[Campagne] Cthulhu "Les Ombres aux coins des yeux"

[Djez]

@Tous: Dimanche 17 février il n'y aura personne avec les clefs/code de l'alarme de dispo, et la partie ne pourra donc avoir lieu au club. Désolé, c'est rarissime que ce genre de couac se produise, mais là c'est le cas.

[globule]

Bon, c'est noté, du coup sans ALX, pas de partie dimanche prochain.

[Ben]

C'est un peu dommage on va accumuler encore du retard mais bon c'est pas grave, espérons qu'on arrive à finir.

[globule]

Hey! Je vous remet encore un peu la mémoire en préparation de la partie de dimanche.

Séance6

Nathaniel s'était donc enfui de la maison close en compagnie de celle avec laquelle il avait passé la nuit, la jeune Louise. Pressé de se mettre à l'abri il se réfugie chez lui, mais voilà que plus tard dans la matinée, un homme en manteau noir sonne à la porte. En regardant par le juda, N s’aperçoit qu'il est muni d'un revolver, il a sans doute été dépêché par les services de Curzon. Mu par son instinct, il tire au travers de la porte, touchant ainsi mortellement le sinistre sbire. Il ne tarde donc pas à bouger de nouveau en essayant d'attirer l'attention le moins possible Mais plusieurs passants ont bien vus la scène. Il prend une chambre dans un petit Hôtel, dans une autre partie de la ville en attendant de rejoindre les autres chez le jeune Yarborough.
Le reste du groupe apprend que le prêtre français est de retour après avoir passé quelques jours à Paris chez le père Mureau, qu'il avait contacté au sujet des ouvrages impies trouvés plus tôt. Il attend de retrouver les autres en fin de journée. Avant cela Edward s'enquiert des avancées de l'enquête auprès de son jeune acolyte avocat. Les anciens soldats qu'avait retrouvés le journaliste et sur lesquels Curzon s'était livré à d'horribles expériences seraient apparemment en France, et le procès aura lieu dans trois semaines. Lorsque tous se retrouvent dans les appartements somptueux de Jonathan en compagnie de son sommelier portugais, Nathaniel leur apprend l'histoire et rapporte aussi les ignobles sévices que Curzon faisait subir à certains de ses hommes d'après Robert Cobham, l'amant de Louise.
Au cours de cette réunion, Joseph Lignac, notre fameux prêtre, enjoint les autres à le raccompagner en France afin qu'ils rencontrent Francis Mureau, qui prétend être très intéressé par la malédiction dont certains des membres du groupe sont affectés, notamment Chris. Joseph leur révèle également que c'est sous l'influence psychique du Dr Kovacs qu'il a insisté pour qu'ils se rendent tous dans cette fameuse école abandonnée ou leur attendait leur funeste sort. Tous finissent par s'accorder sur la nécessité de partir, autant pour continuer à résoudre le mystère qui plane, que pour fuir les forces du puissant ennemi qui est à leurs trousses. Ils apprennent également peu avant de partir en lisant les journaux que Lord Curzon s’apprête à faire une tournée diplomatique dans toute l'Europe, qu'il commencera par Paris pour finir dans les Balkans.
Le voyage se passe sans trop d'encombres et ils se présentent tous deux jours plus tard au domicile de Francis Mureau. Celui-ci les renseigne un peu plus sur la nature des mythes qui permettraient de comprendre leur malédiction, il émet l'hypothèse que Chris soit possédé par un grand ancien ou une de se manifestations, et propose de préparer un sortilège afin que celle-ci se révèle, même si la chose est risquée, ce qui prendra une journée entière. Ils conviennent donc de se retrouver le lendemain soir chez le père pour y assister.
Au cours de la journée qui suit Jonathan entreprend d'aller voir le Pr Janet à la salpêtrière. Sur le chemin, il assiste à une exécution publique devant la prison de la santé et y est victime d'un hallucination. Il lui semble en effet qu'il s’extirpe des corps des guillotinés, au niveau du cou, des sortes de gros filament ressemblant à des tentacules ou de gros vers entortillés. Cette expérience le laisse coi. Il finit cependant à arriver au bureau de Janet, et lui demande des nouvelles des deux pensionnaires de ses connaissances : Emile et Judith, le professeur l'enjoint donc à leur rendre visite en sa compagnie.
