Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai (enfin !) vu DERNIER TRAIN POUR BUSAN, et rien à redire, c'est vraiment un super film de zombis avec tout ce qui faut pour un film du genre : une petite originalité (quasi tout le film se passe dans un train), des persos archétypaux efficaces (mention spéciale au gros dur et à la petite fille), beaucoup de rythme, un peu d'émotion... A voir sans hésiter pour les amateurs du genre !
J'ai aussi vu (au ciné, tant que c'est possible !) CALAMITY, un super film d'animation réalisé par Rémi Chayé (Tout en haut du monde...), qui réuni tout ce qu'il faut pour un bon film jeunesse : un personnage principal vraiment cool, un bon rythme, des graphismes sympa, et un petit plus pédagogique (la question du genre est habilement abordé). C'est un très bon western convoi, où l'on suit donc une difficile traversée en chariot de colons américains, et plus particulièrement la jeune Martha Jane Canary, future Calamity Jane, et déjà fille de caractère ! C'est vraiment cool, pour les petits comme pour les grands, car les dialogues sont bons, l'histoire n'est pas gnangnan du tout, et globalement tous les personnages sont réussis. En plus j'ai eu la chance d'assister à une séance suivie d'un échange avec le réal, qui semble vraiment être quelqu'un de cool et d'intelligent. Rien à redire !
J'ai aussi vu (au ciné, tant que c'est possible !) CALAMITY, un super film d'animation réalisé par Rémi Chayé (Tout en haut du monde...), qui réuni tout ce qu'il faut pour un bon film jeunesse : un personnage principal vraiment cool, un bon rythme, des graphismes sympa, et un petit plus pédagogique (la question du genre est habilement abordé). C'est un très bon western convoi, où l'on suit donc une difficile traversée en chariot de colons américains, et plus particulièrement la jeune Martha Jane Canary, future Calamity Jane, et déjà fille de caractère ! C'est vraiment cool, pour les petits comme pour les grands, car les dialogues sont bons, l'histoire n'est pas gnangnan du tout, et globalement tous les personnages sont réussis. En plus j'ai eu la chance d'assister à une séance suivie d'un échange avec le réal, qui semble vraiment être quelqu'un de cool et d'intelligent. Rien à redire !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Maintenant tu peux regarder çaDjez a écrit : ↑29 oct. 2020, 18:45J'ai (enfin !) vu DERNIER TRAIN POUR BUSAN, et rien à redire, c'est vraiment un super film de zombis avec tout ce qui faut pour un film du genre : une petite originalité (quasi tout le film se passe dans un train), des persos archétypaux efficaces (mention spéciale au gros dur et à la petite fille), beaucoup de rythme, un peu d'émotion... A voir sans hésiter pour les amateurs du genre !
https://www.youtube.com/watch?v=QyYc0r2dsTY
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Re: Cinéma, télé, DVD...
Excellente référence!Slow pulse boy a écrit : ↑30 oct. 2020, 09:35Maintenant tu peux regarder çaDjez a écrit : ↑29 oct. 2020, 18:45J'ai (enfin !) vu DERNIER TRAIN POUR BUSAN, et rien à redire, c'est vraiment un super film de zombis avec tout ce qui faut pour un film du genre : une petite originalité (quasi tout le film se passe dans un train), des persos archétypaux efficaces (mention spéciale au gros dur et à la petite fille), beaucoup de rythme, un peu d'émotion... A voir sans hésiter pour les amateurs du genre !
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J'ai fait une critique du Dernier train pour Busan quand il est sorti au cinoche, il y a quatre ou cinq ans, il faut remonter le topic...
Une suite est sortie très récemment et était encore diffusée avant le confinement: Peninsula... Je ne l'ai pas vue... L'avis critique a l'air assez unanime: c'est une bouse qui s'est effondrée au box-office pour de très bonnes raisons, et qui passe loin à côté de son sujet. Durendal l'a qualifiée de "sombre merde", ce qui me fait bizarre, parce que ce mec n'insulte pas les petites productions d'habitude. D'après le trailer, c'est effectivement une série B très éloignée de la profondeur sociale du premier, mais peut-être que c'est amusant à voir.
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai regardé les 9 premiers épisodes de L'AUTRE CÔTE (La Valla, en VO), et c'est une chouette série espagnole dystopique sur Netflix. Y a pas de gros moyens ni d'acteurs qui cassent la baraque, mais les aventures des gentils héros qui essaient de veiller sur les leurs dans une Espagne de 2045 qui a basculé dans un néo-franquisme totalitaire suite à des crises économiques et sanitaires fonctionne bien. Il y a des méchants très méchants qui font des expériences sur les enfants des pauvres, des riches très riches qui s'isolent des pauvres de peur de la pandémie, des collabos très vicieux qui sont prêt à tout pour fayoter, et des gentils très gentils qui prennent des risques pour faire le bien. Et mine de rien, ça marche bien, on se surprend même par moment à imaginer ce que ça donnerait en jeu de rôle, tant l'univers à moyen d'être exploité et décliné. L'écriture des scénars et surtout des persos est correct (tous ou presque sont plus profond et intéressant qu'il n'y paraît de prime abord), et du coup, pour les fans d'anticipation, ça se regarde très bien !
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Re: Cinéma, télé, DVD...
J'ai fini la saison 1 de SNOWPIERCER, la série sur netflix... Et c'est vraiment de la bonne SF. Le pitch de départ est un peu old school (faut dire que la bédé dont elle s'inspire n'est pas toute jeune) : après avoir méchamment déconné, l'humanité a provoqué le retour d'une nouvelle ère glaciaire. Les seuls survivants sont ceux qui ont embarqués à bord du SNOWPIERCER, un train high tech à l'énergie théoriquement illimitée grâce à un système de boucle permanente. A la base réservée à une élite (=milliardaires) et leur main d'œuvre, le train s'est fait abordé par des crèves-la-dalle qui sont montés de force dans les wagons de queue. Et c'est l'un de ces "sans-tickets", véritables marginaux à peine toléré et traité comme des bêtes que l'on va suivre principalement. En effet, la première classe est victime d'un tueur en série, et pour résoudre l'enquête, on décide de faire appel à un VRAI enquêteur... Or, celui-ci fait partie des sans-tickets. Voici donc Layton, inspecteur de police avant la grande glaciation, subitement propulsé dans le luxe des wagons de devant le temps de son enquête. Et il compte bien en profiter pour préparer sa révolution...
C'est simple, rarement série n'aura été aussi proche de mon Horlogerie des Rats dans son traitement de la question de classes sociales, donc forcément, ça m'a parlé à fond ! Ce n'est sans doute pas la SF la plus réaliste qui soit, MAIS, l'intrigue sous forme d'enquête mêlée à de la lutte sociale, le tout dans un univers imagé qui marche très bien, prête malgré tout à réfléchir. Cerise sur le gâteau, le casting est très bon, surtout Jennifer Connely, "la voix du train", vraiment au top d'un bout à l'autre dans son rôle de protectrice de l'ordre du train !
Pour moi la série est bien meilleure que le film qui se contentait de proposer du grand spectacle : là, le monde se développe, les personnages s'approfondissent, et surtout, les questions emblématiques se posent vraiment : lutte des classes, survie à quel prix, gestion du surpeuplement, avantages de la dictature et de la liberté...
Bref, j'ai kiffé !
C'est simple, rarement série n'aura été aussi proche de mon Horlogerie des Rats dans son traitement de la question de classes sociales, donc forcément, ça m'a parlé à fond ! Ce n'est sans doute pas la SF la plus réaliste qui soit, MAIS, l'intrigue sous forme d'enquête mêlée à de la lutte sociale, le tout dans un univers imagé qui marche très bien, prête malgré tout à réfléchir. Cerise sur le gâteau, le casting est très bon, surtout Jennifer Connely, "la voix du train", vraiment au top d'un bout à l'autre dans son rôle de protectrice de l'ordre du train !
Pour moi la série est bien meilleure que le film qui se contentait de proposer du grand spectacle : là, le monde se développe, les personnages s'approfondissent, et surtout, les questions emblématiques se posent vraiment : lutte des classes, survie à quel prix, gestion du surpeuplement, avantages de la dictature et de la liberté...
