Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
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- Djez
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai vu BLACK PANTHER, et je ne sais pas trop quoi en penser. Visuellement, le film fonctionne bien, et le côté "cité africaine du futur" est coolos. Pareillement, même si c'est traité de façon hyper légère, les dilemmes moraux du nouveau roi du Wakanda (rester isoler dans leurs terres dorées où intervenir pour aider les autres peuples africains) apportent un côté politique assez bienvenu. Mais surtout je trouve que le vrai point fort du film ce sont les deux méchants principaux du film, qui sont bien casté, ont des looks cool et ont de vrais "background" de super vilains !
En revanche, le rythme du film ne fonctionne pas du tout (selon moi, il aurait fallu trancher au moins 30 minutes), on s'appesantit visuellement sur tout en ne traitant finalement jamais aucun sujet en profondeur (un comble !). Bref, un film qui donne l'impression de se regarder lui-même alors que bon, faut pas déconner, on est loin du drame shakespearien ! (même si par moment j'ai vraiment l'impression que le réal lui est convaincu de l'être !). Dommage, parce qu'y avait de l'idée.
En revanche, le rythme du film ne fonctionne pas du tout (selon moi, il aurait fallu trancher au moins 30 minutes), on s'appesantit visuellement sur tout en ne traitant finalement jamais aucun sujet en profondeur (un comble !). Bref, un film qui donne l'impression de se regarder lui-même alors que bon, faut pas déconner, on est loin du drame shakespearien ! (même si par moment j'ai vraiment l'impression que le réal lui est convaincu de l'être !). Dommage, parce qu'y avait de l'idée.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
https://www.numerama.com/pop-culture/38 ... -bleu.html
On n'est pas le 1er avril donc à priori ceci n'est pas une blague.
On rappelle que le film mélangera animation et live-action. + Sonic le hérisson..... je n'aurais qu'une seule question : pourquoi ?
On n'est pas le 1er avril donc à priori ceci n'est pas une blague.
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- Djez
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je viens de finir de regarder la saison une de HANDMAID'S TALE et c'est vraiment une très bonne série d'anticipation. On y suit les aventures d'une nana qui, dans une Amérique durement touchée par une chute catastrophique de la natalité et gouvernée désormais par des intégristes chrétiens, se voit attribué d'office le rôle de "servante" dans la maison d'un gouverneur, nouvelle caste réservée aux femmes fertiles ayant à présent "le devoir" d'enfanter pour les puissants...
Cette série d'anticipation fait régulièrement froid dans le dos, pas tant par un éventuel côté "spectaculairement violent", mais plutôt par la froideur de son réalisme et la qualité des acteurs. Vraiment, à voir !
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé, DVD...
L'infertilité est effectivement en forte hausse depuis plus de quinze ans. Je ne sais pas à quoi elle est corrélée, même si les perturbateurs endocriniens sont en haut de la liste des suspects. Puisque dans le même mouvement, la démographie mondiale continue d'augmenter, ça ressemble plus à une solution qu'à un problème. Mais certains territoires sont plus touchés que d'autres, donc il suffit que le racisme s'en mêle...Djez a écrit :Je viens de finir de regarder la saison une de HANDMAID'S TALE et c'est vraiment une très bonne série d'anticipation. On y suit les aventures d'une nana qui, dans une Amérique durement touchée par une chute catastrophique de la natalité et gouvernée désormais par des intégristes chrétiens, se voit attribué d'office le rôle de "servante" dans la maison d'un gouverneur, nouvelle caste réservée aux femmes fertiles ayant à présent "le devoir" d'enfanter pour les puissants...
Cette série d'anticipation fait régulièrement froid dans le dos, pas tant par un éventuel côté "spectaculairement violent", mais plutôt par la froideur de son réalisme et la qualité des acteurs. Vraiment, à voir !
- Drahe
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Le casting progresse pour ce film sur le hérisson bleu, et c'est Jim Carrey qui est présenti pour incarner le Dr. Robotnik.Sambre a écrit :https://www.numerama.com/pop-culture/38 ... -bleu.html
On n'est pas le 1er avril donc à priori ceci n'est pas une blague.
On rappelle que le film mélangera animation et live-action. + Sonic le hérisson..... je n'aurais qu'une seule question : pourquoi ?
https://hitek.fr/actualite/film-sonic-s ... ough_17033
- globule
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Ca faisait longtemps que je n'avais pas posté une critique, l'affaire est réglée, d'une part parce que j'ai vraiment aimé ce film, d'autre part parce que ça fait trop longtemps que Drahe n'en a pas posté ( allons, allons, maintenons le flambeau de l'élitisme bobo-parisien).
Critique : Girl
Girl est le premier film de Lukas Dhont, jeune réalisateur flamand, qui a été présenté à Cannes à la sélection un certain regard cette année et a reçu le prix de la caméra d'or et le prix d'interprétation pour Victor Polster. Nous y suivons le quotidien de Lara, une jeune fille de 16 ans, née garçon qui a pour ambition de devenir danseuse étoile.
Le film s'ouvre sur notre personnage principal qui se perce les oreilles devant la glace pour y insérer de légères boucle d'oreilles qu'il arborera fièrement et cet acte nous révèle déjà de multiples symboles. En premier lieu, nous y voyons quelqu'un de déterminé, qui n'hésite pas à risquer de se faire mal pour parvenir à ses fins, mais nous y voyons aussi comme un double rite de passage, un acte affirmant sa féminité tout en la plaçant dans un monde d'adultes. Son père ne manquera pas de le remarquer dans la voiture qui l'emmène à l'école de danse qu'elle espère intégrer auquel elle répondra d'un ton amusé et rassurant « Mais, c'est joli, non? ». Elle apprendra pendant son entretien qu'elle est acceptée ce qui la ravira. Nous la verrons peu après commencer son entraînement et soulignons à ce propos que les scènes d'entraînement de danse que nous suivrons tout au long de l'oeuvre sont filmées avec grande délicatesse et dynamisme ce qui nous permet de mettre en exergue une grande thématique du film : le corps et plus précisément même le corps de Lara. Filmé toujours de manière pudique bien qu'il soit montré tel qu'il est : un corps hybride, qui emprunte à la fois de l'homme et de la femme. Les scènes intimes nous permettent également de nous rendre compte de la violence avec laquelle Lara traite son corps. Honteuse de son sexe, elle le câche entre ses jambes en le gardant serré par des bandes adhésives. Apprenant à faire des pointes alors qu'elle ne s'y était pas encore entraînée, elle massacre ses orteils qu'elle passera son temps à panser. Exigeante avec elle à l'extrême, elle s'épuisera au cours des scènes de danse tout en gardant un visage figé.
Un autre grand thème du film est le rapport à la famille. Son père est très proche d'elle et la soutien à 100%, ce que est une vraie bouffée d'air frais dans un film qui traite de se genre de sujets, Même la famille plus éloignée semble l'accepter totalement ce qui nous est montré lors des scènes d'anniversaire. on nous fait comprendre que son combat est assez éprouvant sans avoir nécessairement à passer par des parents en conflit. On n'entend jamais parler de la mère, ce qu'on peut prendre comme un choix artistique permettant d'une part de montrer des relations plus resserrées et donc d'insister sur le personnage du père, d'autre part, de la montrer entourée d'hommes ( elle a également un petit frère de 6 ans), ce qui permet d'insister d'autant plus sur sa féminité. Les acteurs sont tous très bons, notamment celui jouant le rôle du père, qui arrive à faire passer des émotions très fortes vis à vis de sa fille.
Un Troisième thème est peut-être celui du rapport de Lara avec le monde extérieur. On la suit chez les médecins, au cours de scènes ou ils suivent sont traitement hormonales, l'informent des possibles effets secondaires et lui décrivent l'opération de changement de sexe qu'elle ne pourra faire qu'à partir de 18 ans, chose qu'elle attend désespérément car comme c'est souvent le cas pour les personnes transgenres, elle est dégoûtée par ses parties génitales. On la voit également au cours de quelques scènes dans son quotidien à l'école ( elle suit un cursus danse-études ), notamment lors de la présentation des élèves en début d'année, au cours de laquelle elle ne trouvera qu'a dire qu'elle a un petit frère de 6 ans, ce qui montre bien sa volonté d'apparaître comme une fille comme les autres ( elle répondra d'ailleurs à son père au cours d'une scène où il lui dira au combien elle est courageuse « Je m'en fous, je veux juste être une femme »). Elle se liera aussi d'amitié avec quelques filles de son école de danse, mais qui finirons par lui jouer un mauvais tour au cours d'une soirée où elle est invitée. Elle sera humiliée par celles-ci et ne s'en remettra jamais tout-â-fait.
Enfin, elle voudra découvrir la sexualité avec un garçon de son immeuble ( ce qu'elle voudra garder en secret ), ce qui la confrontera à la difficulté de se faire passer pour une femme dans ce genre de choses, ce qui aura pour effet de la dégoûter.
Pour conclure, ce film mérite amplement à mon goût les prix qu'il a reçu, n'hésitez pas à aller le voire si vous pouvez, ne serais-ce que pour la performance de l'interprète principal ( c'est son premier rôle et il a été sélectionné au cours d'un casting de plus de 500 jeunes comédiens, garçons ou filles).
Critique : Girl
Girl est le premier film de Lukas Dhont, jeune réalisateur flamand, qui a été présenté à Cannes à la sélection un certain regard cette année et a reçu le prix de la caméra d'or et le prix d'interprétation pour Victor Polster. Nous y suivons le quotidien de Lara, une jeune fille de 16 ans, née garçon qui a pour ambition de devenir danseuse étoile.
Le film s'ouvre sur notre personnage principal qui se perce les oreilles devant la glace pour y insérer de légères boucle d'oreilles qu'il arborera fièrement et cet acte nous révèle déjà de multiples symboles. En premier lieu, nous y voyons quelqu'un de déterminé, qui n'hésite pas à risquer de se faire mal pour parvenir à ses fins, mais nous y voyons aussi comme un double rite de passage, un acte affirmant sa féminité tout en la plaçant dans un monde d'adultes. Son père ne manquera pas de le remarquer dans la voiture qui l'emmène à l'école de danse qu'elle espère intégrer auquel elle répondra d'un ton amusé et rassurant « Mais, c'est joli, non? ». Elle apprendra pendant son entretien qu'elle est acceptée ce qui la ravira. Nous la verrons peu après commencer son entraînement et soulignons à ce propos que les scènes d'entraînement de danse que nous suivrons tout au long de l'oeuvre sont filmées avec grande délicatesse et dynamisme ce qui nous permet de mettre en exergue une grande thématique du film : le corps et plus précisément même le corps de Lara. Filmé toujours de manière pudique bien qu'il soit montré tel qu'il est : un corps hybride, qui emprunte à la fois de l'homme et de la femme. Les scènes intimes nous permettent également de nous rendre compte de la violence avec laquelle Lara traite son corps. Honteuse de son sexe, elle le câche entre ses jambes en le gardant serré par des bandes adhésives. Apprenant à faire des pointes alors qu'elle ne s'y était pas encore entraînée, elle massacre ses orteils qu'elle passera son temps à panser. Exigeante avec elle à l'extrême, elle s'épuisera au cours des scènes de danse tout en gardant un visage figé.
Un autre grand thème du film est le rapport à la famille. Son père est très proche d'elle et la soutien à 100%, ce que est une vraie bouffée d'air frais dans un film qui traite de se genre de sujets, Même la famille plus éloignée semble l'accepter totalement ce qui nous est montré lors des scènes d'anniversaire. on nous fait comprendre que son combat est assez éprouvant sans avoir nécessairement à passer par des parents en conflit. On n'entend jamais parler de la mère, ce qu'on peut prendre comme un choix artistique permettant d'une part de montrer des relations plus resserrées et donc d'insister sur le personnage du père, d'autre part, de la montrer entourée d'hommes ( elle a également un petit frère de 6 ans), ce qui permet d'insister d'autant plus sur sa féminité. Les acteurs sont tous très bons, notamment celui jouant le rôle du père, qui arrive à faire passer des émotions très fortes vis à vis de sa fille.
Un Troisième thème est peut-être celui du rapport de Lara avec le monde extérieur. On la suit chez les médecins, au cours de scènes ou ils suivent sont traitement hormonales, l'informent des possibles effets secondaires et lui décrivent l'opération de changement de sexe qu'elle ne pourra faire qu'à partir de 18 ans, chose qu'elle attend désespérément car comme c'est souvent le cas pour les personnes transgenres, elle est dégoûtée par ses parties génitales. On la voit également au cours de quelques scènes dans son quotidien à l'école ( elle suit un cursus danse-études ), notamment lors de la présentation des élèves en début d'année, au cours de laquelle elle ne trouvera qu'a dire qu'elle a un petit frère de 6 ans, ce qui montre bien sa volonté d'apparaître comme une fille comme les autres ( elle répondra d'ailleurs à son père au cours d'une scène où il lui dira au combien elle est courageuse « Je m'en fous, je veux juste être une femme »). Elle se liera aussi d'amitié avec quelques filles de son école de danse, mais qui finirons par lui jouer un mauvais tour au cours d'une soirée où elle est invitée. Elle sera humiliée par celles-ci et ne s'en remettra jamais tout-â-fait.
Enfin, elle voudra découvrir la sexualité avec un garçon de son immeuble ( ce qu'elle voudra garder en secret ), ce qui la confrontera à la difficulté de se faire passer pour une femme dans ce genre de choses, ce qui aura pour effet de la dégoûter.
Pour conclure, ce film mérite amplement à mon goût les prix qu'il a reçu, n'hésitez pas à aller le voire si vous pouvez, ne serais-ce que pour la performance de l'interprète principal ( c'est son premier rôle et il a été sélectionné au cours d'un casting de plus de 500 jeunes comédiens, garçons ou filles).