Jonathan en profite aussi pour lui demander des tranquillisants qu'Edward lui a demandé d'essayer d’obtenir afin de pouvoir contrôler Nathaniel, dont l'équilibre mental semble être sur le point de se rompre définitivement, faisant de lui un homme dangereux. Les visites se passent plutôt bien ; si Judith semble être quasiment rétablie et sur le point de se remettre de ses crises, l'état d'Emile ne montre guère de progression. Le pauvre semble avoir à peine conscience de ce qui l'entoure, il se contente de marmonner des paroles insensés en fixant les murs capitonnés de sa cellule. Jonathan semble cependant comprendre cependant quelques mots, notamment au sujet d'un autre patient inconnu. En demandant plus d'infos à Janet, celui-ci apprend qu'il s'agit du fameux patient qui à causé le départ de Kovacs à l'époque où il était étudiant ici. Celui-ci aurait en effet tenté se suicider en sautant d'une fenêtre afin d'échapper à son emprise. Jonathan insiste pour le rencontrer, et après plusieurs minutes de marche dans les couloirs secrets et obscures de l'hôpital ils arrivent enfin à sa cellule. L'homme semble extrêmement déphasé, mais relativement avenant, Jonathan en retire plusieurs informations importantes telles que le nom du village d'enfance de Kovacs au pied des Carpates sur la frontière Hongro-roumaine et son vrai nom, à savoir Korvaks. Le fou dit également sentir la présence de Kovacs non loin d'ici, dans la ville même. Jonathan s'empresse de raconter toute sa rencontre aux autres.
Le soir venu chez le père Mureau, l'appel aux esprits à bien lieu. Un pentacle à été tracé au sol au centre duquel se trouve Chris et de grands cierges ainsi que des encensoirs ont été placés partout dans la pièce. La cérémonie commence donc, le père chante une sourde litanie accompagné de Joseph. Peu à peu, le chant devient de plus en plus fort et à la fin le père Mureau est comme possédé, il crie pratiquement à la bête de se révéler. En fin de compte toute l'assistance semble percevoir comme un ensemble tentaculaire gigantesque et nauséabond planant au dessus de Chris ; tous son fortement touchés par l'hoeeure de cette apparition; Nathaniel se rapproche inconsciemment du cercle. Le père demande alors, puisant dans ses dernières forces à la chose apparue « Qui est tu ? », ce à quoi la chose répond par la bouche de Chris, « je suis ce qui vit ». Il pose ensuite la même question à Nathaniel, mais aucun son ne sort de sa bouche. Puis d'un coup la vision s’arrête et le père tombe inconscient.
Lorsqu’il se réveil plusieurs heures après, il tente de comprendre ce qui à pu se passer, il pense que la manifestation qu'il a vu n'était pas entièrement prévue par Kovaks au moment ou celui-ci à fait son sort, il aurait appelé en fait deux entités, et celle présente maintenant dans l'un des deux ( Chris ou Nathaniel) n'était pas voulu. Il ne sait pas comment résoudre la chose mais suppose qu'il faille retrouver Kovaks, ne serais-ce que pour comprendre ce qui à pu réellement se passer. Mureau leur demande de repasser le lendemain, pour qu'il puisse réfléchir à cela au calme, et quand ils le retrouvent enfin, c'est sous la forme d'un pendu au milieu de cette même pièce. Alors qu'ils se rapprochent, le corps se réveil, et mû par une force surhumaine, arrache sa corde et fonce sur eux. Ils ne tardent pas à l'abattre, renvoyant l'homme de Dieu à l'au-delâ noir qui devait maintenant l'attendre.

[Ben]

Edward 1 - Nathaniel 0

Ps vu ce qui c'est passé avec le prêtre on va être assez prudents avec le cadavre pour éviter qu'il se relève.

[Ben]

Désolé mais je ne pourrais pas être présent le WE prochain (31 mars).