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Quelque chose de très proche aussi de l'horlogerie des rats, mais pas en terme de série, c'est les romans et le jeu de rôles Ecryme de Mathieu Gaborit. Si tu ne les as jamais lu, je t'invite à le faire.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai vu SAUSAGE PARTY, film d'animation d'humour gras où les produits alimentaires découvrent que les humains ne sont pas des Dieux bienveillants mais des ogres qui les dévorent sitôt les portes du magasin franchies !... Sorti de ce (nawak !) mais sympathique pitch, le film est relativement lourdingue, avec un humour vraiment trop ricain, basé uniquement sur des allusions sexuelles grasses, des scènes trash/gore et de la provoc douteuse (limite raciste bien des fois). Certains passages sont marrant malgré tout, mais putain, tout un film comme ça, c'est limite indigeste !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai vu l'excellent ENFERMÉ DEHORS de Dupontel, qui comme à son habitude parvient avec des personnages en apparence grotesque et des situations absurdes -ici un sdf récupère par hasard une tenue de policier suicidé et essaie ainsi grimé d'aider une ex actrice porno a retrouver sa fille !!!- parvient de façon incroyablement juste et touchante à dépeindre la société et les hommes. Un vrai modèle pour mon HdR !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai vu le très bon anime LETTRE A MOMO, qui est pourtant passé inaperçu à l'époque (2011) malgré un réalisateur ayant bossé sur plein de gros projets, Hiroyuki Okiura (réal de Jin-Roh, mais a aussi bossé à des rôles moindre sur Paprika, Akira...).
C'est une histoire un peu à la Voyage de Chihiro où l'on voit une gamine un peu désœuvrée par la perte de son père et son déménagement en zone rurale qui va peu à peu apprendre à se reconstruire grâce à sa nouvelle vie dans laquelle le fantastique va s'insinuer peu à peu... C'est très chouette, plutôt feel good, émouvant par moment, bien rythmé, bref, un super anime familial !
C'est une histoire un peu à la Voyage de Chihiro où l'on voit une gamine un peu désœuvrée par la perte de son père et son déménagement en zone rurale qui va peu à peu apprendre à se reconstruire grâce à sa nouvelle vie dans laquelle le fantastique va s'insinuer peu à peu... C'est très chouette, plutôt feel good, émouvant par moment, bien rythmé, bref, un super anime familial !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
LE REAL DE JIN ROH....omg, il faut que je vois ce film (et que je revois Jinh-Roh histoire de bien pleurer ma mère). Tu sais si on peut trouver ça sur Netflouz ?Djez a écrit : ↑11 mars 2021, 12:30J'ai vu le très bon anime LETTRE A MOMO, qui est pourtant passé inaperçu à l'époque (2011) malgré un réalisateur ayant bossé sur plein de gros projets, Hiroyuki Okiura (réal de Jin-Roh, mais a aussi bossé à des rôles moindre sur Paprika, Akira...).
C'est une histoire un peu à la Voyage de Chihiro où l'on voit une gamine un peu désœuvrée par la perte de son père et son déménagement en zone rurale qui va peu à peu apprendre à se reconstruire grâce à sa nouvelle vie dans laquelle le fantastique va s'insinuer peu à peu... C'est très chouette, plutôt feel good, émouvant par moment, bien rythmé, bref, un super anime familial !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Hum, je ne sais pas. Par son travail (je crois) Nad a un abonnement à une plateforme de film jeunesse, nous on l'a vu comme ça.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Avec Nad on a vu, PHANTOM BOY, et c'est vraiment un super film d'animation français, le scénario est cool (un gamin atteint d'une grave maladie est capable de sortir de son corps tout en continuant de pouvoir parler/entendre, il utilisera ce pouvoir de dissociation de son corps et de son âme pour aider un lieutenant de police dans une terrible enquête contre un méchant digne de batman !), et surtout les dialogues sont vraiment bons, et servis par des supers comédiens (Jean-Pierre Marielle, Audrey Tautou et Edouard Baer, excusez du peu !). C'est drôle, touchant, rythmé, y a de l'action, du suspense... A voir, c'est vraiment top !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Le premier film que je suis allé voir à la réouverture des ciné c'est DRUNK... et j'ai beaucoup apprécié. Pour faire vite, on suit un professeur de lycée en dépression interprété par Mads Mikkelssen qui avec des amis et collègues, va essayer de redonner un coup de fouet à sa vie devenue morne en tentant une étrange expérimentation ; ce saouler en permanence, mais pas trop, juste pour se désinhiber assez pour avoir l'audace de vivre à nouveau...
Le film est touchant, régulièrement malaisant, et Mikkelssen est encore une fois impressionnant dans son rôle, avec une présence à l'écran époustouflante, notamment sur la scène de fin, magistrale. Le film dépeint un Danemark morne et tristoune qui s'abandonne dans l'ivresse pour se sentir vivant, mais sans jamais ni être moralisateur, ni manichéen. Les personnages sont toujours très humains, certains attachants, d'autres pitoyables ou détestables, mais jamais inintéressants.
Un vrai beau film, qui selon moi nous fait d'avantage ressentir que réfléchir (ce qui en soit n'est ni un reproche ni un compliment, juste un constat), servi pas un excellent casting, une bande son efficace et une jolie mise en scène. Perso je recommande !
Le film est touchant, régulièrement malaisant, et Mikkelssen est encore une fois impressionnant dans son rôle, avec une présence à l'écran époustouflante, notamment sur la scène de fin, magistrale. Le film dépeint un Danemark morne et tristoune qui s'abandonne dans l'ivresse pour se sentir vivant, mais sans jamais ni être moralisateur, ni manichéen. Les personnages sont toujours très humains, certains attachants, d'autres pitoyables ou détestables, mais jamais inintéressants.
Un vrai beau film, qui selon moi nous fait d'avantage ressentir que réfléchir (ce qui en soit n'est ni un reproche ni un compliment, juste un constat), servi pas un excellent casting, une bande son efficace et une jolie mise en scène. Perso je recommande !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je viens (enfin !) de voir BLADERUNNER 2049, et j'ai beaucoup aimé cette suite, même si je dois avouer que j'ai mis 4 heures pour voir ce film de 2h50 (car je n'arrêtais pas de piquer du nez devant ma télé et de devoir revenir en arrière pour comprendre ce qui se passait ! )
Mais l'ambiance bladerunner est là, tout en offrant un film VRAIMENT différent du premier. Une ambiance polar SF à la fois lente, angoissante et prenante, le tout avec une pointe de philosophie et de poésie... Vraiment, j'ai trouvé que c'était un bel hommage au chef d'œuvre originel.
Et puis revoir Harrison Ford en Deckard, ça n'a pas de prix !
Mais l'ambiance bladerunner est là, tout en offrant un film VRAIMENT différent du premier. Une ambiance polar SF à la fois lente, angoissante et prenante, le tout avec une pointe de philosophie et de poésie... Vraiment, j'ai trouvé que c'était un bel hommage au chef d'œuvre originel.
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J'ai (enfin) vu J'AI PERDU MON CORPS, et c'est difficile de parler de ce film tant l'intérêt est dans l'émotion qu'il dégage... C'est assez incroyable à quel point c'est touchant, saisissant, intelligent, et surtout, à quel point tout du long du film, notre empathie est comme happé, comme si c'était une évidence, comme si tout ce qu'on avait à faire, c'était se laisser mener par la main au travers ce voyage poétique et pourtant si humain.
Un très grand film d'animation.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Djez a écrit : ↑24 mai 2021, 18:14Je viens (enfin !) de voir BLADERUNNER 2049, et j'ai beaucoup aimé cette suite, même si je dois avouer que j'ai mis 4 heures pour voir ce film de 2h50 (car je n'arrêtais pas de piquer du nez devant ma télé et de devoir revenir en arrière pour comprendre ce qui se passait ! )
Mais l'ambiance bladerunner est là, tout en offrant un film VRAIMENT différent du premier. Une ambiance polar SF à la fois lente, angoissante et prenante, le tout avec une pointe de philosophie et de poésie... Vraiment, j'ai trouvé que c'était un bel hommage au chef d'œuvre originel.
Et puis revoir Harrison Ford en Deckard, ça n'a pas de prix !
J'ai été déçue justement, je trouvais que c'était globalement à côté, vieillot dans sa vision du futur (coucou la petite voix de femme au foyer), malgré de très belles images et un bon casting. L'intrigue avait des soucis de cohérence, si mes souvenirs sont bons. Mais ce sera l'occasion d'en débattre de vive voix (et pour moi, de revoir les deux parce que ça fait longtemps).
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je suis allé voir MANDIBULES au ciné... Pour ceux qui n'ont pas entendu parler du film, c'est un Quentin Dupieux, qui a réalisé entre autre Rubber (le pneu tueur !), et connu aussi dans le monde de la musique comme étant Mr Oizo !, avec pour acteurs principaux le duo Ludig + Marsais, du Palma Show !!! L'histoire est folle ; Manu est un gros loser qui se voit confier une mission simple : aller récupérer une valise à un certain Michel-Michel, puis la ramener en voiture à quelqu'un d'autre, sans jamais poser de question à personne... Le souci, c'est que Manu n'a pas de voiture, alors il va en voler une. Et plus tard, après avoir récupéré pour son périple son pote de toujours Jean-Gab, Manu va réaliser qu'il y a un truc vraiment pas normal dans cette voiture... ALERTE SPOILER : Une mouche géante !!!
