppose qu'on en discutera ce WE.

[globule]

Bien-sûr, on discutera de tout ça ce week-end, par contre au niveau de la gestion, comme je ne pensais pas avoir autant de joueurs ( ce dont je suis très content hein, c'est bien cool), et avoir des créneaux plus courts, le rythme n'est pas celui auquel j'avais pensé, mais c'est pas bien grave au final.

Au départ, vous ne vous connaissez pas forcément, mais vous commencerez tous a priori sur un même lieu. Je demande par contre que vous connaissiez même de manière vague un des pnj dont j'exposerai le background bientôt. En suite pour lier le groupe, j'espère réussir à le faire assez finement, grâce à l'intrigue, mais je ne suis pas encore tout à fait décidé.

Vous pouvez présenter des idées de persos sans problèmes, même en faisant des propositions par mp. Par contre je tiens à ce qu'on finalise tous les persos ensemble à la première séance. J'avoue que vu le contexte de la campagne, qui débute dans un milieux universitaire prestigieux; j'aimerai, si possible, que vous n'ayez pas tous des passifs de paysans consanguins.

Drahe, je serais à priori d'accord avec ton perso, mais bon on en reparlera de toute façon.

[globule]

Voici une sorte de petite introduction à la campagne. Elle rapporte succinctement l'existence d'un phénomène étrange.
J'aimerai que vous trouviez le moyen d'intégrer ce qui vous en plaira dans votre background. Vous pouvez avoir été directement témoins du phénomène, vous être plus intéressés au chercheur qui l'a étudié ou à un de ses patients, en tout cas être suffisamment curieux pour vous être déplacés à une conférence portant sur ce sujet. J'ajoute que relativement peu de personnes sont au courant de cette histoire, et que vous avez déjà dû fouiller un peu vous-même pour recueillir les infos qui vont suivre.

Le diable aux yeux verts.

"On trouve apparemment en Europe de l'est et en particulier aux abords hongrois et roumains des Carpates, un mythe ou une superstition dont l'évocation ne semble pas antérieure au XIXem siècle. D'après celui-ci, il existerait une figure appelée « le diable aux yeux verts », dont les traits seraient ceux d'un homme de haute taille et d'une grande pâleur portant une barbe noire et coiffé d'un chapeau. Il aurait également les yeux d'un vert si profond qu'on le prétend capable de scruter au fond des âmes mortelles et de les faire siennes. Il lui suffirait en effet de regarder un être humain dans les yeux, pour que celui-ci perde la raison.
Ses supposées victimes prétendent ensuite être soumises en partie à sa volonté ; elles disent l'entendre parler en elles et ressentir le besoin d'exaucer tout ce que leur « visiteur » leur demandera. Il résulterait de l'opposition entre cet esprit envahisseur et sa cible une telle violence qu'elle obligerait celle-ci à se réfugier dans la folie, dans l'espoir de lui échapper. On trouve en effet dans ces contrées plusieurs cas de personnes atteintes de graves afflictions mentales telles que l'hystérie, qui sans avoir pu se concerter évoquent la présence en elles de cette même figure et disent tenter désespérément de lutter contre celle-ci.
Dans l'ancien empire Austro-hongrois, un jeune docteur en médecine versé en psychophysique et en psychanalyse du nom d'Ester Ors Covacs, à la réputation assez excentriques, dit avoir travaillé sur cette représentation au contact de nombreux patients de cette région, mais semble incapable de présenter une théorie satisfaisante du rôle ou de la nature précise que celle-ci exercerait sur les sujets observés. C'est sans-doute son absence patente de résultats qui l'aura motivé à aller étudier à Paris la méthode de psychiatrie clinique du docteur Charcot, puis à s'associer à son futur successeur Pierre Janet à la Pitié-salpêtrière.
Il aurait travaillé au cours de son passage avec certains patients de la clinique qui étrangement témoignaient eux aussi de leur rencontre avec ce sinistre personnage de la superstition carpatienne. Après quelques temps passés à étudier dans la capitale française, le jeune docteur étranger dû repartir avec une grande précipitation. il s'était certainement passé des choses bien singulières, peut-être même un scandale devait-il être étouffé par sa fuite ; toujours est-il qu'il n'est plus fait mention nulle part de ce docteur après cet épisode, et il se fit lui-même tellement discret dans ses contrés natales que nulle ne peut-dire où il habite aujourd'hui ni se qu'il advint de lui."

Si vous avez des idées de persos, je le rappel, n'hésitez pas à me les suggérer. Le texte est volontairement exempt de dates pour permettre certaines adaptations, aussi il peut y' avoir chez vous des versions différentes de l'histoire. à toute à l'heure.

[Ben]

J'ai envoyé une proposition de base de personnage par MP, pour la création technique tu préfères qu'on fasse ça lors de la première séance ou qu'on prépare?

[globule]

@Ben: Je viens de répondre à ton MP, a priori aucun problème pour moi.

Concernant la créa de perso, j'aimerai bien que tout le monde ait une idée assez claire de son perso et de son background lors de la première séance, mais en ce qui concerne les fiches de perso, j'aimerai aussi qu'on fasse ça tous ensemble à la première séance. Au pire, si vous voulez absolument faire vos fiches avant, ça ne me dérange pas, je rappel donc qu'on est en mode horreur lovecraftienne, donc sans point d'aplomb au départ à moins qu'il ne soit absolument justifié dans le BG, et j'ai pas les points de compés en tête mais de toute façon c'est dans le bouquin, que tout le monde a je crois.

[Drahe]

@Ben: Je viens de répondre à ton MP, a priori aucun problème pour moi.

Concernant la créa de perso, j'aimerai bien que tout le monde ait une idée assez claire de son perso et de son background lors de la première séance, mais en ce qui concerne les fiches de perso, j'aimerai aussi qu'on fasse ça tous ensemble à la première séance. Au pire, si vous voulez absolument faire vos fiches avant, ça ne me dérange pas, je rappel donc qu'on est en mode horreur lovecraftienne, donc sans point d'aplomb au départ à moins qu'il ne soit absolument justifié dans le BG, et j'ai pas les points de compés en tête mais de toute façon c'est dans le bouquin, que tout le monde a je crois.

Lors de ta dernière campagne, j'avais dégainé mon bouquin de règle en mode "le joueur qui connait mieux les règles que le MJ". Je ne compte pas m'y remettre cette année, mais si tu veux les chiffres, je me permets de les sortir:

Style horreur lovecraftienne:

Pts d'Aplomb: uniquement ceux donnés par l'occupation (1pt pour les Barroudeurs, Détectives, Médecins et Militaires)
Rappel: le pts d'Aplomb peut être sacrifié pour augmenter la qualité de réussite d'un jet (faire d'un échec une réussite, d'une réussite une réussite spéciale, d'un échec critique un échec simple, etc...) à deux conditions. 1) le personnages doit être en danger de mort immédiat, 2) le jet en question ne doit pas être un jet de SAN.

Pts de caracs: non-indiqués dans le livre de base, qui demande un tirage aux dés. Une méthode officieuse du club (initiée par Worf, reprise par Djez et moi) était tombée plus ou moins d'accord sur le fait qu'on dispose de 70pts de carac (moyenne: 10) en Horreur lovecraftienne, 80 en Investigation occulte et 90 ou 100 en Pulp.

Pts de compétences: 320pts dans les compétences indiquées par l'occupation, puis 150pts libres.

Source: Cthulhu V6, édition XXXe anniversaire, Sans-Détour, pp. 78-86

Voilà, je range le livre de règle dans sa bibliothèque et ne le sortirai qu'à la demande du meujeu, promis.