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- lax
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Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
@ thomas serait là demain les mômes veulent aller au ciné lundi.
PLAY FUCKING LOUD !!!!!!!!!!!!! https://www.dailymotion.com/video/x8va4t
MASTER OF SOCKETS https://www.youtube.com/watch?v=f5HX67WqUSY
ORION Remaster : https://www.youtube.com/watch?v=GPv6NdKp1ks
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- Drahe
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Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
Voir quoi? Je vous déconseille fortement Aquaman, le film a été monté à partir des pires prises des comédiens, c'est pathétiques. On dirait un nanar avec de bons effets spéciaux, le côté kitsch forcé et assumé par le production. Donc c'est un régal pour les 8-12 ans mais avec un bagage cinoche c'est plus de la souffrance (ou du rire si on se moque du film, ce que le film nous invite à faire...)lax a écrit :@ thomas serait là demain les mômes veulent aller au ciné lundi.
- Mab93
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Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
Je l ai vu la semaine derniere.. et je confirme que c est un beau nanar. Les dialogues gnianian et le cliché de la petite sirène m ont achevé sur un scenario longggg et couru d avanve..
Une femme avertie en vaut 2, un agent double en vaut 4
- lax
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Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
pas aquaman spiderman new-gen on verra bien ....
PLAY FUCKING LOUD !!!!!!!!!!!!! https://www.dailymotion.com/video/x8va4t
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ORION Remaster : https://www.youtube.com/watch?v=GPv6NdKp1ks
Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
Critiqué pas trop aquaman svp...
je connais le mec qui a travailler sur les effets spéciaux et généralement il s'applique plutôt sur son taf mais après c'est sur que les FX ça fait pas un film...
je connais le mec qui a travailler sur les effets spéciaux et généralement il s'applique plutôt sur son taf mais après c'est sur que les FX ça fait pas un film...
Khorne est mon modèle, Nurgle est mon ami, Slaanesh m'accompagne et Tzeentch est mon frère.
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
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Re: Parties du 28-29-30 décembre -semaine A-
Le film est excellent. Il n'a pas beaucoup de succès en France parce qu'on n'est pas autant dans la culture du comics, mais le film a une pâte esthétique intéressante, l'histoire n'est pas bidon, ça vaut le coup. Je ne garantis pas que vous allez adorer, mais au moins le film a une personnalité originale.lax a écrit :pas aquaman spiderman new-gen on verra bien ....
Les effets spéciaux sont sublimes, époustouflants, extraordinaires. Sincèrement: c'est d'une qualité graphique rare. C'est plutôt le scénario, le jeu d'acteur, les dialogues et la mise en scène qui sont volontairement kitsch. D'où un malaise général dans la salle au moment de la projection (sauf moi au milieu, qui éclairait de rire sur les scènes sérieuses tellement c'était naze, au moins j'ai trouvé quelque chose dans le film: il faut le voir comme un nanar).stoning a écrit :Critiquz pas trop Aquaman svp...
je connais le mec qui a travaillé sur les effets spéciaux et généralement il s'applique plutôt sur son taf mais après c'est sûr que les FX ça fait pas un film...
Re: Cinéma, télé, DVD...
J'avais matté spider-man avec des gosses et je pense que j'étais plus à fond qu'eux. Homecoming propose un méchant chiadé comme on les aimes avec de vraies revendications qui nous questionnent sur le fondement même de ce qu'est un vilain de film de super-héros.
Sinon j'ai re-re-re-re-matté Brooklyn 99, c'est INCROYABLE !
Je suis en train de me refaire les Star Wars dans l'ordre de la chronologie du bg (1-2-3-rogue one-4-5-6-7-8 et je finirais par solo) et je peux vous confirmer que le 1 et le 2 sont.... vraiment pas fou...hormis quelques scènes cultes, j'attend avec impatience le 4 qui est vraiment tourné et monté comme un western.
Et je maintiens mes propos: Georges Lucas, même si il a une imagination fertile, est un mauvais scénariste, un mauvais dialoguiste et un mauvais réal.
Sinon j'ai re-re-re-re-matté Brooklyn 99, c'est INCROYABLE !
Je suis en train de me refaire les Star Wars dans l'ordre de la chronologie du bg (1-2-3-rogue one-4-5-6-7-8 et je finirais par solo) et je peux vous confirmer que le 1 et le 2 sont.... vraiment pas fou...hormis quelques scènes cultes, j'attend avec impatience le 4 qui est vraiment tourné et monté comme un western.
Et je maintiens mes propos: Georges Lucas, même si il a une imagination fertile, est un mauvais scénariste, un mauvais dialoguiste et un mauvais réal.
"Diplomatie 15%"
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Vus dernièrement:
X-men, Dark Phoenix: Une fin planplan pour Jean Grey, et presque moins réussie que X-men 3 (qui, sans être le désastre sur lequel pleurent les fans, n'était pas non plus une fin très glorieuse). Le film met Charles au centre de l'intrigue, en détournant habilement les personnages de la Bête et de Mystique. Cependant, le film commet l'erreur monumentale de ne pas soigner ses véritables antagonistes. Au lieu de faire de Jean Grey le vrai danger du film, on attribue ça à des extra-terrestres dont l'histoire, l'arrivée et la fin sont réglés en quelques lignes de dialogues... Je sais que le film a eu des problèmes de réécriture pour éviter les accusations de plagiat envers Captain Marvel, mais tout de même... ça sent le bricolage amateur, il y a encore l'odeur de super-glue qui flotte sur le scénario. Alors ça reste divertissant, hein, mais franchement oubliable. A part pour le minois joliment maquillé de Sophie Turner. Ce que je retiens? Charles est un personnage intéressant qu'on met en face de ses erreurs et des conséquences, Magneto est anecdotique, Jean Grey ne sait pas quoi faire et la Bête, Mystique et Diablo (bref, tous les personnages en bleu) font tout le boulot en coulisses pendant que les autres pavanent. Bref, ce sont encore les gens de couleur qui font le travail dont les blancs ne s'occupent pas... (Et maintenant que j'y pense, cette théorie à la con est une interprétation étrangement valable du sous-texte de ce scénario).
Godzilla II, roi des monstres: 2h12. Je n'ai eu envie de me barrer qu'au bout d'une heure quinze, donc je suis resté jusqu'au bout, un peu par syndrome de Stockholm et un peu parce que j'avais sommeil.
Loin d'être la daube intersidérale que prétendent certaines critiques, le film a un scénario, qui tient à peu près, mais qu'est-ce que c'est long! Le scénario est écrasé par les effets spéciaux, les personnages doivent vous dire à l'écran "je pense ça et je vais faire ça" parce qu'ils n'ont pas le temps d'être développés (un bon film montre les caractéristiques de ses personnages sans parole, par la puissance de l'image, une merde télévisuelle fait dire à ses personnages tout ce qu'ils font et veulent sans laisser de place à la mise en scène, comme au théâtre). Ce qui laisse l'étrange impression de regarder un mauvais téléfilm France Télévision qui aurait bénéficié du budget effets spéciaux d'Avatar. Je note quand même les prestations intéressantes d'Eleven et de Tywin Lannister qui sont toujours justes avec des personnages mal définis.
Je reste déçu du design kitsch de Godzilla, qui est furieusement semblable à la silhouette du monstre en caoutchouc qu'il a été dans les premiers films... mais en bien fait. C'est un parti-pris esthétique un peu dégueulasse. Heureusement, il y a un très beau travail d'image sur les monstres et leur iconisation à l'écran.
Mon conseil: n'allez pas voir le film, mais téléchargez certains plans comme fond d'écran de qualité, vous aurez le même plaisir esthétique avec 2h de temps perdu en moins.
Parasite: Ce bijou de Bon Jong Hoo est une réussite totale. Esthétiquement, narrativement, même dans le message social qui s'en dégage ou les interprétations poétiques qu'on peut en faire, c'est un film riche. Et drôle!
Que dire, à part que les personnages sont creusés, intéressants, leur situation poignante, le dénouement dramatique et inattendu. Le scénario utilise quelques petites ficelles issues du genre horrifique et c'est particulièrement bien dosé, c'est un plaisir à voir. Allez le voir en famille pour apprendre à vos enfants comment trouver du travail et s'élever dans la société de classe.
X-men, Dark Phoenix: Une fin planplan pour Jean Grey, et presque moins réussie que X-men 3 (qui, sans être le désastre sur lequel pleurent les fans, n'était pas non plus une fin très glorieuse). Le film met Charles au centre de l'intrigue, en détournant habilement les personnages de la Bête et de Mystique. Cependant, le film commet l'erreur monumentale de ne pas soigner ses véritables antagonistes. Au lieu de faire de Jean Grey le vrai danger du film, on attribue ça à des extra-terrestres dont l'histoire, l'arrivée et la fin sont réglés en quelques lignes de dialogues... Je sais que le film a eu des problèmes de réécriture pour éviter les accusations de plagiat envers Captain Marvel, mais tout de même... ça sent le bricolage amateur, il y a encore l'odeur de super-glue qui flotte sur le scénario. Alors ça reste divertissant, hein, mais franchement oubliable. A part pour le minois joliment maquillé de Sophie Turner. Ce que je retiens? Charles est un personnage intéressant qu'on met en face de ses erreurs et des conséquences, Magneto est anecdotique, Jean Grey ne sait pas quoi faire et la Bête, Mystique et Diablo (bref, tous les personnages en bleu) font tout le boulot en coulisses pendant que les autres pavanent. Bref, ce sont encore les gens de couleur qui font le travail dont les blancs ne s'occupent pas... (Et maintenant que j'y pense, cette théorie à la con est une interprétation étrangement valable du sous-texte de ce scénario).
Godzilla II, roi des monstres: 2h12. Je n'ai eu envie de me barrer qu'au bout d'une heure quinze, donc je suis resté jusqu'au bout, un peu par syndrome de Stockholm et un peu parce que j'avais sommeil.
Loin d'être la daube intersidérale que prétendent certaines critiques, le film a un scénario, qui tient à peu près, mais qu'est-ce que c'est long! Le scénario est écrasé par les effets spéciaux, les personnages doivent vous dire à l'écran "je pense ça et je vais faire ça" parce qu'ils n'ont pas le temps d'être développés (un bon film montre les caractéristiques de ses personnages sans parole, par la puissance de l'image, une merde télévisuelle fait dire à ses personnages tout ce qu'ils font et veulent sans laisser de place à la mise en scène, comme au théâtre). Ce qui laisse l'étrange impression de regarder un mauvais téléfilm France Télévision qui aurait bénéficié du budget effets spéciaux d'Avatar. Je note quand même les prestations intéressantes d'Eleven et de Tywin Lannister qui sont toujours justes avec des personnages mal définis.
Je reste déçu du design kitsch de Godzilla, qui est furieusement semblable à la silhouette du monstre en caoutchouc qu'il a été dans les premiers films... mais en bien fait. C'est un parti-pris esthétique un peu dégueulasse. Heureusement, il y a un très beau travail d'image sur les monstres et leur iconisation à l'écran.
Mon conseil: n'allez pas voir le film, mais téléchargez certains plans comme fond d'écran de qualité, vous aurez le même plaisir esthétique avec 2h de temps perdu en moins.
Parasite: Ce bijou de Bon Jong Hoo est une réussite totale. Esthétiquement, narrativement, même dans le message social qui s'en dégage ou les interprétations poétiques qu'on peut en faire, c'est un film riche. Et drôle!
Que dire, à part que les personnages sont creusés, intéressants, leur situation poignante, le dénouement dramatique et inattendu. Le scénario utilise quelques petites ficelles issues du genre horrifique et c'est particulièrement bien dosé, c'est un plaisir à voir. Allez le voir en famille pour apprendre à vos enfants comment trouver du travail et s'élever dans la société de classe.
- Drahe
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Tolkien: Le biopique déçoit déjà la critique et le public n'est pas au rendez-vous, on se rapproche du profil commercial typique d'un énième film osef, aussitôt vu, aussitôt oublié.
Il faut dire que le film part avec deux handicaps majeurs: 1) En-dehors de la 1ere Guerre Mondiale, Tolkien a eu une vie d'universitaire poussiéreux, consacré à ses cours, sa passion pour la philologie et les mythes anciens, ses enfants. Le biopique aurait pu prendre le risque de nous montrer les aventures imaginaires d'un professeur adorant ses enfants au point de leur inventer un univers mental comme terrain de jeu, mais non: 1ere Guerre Mondiale comme horizon, le film s'arrête avec les enfants de Tolkien sans les développer. 2) Le biopique est un genre un peu chiant, encadré par des codes bien précis (et inefficaces) dont on peut difficilement s'affranchir. D'où un problème grave: comment rendre hommage à un héros de l'imaginaire dans un genre qui laisse peu de place à l'imagination ? Il faudrait un réalisateur génial et un producteur risque-tout pour résoudre cette contradiction. Ce qui n'est pas arrivé.
Alors, ce film n'est pas mauvais. Mais c'est un échec créatif : l'application d'une formule qui marche pour raconter une biographie, avec de maigres efforts de montage et des incursions frileuses ou grotesques de l'imaginaire.
Donc si vous connaissez Tolkien, vous reconnaîtrez la figure fugace du Balrog, la silhouette de Sauron, les arbres de Valinor, les runes de la carte vers Érébor, la lumière d'Élendil, un dessin des araignées envahissant la passe vers le Mordor... Et tout ça fait partie des allusions rapides et bien insérées. Beaucoup plus rude et grotesque : l'insertion forcée d'un dragon, des silhouettes de Nazgûl et d'autres références forcées (le caporal Sam qui lui redonne espoir, faisant du Lieutenant Tolkien emmitouflé dans une tranchée un écho de Fraudon malade).
Il reste quelques scènes qui marchent, avec des gros sabots, dans une narration très artificielle qui a du mal à nous raconter une histoire d'amour et d'amitié peu surprenante. Tire-larme et manquant le panache, le film a du mal à accrocher... Et il a du mal à se vendre.