Démarre alors une série de gags absurdes et plutôt nuls, servis par des personnages minables et des dialogues un peu nazes... Mais pourtant, je trouve que la magie opère. Le film est marrant, le duo de losers plus attachants que prévu, et surtout, le film a un rythme plutôt feelgood totalement décalé avec son propos, mais très plaisant !!!
Je n'attendais rien du tout de ce film, et finalement, je ne suis carrément pas déçu ; bonne surprise !
Démarre alors une série de gags absurdes et plutôt nuls, servis par des personnages minables et des dialogues un peu nazes... Mais pourtant, je trouve que la magie opère. Le film est marrant, le duo de losers plus attachants que prévu, et surtout, le film a un rythme plutôt feelgood totalement décalé avec son propos, mais très plaisant !!!
Je n'attendais rien du tout de ce film, et finalement, je ne suis carrément pas déçu ; bonne surprise !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Dans le cadre de notre séance exclusive "Film retrouvé en 5 minutes sur un site de streaming après avoir vu un concept art intéressant sur 9gag", diffusé en exclusivité depuis mon canap', j'ai pu regarder Tomorrow War.
Synopsis: pendant que Chris Pratt cherche un sens à sa vie, puisqu'il ne sait visiblement plus jouer correctement, son match de football est interrompu par des soldats du futur qui annoncent que dans 30 ans, l'humanité sera en train de perdre une guerre contre des ennemis non-humains. Et qu'ils ont besoin de tout le monde, là, maintenant. Ces emmerdeurs du futur vont donc recruter des gens du présent pour aller se battre dans l'avenir et servir de chair à canon. Il va donc évidemment être tiré au sort pour aller massacrer des aliens dans le futur. En avant, Chris, Hollywood compte sur toi pour mieux jouer que dans les Jurassic World!
Dans cette guerre absurde où toutes les recrues ou presque meurent dès le premier combat, Chris Pratt a la chance de trouver une armure en scénarium qui trainait au fond d'une piscine de Miami (celle de Will Smith dans les films Bad Boys?) Ce qui tombe vachement bien, puisqu'il va survivre de manière improbable à une multitude de dangers dont personne, ou presque, ne réchappe jamais (attaque massive de créatures, bombardements incendiaires par des F-22 et... fin du monde... si si, il survit à la fin du monde, et seulement aux deux-tiers du film, rassurez-vous, il y a un troisième acte long et chiant).
Tirer sur des aliens, sacrifice d'un personnage secondaire inutile, blablabla, Chris Pratt va sauver le monde (mais pas son jeu d'acteur, qui est mort dès l'intro).
Et qu'on soit bien d'accord, malgré l'avis général très négatif, je ne pense pas que ce film soit une merde... Puisque ce n'est pas un film. Il s'agit d'au moins trois métrages différents recollés ensemble, comme des bouts de cadavres assemblés par un nécromancien amateur... Il y a tellement de problèmes, je ne sais pas exactement par où commencer. Alors au lieu de structurer mon propos, je vais faire exactement comme le film: tout vous balancer dans le désordre avec des répétitions, pour que vous ne soyez pas trop perdus. Sentez-vous libres de lire mes reproches dans l'ordre qui vous plaira:
Reproche n°1: des incohérences, encore et toujours...
Lorsque le vétéran explique que le point faible des créatures est leur ventre et leur gorge, je veux bien... Sauf que ça intervient après un scène d'action dans une cage d'escalier où les créatures arrivent par le haut... Et toute l'escouade vient de leur vider des chargeurs... dans le bide... ce qui ne leur a STRICTEMENT RIEN FAIT! Elles sont restées là à faire des bruits de gorge pendant qu'ils leur vidaient un fusil d'assaut dans la glotte, je l'ai vu, je l'ai revu et j'ai fait un arrêt sur image tellement c'est con... les coups à la gorge ne faisaient rien. Donc il faut arrêter d'essayer de m'enculer, messieurs les scénaristes: non, votre vétéran qui les tue en deux coups ne peut pas se justifier en disant "visez le ventre et la gorge": le film vient de me montrer que ça ne marche pas! Et là, depuis qu'un acteur black l'a expliqué avec condescendance aux autres, ça marche! Puisque le vétéran avait un fusil à pompe au lieu d'un fusil d'assaut comme les autres, vous auriez pu parler des munitions, ça aurait expliqué quelque chose au moins... Sauf que non.
C'est une des nombreuses incohérences du film, je ne veux pas les lister, mais ça ferait un jeu à boire. Tiens, dans la dernière partie, le personnage secondaire qu'ils avaient laissé dans la neige se téléporte à côté d'eux pour se reposer avec les héros, alors qu'il n'a pas participé au combat final... Là encore, de l'humour faussement ironique.
Reproche n°2: Trois films en un, démerdez-vous.
Ce film raconte trois histoires différentes et mal connectées, auxquelles je vais donner des titres séparés, parce qu'ils le méritent.
Film dans le film n°1: "La famille, c'est plus fort que tout!" D'abord un drame familial qui a très envie de vous expliquer pourquoi la famille, c'est ce qu'il y a de mieux, avec le moins de subtilité possible et des monologues larmoyants au coucher de soleil. Cette partie de la narration va introduire un grand-père casse-couille auquel son fils ne veut plus parler, et une fille qui n'a pas digéré le divorce de ses parents... On a vu mieux.
Film dans le film n°2: "La science, c'est trop cool!" La deuxième partie est présentée en premier, et pourtant c'est la narration la plus secondaire et la plus mal foutue: c'est une histoire de science-fiction avec un voyage dans le temps. Sauf qu'à l'analyse, on se rend compte que ce n'est pas un voyage dans le temps, mais dans une dimension parallèle, mais les scénaristes ne l'expliquent pas parce que... ça aurait moins d'impact sur le drame familial... Qui est le vrai propos de fond du film. Comme le drame, cette partie de science-fiction a un message peu subtil qu'elle va marteler à travers des dialogues lourds pour que tout le monde comprenne: la science, c'est trop cool. Les personnages vont répéter à l'envie que faire de la science, c'est important, qu'il faut innover, qu'il faut poursuivre la science... Et c'est un peu con, car le troisième film a besoin que nos personnages soient les moins prudents et rationnels possibles pour que ça marche.
Film dans le film n°3: "On va plagier Alien, ça ira plus vite!" Ce dernier film dans le film, qui arrive après une résolution majeure, donne un sentiment de quatrième acte... comme dans l'écriture en quatre actes des films Alien, dites-moi, mais c'est qu'on plagie aussi la forme et pas seulement le contenu! Le mec qui a eu cette idée, à ce moment dans la salle de réunion, aurait dû se faire virer. Au lieu de ça, tout le monde a suivi et voici la fin de leur discussion: "Comme on n'a plus le temps d'expliquer une vraie histoire avec cette dernière partie, on va jouer sur des trucs que le public connait. Et qu'est-ce que connaissent les gens qui vont payer pour un film de science-fiction horrifique? Alien, bien sûr! Allez les mecs, on va plagier Alien pour la conclusion, comme ça tous les cons vont comprendre, il faudra juste briefer l'équipe d'avocats au cas où... Qu'ils préparent une défense. C'est qu'il est coriace, le Ridley Scott!"
Reproche n°𝝅 : Le voyage dans le temps présente un problème jamais expliqué, mais assez clair dont la résolution détruit l'impact du film...
Apparemment, les emmerdeurs du futur ont créé un pont temporel qui relie les deux époques. Sauf qu'on ne peut pas créer un pont vers une troisième époque: les deux lignes temporelles avancent chacune à leur rythme, on peut faire passer des gens et des informations de l'une à l'autre, mais on ne peut pas revenir en 2048, année du débarquement alien, au lieu de 2050... Pourquoi?
Parce que concrètement, le paradoxe temporel a été résolu d'une façon qui n'est jamais très explicite, mais parfaitement évidente pour un spectateur attentif: ce sont deux lignes temporelles différentes! Donc le futur recrute des gens d'un passé alternatif, pas de leur propre passé (sinon, ils changeraient leur présent dès qu'ils communiquent avec le passé).
Ce qui change complètement la fin du film, puisque les personnages n'ont jamais sauvé "le monde", ils ont sauvé leur propre ligne temporelle pendant que l'autre est définitivement ravagée par les créatures. Ce qui signifie également que les emmerdeurs du futur ont recruté de la chair à canon dans une dimension parallèle, en sachant pertinemment qu'ils ne jouaient pas "vraiment" avec la vie de leurs parents, mais avec une version alternative de leurs parents et ancêtres... Ce qui expliquerait pourquoi ils envoient tout le monde crever sans remords. Je suis sûr que le film aurait pu développer un propos, là... Non? J'imagine encore? Bon, j'ai envie de voir une cohérence cachée, mais c'est peut-être juste mon imagination.
Reproche n°48: A un moment , j'ai cru que le film avait un propos subtil, mais en fait non, c'était mon imagination... Désolé!