[globule]

Merci à Drahe, qui a défaut d'avoir une forte poitrine fait tout de même un assistant efficace. Comme-ça j'aurais pas à mettre moi-même les précisions du bouquin de règle. Au sujet des règles d'ailleurs, je crois bien que toute la table les connait aussi bien que moi sinon mieux, cela dit en cas de litige j'ai une relativement bonne intuition des contextes, et je ne suis injuste que lorsque c'est justifié.

[ALX]

Pour info, je connais que dalle aux règles de Cthulhu. Mais je devrais m'être procuré le bouquin d'ici le début de la campagne, donc je serai déjà moins n00b au moment de la première séance.

[Mike]

dispose de 70pts de carac (moyenne: 10) en Horreur lovecraftienne, 80 en Investigation occulte et 90 ou 100 en Pulp.

Ça fait pas un peu léger une moyenne a 10 ? Alors que la moyenne humaine est plutôt à 12 dans l'ensemble ? (Tu va me dire "blablabla on est pas la pour du pulp blablabla", là, non ? )

2) le jet en question ne doit pas être un jet de SAN.

Mais donc ça marche pour les jets de mythe de Cthulhu... C'est bon à savoir ^^

[Ben]

Franchement ALX pas la peine de lire les règles... Tu as une compétence sur 100, le master te file un malus/bonus suivant les circonstances et tu lances un D100 et c'est tout.
Après je doute très sérieusement qu'on utilise toute les règles de combat de la V6 qui peuvent alourdir pas mal le truc (du genre tir de couverture/tir de suppression etc.), surtout si ça n'est pas pulp du tout.

Suite à l'accord de Globule (!) je connais l'occupation et la motivation première de mon personnage, si on ne se connait pas je pense qu'il est préférable qu'on découvre nos personnages en jeu, je ne posterais donc pas de présentation.

En revanche Globule il va nous falloir des précisions sur la date, le lieu de départ (je suppose Paris en lisant ton texte), si tu veux que nos personnages y soient basés etc.

[ALX]

En revanche Globule il va nous falloir des précisions sur la date, le lieu de départ (je suppose Paris en lisant ton texte), si tu veux que nos personnages y soient basés etc.

Si on s'en tient au premier post de globule, l'histoire commencera à Oxford en 1923.

[Ben]

Ah oui j'avais pas relu le premier, je n'ai rien dit alors.

[Drahe]

Merci à Drahe, qui a défaut d'avoir une forte poitrine fait tout de même un assistant efficace.

Il faut mettre ses atouts en avant, n'est-ce pas?

@Mike: tu as tout compris, on est pas là pour faire du pulp, bienvenue dans le Cthulhu où qu'on se tranche les veines au fond d'une cave pour échaper à une horreur au lieu de lui faire un german souplex sur l'échelle de corde d'un zeppelin nazi.

Je suis assez d'accord avec Ben sur les règles étendues de combat dans la V6, elles ont le don d'ensabler l'action. Il faut les connaître pour savoir, en gros, qui jette quoi contre quelle opposition, le faire de mémoire et basta. Disserter sur le changement d'intention après une mise à couverture derrière un obstacle pour lancer un tir de couverture risque fortement de péter l'ambiance. Les règles sont là, à nous de savoir quand les ignorer.

[Mike]

@Mike: tu as tout compris, on est pas là pour faire du pulp, bienvenue dans le Cthulhu où qu'on se tranche les veines au fond d'une cave pour échaper à une horreur au lieu de lui faire un german souplex sur l'échelle de corde d'un zeppelin nazi.

J'avais bien compris et j'ai postulé en âme et conscience (n'empêche qu'il pétait grave ce moment) et je valide toujours ^^

Mais après avoir re-feuilleter la créa de perso. Avoir une moyenne de carac a dix c'est vraiment chaud:

- toute les caracs "corporelles" (dex, endu, force, apparence) et pouvoir, moyenne humaine entre 9 et 12, jusque là ça se tient (même si c'est plutôt la moyenne basse mais on est en horreur lovecraftienne, donc ça passe).
- taille: 13-15 (donc à 10, je suis petit)
- Intel 12-14 (donc à 10, je suis un débile)
- Edu 12-14 (donc à 10 j'ai fait l'école buissonnière)

Donc avec la créa on aura tous des persos normaux mais de petites tailles, débiles et sans éducation. En conséquence si je veux faire un mec qui a un niveau de connaissance "Licence" ou de taille standard, je deviens forcément maigrelet/gourdeau/peureux/asthmatique/laid. Mouais...

Je demande pas à jouer un surhomme Hollywoodien, juste un homme normal, je vois pas en quoi ça fait pulp ^^

[Djez]

Si je peux me permettre... Pour moi 70 points c'est pas "réaliste", c'est beaucoup trop weak. Déjà, y a 8 carac dans Cthulhu, pas 7, donc 70 ça fait même pas 10 de moyenne. Ensuite, la moyenne de carac comme Educ et Tai sont de plus que 10 (surtout si vous voulez faire des universitaire, je rappel qu'en dessous de 13 en éduc, vous n'avez même pas une licence). Et faut pas oublier qu'il n'y a pas que des carac de bourrin : apparence, intelligence, éducation... Et puis surtout, un perso n'est, selon moi, pas un monsieur tout le monde. Perso je donnerais 100pts de carac (et vous verrez, ça part vite).
Si vraiment vous voulez des persos "monsieur tout le monde", vous pouvez tenter le coup à 90 points, mais pour moi c'est déjà faiblichon, et en dessous c'est quasi injouable. En plus, tout ce que ça va faire, c'est que tout le monde va abandonner les même carac (dans l'ordre : apparence, force, dextérité...) et vos pesos vont tous être des clones de vieux boutonneux anémiques.

C'est moi qui ait établit le barème de point pour la créa de perso à répartition, et ça n'a rien d'officiel, c'est ma méthode perso, et Worf l'a adopté le temps qu'il était au club. Quelque soit le type de jeu (Lovecraftien, pulp...), je file 100 points. Je trouve que c'est bien, parce que c'est pas mal sans être abusé. Simplement, j'allonge parfois quelques points en plus quand je veux que les persos soient un poil plus balaise et qu'ils ne soient pas tous exactement pareil (par exemple je vais faire 99+1d6 points).
C'est sur les compétences que je fais la différence, pas vraiment sur les carac : en mode pulp, je file beaucoup plus de points qu'en mode "normal".

Mais ce n'est que mon humble avis, je ne suis pas le meujeu !

[Mike]

@Djez: Nan, moi j'ai décider de me mettre 7 en pouvoir parce ça sert a rien, ça me fait un bon 35 de SAN, largement de quoi tenir une campagne

[Ben]

J'allais poster sur les 70 points tu m'as devancé Djez, ça n'a franchement aucun sens. Je regardais hier soir les archétypes du livre de base 30e et tous les personnages ont entre 104 et 108 points. J'ai regardé mais c'est quasiment impossible de faire un personnage logique en dessous de 90 points et encore ça fait pas lourd. Dans tous les cas 70 points donne 6 caractéristiques à 9 et 2 à 8 je ne vois vraiment pas comment faire un personnage à part avoir le choix entre myopathe et trisomique... (pour monter une des caras il faudra bien en descendre une à 5 ou 6...).

[desba]

Pour rebondir sur le sujet en moyenne dans ce genre de jeu t'as un nombre de points équivalent à 12/20 par carac en moyenne pour que ton perso ne soit pas trop faible, voir un peu au dessus de la moyenne.
Ce qui confirme ce qu'ont dit Ben et Djez vu que 8x12=96.