Le conseil du mois: n'allez voir Tolkien que si vous n'avez vu aucun biopique, sinon vous verrez qu'on vous ressert le même plat avec une sauce saveur Terres du Milieu qui manque cruellement d'imagination.
Sinon, fouillez les vidéothèques pour aller déterrer le très bon petit film Étranges créatures, réalisé par Peter Jackson dans les années 90. Il vous montre, avec petit budget et décor naturel de Nouvelle-Zélande, ce que c'est d'avoir un personnage dédié à son monde imaginaire avec une amitié tragique (sans parler de Tolkien, certes, mais c'est plus intéressant).
Il faut dire que le film part avec deux handicaps majeurs: 1) En-dehors de la 1ere Guerre Mondiale, Tolkien a eu une vie d'universitaire poussiéreux, consacré à ses cours, sa passion pour la philologie et les mythes anciens, ses enfants. Le biopique aurait pu prendre le risque de nous montrer les aventures imaginaires d'un professeur adorant ses enfants au point de leur inventer un univers mental comme terrain de jeu, mais non: 1ere Guerre Mondiale comme horizon, le film s'arrête avec les enfants de Tolkien sans les développer. 2) Le biopique est un genre un peu chiant, encadré par des codes bien précis (et inefficaces) dont on peut difficilement s'affranchir. D'où un problème grave: comment rendre hommage à un héros de l'imaginaire dans un genre qui laisse peu de place à l'imagination ? Il faudrait un réalisateur génial et un producteur risque-tout pour résoudre cette contradiction. Ce qui n'est pas arrivé.
Alors, ce film n'est pas mauvais. Mais c'est un échec créatif : l'application d'une formule qui marche pour raconter une biographie, avec de maigres efforts de montage et des incursions frileuses ou grotesques de l'imaginaire.
Donc si vous connaissez Tolkien, vous reconnaîtrez la figure fugace du Balrog, la silhouette de Sauron, les arbres de Valinor, les runes de la carte vers Érébor, la lumière d'Élendil, un dessin des araignées envahissant la passe vers le Mordor... Et tout ça fait partie des allusions rapides et bien insérées. Beaucoup plus rude et grotesque : l'insertion forcée d'un dragon, des silhouettes de Nazgûl et d'autres références forcées (le caporal Sam qui lui redonne espoir, faisant du Lieutenant Tolkien emmitouflé dans une tranchée un écho de Fraudon malade).
Il reste quelques scènes qui marchent, avec des gros sabots, dans une narration très artificielle qui a du mal à nous raconter une histoire d'amour et d'amitié peu surprenante. Tire-larme et manquant le panache, le film a du mal à accrocher... Et il a du mal à se vendre.
Le conseil du mois: n'allez voir Tolkien que si vous n'avez vu aucun biopique, sinon vous verrez qu'on vous ressert le même plat avec une sauce saveur Terres du Milieu qui manque cruellement d'imagination.
Sinon, fouillez les vidéothèques pour aller déterrer le très bon petit film Étranges créatures, réalisé par Peter Jackson dans les années 90. Il vous montre, avec petit budget et décor naturel de Nouvelle-Zélande, ce que c'est d'avoir un personnage dédié à son monde imaginaire avec une amitié tragique (sans parler de Tolkien, certes, mais c'est plus intéressant).
Re: Cinéma, télé, DVD...
@drahe un film chtulhu que tu va apprécier car elle réunie deux bonnes chose de la vie : Chtulhu et les femmes https://www.youtube.com/watch?v=bwqJ9IXn4WU
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai l'impression d'avoir attendu ça toute ma vie... Du pur génie!Mouche a écrit : ↑07 juil. 2019, 21:42@drahe un film chtulhu que tu va apprécier car elle réunie deux bonnes chose de la vie : Chtulhu et les femmes https://www.youtube.com/watch?v=bwqJ9IXn4WU
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Les enfants de la mer: On sent que quelque chose n'est pas passé dans le film. L'adaptation de la BD est un échec narratif et le film est d'un ennui constant. Ce qui doit très bien passer dans la BD (le côté contemplatif de la mer, le dessin particulier, la touche d'aquarelle dans la représentation des personnages) devient un boulet à animer. Et le scénario, comprimé au possible, n'a plus aucun sens.
Mort et naissance des étoiles, ou des galaxies, énergie noire, météorites, présages, cosmogonie & océanographie, enfants nés de la mer, pouvoir de communiquer avec les créatures marines, chant des baleines, toutes les thématiques s'entrechoquent de façon chaotique et ruinent le rythme du film pour aboutir à une scène mystico-quantique complètement absurde. Les scénaristes devaient se rendre compte que ça n'avait aucun sens, car à plusieurs reprises un personnage qu'on ne nous présente pas intervient pour expliquer la scène et donner du sens à ce qu'on regarde. C'est une grosse ficelle, mais c'est la seule aide que vous aurez pour comprendre le film.
Pour le reste: puisque les personnages ne font rien de sensé et que les scènes n'ont pas de raccord entre elles... C'est très long et particulièrement pénible à regarder.
J'ai vu le film avec Globule, qui a du supporter mes soupirs de désespoir toutes les dix minutes: désolé pour lui. Probablement une de mes pires expériences de cinéma depuis longtemps.
Yesterday: Un beau film montrant un musicien amateur paumé propulsé dans un univers parallèle où les Beatles n'ont jamais eu de succès et se sont séparés très vite. En jouant Yesterday à ses amis, il se rend compte que personne ne connait la chanson... D'où une idée géniale : chanter tous les tubes de Beatles dont il se souvient et devenir le nouveau roi de la pop. Les critiques marchent à fond, mais il doit faire un choix entre le succès et l'amour de sa vie.
Un joli petit film à ambiance, bon enfant sans être niais. A voir pour se détendre (si, par exemple, vous sortez du visionnage affreusement pénible d'une adaptation ratée de manga sur des enfants dans la mer, vous trouverez ça génial).
Le daim: Jean Dujardin joue un mec fasciné par le blouson 100% daim qu'il vient d'acheter. On comprend que sa vie est brutalement partie en vrille et il tente de s'inventer un personnage, ce qui l'entraîne dans une spirale de mensonge, de mauvaise foi et de délire.
C'est plutôt un bon film de Quentin Dupieux. Cas n°1: si vous ne connaissez pas son cinéma: regardez d'abord Rubber, Wrong Cops (mon favoris) ou Réalité. Le cinéma de Dupieux est souvent absurde et force le spectateur à chercher un sens... qu'on ne trouve pas. Ce qui n'empêche pas ses films d'être drôles, surprenants et d'avoir des personnages attachants dans des scènes cultes (je pense au flic pervers qui braque des filles pour voir leurs seins dans Wrong Cops, et qui échoue toujours lamentablement, où au flic dealer qui vend des sachets d'herbe cachés dans des cadavres de rat refermés avec un scotch parce que "c'est plus discret").
Cas n°2: Vous avez déjà vu des films de Quentin Dupieux (vous êtes un vrai) et du coup, mon résumé doit vous paraître étrange... Parce qu'il est normalement difficile de résumer ses long-métrages (impossible de résumer Réalité à quelqu'un qui ne l'a pas vu, par exemple). Et c'est bien le problème (mon problème de critique, pas le problème de film) : Le daim a un sens. Un sens métaphorique un peu voilé, pas du tout envisagé par le personnage principal, mais un second sens de lecture assez clair tout de même. Le daim, c'est la nouvelle peau et l'armure qu'on met sur soi pour se protéger du monde extérieur. Le comportement du personnage est clairement celui d'un drogué qui entretient une relation abusive avec une autre personne. Et c'est inhabituel pour ce cinéaste de fournir un film qui a du sens. Donc j'envisage plusieurs possibilités:
1) Je suis tombé dans le panneau et j'ai cru comprendre une métaphore qui n'est pas là. Pourtant, j'ai tous les indices pour l'étayer.
2) Quentin Dupieux sort de sa phase absurde et introduit une morale dans ses films, ce qui va à l'inverse de sa démarche habituelle, mais il faut bien essayer des trucs. Il y a donc bien une métaphore du mec paumé qui se réfugie dans une nouvelle identité et dans une dépendance (Jean Dujardin joue autant un mythomane qu'un dépendant, qui finit par contaminer un autre personnage avec son délire). Du coup, le daim est une métaphore assez vaste, qui peut symboliser l'attitude ou le produit addictif qu'on prend pour fuir un problème. C'est l'hypothèse à laquelle j'ai envie de croire.
3) Le réalisateur de l'absurde est en panne d'idée et fini par donner un film en manque d'inspiration et un peu triste, à l'image du personnage principal.
Dans tous les cas, ce n'est pas le film à retenir de sa filmographie, mais c'est à voir quand même (un mauvais Quentin Dupieux reste supérieur en qualité et en originalité à 90% des productions françaises).
Mort et naissance des étoiles, ou des galaxies, énergie noire, météorites, présages, cosmogonie & océanographie, enfants nés de la mer, pouvoir de communiquer avec les créatures marines, chant des baleines, toutes les thématiques s'entrechoquent de façon chaotique et ruinent le rythme du film pour aboutir à une scène mystico-quantique complètement absurde. Les scénaristes devaient se rendre compte que ça n'avait aucun sens, car à plusieurs reprises un personnage qu'on ne nous présente pas intervient pour expliquer la scène et donner du sens à ce qu'on regarde. C'est une grosse ficelle, mais c'est la seule aide que vous aurez pour comprendre le film.
Pour le reste: puisque les personnages ne font rien de sensé et que les scènes n'ont pas de raccord entre elles... C'est très long et particulièrement pénible à regarder.
J'ai vu le film avec Globule, qui a du supporter mes soupirs de désespoir toutes les dix minutes: désolé pour lui. Probablement une de mes pires expériences de cinéma depuis longtemps.
Yesterday: Un beau film montrant un musicien amateur paumé propulsé dans un univers parallèle où les Beatles n'ont jamais eu de succès et se sont séparés très vite. En jouant Yesterday à ses amis, il se rend compte que personne ne connait la chanson... D'où une idée géniale : chanter tous les tubes de Beatles dont il se souvient et devenir le nouveau roi de la pop. Les critiques marchent à fond, mais il doit faire un choix entre le succès et l'amour de sa vie.
Un joli petit film à ambiance, bon enfant sans être niais. A voir pour se détendre (si, par exemple, vous sortez du visionnage affreusement pénible d'une adaptation ratée de manga sur des enfants dans la mer, vous trouverez ça génial).
Le daim: Jean Dujardin joue un mec fasciné par le blouson 100% daim qu'il vient d'acheter. On comprend que sa vie est brutalement partie en vrille et il tente de s'inventer un personnage, ce qui l'entraîne dans une spirale de mensonge, de mauvaise foi et de délire.
C'est plutôt un bon film de Quentin Dupieux. Cas n°1: si vous ne connaissez pas son cinéma: regardez d'abord Rubber, Wrong Cops (mon favoris) ou Réalité. Le cinéma de Dupieux est souvent absurde et force le spectateur à chercher un sens... qu'on ne trouve pas. Ce qui n'empêche pas ses films d'être drôles, surprenants et d'avoir des personnages attachants dans des scènes cultes (je pense au flic pervers qui braque des filles pour voir leurs seins dans Wrong Cops, et qui échoue toujours lamentablement, où au flic dealer qui vend des sachets d'herbe cachés dans des cadavres de rat refermés avec un scotch parce que "c'est plus discret").
Cas n°2: Vous avez déjà vu des films de Quentin Dupieux (vous êtes un vrai) et du coup, mon résumé doit vous paraître étrange... Parce qu'il est normalement difficile de résumer ses long-métrages (impossible de résumer Réalité à quelqu'un qui ne l'a pas vu, par exemple). Et c'est bien le problème (mon problème de critique, pas le problème de film) : Le daim a un sens. Un sens métaphorique un peu voilé, pas du tout envisagé par le personnage principal, mais un second sens de lecture assez clair tout de même. Le daim, c'est la nouvelle peau et l'armure qu'on met sur soi pour se protéger du monde extérieur. Le comportement du personnage est clairement celui d'un drogué qui entretient une relation abusive avec une autre personne. Et c'est inhabituel pour ce cinéaste de fournir un film qui a du sens. Donc j'envisage plusieurs possibilités:
1) Je suis tombé dans le panneau et j'ai cru comprendre une métaphore qui n'est pas là. Pourtant, j'ai tous les indices pour l'étayer.
2) Quentin Dupieux sort de sa phase absurde et introduit une morale dans ses films, ce qui va à l'inverse de sa démarche habituelle, mais il faut bien essayer des trucs. Il y a donc bien une métaphore du mec paumé qui se réfugie dans une nouvelle identité et dans une dépendance (Jean Dujardin joue autant un mythomane qu'un dépendant, qui finit par contaminer un autre personnage avec son délire). Du coup, le daim est une métaphore assez vaste, qui peut symboliser l'attitude ou le produit addictif qu'on prend pour fuir un problème. C'est l'hypothèse à laquelle j'ai envie de croire.
3) Le réalisateur de l'absurde est en panne d'idée et fini par donner un film en manque d'inspiration et un peu triste, à l'image du personnage principal.
Dans tous les cas, ce n'est pas le film à retenir de sa filmographie, mais c'est à voir quand même (un mauvais Quentin Dupieux reste supérieur en qualité et en originalité à 90% des productions françaises).
Re: Cinéma, télé, DVD...
Le jour de la bête: film italo-espagnol réalisé par Álex de la Iglesia, sorti en 1995, je l'ai découvert ce week-end à la colo panic X chroma et c'était grandiose!