[globule]

Je reposte l'info ici pour qu'il n'y ait pas de confusion. La partie de demain va sauter également, vraiment un imprévu.

[globule]

Voici enfin un résumé ( court ) de la dernière séance.

Nos fameux enquêteurs de fortune se trouvaient donc chez ce bon père Francis Mureau en compagnie de la dépouille zombifiée de ce dernier, alors qu'ils avaient assisté ici-même la veille à un rituel effrayant censé révéler la nature cauchemardesque des hôtes qu'abritaient les corps de Chris et de Nathaniel. Alors qu'un réveil du cadavre est toujours possible, nos comparses décident de fouiller l'appartement, et mettent ainsi la main sur plusieurs indices : un papier donnant l'indication d'une tombe du cimetière de Montmartre, ainsi que quelques poils et lambeaux de peaux non identifiés et plusieurs ouvrages secrets, dont un rapporte l'existence d'un culte des goules à Paris et dans lesquels se trouve un sortilège d'appel de goules. Enfin ils trouvent également une lettre d'un cardinal italien adressée au père Mureau lui demandent de cesser ses investigations sur les goules, celles-ci n'étant pas très concluantes.

Fiers de ses informations et laissant là le cadavre du père non sans avoir envisagé de s'en débarrasser d'une manière ou d'un autre, nos amis repartent avec l'intention de se rendre au cimetière la nuit suivante pour y exécuter le rituel. Ils échafaudent un plan consistant à se planquer dans le caveau ni vu ni connu et à faire boire un garde, ce qui fonctionne. En soulevant la dalle du cercueil, ils y découvrent un escalier s'enfonçant bien bas dans les profondeurs de la terre.

Ils l'empruntent et après une décente semblant interminable, il arrivent dans un couloir aux parois faits d'ossements humains, ils arrivent enfin au seuil d'une porte massive sur laquelle est sculptée une tête monstrueuse. En farfouillant autour de la porte, ils actionnent un tiroir d'où ils sortent une main cadavérique entrecoupée de cicatrices. Ne trouvant rien de plus ils se décident à entamer le rituel qui est exécuté sans trop y croire, mais fonctionne malgré tout. En effet une effroyable goule ne tarde pas à franchir la lourde porte en meuglant de manière dégoutante. Elle tend la main vers Jonathan, qui tarde à comprendre ce qu'elle cherche, puis finit par comprendre et lui donne la main qu'il tenait. Le monstre fait une entaille de plus dans la chaire de la paume de son ongle sale, et enjoint ensuite la troupe à la suivre.

Les parois semblent être d'un matière noire réfléchissante comme de l'obsidienne avec des striures vertes, donnant une lumière pâle. Celles- ci se modifient peu à peu et évoquent maintenant une sorte de boyau organique, parcouru de veines et de fluides ; la goule les amène jusqu'à un petit renfoncement dans une partie de la paroi. Là, un petit homme édenté et sans âge vêtu de haillons qui semblaient être des vêtements de cours du XVIIIe siècle, les accueillent et leur propose de s'assoir. Après une courte discussion, il leur fait boire une potion nauséabonde qui leur fait perdre tout notion d'espace et de temps.

Nos investigateurs se sentent quitter leur corps et ils flottent bientôt dans le ciel, ils se retrouvent bien vite dans une vallée forestière des Carpates hongroises et se posent dans des grottes troglodytes ayant abritées les premiers hommes. Ils contemplent en contrebas une petit village de paille, de bois et de fumier. Bien vite ils voient progresser sur la route montant vers la forêt trois bêtes immondes et noires, mais a mesure qu'elles ce rapprochent, ils s’aperçoivent qu'il ne s'agit que d'humains vêtus d'amples robes et de masques effrayants. Ils les suivent jusqu'à arriver prêts d'une maison forestière immense et verdoyante. Les ombres se prostrent à l'entrée, lancent quelques cris effroyable et rentrent dans la maison d'où on entend un vacarme infernal et d'implorants cris d'enfants. Ils en repartent ensuite et nos héros se précipitent à l'intérieur. Le sol est jonché de cadavres d'enfants horriblement mutilés, à l'étage on entend quelqu'un pleurer en sanglots, ils s’aperçoivent bien vite que l'homme qui pleure n'est autre que Kovacs. Après être revenus à eux, les investigateurs se retrouvent au mâtin dans le caveau qu'ils ne tardent pas à quitter ainsi que le cimetière, encore chamboulés de leurs visions de la veille.