[Drahe]

Vous avez raison, j'ai sorti les chiffres de mémoire et je me suis planté, ce n'est pas du tout 70 mais 100 (même si de mémoire, 100 me semblait un chiffre vraiment trop élevé).

- toute les caracs "corporelles" (dex, endu, force, apparence) et pouvoir, moyenne humaine entre 9 et 12, jusque là ça se tient (même si c'est plutôt la moyenne basse mais on est en horreur lovecraftienne, donc ça passe).
- Intel 12-14 (donc à 10, je suis un débile)
- Edu 12-14 (donc à 10 j'ai fait l'école buissonnière)

12-14 en Intel-Endu, c'est la moyenne si on joue des intellectuels. Pour l'époque, le péquin moyen tournera entre 9 et 12, ça ne fait pas de lui un débile mais un gars lambda, qui n'a pas eu beaucoup d'instruction et qui ne réfléchit pas des masses. Les archétypes de militaires ou policiers correspondent bien. En l'occurence, ça ne nous concerne pas trop pour cette campagne vu son point de départ, j'imagine que beaucoup auront un lien avec les milieux universitaires.

[Mike]

Bon je vais faire mon maniaque puisque tu y tiens...

/maniaque des règles: OFF

*discours avec un zozotement notable*

Il est stipulé page 37 de la V6 de l'Appelle de Cthulhu, édition standard, que entre 9 et 12 en EDU nous disposons simplement d'un brevet et que entre 10 et 11 en INT nous seront des personnes "lentes, peu douées, capacités d'apprentissage limitée, infantile, QI 80-90"

/maniaque des règles: OFF

Voila

PS: se disputer sur un point de règle, c'est moche.

[Drahe]

Bon je vais faire mon maniaque puisque tu y tiens...

/maniaque des règles: OFF

Il est stipulé page 37 de la V6 de l'Appelle de Cthulhu, édition standard, que entre 9 et 12 en EDU nous disposons simplement d'un brevet et que entre 10 et 11 en INT nous seront des personnes "lentes, peu douées, capacités d'apprentissage limitée, infantile, QI 80-90"

/maniaque des règles: OFF

PS: se disputer sur un point de règle, c'est moche.

80-90, soit l'intelligence moyenne d'un péquin moyen à l'époque, je ne vois pas où est la dispute. La moyenne du QI augmentait au cours des années 80-90, jusqu'à atteindre sa moyenne de 100 au début XXIe siècle. Apparemment, depuis quelques années le QI cesse de grimper dans les pays les plus développés du monde, tandis qu'il progresse partout auilleurs. Certains scientifiques pensent qu'on a atteint un seuil-plafond du QI moyen, je penche plutôt pour l'idée selon laquelle on cède de plus en plus à un vide idéologique et que le crétinisme est fabriqué à la chaîne en occident, donc que l'intelligence cesse de progresser faute de contenu, et non parce qu'on aurait atteint une limite (ce qui ressemble à un réductionnisme matérialiste, caractéristique du manque épistémologique des neuro-sciences). Au final, ce n'est pas une dispute sur le point de règle (sur lequel on est d'accord), c'est qu'on a pas le même regard sur l'époque ou sur l'idée du péquin moyen. Et quand bien même, je ne comprends pas ton obstination à voir des "disputes" à chaque désaccord, moi j'appelle ça un dialogue.

PS: Ca fait 6 ou 7 posts qu'on pinaille sur les chiffres sans attendre la réponse du meujeu...

[Mike]

Tu sous entend donc qu'au début du XIX, tout le monde était lent, peu doué, avec des capacités limitée et infantile ? Je suis pas convaincu...

Allez histoire de revenir dans le cœur du sujet un avant goût de mon perso:

[Drahe]

Tu sous entend donc qu'au début du XIX, tout le monde était lent, peu doué, avec des capacités limitée et infantile ? Je suis pas convaincu...

Si tu confonds "moyenne" et "tout le monde" pour l'effet rhétorique inutile, oui.

[Mike]

Oui je me suis emporté c'est vrai, disons "personne basique/lambda"

[Djez]

Pour mieux visualiser l'éduc, on peut se baser sur le tableau suivant :

08: j'ai l'équivalent du brevet des collèges
10: j'ai eu mon bac
13: une licence
15: une maîtrise
18: un doctorat

(ou en tous cas j'ai la culture suffisante pour avoir obtenu pareil diplôme, ce qui bien sûr est une subtilité importante)

Donc en effet, dans les années 20, rien de surprenant à jouer quelqu'un avec moins de 10 en éduc... sauf si on joue des universitaires/érudits/fils de bonne famille

[Tony bernouilli]

Pour mieux visualiser l'éduc, on peut se baser sur le tableau suivant :

08: j'ai l'équivalent du brevet des collèges
10: j'ai eu mon bac
13: une licence
15: une maîtrise
18: un doctorat

(ou en tous cas j'ai la culture suffisante pour avoir obtenu pareil diplôme, ce qui bien sûr est une subtilité importante)

Donc en effet, dans les années 20, rien de surprenant à jouer quelqu'un avec moins de 10 en éduc... sauf si on joue des universitaires/érudits/fils de bonne famille

Moi l'échelle je la colle par rapport à l'époque. Un 12 en 1920 c'est pas pareil qu'un 12 en 2010. Le niveau d'étude moderne ne veut pas dire grand chose, beaucoup de gens ont le bac aujourd'hui mais je suis pas sur qu'ils soient plus cultivé qu'un de nos grand-parents ayant eu son certificat d'étude. Je suis pas sur que mon eexplication soit compréhensible ! :p

[Djez]

@Toni: oui, tu as raison, l'échelle postée vaut surtout pour une époque moderne. En 1920, grosso modo, faut décaler de 2 points (12= bac, 15=licence, 17=maîtrise...)

[globule]

Pour répondre à Ben, le début de la campagne se fera directement à Oxford, en début aout 1923, et normalement tout le monde y sera.

Concernant notre petite polémique sur les points de caracs. Au départ je voulais faire un tirage, ce qui permet en soi de faire des persos plus puissants que la méthode par répartition de points (moyenne de 13) et rajoute une petite touche d'imprévu que je trouve personellement assez fun ( chacun tire 8*2d6+6 puis les réparti), sachant que si quelqu'un se retrouve vraiment avec un tirage trop pourri, il est possible de retirer certaines caracs ou de rajouter quelques points. Maintenant si vous préférez tous une méthode par répartition de points, je pense qu'il vaut mieux effectivement le faire avec 100 points au départ, qui donne 4 caracs à 12 et 4 à 13.

Concernant maintenant les barèmes d'int et d'edu.
J'aime pas trop l'idée de se référer au QI, même si la carac reflète la rapidité et la précision de raisonnement, parce que les situations de type enquête ou résolution d'énigmes, où l'int devient importante, représente autant la logique que la compréhension des relations sociales ( et le QI ne rend pas compte de ça).
Pour le niveau d'éducation, par contre j'aime bien me placer dans une perspective "vieux con, c'était mieux avant" et partir du principe qu'un doctorat ne représente pas 18 mais plutôt 16-17. Aussi parce que si un jeune chercheur a 18, ça oblige à mettre tous les experts de la discipline à 20, et du coup on ne peut pas franchement les distinguer des véritables érudits. Par contre, vu la masse d'ignorants qui existait aussi à l'époque, je dirai bien qu' on a un niveau de bac à 12 et non 10, licence à 13-14 puis master 14-15.