Le film parle d'un prêtre qui a prédit la naissance de l'antéchrist et qui se met à faire le mal pour invoquer le diable, avoir sa confiance et trouver lantechrist et le tuer tant que c'est un enfant... bon la le synopsis paye pas de mine mais mon dieu! À la même manière qu'Evil Dead 2, le film enchaîne les situations surréalistes, et ce sans paumer son spectateur à mi chemin entre horreur et burlesque.
La mise en scène joue beaucoup sur les cassures de ton, surtout au niveau du montage: une scène avec très peu de cuts passe à une séquence avec des plans courts et saccadés, toujours dans cet ambiance étrange pré fin du monde. Un bijou à regarder entre potes.
Le film parle d'un prêtre qui a prédit la naissance de l'antéchrist et qui se met à faire le mal pour invoquer le diable, avoir sa confiance et trouver lantechrist et le tuer tant que c'est un enfant... bon la le synopsis paye pas de mine mais mon dieu! À la même manière qu'Evil Dead 2, le film enchaîne les situations surréalistes, et ce sans paumer son spectateur à mi chemin entre horreur et burlesque.
La mise en scène joue beaucoup sur les cassures de ton, surtout au niveau du montage: une scène avec très peu de cuts passe à une séquence avec des plans courts et saccadés, toujours dans cet ambiance étrange pré fin du monde. Un bijou à regarder entre potes.
Armée de Raven Guards 1000 points finie à 85%
Peinture en cours: Rôdeurs de la terre du milieu (oui c'est pas des Raven Guards)
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Histoire de palier à mon retard en Disney/Pixar, je suis allé deux fois cette semaine au sympathique cinéma Le Cosmos (de Chelles) pour voir LE ROI LION et TOY STORY 4.
J'ai trouvé les deux très sympa, la 3D est impressionnante sur cette nouvelle version du ROI LION, et même si je trouve que cela a moins de charme que le design d'origine, il faut reconnaître que certaines scènes sont impressionnantes (le territoire des hyènes prends un côté Mordor bien plus prononcé !).
Quand au TOY STORY 4, il est digne de ses 3 grands frères, à la fois drôle, touchant et avec un vrai propos, c'est encore une fois un super film. Mention spéciale aux personnages de Fourchette, le jouet qui n'en est pas vraiment un, et de Duke Caboom, le cascadeur canadien, qui m'ont fait crevé de rire par moment ! ("C'est pour toi Jean-Jean !")
J'ai trouvé les deux très sympa, la 3D est impressionnante sur cette nouvelle version du ROI LION, et même si je trouve que cela a moins de charme que le design d'origine, il faut reconnaître que certaines scènes sont impressionnantes (le territoire des hyènes prends un côté Mordor bien plus prononcé !).
Quand au TOY STORY 4, il est digne de ses 3 grands frères, à la fois drôle, touchant et avec un vrai propos, c'est encore une fois un super film. Mention spéciale aux personnages de Fourchette, le jouet qui n'en est pas vraiment un, et de Duke Caboom, le cascadeur canadien, qui m'ont fait crevé de rire par moment ! ("C'est pour toi Jean-Jean !")
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Idem: Le roi lion et Toy Story 4.
J'ai trouvé les deux très inégaux et incomparables.
Le Roi Lion, d'abord, s'inscrit dans la démarche très putassière de refaire en live les dessins animés du "second âge d'or" de Disney (à partir du moment où John Musker et Ron Clements relancent la machine avec La petite sirène (1989), et tous les succès qui s'ensuivent jusqu'à l'échec financier de La planète au trésor (2002), des mêmes Musker et Clements, alors qu'ils ont entretemps scénarisé et dirigé Aladin et Hercule).
Si la démarche est dégueulasse, le film l'est encore plus. Il y a une incohérence fondamentale qui m'a complètement bloqué, le fait que des animaux photoréalistes parlent avec des voix humaines, alors qu'ils n'ont pratiquement pas de mouvements de lèvre ou d'expressions faciales. L'incohérence totale de ce choix, le fait que le design naturaliste à fond rencontre une fable pour enfant très fantaisiste donne un effet de plaqué qui ne passe pas du tout. Pour faire court: c'est comme prendre un documentaire animalier sur la savane et virer les commentaires scientifiques pour la remplacer par des dialogues de dessin animé, c'est dégueulasse et ça n'a aucun sens. Cela n'enlève rien à la prouesse technique (des animaux pratiquement photoréalistes en images de synthèse: GG), mais c'est un effet spécial prodigieux au service du mauvais film, parce qu'il n'a aucun sens dans ce contexte. Du coup: oui les images sont jolies mais non, ça ne sert à rien et non, n'allez pas le voir, c'est affreux.
Je n'ai pas le même ressenti sur Toy Story 4, qui a le mérite d'essayer d'être un film de conclusion (et je dis "essayer" sans mépris: pas parce qu'il raterait son but, mais parce qu'il a encore autre chose à proposer). Les scénaristes qui ont du reprendre le projet ont bien conscience que la franchise a dit tout ce qu'elle avait à dire avec des jouets qui parlent et des enfants qui les abandonnent. Du coup, elle s'extrait du cycle de la trilogie Toy Story en faisant un épisode sur les jouets perdus, qui s'affranchissent de la possession par un enfant, qui vivent une vie itinérante et indépendante dans des aires de jeu ou des fêtes foraines. Et c'est d'une part l'occasion de retrouver la bergère de Toy Story 1 (complètement oubliée dans le 2, non?) et d'innover en montrant ce qui se passe quand un enfant fabrique un jouet à partir d'éléments trouvés.
Du coup, il y a une lecture narrative évidente: passer à autre chose, apprendre à quitter le nid, à vivre sa propre aventure (qui est l'équivalent de vivre sans ses parents pour les gens qui ont connu Toy Story enfants). Mais cette thématique était déjà bien exploitée dans le 3, où Andy adulte donnait ses jouets à une autre enfant. Dans Toy Story 3, la boucle était bouclée, la trilogie était cohérente et l'histoire pouvait se répéter.
Là, Toy Story 4 propose quelque chose à côté de cette trilogie bien ciselée: que se passe-t-il pour tous les jouets au destin différent? Et à travers, cette thématique aborde le sujet des gens qui sont laissés de côté par la société: les nouveaux qui peinent à s'intégrer, ceux qui ont raté leur vocation, les brisés, les abandonnés, ceux qui n'ont rien ou doivent s'en sortir au milieu d'un monde cynique. C'est un film qui prend avec subtilité une thématique sociale beaucoup plus cruelle et qui fait quelque chose dont on n'a pas l'habitude dans le paysage du divertissement américain: sortir du cadre normatif. Que se passe-t-il pour les gens dont la vie ne se passe pas comme prévu? C'est complètement à l'opposé d'une vision conservatrice ou normative, tout en étant un film de franchise possédé par Disney... Du coup, même si c'est en sous-texte, c'est probablement le film familial le plus à gauche, le plus engagé et le plus socialiste sorti aux USA cette année.
Alors qu'en face sort la fable conservatrice, normative (les lions sont les rois parce qu'ils mangent les autres, c'est l'histoire de la vie Simba), qui roule entièrement sur la nostalgie des fans avec un cynisme inégalable, le remake honteux le plus inutile de 2019: le Roi Lion.
Faites votre choix.
J'ai trouvé les deux très inégaux et incomparables.
Le Roi Lion, d'abord, s'inscrit dans la démarche très putassière de refaire en live les dessins animés du "second âge d'or" de Disney (à partir du moment où John Musker et Ron Clements relancent la machine avec La petite sirène (1989), et tous les succès qui s'ensuivent jusqu'à l'échec financier de La planète au trésor (2002), des mêmes Musker et Clements, alors qu'ils ont entretemps scénarisé et dirigé Aladin et Hercule).
Si la démarche est dégueulasse, le film l'est encore plus. Il y a une incohérence fondamentale qui m'a complètement bloqué, le fait que des animaux photoréalistes parlent avec des voix humaines, alors qu'ils n'ont pratiquement pas de mouvements de lèvre ou d'expressions faciales. L'incohérence totale de ce choix, le fait que le design naturaliste à fond rencontre une fable pour enfant très fantaisiste donne un effet de plaqué qui ne passe pas du tout. Pour faire court: c'est comme prendre un documentaire animalier sur la savane et virer les commentaires scientifiques pour la remplacer par des dialogues de dessin animé, c'est dégueulasse et ça n'a aucun sens. Cela n'enlève rien à la prouesse technique (des animaux pratiquement photoréalistes en images de synthèse: GG), mais c'est un effet spécial prodigieux au service du mauvais film, parce qu'il n'a aucun sens dans ce contexte. Du coup: oui les images sont jolies mais non, ça ne sert à rien et non, n'allez pas le voir, c'est affreux.
Je n'ai pas le même ressenti sur Toy Story 4, qui a le mérite d'essayer d'être un film de conclusion (et je dis "essayer" sans mépris: pas parce qu'il raterait son but, mais parce qu'il a encore autre chose à proposer). Les scénaristes qui ont du reprendre le projet ont bien conscience que la franchise a dit tout ce qu'elle avait à dire avec des jouets qui parlent et des enfants qui les abandonnent. Du coup, elle s'extrait du cycle de la trilogie Toy Story en faisant un épisode sur les jouets perdus, qui s'affranchissent de la possession par un enfant, qui vivent une vie itinérante et indépendante dans des aires de jeu ou des fêtes foraines. Et c'est d'une part l'occasion de retrouver la bergère de Toy Story 1 (complètement oubliée dans le 2, non?) et d'innover en montrant ce qui se passe quand un enfant fabrique un jouet à partir d'éléments trouvés.
Du coup, il y a une lecture narrative évidente: passer à autre chose, apprendre à quitter le nid, à vivre sa propre aventure (qui est l'équivalent de vivre sans ses parents pour les gens qui ont connu Toy Story enfants). Mais cette thématique était déjà bien exploitée dans le 3, où Andy adulte donnait ses jouets à une autre enfant. Dans Toy Story 3, la boucle était bouclée, la trilogie était cohérente et l'histoire pouvait se répéter.
Là, Toy Story 4 propose quelque chose à côté de cette trilogie bien ciselée: que se passe-t-il pour tous les jouets au destin différent? Et à travers, cette thématique aborde le sujet des gens qui sont laissés de côté par la société: les nouveaux qui peinent à s'intégrer, ceux qui ont raté leur vocation, les brisés, les abandonnés, ceux qui n'ont rien ou doivent s'en sortir au milieu d'un monde cynique. C'est un film qui prend avec subtilité une thématique sociale beaucoup plus cruelle et qui fait quelque chose dont on n'a pas l'habitude dans le paysage du divertissement américain: sortir du cadre normatif. Que se passe-t-il pour les gens dont la vie ne se passe pas comme prévu? C'est complètement à l'opposé d'une vision conservatrice ou normative, tout en étant un film de franchise possédé par Disney... Du coup, même si c'est en sous-texte, c'est probablement le film familial le plus à gauche, le plus engagé et le plus socialiste sorti aux USA cette année.
Alors qu'en face sort la fable conservatrice, normative (les lions sont les rois parce qu'ils mangent les autres, c'est l'histoire de la vie Simba), qui roule entièrement sur la nostalgie des fans avec un cynisme inégalable, le remake honteux le plus inutile de 2019: le Roi Lion.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai vu la série netflix DARK CRYSTAL, préquel du célèbre film d'animation des années 80, et j'ai trouvé ça vraiment très bien ! Non seulement les décors et les personnages entièrement réalisé "en dur" façon muppet sont bluffants, mais surtout l'univers prends vraiment de l'ampleur et se construit intelligemment, donnant beaucoup plus de sens au film dont l'imagerie a marqué des générations mais dont le scenar, faut être honnête, restait pour le moins cryptique !
Bref, je recommande pour tous ceux qui aiment les univers de fantasy bigarré et qui ne sont pas allergique aux marionnettes !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je regarde sur Netflix la série HAPPY ! et j'avoue que j'aime beaucoup même si c'est vraiment nawak ! C'est l'histoire d'un ancien flic qui a totalement sombré dans l'alcool, la drogue et l'autodestruction, qui vit de job crasseux de tueur à gage, qui se retrouve un beau jour appelé par l'ami imaginaire de sa fille (une sorte de peluche de licorne volante !) pour aller la tirer des griffes d'un psychopathe qui l'a enlevé ! La série déploie une pure ambiance de polar à la fois sombre, trash, et jubilatoire, comme si les vieux Bruce Willis des années 90 c'étaient tapé un trip aux ecsta ! Curieusement, je trouve que la série peut clairement inspirer des rôlistes, notamment des joueurs de jeu d'enquête décomplexé (COPS, Feng Shui...) ou de dark fantasy enfantine (Tiny, Little Fears...).
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je viens de terminer la saison 1 et je partage ton avis: là mythologie de dark crystal est entièrement présente et nous fait explorer le monde de Thra qui...est bien cool en vrai. Le scénario est assez intéressant, nous depeignant tout un univers sans jamais faire dans le trop d'exposition tout en développant plusieurs personnages et leur donnant à chacun une évolution au cours des épisodes.Djez a écrit : ↑25 sept. 2019, 10:13J'ai vu la série netflix DARK CRYSTAL, préquel du célèbre film d'animation des années 80, et j'ai trouvé ça vraiment très bien ! Non seulement les décors et les personnages entièrement réalisé "en dur" façon muppet sont bluffants, mais surtout l'univers prends vraiment de l'ampleur et se construit intelligemment, donnant beaucoup plus de sens au film dont l'imagerie a marqué des générations mais dont le scenar, faut être honnête, restait pour le moins cryptique !
Bref, je recommande pour tous ceux qui aiment les univers de fantasy bigarré et qui ne sont pas allergique aux marionnettes !
Mentions spéciale au Skeksis (les méchant oiseaux qui étaient très très TRÈS malaisants dans le film quand de l'ai vu gamin) qui ont quasiment tous leur arc narratif propre qui leur donne une autre dimension que de vils oiseaux malaisants...même si c'est toujours le cas.