Le Jours même nos protagonistes réservent des places pour le prochain Orient-express; Joseph Lignac décide quant à lui de se rendre à Rome pour avertir le saint ordre des récents événements. Les préparatifs terminés, nos « amis » embarquent dans le train légendaire pour un luxueux voyage au cours duquel Jonathan rencontre des industriels avec lesquels il joue au carte et séduit une jolie veuve. Jusque là rien d'anormal. Par contre, Nathaniel va commencer à faire parler de lui. Une jeune fille juive accompagnée de sa mère tombe amoureuse de lui après quelques discussions, et peu à peu, ils finissent par flirter, puis coucher ensemble. Le lendemain de leurs amours, la jeune fille est retrouvée morte avec de sombres traces autour du cou. Le train est alors arrêté, les enquêteurs suisses, puisque c'est là que le drame s'est produit, ne tardent pas à arriver. Ils embarquent bien vite Nathaniel en tant que principal suspect, qu'il se dépêchent d'aller enfermer dans une petite cellule locale. Puis après s'être rendu certains de la culpabilité de celui-ci le font transférer dès le lendemain à la prison centrale de Genêve.

De là commença la longue cavalcade de notre écossais psychopathe. A peine arrivé dans ça cellule, il use de son pouvoir, qu'il sait maintenant rendre immédiat, ainsi tombent plusieurs honnêtes gardiens de prison et Nathaniel court jusqu'à sa liberté non sans libérer tous les forçats enfermés en leurs laissant le trousseau de clés du gardien-chef. Une fois dehors, il s'empresse de trouver un taxi, élimine son chauffeur et conduit le bolide à travers les routes suisses, autrichiennes et hongroises jusqu'au petit village du rêve.

Pendant ce temps-là, nos passagers de l'Orient-express arrivent sans encombre jusqu'à Budapest. De là ils finissent le trajet à bord d'un fiacre local, et payent abondement le cocher afin qu'il parte et laisse son fiacre et son cheval cachés dans un bosquet aux abords du fameux village de Rishaman. Ils sont accueillis à l'auberge de la ville sous les lourds regards de la populace de gueux dont est composée l'établissement. Ils y payent chambres et repas. Ce dernier consiste en un ragout immonde qui rend malade Jonathan, le seul des trois à en manger. Nos amis font rapidement un tour de la bourgade et de ses environs, puis retournent dormir, mais seulement sur une oreille. cela ne les empêche pas d'être surpris par une troupe de cultistes masqués, ce qui donne lieux à quelques scènes de bravoures, dont de magnifiques tirs d'Edward au travers des portes, et un fameux duel de canne-épée entre un Jonathan maladif et quelques cultistes armés de dagues. L'affaire expédiée, ils remarquent que leurs ennemis arborent des broches représentant la même tête de diable aux yeux verts que les pièces vues en Angleterre. après cet héroïque combat, nos investigateurs s'enfuient afin de ne pas subir les foudres de villageois revanchards.

Ils trouvent refuge dans le fiacre, laissé dans un bosquet et y terminent la nuit. Au matin, alors qu'ils sentent des odeurs de brasiers provenir du village, ils entendent un bruit de voiture provenant de la route principale. Ils s'en rapprochent donc et sont surpris de voir qu'elle est conduite par Nathaniel. Après quelques instants d'hésitation ils finissent par l'arrêter et après de froides retrouvailles vont tous ensemble suivre la route du sentier qui les mènent au dessus des grottes. de là ils repèrent sans problème le chemin qui bifurque vers la maison forestière. Alors qu'ils arrivent à cette dernière portion de route, Edward s'approche de Nathaniel et lui demande son arme. Celui-ci lui tend donc son revolver, Edward s'en saisi et le pointe vers la tête de son compagnon de route. Chris tente de le retenir, mais Edward le convainc très vite de le laisser faire. Une détonation retentit dans la forêt, faisant décoller les oiseaux, et la balle vient se jucher dans la tempe droite de Nathaniel, le laissant pour mort. Headshot...



