Forum de l'Association Pavillonnaise pour la Jeunesse et la Culture

Dans un futur proche (2050) l’ensemble de l’humanité vit enfermée dans une réalité virtuelle idyllique contrôlée par la mégacorporation Véritas, inventeur de l’implant cérébral cybernétique appelé Scorpion, à la fois assistant personnel, smartphone, ordinateur, pièce d’identité, etc. Mais aussi parois indestructibles de la prison illusoire dans laquelle les gouvernements ont acceptés d’enfermer la population afin qu’elle ne puisse pas se révolter et voir la réalité d’un monde détruit, ravagé et corrompu.

Les unités Serums, soldats de la réalité sont les garants de cet enfermement. Cependant certaines personnes atteintes de ce que l’on appelle le Syndrome de Babel, semblent avoir acquis la capacité de sortir de cette illusion et même de la manipuler. Elle forme la résistance humaine, face à cette adversité. Et vous êtes l’un d’entre eux…

Héhé, on voit la génération Minority report, Matrix et autre Johnny Mnemonic !

Salut, après cette courte partie et longue mise en place des persos Veritas promet mais.... tu devrais donner plus de détail sur le monde où l'on joue.... Pourquoi faire entrer les autres en dissidence si pour eux tout baigne.....Pourquoi ne pas dévoiler au fur et à mesure un horrible secret du genre la terre n'est pas ravagé mais au contraire est devenue un paradis luxuriant......Pour pouvoir garder la main-mise sur les humains ils sont baignés dans l’illusion de la matrice. on jouerai donc sous terre......Donc plus de description narrativo-mystico-cyber.....

Concernant le jeu "réalité-illusion matricielle" qui est l'élément central du jeu tu devrais donner plus de profondeur et laisser tes joueurs dans le doute. En effet durant la partie certains d'entre nous savaient que le rendu de la pièce était faux mais.....trop tard la réalité illusoire s'est imposé trop vite sans que l'on puisse s'y défaire.... bien que l'on est raté des jets je te l’accorde mais bon.... à creuser car c'est vraiment l'atout du jeu.

Concernant ceux qui sont en dehors de la cité mille fois honni et qui réside à babel dans les faubourgs (si je ne me trompe pas) tu ne devrais pas les faire sortir sitôt. En effet, pourquoi y revenir surtout lorsque tu es né voir élever depuis ton plus jeune âge dans ces faubourgs, tu ne connais pas les codes de la ville aucun niveau en informatique et donc plus repérables par le Serum Service.... Tu devrais plutôt les faire évoluer dans les strates de la cité avant de les faire sortir et là rejoindre la résistance avec pourquoi pas une implication plus géostratégique et sociale des pjs (construction de base , raid dévastateur de veritas, traître, personnes qui veulent revenir dans l'illlusion de véritas etc....).

Concernant la dynamique du jeu, ça risque de tomber très vite dans la série, sabotage, subversion, traîtrise etc..... il faudrait trouver une idée qui sortent de ces clichés mais ça va être dure.....

Concernant les types de personnages on peut jouer des adolescents et de adultes, les ados sont plus que défavorisés du moins dans le rendu des caractéristiques et compétences, si tu joues comme ça tu devrais tenir alors compte du temps passés en aventure et c'est bien connu un pj ne vieilli ni ne va au chiotte....

Concernant l'armement, c'est super sympa mais si tout est aseptisé on devrait avoir plus de mal en s'en procurer des armes et objets, tu devrais favoriser le système Mac gyver voire Agence tout risque pour se confectionner des armes... sauf si c'est voulu......

Concernant le niveau de criminalité c'est sympa mais risque d'être jouer en conséquence par les pjs.....


En somme monde à revoir pour la cohérence du jeu et de l'implication des pjs, système un peu lourd de la feuille de perso....

Globalement, à son stade de développement, le reproche principal que j'ai à faire au jeu est son manque d'originalité et de détail. Une critique assez relative, car le jeu n'est pas du tout fini.