[globule]

Euh, petit truc pour demain, je n'ai pas d'écran Cthulhu, il me semble qu'il y en a un dans l'armoire du club, mais si c'est pas le ca, est-ce que quelqu'un pourrait en ramener un?

[Drahe]

Euh, petit truc pour demain, je n'ai pas d'écran Cthulhu, il me semble qu'il y en a un dans l'armoire du club, mais si c'est pas le ca, est-ce que quelqu'un pourrait en ramener un?

Ok.

[globule]

Désolé, j'ai pas fait beaucoup de suivi sur le forum encore, mais ces deux dernières semaines ont été un peu tendues pour moi.

[globule]

Yo! Je sais pas si tout le monde aura le temps de le lire, mais comme l'intrigue commence à s'étoffer un peu, je vais faire un petit résumé de la séance précédente.

Le lendemain de la conférence à l'ashmolean museum (vendredi 7 Aout 1923), le groupe resté à l'hôtel savait déjà le rendez-vous avec Emile fixé à 18h. Les deux autres, après avoir fouillé pendant la nuit dans le manoir pour découvrir l'autel que Walter Dance y a dressé à la mémoire de son fils dans son cabinet de spirit, ont pu boire un peu de Brandy de cuisine et trouver quelques ouvrages occultes classiques ainsi que des notes de frais exorbitantes adressées au Médium Adam Algernon. Au petit déjeuner, ils ont eu la surprise de voir arriver Lord Curzon, venu rendre visite à son ami dont la femme avait vécu la nuit passée une si effroyable aventure. Il en a profité pour accepter la proposition de son ami de lui vendre des terres afin de pouvoir éponger ses dettes. Le lord s'est montré légèrement curieux à l'endroit des deux inconnus et leur a donné rendez-vous à l'hôtel vers 18h, où il pensait y retrouver Emile. Walter Dance leur propose en suite de les re-déposer à l'hôpital, il est soulagé de voir que sa femme a survécu à ses blessures et que, d'après les médecins, son état à pu demeuré stable.

Avant le rendez-vous prévu, chacun vaque à ses occupations. Le jeune Yarborough envisage de courtiser au cours d'une promenade la jeune et charmente Judith. Il se sent un peu dépassé lorsque celle-ci semble lui vouer un attachement auquel il ne s'attendait pas. Elle lui présente aussi un peu de ses tourments, espérant une aide qu'il ne peut lui apporter. Pendant ce temps, Edward Whitmore voit discrètement Hogarth, le conservateur du musée, qu'il propose de subventionner anonymement en échange d'un de ces mystérieux disques de métal gravés exposés lors de la conférence. Puis il dépose prestement la somme convenue à destination de l'adresse indiquée ( il la récupérera comme convenu le lendemain).

A l'heure convenue, Emile n'est pas présent au rendez-vous, le petit groupe attend donc un peu et voit arriver à sa place le mystérieux Lord Curzon. Celui-ci s'agace à mesure que l'heure passe ; il semble de plus assez inquiet, et finit par annoncer aux autres les raisons de sa présence et de son trouble. Avant la conférence, il avait demandé à Emile, venu le voir en raison de son enquête, de prévoir une rencontre avec ceux des spectateurs qui pourraient avoir un lien ou des connaissances sur le docteur Ors Kovacs ou l'Homme aux yeux verts. A mesure qu'il parle, il s'emballe et devient de plus en plus fébrile ; il leur annonce qu'il est à l'origine de cette conférence et de la location des pièces trouvées en république Tchèque. La raison était également d'inciter le docteur Kovacs à y venir, bien qu'il le craigne terriblement. Il sait que Kovacs lui a dérobé quelques informations précieuses à l'aide de l'hypnôse, le Lord dit en effet déjà avoir entendu un autre mythe de l'Homme-Diable aux yeux verts dans une toute autre région du monde, il prétend même l'avoir vu et avoir perçu en lui, alors qu'il était son prisonnier, un mal tel qu'il n’imaginait même pas concevoir. La conférence était l'occasion de jouer le tout pour le tout, certes, il se pouvait que Kovacs lui rende de nouveau visite, mais il espérait pouvoir le trouver en premier et l’empêcher ainsi de nuire. Il le croît responsable de l’agression de Lady Dance par son chien et s'attend à d'encore pire choses.

Aprés plus d'une heure, Emile n'est toujours pas arrivé, les héros demandent discrètement sa clé à l’accueil de l'hôtel. Lorsqu'ils pénètrent dans la chambre, ils se rendent compte qu'Emile n'avait pas prévu de repartir tout de suite. Ses affaires sont toujours là et ses valises ne sont pas faites. En fouillant en peu, ils trouvent son carnet d'enquête où se trouve, entre autre, la reproduction de la dernière lettre que les soeurs Lanielle auraient reçu du Dr Kovacs avant de partir de Paris. Il leur y enjoint de venir à Londres, à la société médiumnique, pour y rencontrer le tailleur de pierres. A la date d'aujourd'hui, il n'y a rien marqué de spécifique.

Pendant la nuit, les clients de l'hôtel sont tous peu à peu réveillés par une agitation importante et un puissante odeur de fumée. La source semble en être la chambre de Judith. Jonathan et Joseph s'y précipitent, pour y découvrir Judith en train de convulser au milieu des flammes, un chandelier renversé pendant sa crise est tombé non loin d'elle. Ils tentent de la contenir et de la sortir du brasier, mais elle se défend durement. En chutant, Jonathan met la main dans les flammes. Il est assez sévèrement brulé. Ils arrivent enfin à la calmer un peu alors que les pompiers arrivent. La situation est rapidement maitrisée et les policiers recueillent les témoignages. Ils finissent par embarquer Judith au poste, autant pour l’empêcher de se blesser que pour son rôle d'incendiaire.

Le lendemain Emile n'est toujours pas revenu et Jonathan décide avec tous les autres d'aller voir Judith. Ils présentent sa situation aux policiers mais ne peuvent pas la voir, aucun n'étant un proche. Affirmant qu'elle nécessite une expertise psychiatrique, ils demandent de pouvoir la présenter au professeur Janet, ce qui est accepté. Celui-ci accepte de la voir et propose en suite de la prendre comme patiente à la salpêtrière. Il accepte également à être entendu comme expert à la suite de la comparution devant le juge qui devrait avoir lieu sans doute lundi.

En se renseignant au près d'un vagabond de la ville et de son compère, Edward apprend que Emile s'est fait enlevé la veille, dans une rue peu agitée un peu en retrait du marché. Le témoin affirme qu'un homme immense vêtu quasiment de haillons l'y a assommé avant de le monter dans une charrette remplie de paille et de cageots d'oeufs, puis de partir vers le nord. Il demande à un fiacre de la gare de l'emmener avec ses compagnons pour faire le tour des producteurs d'oeufs de la région qui vendent leur production au marché. Aucun dit avoir vu un pareil personnage leur acheter des oeufs, ni l'avoir vu auparavant au marché.

Avant ou pendant cette petite excursion, quelques recherches sont faites en bibliothèque. Chris apprend qu'Agnew « le tailleur de pierres écossais » a été condamné plusieurs fois pour viols et agressions, il semble toujours s'en prendre à de jeunes filles, auxquelles il fait subir des sévices particulièrement humiliants. Il se serait évadé assez récemment et est toujous activement recherché. Avant d'être envoyé en prison, Il était s'était déjà fait radié de la société mediumnique londonienne, dont il faisait partie.
Nathaniel ne trouve nulle trace de mythe d'homme ou de démon aux yeux verts qui rendrait fou dans le folklore d'Europe de l'est, en tout cas tel qu'il a été présenté par Kovacs ou ce qu'en a rapporté Janet, ni de pièces, de disques ou de trésors qui préserveraient un foyer de sa terreur en leur échange.