Armée de Raven Guards 1000 points finie à 85%
Peinture en cours: Rôdeurs de la terre du milieu (oui c'est pas des Raven Guards)
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Jevous conseille rapidement cette petite vidéo, qui montre mieux que beaucoup de discours la puissance du montage (et ce n'est pas Axel qui va me contredire).
Il s'agit de sept bandes-annonces maison, pour le premier film Harry Potter... Chacune dans un style différent (horreur, drame, thriller, comédie romantique, film de sport, exclu Disney Channel). Et autant certaines trichent un peu en ne prenant qu'une sous-intrigue (la bande-annonce de Harry Potter, le film de sport sur le Quidditch), autant d'autres sont assez effrayantes de crédibilité (la bande-annonce Harry Potter, seulement sur Disney Channel fait froid dans le dos parce qu'elle exploite réellement les intentions du film, c'est un montage qui n'a pas besoin de beaucoup tricher...) Même si ma préférée reste Harry Potter, la comédie romantique de l'année. Court et fun.
Il s'agit de sept bandes-annonces maison, pour le premier film Harry Potter... Chacune dans un style différent (horreur, drame, thriller, comédie romantique, film de sport, exclu Disney Channel). Et autant certaines trichent un peu en ne prenant qu'une sous-intrigue (la bande-annonce de Harry Potter, le film de sport sur le Quidditch), autant d'autres sont assez effrayantes de crédibilité (la bande-annonce Harry Potter, seulement sur Disney Channel fait froid dans le dos parce qu'elle exploite réellement les intentions du film, c'est un montage qui n'a pas besoin de beaucoup tricher...) Même si ma préférée reste Harry Potter, la comédie romantique de l'année. Court et fun.
Re: Cinéma, télé, DVD...
oui ben depuis le temps que je le dis....le montage c'est la vie! (prends son air de Léodagan) le montage c'est le nerf de la guerre!Drahe a écrit : ↑25 oct. 2019, 02:36Jevous conseille rapidement cette petite vidéo, qui montre mieux que beaucoup de discours la puissance du montage (et ce n'est pas Axel qui va me contredire).
Il s'agit de sept bandes-annonces maison, pour le premier film Harry Potter... Chacune dans un style différent (horreur, drame, thriller, comédie romantique, film de sport, exclu Disney Channel). Et autant certaines trichent un peu en ne prenant qu'une sous-intrigue (la bande-annonce de Harry Potter, le film de sport sur le Quidditch), autant d'autres sont assez effrayantes de crédibilité (la bande-annonce Harry Potter, seulement sur Disney Channel fait froid dans le dos parce qu'elle exploite réellement les intentions du film, c'est un montage qui n'a pas besoin de beaucoup tricher...) Même si ma préférée reste Harry Potter, la comédie romantique de l'année. Court et fun.
blague à part je conseille le visionnage de toute la chaîne qui est fort sympathique!
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Puisque je ne vais plus au cinoche, voici une petite critique de série pour compenser.
Je vous propose de critiquer une ou deux séries chaque weekend, en vous livrant une petite fiche technique de la série vous donnant la production, le scénariste, les dates de sortie... Mais aussi un petit commentaire rapide sur le doublage lorsque c'est pertinent. Afin de ne pas vous faire perdre votre temps avec des revues inutiles sur des séries qu'on a tous déjà vues, je me concentrerai sur les sorties relativement récentes.
V Wars
Production: en partenariat avec Netflix, et distribué par Netflix.
Adapté d'un obscur roman dont personne n'a jamais entendu parler, mais l'auteur a gratté le statut de producteur exécutif. Mais comme ils sont douze-mille producteurs exécutifs, je doute que sa voix ait beaucoup porté lors des réunions créatives.
Pays de production: USA
Scénario: pas trop
Sortie: décembre 2019
Statut de production: une seule saison de trop.
Format: chez Netflix, le format est variable parce qu'ils n'ont pas de grille horaire à remplir. Du coup, le format de durée est de 36+1D20 minutes. Ce n'est pas une blague: certains épisodes font 40mins, d'autres presque une heure, débrouillez-vous avec ça.
Avertissement VF: Il n'y a pas de doublage pour l'instant, donc vous devrez le regarder en anglais. De toute façon les dialogues sont chiants, je suis sûr que ça se traduit très bien et sans grosse perte. Mais en VO, vous profiterez mieux de l'absence d'émotion des acteurs et de leur jeu dégonflé. Peut-être même que les comédiens de doublage français, portugais ou russes redresseront le niveau au lieu de plomber les dialogues.
Une petite série Netflix découverte au hasard de tribulations nocturnes sur le net. Le sujet n'est pas original: un microbe transforme des gens en vampires. Ce pathogène est issu d'une station de recherche arctique et sa découverte a un rapport direct avec le changement climatique.
Voilà, vous avez épuisé toute l'originalité de la série dans ce synopsis. A part l'idée de départ relativement amusante, il n'y a rien, c'est le vide total. Le scénario doit opposer les deux premiers infectés, un médecin travaillant sur les archéovirus et son meilleur pote, qui est... noir? Je ne sais pas, on ne comprend pas son métier, c'est trop mal expliqué. Mais c'est son meilleur pote. Enfin, c'est ce que disent les dialogues, parce que le jeu des acteurs est à plat, mort et enterré, il y a autant d'émotion dans leur scène d'amitié que de sincérité dans les témoignages de Patrick Balkany.
Et du coup, notre héros sort décontaminé de sa quarantaine, mais son pote développe discrètement un prion (les scénaristes n'ont pas poussé leur recherche trop loin) qui va le transformer lentement en pseudo-vampire.
Si vous avez aimé l'idée de départ, sachez que vous n'aurez rien d'autre. Les acteurs s'en foutent, la mise en scène est absente, les dialogues sont là pour exposer l'intrigue et surtout rien d'autre, allons, hey, on ne va quand même pas rendre les personnages intéressants ou attachants avec des détails, hein, on est chez Netflix ici, on a encore plein de trucs à filmer avec l'argent des abonnés avant que la plate-forme s'effondre.
Cette série cumule tous les défauts des séries Z dans son pilote. Une idée de départ amusante, mais traitée mécaniquement et sans originalité. Des acteurs un peu trop beaux et un peu à la ramasse. Des dialogues qui ne font pas autre chose qu'exposer l'intrigue. On pourrait remplacer tous les sous-titres par "blablabla... exposition... blabla... intrigue..." Je sais que toutes les fictions ont des scènes d'exposition et que c'est normal... Mais là c'est systématique. Quand on regarde The Witcher et que Jaskier fait de l'exposition, lui au moins s'en rend compte, il le dit et ça l'emmerde parce qu'il préfère vivre l'aventure que la raconter... Ce qui le rend attachant: ironie, complicité avec le spectateur, compréhension d'un espoir déçu, bref, c'est bien écrit. Là, tous les personnages font de l'exposition à toutes les scènes et même lorsqu'on n'en prend pas conscience, c'est extrêmement fatiguant.
Je n'ai pas dépassé l'épisode un. Je voulais, vraiment, mais à la quarantième minute, on voit la transformation en vampire et les effets spéciaux m'ont mis K.O. Souvenez-vous de cette époque étrange, au début des années 2000, où les images de synthèse devenaient meilleur marché et où toutes les petites productions en foutaient partout dans l'espoir de copier Jurassic Park, sauf que ça faisait de la bouillie numérique à vomir partout... Et bien c'est exactement ce niveau d'effets spéciaux auquel on a droit pour la métamorphose du visage et l'apparition des crocs de vampire. C'est dégueulasse, ça fait dépassé et ridicule, et en plus c'est dans une série particulièrement plate.
Bref, si vous avez envie de suivre un médecin qui traite une épidémie en rapport avec des vampires, allez voir The Strain. C'est un peu plus vieux, mais c'est tellement mieux fait, avec Guillermo del Toro dans l'équipe de production et derrière la caméra pour certains épisodes.
Je vous propose de critiquer une ou deux séries chaque weekend, en vous livrant une petite fiche technique de la série vous donnant la production, le scénariste, les dates de sortie... Mais aussi un petit commentaire rapide sur le doublage lorsque c'est pertinent. Afin de ne pas vous faire perdre votre temps avec des revues inutiles sur des séries qu'on a tous déjà vues, je me concentrerai sur les sorties relativement récentes.
V Wars
Production: en partenariat avec Netflix, et distribué par Netflix.
Adapté d'un obscur roman dont personne n'a jamais entendu parler, mais l'auteur a gratté le statut de producteur exécutif. Mais comme ils sont douze-mille producteurs exécutifs, je doute que sa voix ait beaucoup porté lors des réunions créatives.
Pays de production: USA
Scénario: pas trop
Sortie: décembre 2019
Statut de production: une seule saison de trop.
Format: chez Netflix, le format est variable parce qu'ils n'ont pas de grille horaire à remplir. Du coup, le format de durée est de 36+1D20 minutes. Ce n'est pas une blague: certains épisodes font 40mins, d'autres presque une heure, débrouillez-vous avec ça.
Avertissement VF: Il n'y a pas de doublage pour l'instant, donc vous devrez le regarder en anglais. De toute façon les dialogues sont chiants, je suis sûr que ça se traduit très bien et sans grosse perte. Mais en VO, vous profiterez mieux de l'absence d'émotion des acteurs et de leur jeu dégonflé. Peut-être même que les comédiens de doublage français, portugais ou russes redresseront le niveau au lieu de plomber les dialogues.
Une petite série Netflix découverte au hasard de tribulations nocturnes sur le net. Le sujet n'est pas original: un microbe transforme des gens en vampires. Ce pathogène est issu d'une station de recherche arctique et sa découverte a un rapport direct avec le changement climatique.
Voilà, vous avez épuisé toute l'originalité de la série dans ce synopsis. A part l'idée de départ relativement amusante, il n'y a rien, c'est le vide total. Le scénario doit opposer les deux premiers infectés, un médecin travaillant sur les archéovirus et son meilleur pote, qui est... noir? Je ne sais pas, on ne comprend pas son métier, c'est trop mal expliqué. Mais c'est son meilleur pote. Enfin, c'est ce que disent les dialogues, parce que le jeu des acteurs est à plat, mort et enterré, il y a autant d'émotion dans leur scène d'amitié que de sincérité dans les témoignages de Patrick Balkany.
Et du coup, notre héros sort décontaminé de sa quarantaine, mais son pote développe discrètement un prion (les scénaristes n'ont pas poussé leur recherche trop loin) qui va le transformer lentement en pseudo-vampire.
Si vous avez aimé l'idée de départ, sachez que vous n'aurez rien d'autre. Les acteurs s'en foutent, la mise en scène est absente, les dialogues sont là pour exposer l'intrigue et surtout rien d'autre, allons, hey, on ne va quand même pas rendre les personnages intéressants ou attachants avec des détails, hein, on est chez Netflix ici, on a encore plein de trucs à filmer avec l'argent des abonnés avant que la plate-forme s'effondre.
Cette série cumule tous les défauts des séries Z dans son pilote. Une idée de départ amusante, mais traitée mécaniquement et sans originalité. Des acteurs un peu trop beaux et un peu à la ramasse. Des dialogues qui ne font pas autre chose qu'exposer l'intrigue. On pourrait remplacer tous les sous-titres par "blablabla... exposition... blabla... intrigue..." Je sais que toutes les fictions ont des scènes d'exposition et que c'est normal... Mais là c'est systématique. Quand on regarde The Witcher et que Jaskier fait de l'exposition, lui au moins s'en rend compte, il le dit et ça l'emmerde parce qu'il préfère vivre l'aventure que la raconter... Ce qui le rend attachant: ironie, complicité avec le spectateur, compréhension d'un espoir déçu, bref, c'est bien écrit. Là, tous les personnages font de l'exposition à toutes les scènes et même lorsqu'on n'en prend pas conscience, c'est extrêmement fatiguant.
Je n'ai pas dépassé l'épisode un. Je voulais, vraiment, mais à la quarantième minute, on voit la transformation en vampire et les effets spéciaux m'ont mis K.O. Souvenez-vous de cette époque étrange, au début des années 2000, où les images de synthèse devenaient meilleur marché et où toutes les petites productions en foutaient partout dans l'espoir de copier Jurassic Park, sauf que ça faisait de la bouillie numérique à vomir partout... Et bien c'est exactement ce niveau d'effets spéciaux auquel on a droit pour la métamorphose du visage et l'apparition des crocs de vampire. C'est dégueulasse, ça fait dépassé et ridicule, et en plus c'est dans une série particulièrement plate.
Bref, si vous avez envie de suivre un médecin qui traite une épidémie en rapport avec des vampires, allez voir The Strain. C'est un peu plus vieux, mais c'est tellement mieux fait, avec Guillermo del Toro dans l'équipe de production et derrière la caméra pour certains épisodes.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
La revue série du jour: Good Omens
Production: Amazon, en co-production avec la BBC et Neil Gaiman qui a mis des ronds aussi pour obtenir le statut de producteur exécutif.
Adaptation du romans Good Omens de Neil Gaiman et Terry Pratchett.
Pays producteur: Royaume-Uni.
Scénario: Neil Gaiman (encore lui!)
Sortie: Mai 2019
Statut de production: une saison de six épisodes.
Format: épisodes de 50 minutes environ.
/!\ avertissement VF: Comme beaucoup de séries humoristiques britanniques, qui reposent sur la vivacité des répliques et les sous-entendus de certains dialogues, la traduction est un boulet, je vous recommande très chaudement le passage en VOSTFR. De toute façon, il y a un cercle de l'enfer spécial réservé aux gens qui ne regardent rien en VO: ils seront torturés en même temps que les pédophiles et les gens qui ne coupent pas leur portable au cinéma.