Lorsqu'on a expliqué un des paradoxes temporels incohérents du film "il ne faut pas rencontrer son double", un personnage remarque habilement "c'est pour ça que les recrues sont âgées de plus de 40 ans et que nos formateurs du futur sont aussi jeunes, on sera mort avant l'invasion alien et eux ne sont pas encore nés à notre époque"
(parenthèse longue qui mériterait d'avoir son propre paragraphe de reproche, mais les scénaristes ont lâché le boulot en fait... les scénaristes ont décidé que faire de l'exposition, c'est quand même plus facile une fois qu'on abandonne l'idée d'écrire des personnages intéressants... écrire est un métier difficile, je vous comprends... mais la prochaine fois, quitte à rester feignants, pourquoi s'emmerder à faire parler un personnage secondaire? Balancez directement le script à l'écran, on peut le lire nous-mêmes et ça vous demandera encore moins d'efforts!)
Bref, je m'emporte... Puisque ce sont effectivement des jeunes adultes, voire des ados, qui recrutent, forment et envoient crever des vieux, j'ai cru pendant une seconde que le film avait un propos. Une sorte de renversement ironique de ce qui se passe dans la vie, un message anti-guerre peut-être? Mais en fait non, ce truc ne sera jamais développé. J'ai cru voir quelque chose de bien dans l'écriture, mais c'était mon imagination...
Reproche n°0: "28 ans plus tôt", où le gimmick chiant du film qui te fait croire qu'il va commencer in media res avant de lancer un flashback.
Ringard et faussement ironique, l'intro du film est une scène d'action qui coupe en plein milieu, quand elle devient intéressante... Fondu au noir: "28 ans plus tôt", et on aborde la vie chiante du personnage principal. Vous avez l'impression que c'est nul et déjà vu? Ce n'est pas une impression...
Reproche n°42: Les dialogues sont merdiques.
Tous les dialogues sont clichés. Soient ils exposent bêtement le scénario, soient ils martèlent le message d'un des trois films. Vous n'aurez jamais une ligne bien sentie, une expression bien tournée, une métaphore... Non, rien de tout ça. Vous comprenez, si on commence à écrire avec un style, on risque d'être subtils, ou pire: faire de la qualité! Et la qualité, c'est excluant, ça veut dire perdre des spectateurs. Et ça, hors de question! Donc les scénaristes ont décidé que la médiocrité serait le ton général du film. C'est écrit par des cons, pour des cons, en enlevant toute forme d'ambiguïté ou de difficulté qui risquerait de perdre un spectateur ou de rendre le film intéressant à revoir! Qui revoit des films en 2021? Pas les scénaristes, apparemment.
Reproche n°3: Hey, mais dites-moi, la dernière partie du film ressemble vachement à Alien quand même... Comment on dit "plagiat" dans futur?
Le dernier acte du film révèle que l'origine des monstres est un horrible plagiat d'Alien, pur et simple. Les créatures sont en fait une arme biologique transportée dans un vaisseau qui s'est crashé, dans lequel les pilotes sont morts et les créatures prêtes à se réveiller. Puisque ça se passe dans un décor polaire, on a même une nette inspiration du film Alien vs Predator, et l'idée d'une arme biologique était explorée dans Prometheus et Alien Covenant. Parce qu'il faut voler aux meilleurs, évidemment! Tant qu'à plagier une des sagas fondatrices de la science-fiction horrifique, autant plagier les productions secondaires qui ont chié sur les fans... C'est de la merde, mais étrangement cohérent avec l'univers du film. Et c'est aussi le troisième film dans le film.
Un plagiat dans l'idée d'origine: "arme biologique extra-terrestre incontrôlable qui échappe à ses créateurs dont le vaisseau s'écrase..." c'est assez précis pour un procès en plagiat, cette idée copiée? Non? Attendez: il y a aussi un plagiat dans la forme! La menace resurgit après la résolution de l'intrigue principale, ce qui en fait une écriture en quatre actes, comme les scénarios d'Alien! Toujours pas de procès en plagiat? Attendez: les créatures ont une reine, une femelle ultra-agressive et plus dangereuse que ses mâles, exactement comme dans Aliens de James Cameron... Et je vous ai dit que le vaisseau extra-terrestre a une architecture toute en rondeurs et formes organiques qui ressemble visuellement au cockpit du space-jockey du premier Alien de Ridley Scott? Et oui, on n'a pas plagié une seule, mais quatre caractéristiques d'Alien! Il manque juste une scène dans une cantine pour introduire les personnages, un caméo de Sigourney Weaver, et on avait un film Alien canon, en fait...
Conclusion: Comme le film, mon avis n'a pas de conclusion satisfaisante. Démerdez-vous avec ça.
Synopsis: pendant que Chris Pratt cherche un sens à sa vie, puisqu'il ne sait visiblement plus jouer correctement, son match de football est interrompu par des soldats du futur qui annoncent que dans 30 ans, l'humanité sera en train de perdre une guerre contre des ennemis non-humains. Et qu'ils ont besoin de tout le monde, là, maintenant. Ces emmerdeurs du futur vont donc recruter des gens du présent pour aller se battre dans l'avenir et servir de chair à canon. Il va donc évidemment être tiré au sort pour aller massacrer des aliens dans le futur. En avant, Chris, Hollywood compte sur toi pour mieux jouer que dans les Jurassic World!
Dans cette guerre absurde où toutes les recrues ou presque meurent dès le premier combat, Chris Pratt a la chance de trouver une armure en scénarium qui trainait au fond d'une piscine de Miami (celle de Will Smith dans les films Bad Boys?) Ce qui tombe vachement bien, puisqu'il va survivre de manière improbable à une multitude de dangers dont personne, ou presque, ne réchappe jamais (attaque massive de créatures, bombardements incendiaires par des F-22 et... fin du monde... si si, il survit à la fin du monde, et seulement aux deux-tiers du film, rassurez-vous, il y a un troisième acte long et chiant).
Tirer sur des aliens, sacrifice d'un personnage secondaire inutile, blablabla, Chris Pratt va sauver le monde (mais pas son jeu d'acteur, qui est mort dès l'intro).
Et qu'on soit bien d'accord, malgré l'avis général très négatif, je ne pense pas que ce film soit une merde... Puisque ce n'est pas un film. Il s'agit d'au moins trois métrages différents recollés ensemble, comme des bouts de cadavres assemblés par un nécromancien amateur... Il y a tellement de problèmes, je ne sais pas exactement par où commencer. Alors au lieu de structurer mon propos, je vais faire exactement comme le film: tout vous balancer dans le désordre avec des répétitions, pour que vous ne soyez pas trop perdus. Sentez-vous libres de lire mes reproches dans l'ordre qui vous plaira:
Reproche n°1: des incohérences, encore et toujours...
Lorsque le vétéran explique que le point faible des créatures est leur ventre et leur gorge, je veux bien... Sauf que ça intervient après un scène d'action dans une cage d'escalier où les créatures arrivent par le haut... Et toute l'escouade vient de leur vider des chargeurs... dans le bide... ce qui ne leur a STRICTEMENT RIEN FAIT! Elles sont restées là à faire des bruits de gorge pendant qu'ils leur vidaient un fusil d'assaut dans la glotte, je l'ai vu, je l'ai revu et j'ai fait un arrêt sur image tellement c'est con... les coups à la gorge ne faisaient rien. Donc il faut arrêter d'essayer de m'enculer, messieurs les scénaristes: non, votre vétéran qui les tue en deux coups ne peut pas se justifier en disant "visez le ventre et la gorge": le film vient de me montrer que ça ne marche pas! Et là, depuis qu'un acteur black l'a expliqué avec condescendance aux autres, ça marche! Puisque le vétéran avait un fusil à pompe au lieu d'un fusil d'assaut comme les autres, vous auriez pu parler des munitions, ça aurait expliqué quelque chose au moins... Sauf que non.
C'est une des nombreuses incohérences du film, je ne veux pas les lister, mais ça ferait un jeu à boire. Tiens, dans la dernière partie, le personnage secondaire qu'ils avaient laissé dans la neige se téléporte à côté d'eux pour se reposer avec les héros, alors qu'il n'a pas participé au combat final... Là encore, de l'humour faussement ironique.
Reproche n°2: Trois films en un, démerdez-vous.
Ce film raconte trois histoires différentes et mal connectées, auxquelles je vais donner des titres séparés, parce qu'ils le méritent.
Film dans le film n°1: "La famille, c'est plus fort que tout!" D'abord un drame familial qui a très envie de vous expliquer pourquoi la famille, c'est ce qu'il y a de mieux, avec le moins de subtilité possible et des monologues larmoyants au coucher de soleil. Cette partie de la narration va introduire un grand-père casse-couille auquel son fils ne veut plus parler, et une fille qui n'a pas digéré le divorce de ses parents... On a vu mieux.