En désespoir de cause, en fin d'après midi, Edward, Chris et Nathaniel partent en taxi vers le nord, supposée direction de la fameuse charrette. En demandant continuellement aux gens, quasiment à la nuit tombée ils finissent par arriver à une ferme prétendument abandonnée mentionnée par quelques paysans. isolée de tout et à l'orée des bois, la ferme délabrée semble cependant habitée. Ils y remarquent une charrette un peu en retrait. Un chien aboie et grogne à leur arrivée et un homme immense et difforme vêtu de guenilles sort de la bâtisse. Il est assez menaçant et enjoint le groupe à repartir. Ceux-ci, après lui avoir demandé à boire et posé quelques questions s'apprêtent à exaucer le souhait de leur nouvel ami.

Pendant ce temps, Jonathan et Joseph se présente au manoir des Dance. Walter les reçoit sur le perron de sa porte et après lui avoir posé quelques questions sur son comportement après la conférence, Jonathan laisse éclater sa colère et son incompréhension. Sir Dance se vexe et leur demande de le quitter. Il leur en veut de venir lui chercher des explications malgré tout ce qu'il vient de vivre.

…. Près de cette ferme isolée aux menaçantes pierres grises, nos héros sont sur le point de repartir vers oxford. Ils échangent brièvement quelques phrases, puis marquent un lourd silence. Le petit fiacre noire se rengage sur la lande boueuse. C'est maintenant ou jamais !

[Ben]

Cette histoire de nuit dans les bois va mal finir...

[globule]

Je vais reposter un petit résumé, que j'apporterai, histoire de garder une trace de l’aventure pour tout le monde.


Résumé séance 4

Les investigateurs s'étaient donc retrouvés de bonne heure le jeudi matin, suivant l'indication de
Joseph, le prêtre français. Ils remarquent tout d'abord que dans la rue devant l'école, se trouve une voiture garée sans personne à l'intérieur. Ils s’aperçoivent que la grille n'est pas fermée et entrent donc à l'exception de Chris et d'Edward qui restent à l'extérieur guettant ce qui se passe. Dans la cour à côté du préau, se trouve garée une autre voiture, qui celle-ci est ouverte. Les pjs rentrent dans l'école fouillent le rez de chaussée et le premier étage sans rien y trouver. Ils comprennent toutefois que la bâtiment a du être occupé très récemment. Ils poursuivent leur fouille en prenant un autre escalier menant à une cave, ils y trouvent 3 grands couteaux ou épées posées sur une table (Joseph en prend un), sur le coin en face d'eux, mais remarquent surtout une masse en forme d'igloo dont les parois à l'apparence organiques semblent recouvertes de verre dépoli. Devant cette chose étrange ils ressentent comme un appel ou une invitation à laquelle ils réussissent à résister. Puis Nathaniel, tire en coup de feu en direction du « cocon », lorsque la balle l'atteint, celui-ci se fissure puis explose en éclats. Ils sont pris d’effroi devant la masse noire et goudronneuse qui en sort et s'avance vers eux. Elle arrive bien vite à leur niveau, à peine freinée par les balles de N. Ils sont sur le point de s'enfuir mais cette masse finit par toucher N, qui ressent alors une vive brûlure ainsi qu'un étrange contact psychique, qui l'assure qu'il a maintenant en lui la capacité de tuer au toucher.
Pendant ce temps là, devant l'école, Edward et Chris ont vu se diriger vers l'entrée deux individus sortis d'un bâtiment en ruine de la rue, tenant de grands couteaux . Après qu'ils sont rentrés, la menace du pistolet de Jonathan en oblige un à jeter son arme tandis que l'autre s'élance vers le reste du groupe fuyant l'horreur. Les deux gars ont l'air très malade, leur peau est couverte d'infectes bubons, et leurs yeux sont jaunes et veineux. Après être tombés sous les coups, ils ne tardent pas à mourir. Nos héros retournent ensuite dans cette cave pour constater qu'à la place de la chose rampante se trouvent maintenant 6 cadavres gisant dans une sorte de liquide noirâtre et épais. Les corps sont encore chauds, comme si ils venaient d'être tués, et tous arborent une trace d'incision sous la poitrine au niveau du cœur.
Après cela, ils préviennent la police, puis ouvrent la voiture garée dans la cours, en fouillant ils trouvent une mallette qu'ils ouvrent. Celle-ci contient différents papiers d'identités correspondant à différentes personnes, dont une d'ancien militaire de l'armée des indes, ainsi qu'un mot signé de Curzon demandant à celui-ci d'aller enquêter sur cette école. La description correspond à un des hommes morts dans la cave. Il s'y trouve aussi trois ensembles de vêtements dont deux comportent des papiers de policiers en civile. Les policiers arrivés peu après embarquent les pjs qui doivent témoigner et attendre l'arrivée et la confirmation de Curzon pour être relâchés. Ils se retrouvent en suite tous chez lui pour lui expliquer ce qui vient de se passer. Curzon est sans voix, il n'a toujours pas mis la main sur Kovacs et ne sait pas du tout comment il a pu procéder pour produire de telles horreurs. Il transmet cela-dit une liste de 7 anciens membres de la société médiumnique de Londres qui l'ont quittés à la suite d'Agnew, 3 ou 4 ans plus tôt. Curzon leur signale également qu'il recevra le lendemain le professeur Jacobi, l’anthropologue spécialiste d'Europe de l' Est qui fut engagé au cours de l'expédition de 1919 pendant laquelle les pièces exposées au musée ont été découvertes. Il leur confirme également qu'il avait bien demandé spécifiquement à l'homme aux multiples identités d'aller enquêter sur les lieux, mais il ne lui avait pas demandé de prendre les papiers, ne sait pas pourquoi il l'a fait.
Les Pjs procèdent donc à l'enquête, appelant chez les anciens membres de la société possédant le téléphone et se déplaçant pour voir les autres. Au téléphones, les proches leur apprennent systématiquement que l’intéressé est en déplacement actuellement pour une raison extérieure. Ils se séparent ensuite pour aller voir les autres, se répartissant le travail. Pour le premier, que va voir E, il est reçu par sa femme et est supposé être en déplacement professionnel. Il apprend auprès du contact chez qui il est supposé avoir rendez-vous, qu'il n'avait pas prévu de voir le suspect. Pour le second, que va voir N, il est reçu par son frère, chez qui il habitait, qu ressemble étrangement à l'un des cadavres emporté plus tôt par les policiers. Il est lui-même allé quelques fois à la société mais ils l'ont quitté bien vite en en dénigrant les pratiques et les idées fantaisistes.
Au même moment Jos et Jon vont se présenter à la soc, prétextant vouloir y adhérer. Ils sont reçus par le secrétaire du « club » qui leur présente la bibliothèque et répond à leurs questions. La bibliothèque ne présente que des ouvrages « classiques » d'occultisme. Le secrétaire confirme le choix d'Agnew de se séparer de celle-ci. Il le juge dangereux et affirme qu'il avait toujours des idées très néfastes de l'utilisation du spiritisme etc... Il a également rencontré quelques fois Kovacs, mais il n'a quant-à lui jamais adhéré au club.
En se retrouvant en fin de journée, ils font état de leur recherche, mais Chris est absent, ils se rendent alors chez la troisième personne, où il était supposé enquêter, ils le retrouvent étendu inconscient au milieu de l'humble maison qu'indiquait l'adresse, avec de larges griffures sur le corps. Ils le réaniment et celui-ci semble assez paniqué. En réalité, lorsqu'il y est allé, il a trouvé la porte fermée, et personne ne semblant s'y trouver, en demandant au docker il apprend qu'il s'agissait d'un jeune homme d'origine russe qui travaillait également sur les docs, mais assez secret. Il dit qu' au moment de repartir, en repassant devant la maison, il y a entendu une voix semblant l'appeler, la porte était ouverte, il entre et découvre une personne ayant exactement l'apparence de Judith qui lui dit de l'approcher, ce qu'il fait. La vraie créature ayant modifié son apparence se révèle ensuite, une sorte de vieillard horrible et décharné aux grands ongles. Celle-ci l'attaque et la violence du coup le fait tomber inconscient. Au réveil, il a le sentiment que la chose est en quelque-sorte en lui, il est très sonné. En fouillant dans la chambre, les pjs découvrent des écrits et notes de lectures d'apparence très obscures prétendument extraits d'ouvrages impies (Cultes innommables et tablettes de Zanthu).
Ils l'amènent à l'hôpital, qui le garde pour la nuit, le lendemain, ils apprennent du médecin, qu'il aurait en plus développé des sortes de tumeurs entre le ventre et la poitrine dont ils ne connaissent pas la nature. A part cela il a pu récupérer de sa lourde blessure mais on lui demande de revenir vite pour qu'il puisse être examiné plus en détails.
Ils se retrouvent en suite avec Curzon en tant que témoins afin d'identifier les victimes de l'école en compagnie de leurs proches leurs proches. Il s'agit, pour les deux qui sont reconnus, des deux chez qui E et N sont allés voir. Le jeune russe ne semblait pas avoir de proches. Plus tard, ils retrouvent Jacobi « du British Museum » chez Curzon, qui leur apprend donc que Saturnin Okaruzi, son collègue archéologue tchèque, qui était à l'origine des recherches sur ce « mythe de l'homme aux yeux verts » et sur les supposés trésors d'échange ; était en fait le seul à défendre sa théorie, dont personne d'autre n'avait eu connaissances et que les pièces « originales » découvertes étaient en fait des productions récentes. Satrunin n'a pas voulu en tenir compte dans ses publications et Jacobi a alors quitté l'expédition, créant un fiasco. Lorsque l'Ashmolean museum a voulu exposer celles-ci sous la demande de Curzon, il s'est de nouveau senti offusqué, mais Curzon lui ayant parlé de Kovacs, il comprend maintenant sa démarche. Les pjs lui demandent si il a connaissance des ouvrages découverts chez le jeune russe, il dit que non, mais Curzon lui les reconnaît, il a aussi demandé à les faire détruire par le bibliothécaire de la Bodleian, puisqu'il s'en était procuré des copies. Ils font donc copier les notes à Jacobi, qu'ils étudient ensuite. Joseph apprend de son chef d'opération au vatican, qu'un père français peut le renseigner ( Francis Mureau ), il l'appelle donc. Celui-ci connaît les ouvrages et dit vouloir les étudier également. Au cours des quelques jours suivants, Chris Nath et Ed vont étudier les notes, et trouver des indications importantes. Jon et Jos, en profitant pour aller voir le bibliothécaire, qui a effectivement conservé les bouquins, ils ramènent donc des versions complètes en plus d'extraits du Nécronomicon.