Voici, au tant que je m'en souvienne, la trame de la dernière séance. Je précise que la partie de demain aura bien lieux de mon côté. bisous.

[globule]

Donc pour clôturer "sans doute" la campagne, je vais, comme d'habitude refaire un résumé de la partie précédente, même si c'est un peu loin maintenant.
Si jamais j’omets des détails, n'hésitez pas à me le faire savoir.

Nos investigateurs, devenus plus aguerris, par la force des choses, des possibles horreurs que renfermaient l'occulte se tenaient donc devant la large chaumière forestière où les avaient porté leur rêve. Après avoir dissimulé le cadavre de leur ancien compagnon de route, c'est donc à pas feutrés qu'ils s'avancèrent jusqu'à la palissade qui l’enserrai. Ils en firent le tour, puis passèrent le portail qui n'était pas fermé. Un petit chemin menait jusqu'au perron, ils purent voir à travers les vitraux de la porte d'entrée que l'endroit semblait déserté depuis bien longtemps et entrèrent donc. L'entrée donnait sur une grande salle poussiéreuse en grand désordre. Les bibliothèques qui cerclaient les murs étaient remplis de vieux livres jaunis aux pages gonflées par l'eau. Un escalier menait à l'étage, et après s'être assurés que le bas était bien désert, Edward en gravit les marches grinçantes. Au bout du couloir sur lequel donnait l'escalier, une porte était entrouverte. En s'en approchant Edward vu qu'elle était habitée. Il remarqua tout d'abord la femme endormie dans le lit et y reconnu les traits de Judith, puis se tournant encore plus il vit un homme de dos assis à son bureau, collé contre un mur de la pièce. Celui-ci, se retourna alors pour inviter Edward à entrer : « Je vous attendais » dit-il. C'était Kovacs ; Edward dégaina dès qu'il s'en aperçu et tira avant que l'hôte ait eu le temps de parler, craignant de se laisser succomber à son regard hypnotique. Il fit mouche, et le coup de feu alerta bien vite le reste de l'équipe resté en bas à fouiller diverses choses. Kovacs, gravement touché, dut prendre une décision rapide, il sauta par la fenêtre mais, se foula la cheville dans sa chute. Les autres vinrent le cueillir à l'extérieur et l'achevèrent sans lui laisser le temps de se relever. Ils disposèrent ensuite du corps en le recouvrant de feuille mortes et de pierres.

Revenus tous à l'intérieur, ils interrogèrent longtemps Judith, qui se trouvait en grande peine d'avoir perdu son amant et maître. Elle affirma ne pas avoir subi l'emprise de cette canaille et l'avoir suivi de son plein gré. Ils hésitèrent à la tuer mais décidèrent de la garder sous surveillance pour tenter d'en savoir plus. En attendant ils fouillèrent toute la maison et trouvèrent quelques ouvrages intéressants ; notamment un cahier écrit par kovacs lui-même dans un code des plus obscures. Ils s'attelèrent donc à le déchiffrer, et comprirent petit à petit qu'il décrivait la genèse de l'homme aux yeux verts. Voici ce qu'ils en comprirent :