Film dans le film n°2: "La science, c'est trop cool!" La deuxième partie est présentée en premier, et pourtant c'est la narration la plus secondaire et la plus mal foutue: c'est une histoire de science-fiction avec un voyage dans le temps. Sauf qu'à l'analyse, on se rend compte que ce n'est pas un voyage dans le temps, mais dans une dimension parallèle, mais les scénaristes ne l'expliquent pas parce que... ça aurait moins d'impact sur le drame familial... Qui est le vrai propos de fond du film. Comme le drame, cette partie de science-fiction a un message peu subtil qu'elle va marteler à travers des dialogues lourds pour que tout le monde comprenne: la science, c'est trop cool. Les personnages vont répéter à l'envie que faire de la science, c'est important, qu'il faut innover, qu'il faut poursuivre la science... Et c'est un peu con, car le troisième film a besoin que nos personnages soient les moins prudents et rationnels possibles pour que ça marche.
Film dans le film n°3: "On va plagier Alien, ça ira plus vite!" Ce dernier film dans le film, qui arrive après une résolution majeure, donne un sentiment de quatrième acte... comme dans l'écriture en quatre actes des films Alien, dites-moi, mais c'est qu'on plagie aussi la forme et pas seulement le contenu! Le mec qui a eu cette idée, à ce moment dans la salle de réunion, aurait dû se faire virer. Au lieu de ça, tout le monde a suivi et voici la fin de leur discussion: "Comme on n'a plus le temps d'expliquer une vraie histoire avec cette dernière partie, on va jouer sur des trucs que le public connait. Et qu'est-ce que connaissent les gens qui vont payer pour un film de science-fiction horrifique? Alien, bien sûr! Allez les mecs, on va plagier Alien pour la conclusion, comme ça tous les cons vont comprendre, il faudra juste briefer l'équipe d'avocats au cas où... Qu'ils préparent une défense. C'est qu'il est coriace, le Ridley Scott!"
Reproche n°𝝅 : Le voyage dans le temps présente un problème jamais expliqué, mais assez clair dont la résolution détruit l'impact du film...
Apparemment, les emmerdeurs du futur ont créé un pont temporel qui relie les deux époques. Sauf qu'on ne peut pas créer un pont vers une troisième époque: les deux lignes temporelles avancent chacune à leur rythme, on peut faire passer des gens et des informations de l'une à l'autre, mais on ne peut pas revenir en 2048, année du débarquement alien, au lieu de 2050... Pourquoi?
Parce que concrètement, le paradoxe temporel a été résolu d'une façon qui n'est jamais très explicite, mais parfaitement évidente pour un spectateur attentif: ce sont deux lignes temporelles différentes! Donc le futur recrute des gens d'un passé alternatif, pas de leur propre passé (sinon, ils changeraient leur présent dès qu'ils communiquent avec le passé).
Ce qui change complètement la fin du film, puisque les personnages n'ont jamais sauvé "le monde", ils ont sauvé leur propre ligne temporelle pendant que l'autre est définitivement ravagée par les créatures. Ce qui signifie également que les emmerdeurs du futur ont recruté de la chair à canon dans une dimension parallèle, en sachant pertinemment qu'ils ne jouaient pas "vraiment" avec la vie de leurs parents, mais avec une version alternative de leurs parents et ancêtres... Ce qui expliquerait pourquoi ils envoient tout le monde crever sans remords. Je suis sûr que le film aurait pu développer un propos, là... Non? J'imagine encore? Bon, j'ai envie de voir une cohérence cachée, mais c'est peut-être juste mon imagination.
Reproche n°48: A un moment , j'ai cru que le film avait un propos subtil, mais en fait non, c'était mon imagination... Désolé!
Lorsqu'on a expliqué un des paradoxes temporels incohérents du film "il ne faut pas rencontrer son double", un personnage remarque habilement "c'est pour ça que les recrues sont âgées de plus de 40 ans et que nos formateurs du futur sont aussi jeunes, on sera mort avant l'invasion alien et eux ne sont pas encore nés à notre époque"
(parenthèse longue qui mériterait d'avoir son propre paragraphe de reproche, mais les scénaristes ont lâché le boulot en fait... les scénaristes ont décidé que faire de l'exposition, c'est quand même plus facile une fois qu'on abandonne l'idée d'écrire des personnages intéressants... écrire est un métier difficile, je vous comprends... mais la prochaine fois, quitte à rester feignants, pourquoi s'emmerder à faire parler un personnage secondaire? Balancez directement le script à l'écran, on peut le lire nous-mêmes et ça vous demandera encore moins d'efforts!)
Bref, je m'emporte... Puisque ce sont effectivement des jeunes adultes, voire des ados, qui recrutent, forment et envoient crever des vieux, j'ai cru pendant une seconde que le film avait un propos. Une sorte de renversement ironique de ce qui se passe dans la vie, un message anti-guerre peut-être? Mais en fait non, ce truc ne sera jamais développé. J'ai cru voir quelque chose de bien dans l'écriture, mais c'était mon imagination...
Reproche n°0: "28 ans plus tôt", où le gimmick chiant du film qui te fait croire qu'il va commencer in media res avant de lancer un flashback.
Ringard et faussement ironique, l'intro du film est une scène d'action qui coupe en plein milieu, quand elle devient intéressante... Fondu au noir: "28 ans plus tôt", et on aborde la vie chiante du personnage principal. Vous avez l'impression que c'est nul et déjà vu? Ce n'est pas une impression...
Reproche n°42: Les dialogues sont merdiques.
Tous les dialogues sont clichés. Soient ils exposent bêtement le scénario, soient ils martèlent le message d'un des trois films. Vous n'aurez jamais une ligne bien sentie, une expression bien tournée, une métaphore... Non, rien de tout ça. Vous comprenez, si on commence à écrire avec un style, on risque d'être subtils, ou pire: faire de la qualité! Et la qualité, c'est excluant, ça veut dire perdre des spectateurs. Et ça, hors de question! Donc les scénaristes ont décidé que la médiocrité serait le ton général du film. C'est écrit par des cons, pour des cons, en enlevant toute forme d'ambiguïté ou de difficulté qui risquerait de perdre un spectateur ou de rendre le film intéressant à revoir! Qui revoit des films en 2021? Pas les scénaristes, apparemment.
Reproche n°3: Hey, mais dites-moi, la dernière partie du film ressemble vachement à Alien quand même... Comment on dit "plagiat" dans futur?
Le dernier acte du film révèle que l'origine des monstres est un horrible plagiat d'Alien, pur et simple. Les créatures sont en fait une arme biologique transportée dans un vaisseau qui s'est crashé, dans lequel les pilotes sont morts et les créatures prêtes à se réveiller. Puisque ça se passe dans un décor polaire, on a même une nette inspiration du film Alien vs Predator, et l'idée d'une arme biologique était explorée dans Prometheus et Alien Covenant. Parce qu'il faut voler aux meilleurs, évidemment! Tant qu'à plagier une des sagas fondatrices de la science-fiction horrifique, autant plagier les productions secondaires qui ont chié sur les fans... C'est de la merde, mais étrangement cohérent avec l'univers du film. Et c'est aussi le troisième film dans le film.
Un plagiat dans l'idée d'origine: "arme biologique extra-terrestre incontrôlable qui échappe à ses créateurs dont le vaisseau s'écrase..." c'est assez précis pour un procès en plagiat, cette idée copiée? Non? Attendez: il y a aussi un plagiat dans la forme! La menace resurgit après la résolution de l'intrigue principale, ce qui en fait une écriture en quatre actes, comme les scénarios d'Alien! Toujours pas de procès en plagiat? Attendez: les créatures ont une reine, une femelle ultra-agressive et plus dangereuse que ses mâles, exactement comme dans Aliens de James Cameron... Et je vous ai dit que le vaisseau extra-terrestre a une architecture toute en rondeurs et formes organiques qui ressemble visuellement au cockpit du space-jockey du premier Alien de Ridley Scott? Et oui, on n'a pas plagié une seule, mais quatre caractéristiques d'Alien! Il manque juste une scène dans une cantine pour introduire les personnages, un caméo de Sigourney Weaver, et on avait un film Alien canon, en fait...
Conclusion: Comme le film, mon avis n'a pas de conclusion satisfaisante. Démerdez-vous avec ça.
Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je l'ai pas vu mais je suis content que ce film existe rien que pour cette analyse qui m'a permis de rire un bon coup avant de me mettre au boulot.
Café, crop', Bojuka.
Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Alors j'ai pas vu le film, mais....
Si les humains font face à une menace d'extermination, et qu'ils peuvent voyager dans le passer.... pourquoi ils font pas une skynet? (=envoyer un gars super balèze dont la mission sera d'empêcher l'apparition de la menace) ça serait quand même bien plus simple.
Sinon je suis le seul à trouver que "tomorrow war" Ça fait très titre de film des studios asylum (les gars qui ont fait Atlantic rim et transmorphers par exemple), pour faire leur version naze de edge of tomorrow?