Je vous recommande vivement cette série de parodie biblique parsemée d'humour absurde à l'anglaise. Elle repose sur le charisme de ses acteurs (dont l'inénarrable David Tenant, un des meilleurs Doctor Who) et sur l'humour bien particulier des situations.
Elle va nous montrer le parcours de deux entités surnaturelles qui sont intervenues sur Terre depuis sa création biblique: l'ange Aziraphale, gardien de la porte Est d'Eden, et le démon Crawley (Rampant), qui s'est changé en serpent pour tenter Eve.
Alors que le reste du Ciel et des Enfers est préoccupé par les prophéties, le plan divin et la grande bataille de l'Apocalypse qui décidera de l'Eternité, Crawley et Aziraphale ont principalement vécu sur Terre depuis la création... Ils voient arriver l'Apocalypse avec plus d'angoisse que d'envie et ils décident de s'allier, contre leur nature, pour la retarder. Pour cela, ils vont jouer avec le destin en utilisant l'enfant de la prophétie: l'Antéchrist.
Au fur et à mesure, on comprend que la série tourne vraiment autour de l'amitié improbable de ce démon désabusé et de cet ange gaffeur. Amitié d'autant plus attachante qu'elle va se renforcer au cours de l'intrigue et les humaniser peu à peu, les rendant étrangers à leur fonction divine. Les évènements avec lesquels ils jouent les dépassent complètement et ils doivent gérer des cargaisons de situations imprévues, ce qui va les impliquer dans la vie d'humains colorés et improbables: ainsi, la descendante d'une sorcière du XVIIe siècle, et le descendant d'un inquisiteur britannique. Mais aussi une ancienne prostituée devenue voyante-escroc ou un alcoolique convaincu d'être le dernier gardien de l'inquisition.
Si l'univers de la série est profondément absurde (ne vous attendez pas à beaucoup de cohérence, ça s'appuie sur les textes bibliques), laissez-vous porter par sa galerie de personnages inattendus et son univers visuel surprenant. Le générique lui-même est un petit chef-d'oeuvre.
Puisque toute l'intrigue est efficacement condensée autour de ses personnages et qu'elle est rythmée par la progression de l'apocalypse, on ne sent pas de longueurs dans l'écriture et vous aurez la satisfaction d'un vrai final bien mené en peu d'épisodes. Bonus rôlistique: parmi les démons majeurs, en-dehors de Belzebuth, il n'y a pas tellement de noms bibliques ou cabalistiques, mais des noms lovecraftiens! Exit les Astaroth, Asmodeus et autres Bélial, nous avons droit à Hastur et Dagon.
Bref, une série courte, réalisée parfois avec les moyens du bord mais beaucoup de fantaisie visuelle, à partir d'un livre déjà terminé dont l'auteur a assuré l'adaptation lui-même et jusqu'au bout avec un final magistral... Le contraire du Trône de Fer, en fait.
Production: Amazon, en co-production avec la BBC et Neil Gaiman qui a mis des ronds aussi pour obtenir le statut de producteur exécutif.
Adaptation du romans Good Omens de Neil Gaiman et Terry Pratchett.
Pays producteur: Royaume-Uni.
Scénario: Neil Gaiman (encore lui!)
Sortie: Mai 2019
Statut de production: une saison de six épisodes.
Format: épisodes de 50 minutes environ.
/!\ avertissement VF: Comme beaucoup de séries humoristiques britanniques, qui reposent sur la vivacité des répliques et les sous-entendus de certains dialogues, la traduction est un boulet, je vous recommande très chaudement le passage en VOSTFR. De toute façon, il y a un cercle de l'enfer spécial réservé aux gens qui ne regardent rien en VO: ils seront torturés en même temps que les pédophiles et les gens qui ne coupent pas leur portable au cinéma.
Je vous recommande vivement cette série de parodie biblique parsemée d'humour absurde à l'anglaise. Elle repose sur le charisme de ses acteurs (dont l'inénarrable David Tenant, un des meilleurs Doctor Who) et sur l'humour bien particulier des situations.
Elle va nous montrer le parcours de deux entités surnaturelles qui sont intervenues sur Terre depuis sa création biblique: l'ange Aziraphale, gardien de la porte Est d'Eden, et le démon Crawley (Rampant), qui s'est changé en serpent pour tenter Eve.
Alors que le reste du Ciel et des Enfers est préoccupé par les prophéties, le plan divin et la grande bataille de l'Apocalypse qui décidera de l'Eternité, Crawley et Aziraphale ont principalement vécu sur Terre depuis la création... Ils voient arriver l'Apocalypse avec plus d'angoisse que d'envie et ils décident de s'allier, contre leur nature, pour la retarder. Pour cela, ils vont jouer avec le destin en utilisant l'enfant de la prophétie: l'Antéchrist.
Au fur et à mesure, on comprend que la série tourne vraiment autour de l'amitié improbable de ce démon désabusé et de cet ange gaffeur. Amitié d'autant plus attachante qu'elle va se renforcer au cours de l'intrigue et les humaniser peu à peu, les rendant étrangers à leur fonction divine. Les évènements avec lesquels ils jouent les dépassent complètement et ils doivent gérer des cargaisons de situations imprévues, ce qui va les impliquer dans la vie d'humains colorés et improbables: ainsi, la descendante d'une sorcière du XVIIe siècle, et le descendant d'un inquisiteur britannique. Mais aussi une ancienne prostituée devenue voyante-escroc ou un alcoolique convaincu d'être le dernier gardien de l'inquisition.
Si l'univers de la série est profondément absurde (ne vous attendez pas à beaucoup de cohérence, ça s'appuie sur les textes bibliques), laissez-vous porter par sa galerie de personnages inattendus et son univers visuel surprenant. Le générique lui-même est un petit chef-d'oeuvre.
Puisque toute l'intrigue est efficacement condensée autour de ses personnages et qu'elle est rythmée par la progression de l'apocalypse, on ne sent pas de longueurs dans l'écriture et vous aurez la satisfaction d'un vrai final bien mené en peu d'épisodes. Bonus rôlistique: parmi les démons majeurs, en-dehors de Belzebuth, il n'y a pas tellement de noms bibliques ou cabalistiques, mais des noms lovecraftiens! Exit les Astaroth, Asmodeus et autres Bélial, nous avons droit à Hastur et Dagon.
Bref, une série courte, réalisée parfois avec les moyens du bord mais beaucoup de fantaisie visuelle, à partir d'un livre déjà terminé dont l'auteur a assuré l'adaptation lui-même et jusqu'au bout avec un final magistral... Le contraire du Trône de Fer, en fait.
Re: Cinéma, télé, DVD...
@Drahe : Je ne peux que te recommander le bouquin que j'ai lu dans mon adolescence (et qui mériterait d'ailleurs que je le relise avec un regard dit de soit-disant" adulte"). Mais j'ai trouvé la série vraiment chouette, d'autant qu'elle est finalement assez lente ou disons qu'elle se permet de prendre un peu son temps et ça c'est cool.
Bow ties are cool!
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je compte bien me procurer le bouquin. Je dois finir le premier tome du Sorceleur depuis des semaines mais... Le premier roman de la saga est un peu chiant et pas si accrocheur.Sambre a écrit : ↑17 févr. 2020, 20:52@Drahe : Je ne peux que te recommander le bouquin que j'ai lu dans mon adolescence (et qui mériterait d'ailleurs que je le relise avec un regard dit de soit-disant" adulte"). Mais j'ai trouvé la série vraiment chouette, d'autant qu'elle est finalement assez lente ou disons qu'elle se permet de prendre un peu son temps et ça c'est cool.
Pour la critique série de la semaine:
How to sell drugs online (fast)
Pays de production... Merkeland.
Distribution: Netflix, qui a clairement une grosse main dans la production.
Statut: Une seule saison prometteuse de seulement six épisodes.
Format: format bâtard de 35 minutes environ, et j'aime ça, ni le temps court d'une sitcom, ni le temps long d'un épisode de Game of Thrones, bref le développement sans les longueurs, c'est un bon format.
Moritz et Sam sont les deux geeks de leur lycée en Allemagne. Moritz a probablement vu le film The social network en boucle quand il était petit, parce qu'il se prend clairement pour Mark Zuckerberg. Sam est en fauteuil roulant et les médecins ne lui donnent pas longtemps à vivre à cause d'une maladie orpheline: il a deux ans d'espérance de vie... depuis ces six dernières années.
Depuis que sa copine (la plus jolie blonde du lycée, apparemment) n'est plus avec lui, Moritz déprime. Et en plus, elle sort avec le dealer du lycée, un gars qui revend de la molly à toute la classe. Moritz a un projet dingue: transformer le projet de boutique en ligne ultra-sécurisé qu'il a mis au point avec son pote Sam pour en faire... Une boutique d'ecstasy payables en bitcoins, ethereum et quelques autres cryptomonnaies. Accessoirement, Moritz doit faire attention à sa petite soeur de douze ans, si jeune, mais déjà influenceuse sur Instagram avec quelques dizaines de milliers de followers.
Si la série fait régulièrement des emprunts à The social network, elle est très agréable à regarder grâce à son rythme. Les situations de geeks plongés sur le darkweb contrastent violemment avec la réalité du lycée, et la réalité crue d'un vrai dealer d'extas.
Le point fort de la série: son univers graphique et son rythme de montage sous amphétamines. Le point faible... Le personnage du père de Moritz, en flic parfait d'une petite ville qui essaie d'être un père célibataire modèle, ce qui incite peut-être l'acteur à surjouer. Tout le reste du casting est dans le ton de son personnage, mais le père a toujours l'air de sortir d'un tournage de pub pour Kinder ou Ricoré.
Une série découverte en compagnie d'un Gus privé de sommeil (oui, depuis que j'ai arrêté d'aller au cinéma, je me suis équipé d'un vidéoprojecteur et d'un canapé convertible avec son Gus assorti... C'est fort pratique pour critiquer ce qu'on regarde), qui a fait ce reproche: la série est allemande, le casting est allemand, l'action se passe en Allemagne... Mais alors pourquoi parlent-ils Anglais? Avec un accent allemand en plus, c'est perturbant.
Je vous conseille cependant la série si ce genre d'univers vous plait. C'est rythmé, plutôt bien écrit et rempli de personnages improbables. Faites-vous votre propre avis à la maison.
Re: Cinéma, télé, DVD...
@Drahe : en ne lisant que ton retour, ça me fait drôlement penser à Breaking Bad : le duo qui se met à dealer pour profiter à fond des derniers moments du condamné, en évitant que l'entourage ne le découvre...
Est-ce que ça ne joue pas trop sur le même terrain ? Y a vraiment quelque chose de neuf ?
Est-ce que ça ne joue pas trop sur le même terrain ? Y a vraiment quelque chose de neuf ?
Never Forget
Re: Cinéma, télé, DVD...
Je ne sais pas trop où poser ça, mais je pense que c'est le moment de réécouter/voir ce genre de pépite : https://www.youtube.com/watch?v=aQ0yOmt ... adio=1&t=0
Les Chevaliers du Zodiaque, la série abrégée, très savamment résumée et redoublée
Les Chevaliers du Zodiaque, la série abrégée, très savamment résumée et redoublée
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Oui, car ce n'est pas un acte de désespoir de leur part. C'est plutôt une entreprise folle, une prise de risque qui rend le concept moins désespéré que Breaking Bad.Flabadu a écrit : ↑05 mars 2020, 09:52@Drahe : en ne lisant que ton retour, ça me fait drôlement penser à Breaking Bad : le duo qui se met à dealer pour profiter à fond des derniers moments du condamné, en évitant que l'entourage ne le découvre...
Est-ce que ça ne joue pas trop sur le même terrain ? Y a vraiment quelque chose de neuf ?
En revanche, il y a beaucoup de choses qui viennent vraiment du film The Social Network, auquel cette série rend hommage sans arrêt.
Et comme dans Breaking Bad ou n'importe quelle série parlant d'un narcotrafiquant, il y a la chute perpétuelle du héros, son entrée dans le mensonge, le crime et fatalement la violence.
The Mandalorian
Pays de production: USA.
Distribution: Disney+, le truc auquel personne ne s'abonne parce que franchement, on paye déjà Netflix.
Statut: Une saison génialissime de huit épisodes.
Format: format bâtard de 35 minutes environ, ce qui marche particulièrement bien ici.
La série (un format pas mirifique pour du Star Wars) est très fidèle à l'esprit de la première trilogie et nous réserve d'excellents moments. Le premier épisode a une exposition un peu plate et attendue, mais lancez le deuxième... Il est bourré de références à Indiana Jones. Le 6e épisode est clairement un coup de criminels qui rappelle Shadowrun, et le final est assez exceptionnel.
Alors je sais, je m'y prends tard et tout le monde a déjà vu cette série, mais bordel, qu'est-ce que c'est bien fait.
Le secret de cette qualité réside dans les moyens mis à la production:
- Comme showrunner: John Favreau (si, vous le connaissez: il a réalisé Iron Man et participé à toute la phase 1 du MCU).
- un casting de folie et toujours inattendu: Werner Herzog en diplomate impérial, sur le papier personne ne l'attendait mais il fait le boulot, idem pour le réalisateur hawaïen Taïka Waititi qui double le droïde assassin. Personne n'attendait non plus Nick Nolte au doublage d'un alien stoïque ou Gina Carano qui s'éclate dans le rôle d'une ancienne impériale rebelle.
- des réalisateurs stars invités sur les épisodes: vous vous êtes déjà demandé ce que serait un épisode de Star Wars réalisé par Bryce Dallas Howard, la rousse qui jouait Claire dans Jurassic World? Et bien moi non plus, mais elle assure.
- Une manière à l'ancienne de penser la chronologie, à la fois sérielle et épisodique: il y a un arc autour de l'enfant, mais au milieu les épisodes qui n'en parlent pas directement peuvent se voir indépendamment les uns des autres.