Il s'agirait d'un prêtre d'une religion impie de l'ancien continent de Mu. Il avait dû rester assoupi des milliers d'années en Hindu Kush, avant de s'éveiller et il s'était retrouvé dans l'ancienne région des Carpates, d'où il avait affecté bien des humains à l'aide des visions qu'il projetait. Kovacs en était atteint et il tenta dans un premier temps de comprendre ce phénomène étrange, en travaillant sur des patients qui les présentaient aussi. Il ne réussit pas à les rationaliser et son esprit en fut si troublé qu'il décida de créer une religion en toute connaissance de causes, d'où l'histoire de l'homme aux yeux verts largement romancée, qu'il exhuma dans la région, il réussit si bien son entreprise qu'il put conduire, avec ses acolytes, des villages entiers à s'y résoudre. Seulement une partie de la secte voulait aller encore plus loin dans la sauvagerie du personnage jusqu'à appeler le seul objet de leur admiration et de leur tournant à se manifester, le grand prêtre lui-même. Et ils réussirent. Celui-ci ordonna de massacrer les enfants détenus par Kovacs, qui , devenu convaincu de l'apocalypse qu'il allait pouvoir déclencher voulut le combattre. Il trouva pour cela un sort qu'il devait lancer au lieu même de son origine, autrement dit en Hindu-kush avec l'aide d'une femme enceinte qui permettrait de détruire son pouvoir. L'une des jumelles, qu'il appelait ses prêtresse fut sacrifiée dans ce but mais le sort échoua, et ce n'est qu'en dérobant la dernière information nécessaire à celui-ci à Lord Curzon qu'il envisagea de retourner accomplir sa quête avec Judith cette fois-ci. L'autre jumelle étant la proie de la secte concurrente.

Il y'avait une copie du sort dans le cahier, une litanie écrite dans un langage antédiluvien accompagnée des descriptions de Kovacs. Le cahier mentionnait enfin l'existence d'un passsage entre cette région et l'hindu-kush par les grottes préhistoriques dans la région, qui se trouvaient être également un repère de la secte. Une fois que tout cela fut compris, les investigateurs demandèrent aux villageois, par l'entremise de judith, des vivres pour plusieurs jours ainsi que du matériel, afin de partir en expédition. Ils étaient restés deux jours dans la maison et prirent le chemin jusqu'aux grottes en fin d'après-midi, en compagnie de Judith.

La grotte était un couloir long, sinueux et humide ; une tanière de loups se trouvait à proximité. Au bout de celui-ci une petite pente ascendante permettait d'accéder à une sorte de salle ronde, se rendant compte que la quête était en train d'y mener leur culte abjecte, ils se plaquèrent contre celle-ci dans l'espoir que le dénivelé les empêche d'être vus. Le géant barbu, décrit dans toutes les visions, se tenait au fond sur un trône fait d'ossements, une femme enceinte attachée semblait souffrir à côté de lui, et un groupe de cultistes disposé en cercle chantait de lugubres mélopées. Nos héros furent remarqués et les silhouettes noires et masquées s'approchèrent bien vite d'eux avec leurs poignards, alors que le combat faisait rage, ils purent entrevoir le grand prêtre maintenant debout incanter de manière menaçante. Les cultistes face à eux étaient emportés un à un dans les cris les plus horribles par ce qui semblait être un massif nuage de tentacules. Celui-ci atteignit enfin les investigateurs, dont les forces allaient être réduites à néant, mais alors que Chris tombait, les tentacules qui avaient investis son corps se libérèrent et fondirent sur la créature qui obstruait le couloir, celle-ci n'était bien vite plus qu'un amas de chaire visqueuse et putréfiée. Jonathan en profita pour se précipiter sur le prêtre qui s'enfuyait et parvint à le mettre à terre et le tuer. Ils ranimèrent Edward qui s'était retrouvé inconscient au tour du combat, puis ils délivrèrent la pauvre captive, dans laquelle ils reconnurent l'une des soeurs Lanielle, de sa vie horrible après qu'elle leur ait demandé. Ils se reposèrent dans la grotte avant de continuer leur chemin.