Si les humains font face à une menace d'extermination, et qu'ils peuvent voyager dans le passer.... pourquoi ils font pas une skynet? (=envoyer un gars super balèze dont la mission sera d'empêcher l'apparition de la menace) ça serait quand même bien plus simple.
Sinon je suis le seul à trouver que "tomorrow war" Ça fait très titre de film des studios asylum (les gars qui ont fait Atlantic rim et transmorphers par exemple), pour faire leur version naze de edge of tomorrow?
Peinture en cours: La communauté de l'anneau et socles "volcan" des mes Rubricae Marines
Prochain projet de peinture: Kayvan Shryke et son escouade de Space marines de la Raven Guard à réacteurs dorsaux
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je me suis fait la même réflexion pour le titre...Axel a écrit : ↑06 juil. 2021, 13:41Alors j'ai pas vu le film, mais....
Si les humains font face à une menace d'extermination, et qu'ils peuvent voyager dans le passer.... pourquoi ils font pas une skynet? (=envoyer un gars super balèze dont la mission sera d'empêcher l'apparition de la menace) ça serait quand même bien plus simple.
Sinon je suis le seul à trouver que "tomorrow war" Ça fait très titre de film des studios asylum (les gars qui ont fait Atlantic rim et transmorphers par exemple), pour faire leur version naze de edge of tomorrow?
Et pour la Skynet: le film essaie de répondre à l'incohérence avec un dialogue. D'après les emmerdeurs du futur: on a créé un pont entre deux lignes temporelles qui sont "comme deux radeaux qui continuent de suivre le même fleuve, on peut passer d'un radeau à l'autre, mais pas leur faire remonter le courant". Un personnage demande assez justement "mais on ne peut pas créer un autre radeau?" Réponse officielle des gens du futur: "cette technologie est à ses débuts, si on n'avait pas une invasion sur les bras on ferait d'autres essais, mais là on a déjà du mal à garder le pont temporel stable donc on fait avec ça".
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Durant tout le film je me suis surtout dit: "Les mecs ont une technologie pour voyager dans le temps mais ils sont pas capables de fabriquer des balles perforantes."Drahe a écrit : ↑09 juil. 2021, 02:29Je me suis fait la même réflexion pour le titre...Axel a écrit : ↑06 juil. 2021, 13:41Alors j'ai pas vu le film, mais....
Si les humains font face à une menace d'extermination, et qu'ils peuvent voyager dans le passer.... pourquoi ils font pas une skynet? (=envoyer un gars super balèze dont la mission sera d'empêcher l'apparition de la menace) ça serait quand même bien plus simple.
Sinon je suis le seul à trouver que "tomorrow war" Ça fait très titre de film des studios asylum (les gars qui ont fait Atlantic rim et transmorphers par exemple), pour faire leur version naze de edge of tomorrow?
Et pour la Skynet: le film essaie de répondre à l'incohérence avec un dialogue. D'après les emmerdeurs du futur: on a créé un pont entre deux lignes temporelles qui sont "comme deux radeaux qui continuent de suivre le même fleuve, on peut passer d'un radeau à l'autre, mais pas leur faire remonter le courant". Un personnage demande assez justement "mais on ne peut pas créer un autre radeau?" Réponse officielle des gens du futur: "cette technologie est à ses débuts, si on n'avait pas une invasion sur les bras on ferait d'autres essais, mais là on a déjà du mal à garder le pont temporel stable donc on fait avec ça".
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Vu que vider un chargeur prend environ deux minutes de tir continu, je crois que le réalisme des armes à feu n'était pas au programme.Tony bernouilli a écrit : ↑09 juil. 2021, 09:50
Durant tout le film je me suis surtout dit: "Les mecs ont une technologie pour voyager dans le temps mais ils sont pas capables de fabriquer des balles perforantes."
Mais oui, effectivement: prenez des putains de balles perforantes. Ou des balles interdites par la convention de Genève, peu importe, les créatures ne vont pas porter plainte pour crime de guerre.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Retour de vacances avec quelques critiques cinéma, à la sortie du festival "Je l'ai vu en streaming dans le lit, vive le confort et merde aux multiplex!"
Black Widow
Non, je déconne, on va parler d'un bon film.
Jungle Cruise
La mode des "c'est une série B, du coup on a mis Dwayne Johnson" culmine avec The Rock dans une production Disney qui adapte... Une attraction Disney... si si...
Le film entier est très coloré et vraiment dans l'ambiance des vieux films d'aventure des années 1990. A ma grande surprise: ça marche! Et le film est plutôt bon. On poursuit un McGuffin un peu chiant, mais les enjeux sont clairs, on suit une histoire un peu cliché, mais qui fonctionne... C'est la recette traditionnelle bien exécutée. Du coup n'allez pas y chercher de l'originalité, mais si vous êtes nostalgique de Hook ou quelques autres films d'aventure un peu barrés, ça peut complètement marcher.
The Rock fait des blagues de papa... Et c'est lourd. C'est le seul reproche du film, les blagues nulles sont soulignées avec tellement d'insistance pour les rendre nulles que ça devient chiant. Mais puisque c'est une micro-partie du film, on ne va pas être chien, ça prend une minute de temps d'écran pour un film de 2h10.
Les effets visuels sont très réussis (en-dehors du jaguar en image de synthèse... dont le poil sent très fort la 3D et le fond vert, on ne va pas se mentir). A part ça, les Conquistadors maudits ont bénéficié d'un travail vraiment créatif et original (mention spéciale au Conquistador mort-vivant qui a fusionné avec une ruche et qui se lèche les doigts pleins de miel) et le décor de jungle est joliment travaillé! L'histoire elle-même repose sur un twist qui vient justifier le côté exagéré et ultra-compétent de Dwayne Johnson qui sait tout faire. C'est un personnage qui a toutes les stats au maximum et c'est un peu énervant en début de film, bien amené ensuite.
Les personnages principaux: l'archéologue (jouée par une Emilie Blunt espiègle) et son frangin la grande folle précieuse (mais pas trop énervant) vont poursuivre leur quête à travers la jungle, tout en étant poursuivis par des mafieux italiens (qui veulent le monopole des navires de croisière sur l'Amazone) et un méchant de jeu vidéo... Un Allemand qui tire à la mitrailleuse depuis l'écoutille de son sous-marin en écoutant du Wagner! (dans le rôle de l'Allemand un peu nazi mais pas trop: l'acteur qui jouait Todd, le gosse ambitieux du gang suprématiste dans les dernières saisons de Breaking Bad). L'action se concentre sur des enchaînements rapides de situations dangereuses, des petits retournements, des cascades subtiles avec beaucoup de maîtrise dans la mise en scène. Ils ont pensé à beaucoup de dispositifs difficiles à suivre et ont réussi à en faire un montage lisible et agréable.
The Rock ne joue pas toujours la même chose: bien sûr, il est confiné dans le rôle du mec trop cool, mais il y a une recherche. C'est la première fois qu'il joue un escroc roublard et jovial, c'est jouissif! Et justifié par l'intrigue!
Au final, un bon film d'action pour enfant (ce qui ne veut pas dire que les adultes vont forcément trouver ça con, le scénar est pleine d'idées amusantes), avec pas mal de créativité dans les cascades et les effets visuels. Le scénar est classique sans être réchauffé, il y a plein de bonnes choses à prendre.
Séance rétro: Hunger Games (2012)
J'avais méprisé le film à sa sortie, sans lui accorder un visionnage honnête. Et je dois dire que si le film n'est pas complètement dénué de défauts, il a une mise en scène très cohérente avec son propos. Petit rappel, pour les deux mecs n'ont jamais entendu parler de Hunger Games parce qu'ils vivaient dans une grotte entre 2010 et 2016...
Synopsis: Katniss chasse des écureuils, parce qu'est vit dans un monde où toute sa ville crève la dalle! Les gens triment dur et se font exploiter comme des livreurs Amazon, tout en étant confinés dans un recul technologique confondant, ils vivent littéralement comme au XIXe siècle. Pendant ce temps, la ville du Capitole jouit d'une vie excitante et divertie, avec une technologie qui relève plutôt du XXIIe siècle (trains monorails à supra-conduction, énergie illimitée, bouffe à volonté, décadence de tous les instants, divertissement). Et tous les ans, ces connards organisent des jeux, une battle royale entre ados, en tirant au sort 24 gamins de 12 à 18 ans pour les regarder s'entretuer à l'arme blanche dans un décor apparemment naturel (mais parfaitement maîtrisé). Ces jeux de survie (dans lesquels les candidats finissent par crever de faim s'ils essaient de se cacher) ont un double-objectif: tenir le rang des crève-misère et leur montrant qu'on peut tuer leurs gosses à tout instant, et divertir la population du pays entier avec une télé-réalité digne des rêves mouillés de TF1 (adolescents en ébullition hormonale, survie en plein air et mort en direct, filmé en permanence à l'insu des participants, un mélange de Koh Lanta et de Big Brother finalement).