Les règles ont l'air de tourner, et quelques adaptations de plus feront de Veritas un jeu possédant correctement le système mis au point pour Antychrist, ce n'est pas de ce coté que je lorgne.

Ce qui me gene, c'est le manque d'esthétique et d'idéologie du jeu. Ces aspects sont encore à l'état de squelette et ne permettent pas à Veritas de se démarquer pour prendre son essors.

Il y a une faille, profonde, dans les motivations des uns et des autres. Les PJs ne savent pas pourquoi ils se révolteraient, et les PNJs sont trop flous. Le décor est censé aller de soi, mais ce n'est pas le cas. Une société aseptisée et heureuse, ça n'existe pas, il faut etre plus partisan et descriptif. Il faudrait nous dire que la masse aveugle est baignée de préoccupations triviales, décrire les modes, les personnalités dont on parle, les musiques, donner le ton de l'industrie culturelle et décrire les manières qu'a le système d'éliminer ou autoriser les contre-courants. Laisser entendre qu'il y a une censure parfaite de la créativité, et pas seulement de la réalité. Concrètement, ça veut dire que pour l'instant, les PNJs de Veritas forment une masse aveugle (comme dans Delta Green) seulement décrite comme "heureuse, insouciante, etc..."
Cela n'existe pas, et pire: ne donne pas d'indications aux joueurs sur la tonalité et le contenu de l'univers de jeu. Si la masse est vide d'un point de vue intellectuel, cela veut dire qu'elle est remplie et débordante d'idéologies, de modes, de cultes et de loisirs qui confinent tous au vide intellectuel, mais qui représentent un énorme volume d'informations de divertissement, un volume problématique d'un point de vue culturel et informatique. Peut-etre que certains individus se lassent des successions de modes stupides, auquel cas il faut voir ce que les unités Serum proposent (certainement pas un enlèvement en public façon raffle de la Gestapo). Peut-etre que les Scorpions ont des problèmes de mémoire vive à force de télécharger des To de catalogues coiffure et chaussures, d'émissions putassières à la propagande décomplexée, et de musiques ineptes.
Pour que ce vide rempli de futilité devienne palpable, il faut concrètement lui donner des visages humains. Il faut des mannequins coiffure bombardés journalistes nationaux, comme Laurent Delahousse, ou des clones livides choisis pour leur transparence sympathique et inoffensive, comme Poujadas. Il faut des célébrités d'un jour à la vulgarité délicieusement banale, comme Nabila aujourd'hui, ou Zahia pour ceux qui s'en souviennent, ou Loana si on la déterre des archives. Il faut des shows grotesques qui enthousiasment la population au point d'éclipser tous leurs problèmes, comme des matchs de football ou des élections de miss. Il faut que la réalité augmentée imposée soit arrogante, vulgaire, attrayante et écoeurante à la fois, putassière comme une émission de télé-réalité qu'on ne zappe pas, parce qu'elle est étourdissante de connerie, donc reposante.
Enfin, il faut des préoccupations organisées, des manipulations médiatiques qui donnent l'impression que tout va bien, que quelqu'un là-haut s'occupe de penser pour nous aux choses sérieuses et qu'on peut retourner regarder Loft Story en paix. Un débat sur l'identité nationale par exemple!
D'autre part, et ce sera difficile, il serait bon d'utiliser une novlangue des archologies. C'est un peu référencé, l'allusion à Orwell est transparente, mais c'est efficace. Imaginer un gouvernement qui ait le culot d'ordonner qu'on remplace le mot "vidéo-surveillance" par "vidéo-protection" par exemple, une telle mesure serait une preuve incontestable qu'on est dans un monde de propagande qui ne s'embarrasse plus de la subtilité et qui prend directement les gens pour des dindes en sachant que ça va passer.