[Ben]

Tu as raté la partie de l'apocalypse ALX
J'ai hate de voir comment ça va être résumé.

Sinon pour être un peu constructif, est ce que l'on joue le 22? Je ne partirais que plus tard donc moi c'est ok.

[ALX]

Désolé pour dimanche, mais j'étais malade comme un chien. J'attends le compte-rendu pour voir ce que j'ai loupé !

[globule]

J'ai modifié les quelques erreurs du dernier résumé, le suivant arrive ne vous inquiétez pas.
Par contre Ben, j'avoue que j'ai beau chercher depuis un moment dans mes souvenirs, je ne me rappel plus vraiment du passage
du chaos ALX, donc si tu peux (ou quelqu’un d'autre) me rafraichir la mémoire, ça m'aiderait bien.
Moi, pour le 22, je ne peux pas confirmer tout de suite, mais ça risque d'être compliqué. je vous tient au courant de toute façon.

[Mike]

Pour ma part, je ne serais pas dispo ce dimanche...

[Ben]

J'ai modifié les quelques erreurs du dernier résumé, le suivant arrive ne vous inquiétez pas.
Par contre Ben, j'avoue que j'ai beau chercher depuis un moment dans mes souvenirs, je ne me rappel plus vraiment du passage
du chaos ALX, donc si tu peux (ou quelqu’un d'autre) me rafraichir la mémoire, ça m'aiderait bien.
Moi, pour le 22, je ne peux pas confirmer tout de suite, mais ça risque d'être compliqué. je vous tient au courant de toute façon.

Je parlais à ALX du bordel de la partie en fait il devait manquer une "," dans ma phrase je parlais de la séance en général.
Pour le 23 (je m'étais gourré de jour dans le premier post), ne te force pas on n'est pas obligés de jouer on peut nous retrouver à la rentrée.

[Mike]

Vu qu'ALX et moi on sera absent et que Globule n'est pas sur de venir, autant annuler oui.

[globule]

OK, Je pense aussi qu'il vaut mieux annuler, je suis vraiment pas sur d'être dispo.
Par contre je vous envoie le résumé de la dernière séance.
@Alx : Faudra aussi qu'on voit par MP pour savoir ce que ton perso a fait pendant ce temps là. Si tu as une idée, dis moi, sinon je te trouverai une raison.