Bref: amusez-vous, regardez The Mandalorian.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai trouvé ça assez laborieux, c'est du Star Wars disney quoi, c'est jolie, c'est très lolilol, y'a des références a pleins de trucs partout mais au final l'histoire est plus que vide, les perso sont caricaturaux et suivent le héro sans véritable raison (sauf si ils sont aussi en quarantaine coronavirus depuis des mois )
L'histoire tourne autour d'un Mandalorian, réputés comme étant les meilleurs chasseurs de prime de la galaxie, pouvant toujours réussir un contrat et dont la fiabilité en fait la renommée...
Et justement ça chie dessus dès le début sous le seul argument que baby yoda est trop lolilol pour être livré...
Hé mec si t'es trop émotif il va falloir penser à te reconvertir en babysitter car chasseur de prime c'est pas ton truc. Ou plutot en mécanicien car quand on voit l'état de son vaisseau dans un des épisodes (éparpillé façon puzzle) et qu'il le répare entierement on se doute qu'il a du passer toutes ses vacances à faire des stages chez veritas auto, bac +15 en mécanique.
Vaisseau tuné façon Jacky avec un compartiment carbonite, pour une histoire se déroulant sous l'empire il faut m'expliquer comment il peu le faire alors que dans la cité de Bespine quand Han Solo se fait mettre dans la carbonite on nous explique que le procédé n'est pas prévu pour être utilisé sur les êtres vivants et qu'il y a de grandes chances que cela tue la personne
Ha oui c'est Disney, du moment que ça fait classe le reste en s'en tape
Comme souvent le héros est invincible et les méchants trop cons pour utiliser leurs armes quand ils en ont l'occasion ou incapable de toucher une cible a 2 mètres
Les épisodes ne durent que 30 minutes et pourtant certains trainent en longueur avec des plans qui s'éternisent pour rien, il faut leur expliquer que dans une série on peu faire des plan de plusieurs secondes sur un visage car celui-ci va exprimer des sentiments et faire passer un message aux spectateurs, quand le héros porte un masque un plan de plusieurs secondes sur un objet ça fait rien passer, c'est juste du temps gagné pour combler le manque d'inspiration scénaristique.
Et une prime particulière pour les perso et planêtes qu'on voit dans la série qui n'ont aucune originalité, des centaines de races et planètes et on nous ressort encore et toujours les mêmes, tatooine, les jawas, les hommes des sable, le vieux pseudo maitre qui parle avec des tournures de phrases cheloux, encore un chasseur de prime type IG-88,... bref une originalité exeptionnelle
Le truc le plus classe de la série ce sont les images du story board qu'on voit à la fin de chaque épisode, mais cela montre le décalage énorme entre ce qui était prévu et le rendu final et fade qu'ils en ont fait.
Bref ça se regarde, ça peu être divertissant mais c'est à voir que si vous n'avez rien d'autre sous la main.
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?
Re: Cinéma, télé, DVD...
Mais grave ! C'est vraiment hyper beau ces images.Le truc le plus classe de la série ce sont les images du story board qu'on voit à la fin de chaque épisode, mais cela montre le décalage énorme entre ce qui était prévu et le rendu final et fade qu'ils en ont fait.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Tu es d'une mauvaise foi légendaire, que je qualifierai de djézienne.desba a écrit : ↑24 mars 2020, 11:05J'ai trouvé ça assez laborieux, c'est du Star Wars disney quoi, c'est jolie, c'est très lolilol, y'a des références a pleins de trucs partout mais au final l'histoire est plus que vide, les perso sont caricaturaux et suivent le héro sans véritable raison (sauf si ils sont aussi en quarantaine coronavirus depuis des mois )
Ce n'est pas du sentimentalisme mais un doute moral sur ce qu'il devrait faire en présence de la Force. Justement, on sait qu'il est endurcit et le voir douter rend le personnage intéressant. S'il remplissait ce contrat sans remords, on aurait juste un personnage amoral qui suit le pognon, donc aucun intérêt. Ce n'est pas le fait que le bébé soit attachant qui le fait douter (on dirait plutôt que ça l'emmerde), mais la présence perturbante de la Force.desba a écrit : ↑24 mars 2020, 11:05L'histoire tourne autour d'un Mandalorian, réputés comme étant les meilleurs chasseurs de prime de la galaxie, pouvant toujours réussir un contrat et dont la fiabilité en fait la renommée...
Et justement ça chie dessus dès le début sous le seul argument que baby yoda est trop lolilol pour être livré...
Hé mec si t'es trop émotif il va falloir penser à te reconvertir en babysitter car chasseur de prime c'est pas ton truc.
Il n'est pas capable de réparer lui-même son vaisseau, il le fait sous les consignes de Kuiil le vieil Ugnaught, qui est un mécanicien ++ (et dont le background se résume à "j'ai fabriqué des trucs toute ma vie, c'est ma valeur et ma dignité").
L'histoire ne se déroule pas sous l'empire mais après l'épisode VI, quand l'Empire a déjà perdu. Le fait qu'il existe encore des impériaux est une bizarrerie de la bordure extérieure, mais on voit bien que peu de gens les prennent au sérieux et que les crédits impériaux sont une monnaie mourante.desba a écrit : ↑24 mars 2020, 11:05Vaisseau tuné façon Jacky avec un compartiment carbonite, pour une histoire se déroulant sous l'empire il faut m'expliquer comment il peu le faire alors que dans la cité de Bespine quand Han Solo se fait mettre dans la carbonite on nous explique que le procédé n'est pas prévu pour être utilisé sur les êtres vivants et qu'il y a de grandes chances que cela tue la personne
Ha oui c'est Disney, du moment que ça fait classe le reste en s'en tape
De plus le compartiment à carbonite est dangereux, mais pratique. L'incohérence est là, mais surtout par rapport à la place que ça prenait de congeler quelqu'un dans la trilogie originale (une installation industrielle comparable à une fonderie) par rapport au module de congélation du vaisseau, qui fait la taille d'une grosse penderie.
Oui, c'est le principe des StormTroopers: ils ne touchent jamais leur cible! C'est même une blague dans le dernier épisode, avec deux StormTroopers qui essaient de passer le temps en tirant sur des canettes et ils les ratent systématiquement. Tu n'as pas compris une blague de la série ou un principe de Star Wars, c'est de la mauvaise foi ultime de ta part.
Je suis d'accord avec toi pour dire que les plans sur le casque ont forcément moins d'impact qu'un gros plan sur un visage. Mais le but est aussi de montrer les silences pesants de Mando, la tension dans "est-ce qu'il va répondre?". Ensuite, puisque le but du Mandalorien est de faire oublier son individualité sous le masque de son crédo... C'est peut-être moins fort émotionnellement mais c'est le concept du personnage, donc c'est un choix très cohérent.desba a écrit : ↑24 mars 2020, 11:05Les épisodes ne durent que 30 minutes et pourtant certains trainent en longueur avec des plans qui s'éternisent pour rien, il faut leur expliquer que dans une série on peu faire des plan de plusieurs secondes sur un visage car celui-ci va exprimer des sentiments et faire passer un message aux spectateurs, quand le héros porte un masque un plan de plusieurs secondes sur un objet ça fait rien passer, c'est juste du temps gagné pour combler le manque d'inspiration scénaristique.
On voit un peu trop Tatooine (même si elle est filmée assez différemment de la trilogie originale), mais il y a les décors volcanique de la première planète qui sont cools, et la mer de glace dans l'introduction du premier épisode qui est originale aussi (rien à voir avec la neige de Hoth).desba a écrit : ↑24 mars 2020, 11:05Et une prime particulière pour les perso et planêtes qu'on voit dans la série qui n'ont aucune originalité, des centaines de races et planètes et on nous ressort encore et toujours les mêmes, tatooine, les jawas, les hommes des sable, le vieux pseudo maitre qui parle avec des tournures de phrases cheloux, encore un chasseur de prime type IG-88,... bref une originalité exeptionnelle
C'est justement ce qui m'épate dans ces images de fin d'épisode: à quel point c'est similaire au rendu de la série. Au premier visionnage, je pensais que c'était des illustrations post-production imitant le rendu final, mais visiblement non, il y a quelques différences chez les personnages.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
C'est beau de voir quelqu'un essayer de se convaincre de ce qu'il ditDrahe a écrit : ↑24 mars 2020, 11:49Oui, c'est le principe des StormTroopers: ils ne touchent jamais leur cible! C'est même une blague dans le dernier épisode, avec deux StormTroopers qui essaient de passer le temps en tirant sur des canettes et ils les ratent systématiquement. Tu n'as pas compris une blague de la série ou un principe de Star Wars, c'est de la mauvaise foi ultime de ta part.
J'avais compris la référence mais là une fois encore la scène dure super longtemps pour rien, enfin si, pour laisser le temps à IG-88 de venir récupérer baby yoda et cette scène fait quand même gros rattrapage aux branches pour remplir et faire un clin d'oeil de 3km aux fans ^^
[EDIT]PS: Un moyen de faire le clin d'oeil de manière utile ou intelligente aurait été de nous montrer par exemple la création d'une nouvelle unité d'élite, avec un design particulier, spécialisée dans le tir de précision. Du coup tu a là référence classique du soldat impérial qui ne sait pas tirer et en même temps une menace existante pour les héros. Ou sinon il aurait fallut que le second StormTrooper réussisse son tir et explique que pas mal de blasters sont mal réglés. Là au final ça fini de décrédibiliser les impériaux et la menace qu'ils représentent, ce sont juste des débiles qui ne savent pas tirer et donc les héros n'ont aucune gloires ou difficultés à triompher d'eux. Seul le nombre fait leur force et c'est pathétique
Bon sinon j'ai vu aussi la série Kingdom, série de zombies dans la Coréen médiévale, 2 saisons pour le moment, l'histoire est sympa et certains des perso sont vraiment intéressants mais le point fort de la série ce sont ces moments de tensions qui sont vraiment bien fait/exploités avec des flask-back pour expliquer ce qui c'est passé dans les scènes hors champs et qui ont menées à ça.
La fin de la saison 2 fait un peu bâclée et aurait mérité plus de temps, série sympa que je recommande plus que The Mandalorian
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai vu sur Netflix les 3 saisons de la série animé pour kids LE PRINCE DES DRAGONS et c'est vraiment excellent. C'est du med-fan très classique, avec elfes, dragons, chevaliers et sorcellerie, mais c'est TRÈS bien fait. Le scénar est cool et tient bien la route, l'ambiance est à la fois bon enfant et super épique, et surtout, les persos sont TOUS super attachants et bien foutus.
Encore merci à Drahe de m'avoir conseillé cette série à côté de laquelle j´étais complètement passé. C'est un petit bijou que je recommande à mon tour à tous les fans de med-fan à la Donjons & Dragons !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je me suis refait la saison 3 en profitant du confinement et c'est vrai que niveau scénario... C'est remarquablement bien écrit. Ce sont deux scénaristes qui ont bossé sur Avatar: le dernier maître de l'air, qui ont fondé cette série d'animation... Et ils ont amené dans le projet leur extraordinaire qualité d'écriture, mais aussi des collègues comédiens de doublage (on retrouve les voix de Soka et de Kui, l'esprit voleur de visages) et un attachement à la musique. La BO de cette série est absolument dingue et fonctionne parfaitement, avec des thèmes forts.Djez a écrit : ↑29 avr. 2020, 23:55J'ai vu sur Netflix les 3 saisons de la série animé pour kids LE PRINCE DES DRAGONS et c'est vraiment excellent. C'est du med-fan très classique, avec elfes, dragons, chevaliers et sorcellerie, mais c'est TRÈS bien fait. Le scénar est cool et tient bien la route, l'ambiance est à la fois bon enfant et super épique, et surtout, les persos sont TOUS super attachants et bien foutus.
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Et surtout, enfin... ENFIN un méchant très méchant qui a de vraies raisons de l'être! Le mage noir Viren est certes un mec qui sacrifie des créatures magiques pour des rituels de sorcellerie, mais c'est aussi un père de famille, un confident du roi, un compagnon courageux et un humain terrifié par l'arrogance des dragons qui cherche un progrès pour l'humanité... Et un héros du royaume. Les fins de saison sont toutes riches en flashback qui permettent de comprendre l'histoire de l'ancien roi, de son mage et ami qui finit par convoiter le pouvoir... Et la trajectoire de ce sorcier est à la fois logique et prenante. Même dans Avatar, le seigneur du feu Ozai était méchant parce qu'il était méchant... Son projet impérialiste n'avait pas d'autres sources qu'une soif de pouvoir jamais expliquée (malgré de beaux développements autour de son histoire familiale complexe), ce qui en faisait un méchant très bien mis en scène, mais pas très creusé...
Oui, The Dragon Prince est tellement bien écrit qu'en le comparant à Avatar, on trouve des défauts au dernier maître de l'air... Le scénario et les personnages sont travaillés à ce point-là.
De mon côté, je navigue de films en films et j'ai trouvé cette petite perle cachée:
Oui, vous avez bien vu l'affiche: c'est Harry Potter avec des flingues vissés dans les mains. Ce film n'a pas eu beaucoup de publicité, mais c'est un film sous acide à mourir de rire. Noir, cynique, drôle et touchant, très rythmé et très réussi dans son délire (un peu comme... Crank, si vous connaissez). La fille de Hugo Weaving joue une psychopathe meurtrière et c'est jouissif de voir la fille d'Elrond qui a remplacé ses canines par des balles de 5,57mm et qui défonce des mafieux au pistolet-mitrailleur.
De plus: notre bon Daniel Radcliff (Harry putain de Potter!) n'a pas besoin de jouer dans des films. Il était dans l'une des franchises les plus rentables de l'histoire du cinéma, depuis quelques années, quand il accepte de jouer dans un film, c'est que le scénario l'a convaincu. Et le scénario de Guns Akimbo est à crever de rire.