A leur réveil ils s’aperçurent que le prêtre, supposé mort, reprenait vie, ils l’arrêtèrent donc aussitôt dans son élan et entreprirent de l'attacher à une sorte de brancard et de le trainer car ils en avaient aussi besoin pour réaliser le rituel. C'est ainsi qu'ils s’enfoncèrent encore plus profond au travers d'immenses cavités naturelles, ils marchèrent toute une journée et s'arrêtèrent pour dormir dans les ruines d'une citée ensevelie sous des cendres volcaniques. Ils repartirent et mirent prêt de trois jours à franchir une plaine qui tapissait le sol d'une caverne si immense que le plafond n'en était pas visible, il diffusait pourtant une lumière diffuse. La pleine était un vrai microcosme rempli d'animaux et de plantes sauvages et inconnues, d'ailleurs les aventuriers durent passer leurs nuits dans les arbres, afin d'éviter ce que Kovacs décrivait comme des « loups » dans son cahier. La première nuit faillit d'ailleurs leur être fatale. Alors qu'ils étaient sur le point de quitter la plaine ils furent également témoins d'une gigantesque explosion volcanique qui recouvrit une bonne partie de celle-ci de lave. Si les investigateurs en étaient hors de portée ils faillirent cependant être asphyxiés par les cendres et fumées toxiques qui emplissaient l'atmosphère. Heureusement encore une fois, ils se trouvaient à la limite de la caverne et un couloir resserré, qui continuait encore le chemin leur apporta de l'air frais. Le dernier jour de leurs traversée, ils passèrent au travers d'un immense tube de glace, et passèrent non loin d'un immense palais de glace.

Ils sortirent enfin de cette éprouvante traversée pour se retrouver au sommet d'une crête montagneuse sous une nuit naissante aux couleurs pastels, d'où ils pouvaient apercevoir un village enchâssé dans la montagne immense, au pied d'un versant qui leur faisait face et qui formait une étroite vallée avec la crête sur laquelle ils se trouvaient au milieu de laquelle coulait une rivière. Ils descendirent un peu de leur hauteur et se rendirent compte que le village ( qui semblait tibétain) était occupé par des militaires blancs qui y faisaient leur ronde. Ils y avaient même érigé une tour de guet. Nos intrépides chevaliers conclurent qu'il devait s'agir des hommes de Curzon. Ils attendirent un peu et se rendirent compte qu'à la nuit tombée, tous les villageois à l'exception des gardes montaient la pente de terre qui menait de la place centrale à une ouverture dans la montagne. Ils décidèrent de se reposer et de revenir le lendemain à la même heure.

Ils s’avancèrent donc dans la petite vallée, franchirent le cours d'eau et longèrent la parois jusqu'à un des côtés du village. Ils tentèrent d'arriver jusqu'à la large rampe, trainant encore le corps toujours renaissant du prêtre dans son lourd brancard, mais furent repérés par les gardes et se cachèrent dans une des petites maisons. Après avoir livré combat, un incendie commença à se déclarer, ce qui, en plus des coups de feu fit ressortir les villageois de leurs cavernes, profitant de la confusion générale, les investigateurs purent enfin emprunter la rampe centrale après avoir fait explosé la tour centrale dans laquelle était entreposée une grande quantité d’explosifs. Ils purent voir alors, qu'à l'intérieur un petit nombre de cultistes était à ses basses oeuvres, et parmi eux se trouvait Curzon, tête nue. Jonathan visa alors sans sommation celui-ci avec un fusil récupéré au cours du combat et le toucha en pleine tête, sa cervelle alla ricocher mollement contre le granit scintillant de la caverne.

[Ben]

C'est fini!
Merci à Gus pour avoir fait cette campagne, avec de bons moments de fou rire (l'épisode de la porte par exemple mais on a bien déliré) mention spéciale au mec à bicyclette

Merci aux joueurs, j'ai bien failli en tuer un second s'il n'avait pas appris la compétence régénération. Mais bon je vous jure que je ne joue pas comme ça dans tous les jeux

Pour ce final j'ai vraiment bien cru que c'était mort pour nous, avec un sursaut héroique ce petit professeur d'université à réussi à nous sauver la mise, même si cela signifiait sa propre mort (ou pas mais ça sera une autre histoire) !

Pas aussi ambiance feutrée que le teaser de début de campagne le laissait croire, mais ça fini je trouve vraiment dans Cthulhu dans toute sa splendeur, en fait à la fin c'était désespéré et à part retarder un peu l'échéance on n'a servi à rien! On aurait du le couler dans un bloc de béton ce putain de prêtre immortel.