Cthul résumé séance 5

Après un week-end studieux passé pour la plupart à lire les notes puis les ouvrages authentiques du mythe ramenés par Joseph et Jonathan ( à savoir les cultes innommables, tablettes de Xantu et des parties du Necronomicon), le petit groupe d'investigateurs réussi à comprendre un peu mieux la nature des cultes étranges auxquelles semblent s'adonner Kovacs et son groupe de fanatiques. Chris comprend aussi notamment, ainsi que Jonathan, que certaines pages de ses ouvrages sont des descriptions de sorts ou de rituels particulièrement sauvages et malsains.
Lorsqu'ils retrouvent Curzon chez lui, le lundi, celui-ci prend acte de leur avancement et leur annonce que son projet d'expédition en Europe de l'Est se concrétise, il compte partir même très bientôt, dès le week-end prochain et re-propose à nos investigateurs de fortune de partir avec lui, ce qu'ils déclinent. Ils tentent même de le résonner, surtout Edward qui ne comprend pas pourquoi il se lance sur cette piste avec aussi peu d'éléments alors que Kovacs est à priori toujours en Angleterre et qu'il n'y a aucune certitude quant à ses objectifs. Curzon rétorque qu'il veut essayer de débusquer cette secte secrète pour obtenir des renseignements sur Kovacs et aussi empêcher un supposé fléau de s’abattre sur le monde. La discussion tournant court, au moment ou nos investigateurs s’apprêtent à partir, il propose à Chris de se faire examiner par un docteur, un médecin de l'armée qui est aussi un ami de longue date. Celui-ci transmet la proposition au reste du groupe. Notons que depuis le week-end, Joseph s'est mystérieusement séparé du groupe.
Nos protagonistes se retrouvent donc le lendemain, transportés dans les voitures du service de Curzon jusqu'à une caserne militaire un peu à l'extérieur de la ville. Ils suivent ensuite notre bon Lord dans une suite interminable de sous-sols et de couloirs blancs puis arrivent au bloc opératoire du fameux médecin. Il examine les étranges tumeurs de Chris alors que les autres attendent nerveusement dans le couloir. Ils sont salués pendant ce temps par un homme d'âge mur ( Simon ) se présentant comme un ancien collègue de Robert des services du Lord, ce qui correspond à une des identités trouvées dans la mystérieuse mallette, il leur dit que Robert souhaitait probablement se faire la malle étant donné la dureté des services du Lord, et qu'il avait dû prendre tous ses faux documents pour s'assurer qu'ils ne puissent être retrouvés. Robert n'avait pas de famille d'après Simon, mais il fréquentait souvent une prostituée du nom de Louise, pour laquelle il disait avoir quelques sentiments, "il serait bien de lui annoncer la mort de Robert et d'ailleurs peut-être sait-elle plus de choses sur son compte" leur dit-il avant de repartir...
Le docteur sort peu après dans le couloir, pour avertir qu'il s’apprête à opérer Chris pour lui retirer ses étranges tumeurs, les personnages décident donc d'assister à l'opération. Il voient deux tables d'opération dans la salle du bloc, sur l'une est étendu Chris, déjà anesthésié en attente de son "éviction", sur l'autre se trouve justement le corps inerte de Robert que Curzon a dû vouloir faire analyser après avoir lu le rapport de police. Le docteur, à l'aide de petites incisions met au jour les tumeurs noirs et dures. Il tente de les ouvrir mais le tissus dont elles sont faites reste tout à fait impénétrable, le docteur rend compte de son incapacité au groupe. De plus, les tumeurs sont rattachés aux organes internes, et il risque fort de les endommager si il tente de les retirer.
Alors qu'Edward s'est avancé jusqu'à la table d'opération et que le docteur est en train de lui expliquer scalpel en main, les petites tumeurs s'ouvrent d'elles-mêmes. Il s'en extrait autant de longs et fins tentacules qui s'agitent vivement, s'élançant dans tous les sens dans le but de sucer le sang des corps auxquelles elles se rattachent. Le cadavre inerte de Robert, touché par les bouches de ses tentacules immondes ne tarde pas à s'éveiller. Il s'en suit un âpre combat au cours duquel plusieurs investigateurs sont accrochés ;les tentacules sont tranchées, arrachées et brûlées jusqu'à ce qu'elles cessent toutes de remuer. Pour finir elles sont toutes mises au feu dans une poubelle métallique. Une fois la menace écarté, encore sous le choc, le professeur referme et ranime Chris, certains ont eu de véritables crises de démence face à l'horreur, d'autres ont réussi à faire face. Tous rentrent ensuite pour essayer de gagner un peu de repos.
Le lendemain, alors que tout le monde se questionne sur ces phénomènes étranges, Edward reçoit une proposition d'affaire de son cabinet, un assassinat que l'on soupçonne d'être un maquillage politique. Après s'être renseigné un peu, il va faire la rencontre de son futur client en cellule. Il s'agit d'un journaliste politique qui est supposé pactiser avec les bolchéviques. Il aurait assassiné sa femme de plusieurs coups de couteau, officiellement pour une histoire de tromperie. Le journaliste présente à Edward une version tout à fait différente, il pense que c'est Curzon, ou quelqu'un de haut placé qui a fait assassiné sa femme, car il l'a retrouvée fraîchement morte et baignée de sang alors qu'il revenait de chez sa maîtresse. Le présumé coupable était en pleine enquête sur le passé de l'ancien vice-roi. Aussi a-t'il a appris qu'un collègue journaliste a pu interroger deux anciens officiers d'un régiment d'infanterie en poste en Inde alors que Curzon en était régent. Ils ont déclaré qu'après avoir été envoyés en mission avec leur troupe, afin de mater des tribus hostiles dans la région d'Hindu Kush, les services de Curzon les ont officiellement fait porter disparus, mais qu'ils ont été en réalité récupérés et que Curzon leur a ensuite fait subir d'horribles expériences de torture psychologiques et physiques. Edward accepte l'affaire et engage un jeune avocat prometteur mais sans expérience pour travailler dessus, ne désirant pas que Curzon apprenne l'identité réelle du défenseur du journaliste, il en fait aussi part au reste du groupe.
Le Jeudi matin, passablement remis de leurs émotions et ayant reçu ces nouvelles d'Edward, Jonathan et Nathaniel se présentent à la porte de la caserne afin de retrouver se mystérieux Simon qui semblait connaître Robert. N'ayant pas de papiers officiels, l’accès leur est refusé. Jonathan joue de son ascendant, mais les gardes n'en démordent pas. Il obtient toutefois de pouvoir se servir du téléphone. Il appel donc les renseignements militaire pour savoir si il existerait une personne correspondant à la description de Simon ou de Robert, la réponse est négative. Jonathan, alors énervé, appel directement Curzon afin d'obtenir des informations sur ses hommes, balançant l'histoire de Simon et de la prostituée Louise. Seulement comme il refuse de donner les raisons de ses questionnements, Curzon refuse de lui répondre, les deux se brouillent et Curzon finit par raccrocher.
Nos protagonistes se retrouvent le jeudi après-midi. Grace à un magnifique effort de mémoire, Edward a pu se souvenir qu'il y'avait dans la mallette retrouvée dans la voiture, un papier portant la signature L, l'auteur du mot demandait à Robert de le retrouver à L'Elysean field. Ils s'accordent à penser que ça devait être un bordel. Nathaniel part donc le soir même dans le quartier de Soho, pour tenter de retrouver cette fameuse prostituée, ayant demandé à plusieurs reprises dans les bars, il ne tarde pas à y être aiguillé par des clients habitués. Il s'y présente donc, et demande à la patronne de passer la nuit avec Louise. Il « consomme » une bonne partie de la soirée, tout en ayant conscience de lui transmettre ainsi une mort certaine. Alors qu'il commence à lui poser des questions, du bruit se fait entendre dans le couloir. On frappe à la porte de la chambre et deux hommes armés ne tardent pas à faire irruption. Après la fusillade, les deux hommes sont à terre, le crâne explosé et Nathaniel s'en tire, prenant Louise par la main.

[globule]

Bon, comme ça fait un siècle ou deux qu'on a joué, j'ai cru bon, comme Drahe l'avait suggéré de faire un petit tableau de pnjs.
Il y'a en plus un jeux concours, saurez vous reconnaître qui sont nos illustres interprètes? (bon y'en a un même moi je sais pas, mais sinon...)

Personnages principaux :


_Esther Ors Kovacs : Il est d'origine Hongroise et entre au service du Dr Janet en 1908 en tant qu'étudiant de psychologie. Il se lie pendant ce temps aux deux jeunes soeurs Lanielle (Louise et léonore) qui sont ses patientes. Il est tenu de quitter le laboratoire en 1910, à cause d'une affaire louche. Il disparaît ensuite un moment, mais continue de tenir une correspondance avec les soeurs, qui s'enfuient en 1914 pour aller le retrouver en Angleterre. Celles-ci son hébergées un temps à la société médiumnique par Fergus Agnew. Il rentre également alors en contact avec Lord Curzon et Yarborough père lors d'une exposition sur les Balkans, qu'ils convainc de financer une expédition concernant un mystérieux homme aux yeux verts en Europe de l'est. C'est également à cette époque qu'il hypnotise Curzon au cours de longues séances. L'expédition est vite arrêtée à cause de la guerre. La partie Anglaise repart, mais Kovacs, lui, reste en Hongrie avec les deux soeurs. Au cours des années suivantes, il est plus dur de savoir précisément ce qu'il fait, mais apparemment il y fonde une secte et d'après ce qu'il a pu retirer de Curzon, il tente d'aller jusqu'en Hindu Kush, afin de remonter jusqu'à la source du mythe de l' Homme aux yeux verts. Ce n'est finalement qu'en 1923 qu'il refait surface en Angleterre, où il a convaincu une jeune étudiante, Judith Ereshein, de l'accompagner à l’exposition de l'ashmolean Museum d'Oxford en se faisant passer pour son grand-père. Pour l'instant il est encore en fuite, peut-être parti vers la France, mais il y'a peu d'indices.