Je peux comprendre que certains trouvent le film vulgaire ou un peu série B: grossière erreur! C'est un film de genre qui s'assume, avec de vraies idées de cinéma et une esthétique bien à lui, bref une personnalité. Et c'est plus que beaucoup de films hollywoodiens récents!
Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai vu Guns Akimbo aussi au début du conf', sûre dans les choix de D. Radcliff qui fait rarement de mauvais film (Swiss Army Man est un ovni excellent que je vous recommande vivement, sur Netflix également). Et .... j'ai été bien déçue par celui-là, je me suis ennuyée car tout est ultra prévisible, bourré d'incohérences et les gags sont très attendus ("olalala Daniel se fait pipi dessus, c'est marrant"). C'est ce genre de film où tu sais que le type se mettra dans la pire situation quoiqu'il arrive et va s'en relever en héros en 30 minutes de temps. L'esthétique est pourtant très chouette et la cinglée est cool, mais pour moi, même au 33è degré ça ne fonctionne pas.
Au contraire, le scénario est, à mon sens, assez mauvais, même si le principe de base du jeu de télé réalité est intéressant.
Au contraire, le scénario est, à mon sens, assez mauvais, même si le principe de base du jeu de télé réalité est intéressant.
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Re: JDR en financement
Larth... Est-ce que tu as sérieusement mis comme avatar... le portrait de J.D. dans Scrubs!?!?!?
Si oui: je t'aime!
La meilleur série AU MONDE ! Voila mon avis complètement subjectif
Depuis tout petit, rien ne m’a jamais empêché de dormir, ni la foudre aux pieds de mon lit, ni les sirènes de pompier dans ma chambre. Pourtant cette nuit, j’ai pas fermé l’oeil.
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Re: JDR en financement
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je viens de finir de voir WATERSHIP DOWN sur netflix, et je ne pensais pas qu'on puisse faire une mini-série aussi épique en parlant... de lapins ! En 4 épisodes de 50 minutes, on vit les péripéties d'un lapin empathique et de son frangin malingre mais doté de pouvoirs prophétiques, qui vont quitter leur société inégalitaire pour tenter de créer leur propre communauté idéale. Danger, suspense, aventure, trahison, drame, héroïsme, tout est là pour obtenir une aventure incroyablement épique ! Perso, j'ai surkiffé d'un bout à l'autre, aussi bien les persos (gentils comme méchants), que la mythologie des lapins, que le rythme de l'aventure... et je suis tout à fait fan du finish de la série que je trouve absolument super classe ! Pour ceux qui ne ressentent pas la honte de regarder des lapins pendant plus de 3h, je recommande vivement !
Attention à ceux qui voudraient regarder avec des mômes, matez le une première fois seul pour juger si vos gamins sont prêts à voir ça, parce que pour moi, c'est bien plus adulte qu'il n'y parait de prime abord.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Je partage quelques chose qui à première vue a pas de rapport avec le sujet de base du thread (mais en fait tout est lié) la chaine YouTube "roleplay that movie", une chaine française qui met en scène des parties des fausses parties de jeu de rôles basés sur des films le tout dans un but humoristique. Cest très sympa, (moi j'aime beaucoup) et c'est très amusant: https://www.youtube.com/playlist?list=P ... HMu07p9x2e
Armée de Raven Guards 1000 points finie à 85%
Peinture en cours: Rôdeurs de la terre du milieu (oui c'est pas des Raven Guards)
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Avec Dianoia on a vu EN AVANT, et c'est vraiment un super Pixar ! Dans un univers contemporain féérique où la magie n'existe plus vraiment, on suit la quête émouvante d'un ado timide et de son frangin rôliste qui chercent à retrouver la magie nécessaire pour retrouver leur père le temps d'un jour... C'est très drôle, très rythmé, bourré de référence, et ça s'adresse carrément aux rôlistes, l'aventure étant présentée par l'un des protagonistes comme une quête de jdr ! Au-delà de ça, les personnages sont très juste et le film est super positif, bref, difficile de ne pas en resortir avec une pêche d'enfer !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Difficile de s'en souvenir : il est sorti une semaine avant le confinement, donc aucun écho des salles de cinoche, petit public... C'est le fameux "Pixar osef", dont pratiquement personne n'a entendu parler ("Ah bon, il y a eu un Pixar cette année ?") Je vais le trouver (il doit être diffusé sur des plateformes legales comme Putlocker ou Bitorrent) et faire mon retour, parce qu'un Pixar sur de l'urban fantasy... Bah ça vend du rêve ! Dommage qu'il soit sorti à l'un des pires moments du calendrier dans l'histoire du cinéma.
De mon côté, j'ai vu Funhouse, un étrange film européen issu d'une co-production compliquée.
Synopsis: des célébrités bidons ("fame whores") sur le declin participent à une étrange télé-réalité diffusée en ligne, en continue et sans pub. L'animateur est une mascotte virtuelle, un panda en images de synthèse nommé Furcas, qui accueille des bloggeuses mode, d'anciennes célébrités de télé-réalité, une modèle Instagram et des youtubeurs ringards dans sa maison close "Furcas house of fun", que le public appelle rapidement "Funhouse". Tout à l'air normal jusqu'à ce que le défi entre participants provoque une mort atroce en direct. Les candidats se rendent compte assez vite qu'ils sont piégés et qu'un seul en sortira vivant... Mais qui? Cela dépend des votes du public, car tous les trois jours le candidat le moins populaire doit relever un défi ou mourir.
Un bon film sur une société du divertissement de masse, avec un supplément d'hémoglobine un peu trashouille et bien réalisé. Comme l'image est propre et les personnages bien construits, ça se laisse regarder facilement malgré le surjeu du méchant. Heureusement, les acteurs principaux sont bien meilleurs.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
EN AVANT passe en ce moment dans pas mal de petits ciné, c'est comme ça que nous on l'a vu (enfin, revu pour Dianoia qui l'avait déjà vu à sa sortie), et franchement, pour ceux qui n'ont rien contre les petites salles, ça vaut le coup de le voir sur grand écran !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Depuis que j'ai un vidéoprojecteur, mon salon est une petite salle qui se suffit à elle-même.Djez a écrit : ↑05 juil. 2020, 17:15EN AVANT passe en ce moment dans pas mal de petits ciné, c'est comme ça que nous on l'a vu (enfin, revu pour Dianoia qui l'avait déjà vu à sa sortie), et franchement, pour ceux qui n'ont rien contre les petites salles, ça vaut le coup de le voir sur grand écran !
J'ai commencé le visionnage de Onward (vrai titre de "En avant") et ça a l'air très sympa. Encore un Pixar sur la thématique du rapport au père, visiblement c'est leur came, mais c'est encore très bien fait. Il y a un petit côté fanservice avec de noooooommmmmmmbreuses références à Tolkien cachées dans tous les sens (la première salle de classes est un cours de géographie avec une carte qui ressemble étrangement aux Terres du Milieu, le grand frère a une cannette de boisson énergisante Moutain Doom, jeu de mot entre Mount Doom au Mordor, et la marque de diabète en bouteille Moutain Dew).
Sinon, projeté dans mon salon et dans le cadre de la rétrospective "mon siège PC est finalement plus confortable que n'importe quel siège de cinéma", j'ai enfin vu le film We need to talk about Kevin.
Je ne pense pas avoir l'estomac fragile, j'apprécie les films d'horreur, d'angoisse, les personnages sadiques et je peux manger une pizza devant un torture porn comme Saw sans sourciller. Donc je pèse mes mots: c'est peut-être l'expérience de cinéma la plus dérangeante et cruelle que j'ai pu voir. Je regardais l'heure, pas par ennui, mais pour voir combien de temps il me restait à endurer et par anticipation des horreurs que j'allais voir. Je pense que si je l'avais vu au cinéma, j'aurais hésité à sortir de la salle pour vomir mes popcorns.
Il n'y a pas de scène gore en soi (même si on voit Tilda Swinton éponger du sang pendant un temps d'image conséquent...) mais tout le film est dérangeant du début à la fin, malsain et oppressant. Le rythme est hachuré pour que le spectateur comprenne les événements comme on assemble un puzzle, et les agissements de Kévin permettent rapidement de comprendre ce qu'il a commis, mais pas avec suffisamment d'exactitude: la révélation finale est glaçante.
Mon conseil pour bien dormir: ne regardez pas ce film. Et ne le montrez jamais à des gens qui veulent un enfant.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai regardé ENOLA HOLMES sur netflix, et c'est un super film jeunesse ! Le film est basé sur le roman du même nom, qui décrit les péripéties de la jeune soeur de Mycroft et Sherlock Holmes qui essaie de retrouver sa mère disparue le jour de ses 16 ans, tout en échappant à ses frères qui cherchent à la placer en pension ! Le film a un super casting, avec Millie Bobby Brown dans le rôle titre (Eleven dans Stranger Things...), Henry Cavill (de The Witcher) dans le rôle de Sherlock Holmes et Helena Bonham Carter (l'égérie de Burton) dans le rôle de la mère disparue. Tous les trois sont géniaux dans leurs rôles respectifs (surtout Millie Bobby Brown qui a une présence folle), de même que grosso modo tout le casting du film qui est irréprochable.
Le film a un très bon rythme, un scénario qui marche bien, des persos attachants, de l'action, de l'émotion, de l'humour... C'est vraiment une super déclinaison de l'univers de Sherlock Holmes, et tout simplement un des meilleurs film jeunesse que j'ai vu de puis longtemps !
Le film a un très bon rythme, un scénario qui marche bien, des persos attachants, de l'action, de l'émotion, de l'humour... C'est vraiment une super déclinaison de l'univers de Sherlock Holmes, et tout simplement un des meilleurs film jeunesse que j'ai vu de puis longtemps !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Raised by wolves
Pays de production: USA.
Distribution: HBO
Statut: Une saison de dix épisodes.
Format: épisodes de 50 minutes environ.
Synopsis: Alors que la Terre est ravagée par une guerre entre les Athées et les pseudo-chrétiens (les "Mithraïques", largement inspirés des Templiers et de l'Empire Romain), un scientifique athée envoie un petit vaisseau rapide coloniser l'exoplanète Kepler 22b. A son bord, seulement deux androïdes, Mère et Père, disposant d'une douzaine d'embryons humains sous vide, qu'ils devront nourrir et élever, de la gestation à l'adolescence. La série se concentre sur le développement de leur étrange colonie (des humains élevés par de androïdes, eux-mêmes programmés par des rationalistes), et le bouleversement de leur projet par l'arrivée de l'Arche 13 ans plus tard, un gigantesque vaisseau mithraïque de 1000 colons, qui débarquent après un long voyage en hyper-sommeil.
Une saison qui démarrait en trombes: thématique puissante et intéressante, personnages attachants, une esthétique de folie (Ridley Scott réalise les deux premiers épisodes)... Et c'est une série que j'ai dévorée en septembre savourant chaque sortie d'épisode... Jusqu'à arriver à une accumulation de problèmes scénaristiques et de sous-intrigues inutiles qui m'ont donné la nausée. J'ai du m'y prendre à trois fois pour regarder le final.
Ma question étant: est-ce qu'on est en train d'assister à un nouveau Lost? La série la plus décevante de sa décennie, qui a perdu tout le monde en cours de route après une première saison pleine de promesses, qui a laissé son public... avec des promesses et très peu de réponses. Mais au moins c'était annoncé dans le titre.
Là, Raised by wolves gâche son propre contenu à tour de bras. Il n'y a que des thématiques intéressantes: qu'est-ce qui fait la différence entre un humain et un androïde? Comment un humain peut-il grandir sans être élevé par des humains? Qu'est-ce que la foi dans un monde rendu possible par la science? A quoi ressemble l'exoplanète Kepler 22B? Qui, de la foi ou de la science, peut l'emporter sur l'autre?
Et toutes ces questions, Ridley Scott se torche avec. Parce que monsieur est à la production (la société de prod Scott Free cofinance la série avec HBO), tout cet extraordinaire matériau philosophique digne d'une excellente science-fiction sera uniquement traitée sous l'angle mythologique. Si vous souhaitiez de la science-fiction, avec des explications intelligentes sur la gravité et l'atmosphère de l'exoplanète, où des personnages qui se questionnent sur les traces de vie qu'ils retrouvent (parce qu'ils retrouvent des fossiles de serpents géants et... qu'ils s'en foutent, ils ne mènent pas de recherche là-dessus, bien jouée la programmation rationaliste des athées avec 0% de curiosité scientifique), je vous préviens: le scénario vous demandera poliment d'aller vous faire foutre. Les questions qui intéressent monsieur Ridley Scott, c'est de savoir quelle religion va-t-on fonder dans l'espace, est-ce qu'on ne viendrait pas de l'espace dans un premier temps et est-ce que les androïdes ne devraient pas avoir leur propre religion?
Autrement dit, je m'étais embarqué dans ce que je croyais être une très bonne série de colonisation spatiale, qui allait questionner le rapport de l'humain à la nature et à l'intelligence artificielle, je me retrouve avec... avec...
Avec la version longue de Prometheus... Sans les aliens (malgré un plan hommage sur une créature), sans les "ingénieurs" blanc marbre, mais avec encore plus de conneries et d'incohérences. Le tout partant, malheureusement, d'un synopsis incroyablement prometteur. J'ai défendu cette série jusqu'à l'épisode sept (qui semblait justifier une ficelle scénaristique par un set-up intéressant), mais à partir de l'épisode huit tout s'effondre dans la douleur. Les personnages secondaires commencent à changer d'opinion et d'attitude aléatoirement, parce que ça arrange le scénario, et les personnages principaux sont en lambeaux.
Le final est un festival de la ficelle scénaristique, avec des personnages qui meurent, qui ressuscitent, des créatures qui flottent, des visons du passé... C'est plus une série HBO, c'est un feuilleton de l'été sur TF1.
Bref, allez-y pour les images, restez pour... Ne restez pas.