Donc évidemment, le pays s'appelle Panem et organise des jeux... Des pains et des jeux... La référence à Rome sera lourdement appuyée avec des personnages nommés Senecus ou carrément Ceasar, mais aussi un respect du code couleur impérial (le rouge couleur du pouvoir, déployée en bannière sur des bâtiments gris pierre).
Je suis très étonné par les choix de mise en scène. Pour un film d'action grand public visant les ados: la majorité du film se passe caméra à l'épaule, en train de suivre des gens qui meurent de faim, ce qui donne un aspect documentaire assez prenant. Le film est immersif et réussit ce qu'il entreprend. On a une réflexion sur la société du spectacle qui est tenue par des références classiques pour distancier le spectateur, tout en utilisant des technologies de science-fiction (caméras indétectables, contrôle du temps et de l'environnement, plantes et animaux génétiquement modifiés pour être plus dangereux... la technologie va même dans les costumes). On nous montre une dystopie rudimentaire (on exploite les pauvres et on leur fait peur, tout en leur donnant des jeux télévisés à regarder), qui croit avoir trouvé l'équilibre parfait grâce à la distraction permanente. Sa chute vient logiquement de la stupidité de certains organisateurs qui croient naïvement au spectacle (l'organisateur des jeux se prend pour un artiste et passe à côté de l'enjeu politique). Si le personnage de Snow, l'empereur (pardon... "Président"), est un cliché de dictateur qui planifie la domination sur le peuple, son personnage reste efficace.
Au final, je vais regarder les autres, j'ai eu tord de mépriser ces films pour ados à leur sortie, ils ont un propos et font leur boulot d'adaptation. J'espère que les deux autres opus ne sont pas tombés dans une suite facile, mais puisqu'il y a les bouquins derrière, ça devrait tenir.
Black Widow
Non, je déconne, on va parler d'un bon film.
Jungle Cruise
La mode des "c'est une série B, du coup on a mis Dwayne Johnson" culmine avec The Rock dans une production Disney qui adapte... Une attraction Disney... si si...
Le film entier est très coloré et vraiment dans l'ambiance des vieux films d'aventure des années 1990. A ma grande surprise: ça marche! Et le film est plutôt bon. On poursuit un McGuffin un peu chiant, mais les enjeux sont clairs, on suit une histoire un peu cliché, mais qui fonctionne... C'est la recette traditionnelle bien exécutée. Du coup n'allez pas y chercher de l'originalité, mais si vous êtes nostalgique de Hook ou quelques autres films d'aventure un peu barrés, ça peut complètement marcher.
The Rock fait des blagues de papa... Et c'est lourd. C'est le seul reproche du film, les blagues nulles sont soulignées avec tellement d'insistance pour les rendre nulles que ça devient chiant. Mais puisque c'est une micro-partie du film, on ne va pas être chien, ça prend une minute de temps d'écran pour un film de 2h10.
Les effets visuels sont très réussis (en-dehors du jaguar en image de synthèse... dont le poil sent très fort la 3D et le fond vert, on ne va pas se mentir). A part ça, les Conquistadors maudits ont bénéficié d'un travail vraiment créatif et original (mention spéciale au Conquistador mort-vivant qui a fusionné avec une ruche et qui se lèche les doigts pleins de miel) et le décor de jungle est joliment travaillé! L'histoire elle-même repose sur un twist qui vient justifier le côté exagéré et ultra-compétent de Dwayne Johnson qui sait tout faire. C'est un personnage qui a toutes les stats au maximum et c'est un peu énervant en début de film, bien amené ensuite.
Les personnages principaux: l'archéologue (jouée par une Emilie Blunt espiègle) et son frangin la grande folle précieuse (mais pas trop énervant) vont poursuivre leur quête à travers la jungle, tout en étant poursuivis par des mafieux italiens (qui veulent le monopole des navires de croisière sur l'Amazone) et un méchant de jeu vidéo... Un Allemand qui tire à la mitrailleuse depuis l'écoutille de son sous-marin en écoutant du Wagner! (dans le rôle de l'Allemand un peu nazi mais pas trop: l'acteur qui jouait Todd, le gosse ambitieux du gang suprématiste dans les dernières saisons de Breaking Bad). L'action se concentre sur des enchaînements rapides de situations dangereuses, des petits retournements, des cascades subtiles avec beaucoup de maîtrise dans la mise en scène. Ils ont pensé à beaucoup de dispositifs difficiles à suivre et ont réussi à en faire un montage lisible et agréable.
The Rock ne joue pas toujours la même chose: bien sûr, il est confiné dans le rôle du mec trop cool, mais il y a une recherche. C'est la première fois qu'il joue un escroc roublard et jovial, c'est jouissif! Et justifié par l'intrigue!
Au final, un bon film d'action pour enfant (ce qui ne veut pas dire que les adultes vont forcément trouver ça con, le scénar est pleine d'idées amusantes), avec pas mal de créativité dans les cascades et les effets visuels. Le scénar est classique sans être réchauffé, il y a plein de bonnes choses à prendre.
Séance rétro: Hunger Games (2012)
J'avais méprisé le film à sa sortie, sans lui accorder un visionnage honnête. Et je dois dire que si le film n'est pas complètement dénué de défauts, il a une mise en scène très cohérente avec son propos. Petit rappel, pour les deux mecs n'ont jamais entendu parler de Hunger Games parce qu'ils vivaient dans une grotte entre 2010 et 2016...
Synopsis: Katniss chasse des écureuils, parce qu'est vit dans un monde où toute sa ville crève la dalle! Les gens triment dur et se font exploiter comme des livreurs Amazon, tout en étant confinés dans un recul technologique confondant, ils vivent littéralement comme au XIXe siècle. Pendant ce temps, la ville du Capitole jouit d'une vie excitante et divertie, avec une technologie qui relève plutôt du XXIIe siècle (trains monorails à supra-conduction, énergie illimitée, bouffe à volonté, décadence de tous les instants, divertissement). Et tous les ans, ces connards organisent des jeux, une battle royale entre ados, en tirant au sort 24 gamins de 12 à 18 ans pour les regarder s'entretuer à l'arme blanche dans un décor apparemment naturel (mais parfaitement maîtrisé). Ces jeux de survie (dans lesquels les candidats finissent par crever de faim s'ils essaient de se cacher) ont un double-objectif: tenir le rang des crève-misère et leur montrant qu'on peut tuer leurs gosses à tout instant, et divertir la population du pays entier avec une télé-réalité digne des rêves mouillés de TF1 (adolescents en ébullition hormonale, survie en plein air et mort en direct, filmé en permanence à l'insu des participants, un mélange de Koh Lanta et de Big Brother finalement).
Donc évidemment, le pays s'appelle Panem et organise des jeux... Des pains et des jeux... La référence à Rome sera lourdement appuyée avec des personnages nommés Senecus ou carrément Ceasar, mais aussi un respect du code couleur impérial (le rouge couleur du pouvoir, déployée en bannière sur des bâtiments gris pierre).
Je suis très étonné par les choix de mise en scène. Pour un film d'action grand public visant les ados: la majorité du film se passe caméra à l'épaule, en train de suivre des gens qui meurent de faim, ce qui donne un aspect documentaire assez prenant. Le film est immersif et réussit ce qu'il entreprend. On a une réflexion sur la société du spectacle qui est tenue par des références classiques pour distancier le spectateur, tout en utilisant des technologies de science-fiction (caméras indétectables, contrôle du temps et de l'environnement, plantes et animaux génétiquement modifiés pour être plus dangereux... la technologie va même dans les costumes). On nous montre une dystopie rudimentaire (on exploite les pauvres et on leur fait peur, tout en leur donnant des jeux télévisés à regarder), qui croit avoir trouvé l'équilibre parfait grâce à la distraction permanente. Sa chute vient logiquement de la stupidité de certains organisateurs qui croient naïvement au spectacle (l'organisateur des jeux se prend pour un artiste et passe à côté de l'enjeu politique). Si le personnage de Snow, l'empereur (pardon... "Président"), est un cliché de dictateur qui planifie la domination sur le peuple, son personnage reste efficace.
Au final, je vais regarder les autres, j'ai eu tord de mépriser ces films pour ados à leur sortie, ils ont un propos et font leur boulot d'adaptation. J'espère que les deux autres opus ne sont pas tombés dans une suite facile, mais puisqu'il y a les bouquins derrière, ça devrait tenir.
- Drahe
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Double-séance mardi, au cinéma de quartier Malraux à Bondy. Avec un chaud-froid impressionnant :
Kaamelott, premier volet:
On retrouve tous les défauts et toutes les qualités de la série dans ce film! Avec des personnages intéressants et mal introduits, des dialogues parfaitement écrits mais où tout le monde gueule (ça marchait en mini-série, mais sur deux heures vous allez le sentir). Le film change de ton sans arrêt, désamorce tout ce qu'il entreprend, on ne pourra pas voir une scène marcher sans finir sur une blague volontairement nulle. Par contre il faut s'incliner devant les qualités indéniables, qu'on n'aime ou pas: une image impeccable (caméras numériques haute définition) et une mise en scène efficace (merci Jean-Christophe Imbert). La photographie est magnifique et le budget costume doit dépasser les cachets de Perceval et Karadoc réunis.