_ Fergus Agnew : L' acolytes de Kovacs d'origine écossaise surnommé le Tailleur de pierres. Jusqu'à l'époque de la guerre, il fait partie de la Société Médiumnique de Londres, puis lui et son groupe en sont exclus à cause des idées extrêmes qu'ils véhiculent. Il est ensuite arrêté pour multiples violes et meurtres de jeunes filles. Il s'évade peu avant l'expostion et investit une petite ferme au nord d'Oxford. Et il est chargé par Kovacs de créer une distraction lors de la soirée afin de pouvoir hypnotiser Curzon. Aprés avoir été jugé pour la séquestration et les actes de cruautés commis sur Emile, il a été renvoyé en Prison et condamné à mort.


_ Judith Ereshein : Il s'agit d'une jeune étudiante de psychologie sous l'influence d'Ors Kovacs. Elle est issue d'une riche famille juive russe et est également victime de visions du fameux diable aux yeux verts, qui auraient commencé avant sa rencontre avec Kovacs, elle est actuellement à la salpêtrière et est examinée par le Dr Janet des suites d'une crise où elle a provoqué l'incendie du prestigieux Old Bank Hotel d'Oxford. Elle s'est entichée un moment du jeune Jonathan Yarborough.


_ Emile rémoulon  : Détective privé français chargé par la famille Lanielle de retrouver leurs filles. Son enquête l'a amené jusqu'à la Société Médiumnique de Londres, puis à l’exposition, où il escomptait recueillir plus d'infos. Il a été enlevé par Agnew et amené jusqu'à la ferme isolée, où lui et Kovacs lui ont fait subir plusieurs sévices, il semble avoir perdu totalement le contrôle de son esprit. Après avoir été sauvé, Janet a souhaité l'emmené avec lui pour l'examiner. Ses notes et les copies des lettres de la correspondance des soeurs ont été récupérées par les investigateurs.


_ Pierre Janet : Prestigieux professeur de psychologie, occupant la chaire éponyme au Collège de France. Lord Curzon a profité de sa présence à Oxford lors du VIIem congrès international de psychologie pour lui demander de donner une conférence au musée. Il a donc exposé un cas victime d'hallucinations du Diable aux yeux verts et fait état des théories de son ancien collaborateur, Ors Kovacs. Le rapprochement entre les pièces présentées à l'exposition et ses théories ont assez peu convaincu l'assistance mais peut-être n'a t'il pas tout dit. Pendant qu'il était encore à Oxford, il a accepté de prendre Judith sous son aile et de témoigner, en tant qu'expert, sur la nature de sa folie lors de son procès pour lui éviter l'asile. Il est ensuite rentré à Paris avec ses deux nouveaux patients.



_ Lord Curzon of kedlestone : Issu de la très haute noblesse, il fut rapidement attiré par les contrées lointaines. Il a donc participé à plusieurs expéditions, dont une en 1897 en Indu Kush, une région retirée du Tibet, dans le but de découvrir les origines de l'humanité. Il dit avoir pu observer une tribu arriérée qui le présenta à un grand prêtre dans une caverne obscure. Il dit avoir alors rencontré le Diable aux yeux verts et plusieurs autres horreurs dont il n'a pas précisément parlé. En 1905, il devint vice-roi d'Inde puis fut rappelé à son pays dans les années 10, où il fit la rencontre du jeune Ors Kovacs. S'en suivit la première expédition en Europe de l'Est puis la Guerre. Il en ressortit avec la charge de ministre des affaires étrangères. En 1919, conjointement à la faculté de Prague, il finança une autre expédition plus réduite de nature archéologique menée par Saturnin Okaruzi. Au cours de celle-ci on découvrit plusieurs « pièces historiques » que conserva l'université de Prague. Ce sont ces mêmes pièces qui furent acheminées pour l'exposition qu'il finança à l'Ashmolean Museum. Le but était vraisemblablement d'attirer Kovacs afin de le confronter, mais la raison profonde reste encore inconnue. Curzon s'est également servi de son pouvoir pour créer un groupe de services secrets personnels qu'il semble soumettre à d'horribles traitements. Robert Cobham, ancien capitaine de l'armée des indes dont on a retrouvé le corps dans une école abandonnée des faubourgs de Londres, en faisait partie. Curzon est également accompagné du Dr Reginald H. Davon, ancien chirurgien militaire et ami. Récemment, certain que son ennemi était reparti, il confia vouloir reformer une expédition pour aller directement retrouver la prétendue secte de Kovacs en Europe de L'Est. Malgré son pouvoir, il n'a pu encore mettre la main sur le fugitif.


_Walter Dance : C'est un ami de longue date de Lord Curzon. Après la mort de son fils, il s'est endetté afin de pouvoir payer d’onéreuses séances de spiritisme afin d'entrer en son contact auprès du médium Alger. Sa femme, Margareth, a été terriblement défigurée par son chien lors de la soirée qui suivit la conférence. Elle est encore vivante mais ses blessures l'on laissée à l'article de la mort.

_ Saturnin Okaruzi : Jeune professeur d'archéologie à l'université de Prague, il est l'auteur de la théorie selon laquelle il aurait existé une tradition de marchandage superstitieux avec un prétendu diable aux yeux verts depuis des temps très reculés dans les Carpates. L'entité malveillante proposant un trésor en échange d'un membre d'une famille, de préférence un jeune fille. Le trésor serait ensuite un gage de protection futur pour l'ensemble du foyer. L'expédition au court de laquelle les pièces de ses trésors auraient été découvertes reste très trouble.


_ Professeur Simeon Jacobi : Vieil anthropologue du British Museum, spécialiste des cultures slaves. Il collabora avec Okaruzi lors de son expédition, jusqu'à ce qu'il se rende compte que les pièces trouvées étaient des faux. Il désavoua ensuite le jeune professeur Tchèque dans plusieurs articles car celui-ci avait publié sa thèse sans tenir compte de son expertise.


_ Jeremy Pent : Journaliste communiste. Accusé de meurtre sur la personne de sa femme, il prétend avoir été victime d'une machination. Selon lui, la personne qui se cache derrière ce meurtre est Lord Curzon lui-même. La véritable raison serait de l’empêcher de parler d'une affaire le concernant. Le journaliste prétend avoir rencontré, grâce à la piste d'un vieux collègue, 2 anciens soldats de l'armée des indes ( Raymond Kesler et Ernest Grant). D'après ceux-ci, ils auraient été faits portés disparus et récupérés par Curzon qui leur aurait fait subir des expériences immondes et traumatisantes avant de les intégrer à son service.


_ louise : Prostituée, quasi-compagne de Robert Cobham. Condamnée à une mort certaine par Nathaniel, des suites de leurs relations sexuelles.

_ Francis Mureau : Prêtre français spécialiste des mythes obscures, contacté au cours de l'enquête et
très intéressé par les ouvrages trouvés par les investigateurs.

[Ben]

Pas de news d'ALX? ça va lui faire tout drôle quand il va revenir

[ALX]

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J'arrête la campagne en fait, j'en ai informé Gus. Je ne peux plus assurer une présence régulière aux parties.