Mais bon, tout ça n'est heureusement qu'une fiction, et les personnages-joueurs de Veritas auront beaucoup d'idoles à briser et de barrières à lever pour s'affranchir de l'illusion made in Veritas.

Merci pour les avis. Je vais vous répondre dès que j'ai un peu de temps. En attendant je vous place un essai rapide au feutres pour le design des armures des Unités Sérum:



Je vous prépare aussi une ou deux nouvelles vous permettant de mieux vous plonger dans l'univers.

Très sympa, bien qu'assez proche du templier d'Antychrist. Les oreillettes devraient peut-être être plus discrètes (en noire, ou plus minces), mais dans l'ensemble l'effet est réussi: on n'a pas envie de le croiser en rentrant du boulot.

salut, salut, bon ben la suite de véritas suite à quelques critiques constructives à commencer à prendre de la profondeur. En effet, l'ambiance étouffante , une fois que l'on passe de l'autre côté du miroir donne le tempo au joueur (filature, réalité pas si réelle, ami aujourd’hui 'hui ennemi demain etc...), pour faire court on est constamment sur une fine couche de glace. La réalité n'étant pas ce qu'elle est c'est un monde à quadruple tiroir à la puissance plus beaucoup. D'ailleurs je me demande si je ne suis pas un agent du Sérum en pleine phase d'apprentissage d’infiltration.... <<<<Error code 13>>>>

Toutefois les joueurs ont la capacité d'avoir pas mal de pouvoir dans cette réalité cybéro-matricielle pour mettre à mal la corpo Véritas. Les pjs peuvent au gré des chocs émotionnels, acte de torture, douleur ou autre (voir mj ) ce voir gratifier après ces moments pénibles des pouvoirs intéressants comme user de magie "électronique" (attention au paradoxe), créer des programmes dans le matrice pour développer des tas de choses, de la force de combat, etc.....

En claire ça m'a fait penser à shadowrun sur l’interface des joueurs entre eux et le monde cyber-augmenté (compétence, intrigue) et paranoïa/ delta green (sans cthulhu bien sur) dans le côté enquête dans l'enquête du traître voire la réalité est ailleurs.

.... les règles de poursuite sont à revoir mais celle que j'ai joué a été très pulp ( attaque dans la foule, saut de plusieurs mètre sur une échelle, voiture qui fonce pour m'écraser une fois sur la route, rechute du pont, retombé sur des stores de magasin, entrée chez ming ling le resto chinois, etc.... et retombée jambe écart à la JCVD..... ouf).

En somme, un jeu qui promet..... heu j'aime pas la couleur de la feuille et ça manque de dessin tu pourrais faire genre une feuille de perso avec des interfaces.....

En somme le jeu peu vite devenir pulp si le dm se donne de sortir de l'imaginaire de matrix.....

Veritas: la suite!

On découvre la résistance, et le jeu décolle. On est sorti de l'univers un peu plat, car pas assez personnifié pour l'instant, du monde corpo.

Et on en a pris plein la vue.

Combats épiques, sabotages, personnages hauts en couleur, nouveaux pouvoirs... On débarque dans l'univers de la résistance au Veritas, avec l'effet "vivre dans l'illusion me fait gerber", et le traumatisme psychologique d'une confrontation au monde réel dévasté.

Une fois le syndrome Babel développé, ce qui fait de nous de vrais PJs, il y a la mise en marche du VRAI gameplay de Veritas, qu'on avait pas encore tâté! Les personnages développent un pouvoir d'altération de la réalité virtuelle et augmentée. Les pouvoirs varient beaucoup, ce qui donne lieu à la naissance d'archétypes. Et c'est un gameplay riche, fonctionnel et puissant, qui mélange habilement magie et super-pouvoir, sous le thème du hacking intuitif. On en est encore à la découverte de cette partie-là, qui est le morceau charnu de Veritas.

Ca reste une bêta-test, mais c'est franchement prometteur, la partie a changé mon opinion sur le jeu.