Je retiens quelques répliques improbables :
"Faites une offrande à Mercure et prenez un calbard de rechange: on dégage!"
Celle-là m'a choqué parce que Clovis Cornillac joue juste, ça n'était jamais arrivé avant.
"Depuis qu'il n'a plus la responsabilité pour la guerre, mon mari est plus... Lui-même.
Léodagan: Vot'mari, la seule chose qui lui manque pour être plus lui-même, c'est une paire de nichons.
- Il est pas très guerre, c'est tout...
Léodagan: C'est ce que j'ai dit, ouais."
Deuxième séance : Titane, de Julia Ducournau (qui s'est fait remarquer avec le film Grave en 2016).
Ce film gore, thriller psychédélique, suit une tueuse en série enceinte d'une Cadillac repeinte avec des flammes jaunes.
J'écrirai la critique à mon retour de vacances, je n'ai pas encore digéré ce métrage.
Kaamelott, premier volet:
On retrouve tous les défauts et toutes les qualités de la série dans ce film! Avec des personnages intéressants et mal introduits, des dialogues parfaitement écrits mais où tout le monde gueule (ça marchait en mini-série, mais sur deux heures vous allez le sentir). Le film change de ton sans arrêt, désamorce tout ce qu'il entreprend, on ne pourra pas voir une scène marcher sans finir sur une blague volontairement nulle. Par contre il faut s'incliner devant les qualités indéniables, qu'on n'aime ou pas: une image impeccable (caméras numériques haute définition) et une mise en scène efficace (merci Jean-Christophe Imbert). La photographie est magnifique et le budget costume doit dépasser les cachets de Perceval et Karadoc réunis.
Je retiens quelques répliques improbables :
"Faites une offrande à Mercure et prenez un calbard de rechange: on dégage!"
Celle-là m'a choqué parce que Clovis Cornillac joue juste, ça n'était jamais arrivé avant.
"Depuis qu'il n'a plus la responsabilité pour la guerre, mon mari est plus... Lui-même.
Léodagan: Vot'mari, la seule chose qui lui manque pour être plus lui-même, c'est une paire de nichons.
- Il est pas très guerre, c'est tout...
Léodagan: C'est ce que j'ai dit, ouais."
Deuxième séance : Titane, de Julia Ducournau (qui s'est fait remarquer avec le film Grave en 2016).
Ce film gore, thriller psychédélique, suit une tueuse en série enceinte d'une Cadillac repeinte avec des flammes jaunes.
J'écrirai la critique à mon retour de vacances, je n'ai pas encore digéré ce métrage.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
@Drahe: d'accord avec ton retour sur Kaamelot, comme tu pourras le lire...
Avec Nad, nous aussi on a fini par aller voir KAAMELOT. Bah on est un peu déçu. Alors ça fait vraiment plaisir de retrouver cet univers décalé qui nous a tant fait rire, et c'est super de retrouver toutes cette galerie de personnages s'en donner à cœur joie dans les gags... Mais ce qui marchait hyper bien en série ne rends pas pareil en film, et Astier a beau être talentueux pour plein de trucs, son travail de réal est ici assez quelconque.
De plus, y a plein de petits trucs qui me chiffonnent un peu ; mine de rien, c'est un peu trop "de l'humour pour mec hétéro blanc"... ça ne me chiffonnait pas plus que ça à l'époque où la série était diffusée, mais aujourd'hui où on fait plus attention à ça, c'est dommage. Rien de très méchant, hein, mais je pense que ça mériterait un traitement plus fin. La storyline n'est pas hyper claire, et moi qui connait la série mas pas par cœur, j'ai l'impression d'être un peu perdu sans savoir si cela vient de ma méconnaissance de l'univers ou du décousu du film ; mais dans tous les cas, c'est un problème. Le plus déroutant, c'est que le film n'est au final pas super drôle malgré une ambiance globale très cool. Ici on essaie davantage de développer le souffle épique (ce que je trouve cool), mais pour l'heure la plus-value n'est pas encore franchement significative...
Les points forts en revanche c'est une direction artistique qui claque (les costumes, les décors, ça envoie !), et encore et toujours une galerie de personnages hyper cools, renforcé par de nouveaux très bons (Guillaume Gallienne, Cornillac, Sting, Jehnny Beth... Tous sont super dans leurs rôles !) et des anciens (Chabat et Astier en tête !) qui envoient bien !
Finalement, je me demande s'il n'aurait pas mieux valu faire une nouvelle saison que se lancer dans un film, car je pense que tout le monde aurait été plus dans son élément, Astier le premier.
J'irais voir la suite avec plaisir, mais vraiment, j'espère une vraie envolée parce qu'on veut pouvoir crier au génie avec une œuvre qu'on aime tant !
Avec Nad, nous aussi on a fini par aller voir KAAMELOT. Bah on est un peu déçu. Alors ça fait vraiment plaisir de retrouver cet univers décalé qui nous a tant fait rire, et c'est super de retrouver toutes cette galerie de personnages s'en donner à cœur joie dans les gags... Mais ce qui marchait hyper bien en série ne rends pas pareil en film, et Astier a beau être talentueux pour plein de trucs, son travail de réal est ici assez quelconque.
De plus, y a plein de petits trucs qui me chiffonnent un peu ; mine de rien, c'est un peu trop "de l'humour pour mec hétéro blanc"... ça ne me chiffonnait pas plus que ça à l'époque où la série était diffusée, mais aujourd'hui où on fait plus attention à ça, c'est dommage. Rien de très méchant, hein, mais je pense que ça mériterait un traitement plus fin. La storyline n'est pas hyper claire, et moi qui connait la série mas pas par cœur, j'ai l'impression d'être un peu perdu sans savoir si cela vient de ma méconnaissance de l'univers ou du décousu du film ; mais dans tous les cas, c'est un problème. Le plus déroutant, c'est que le film n'est au final pas super drôle malgré une ambiance globale très cool. Ici on essaie davantage de développer le souffle épique (ce que je trouve cool), mais pour l'heure la plus-value n'est pas encore franchement significative...
Les points forts en revanche c'est une direction artistique qui claque (les costumes, les décors, ça envoie !), et encore et toujours une galerie de personnages hyper cools, renforcé par de nouveaux très bons (Guillaume Gallienne, Cornillac, Sting, Jehnny Beth... Tous sont super dans leurs rôles !) et des anciens (Chabat et Astier en tête !) qui envoient bien !
Finalement, je me demande s'il n'aurait pas mieux valu faire une nouvelle saison que se lancer dans un film, car je pense que tout le monde aurait été plus dans son élément, Astier le premier.
J'irais voir la suite avec plaisir, mais vraiment, j'espère une vraie envolée parce qu'on veut pouvoir crier au génie avec une œuvre qu'on aime tant !
Djez en 3 jeux...
Un jeu de rôle : BLACKSAD
Un jeu de société : FLOTILLA
Un jeu vidéo : INDIANA JONES & THE FATE OF ATLANTIS
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- Djez
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
On est allé voir TOM MEDINA avec Nad au ciné, et c'est vraiment très, très bien !
Tom Medina est un jeune gitan un peu paumé, brillant comme un soleil, mais avec pas mal de problèmes légaux (casier, problèmes de papiers...), et qui a été "envoyé" par un juge dans un foyer de réinsertion, une ferme camarguaise pour apprendre à élever des chevaux, le temps qu'on régularise ses papiers...
Les personnages sont tous superbement interprétés (surtout le personnage principal joué par un David Murgia rayonnant), tout comme les images de nature sublime, à la fois sauvage et presque irréelle, servi par une histoire simple et touchante, une musique entraînante, et surtout une ambiance douce amère, incroyablement humaine, qui sait montrer des personnages vrais et attachants...
Bref, je manque de mot pour en parler, mais c'est sans doute mon film préféré de l'année !
J'ai également regardé ARES sur netflix, un film d'anticipation français sauce cyberpunk, dans lequel la France s'est effondrée et est désormais asservi par les grands groupes pharmaceutiques qui ont réussi à faire passer des lois permettant à chacun de vendre librement son corps, notamment à la sciences... Ainsi, on suit les mésaventures de Reda alias "Arès" un ancien champion de l'ARENA, un ring dans lequel s'affrontent les cobayes pharmaceutiques pour prouver la valeur des drogues de combat qu'ils s'injectent ! Arès est devenu un tocard après qu'un des produits qu'on lui a injecté lui ait flingué le cerveau... Aujourd'hui, il reste dans l'arène à enchaîner les combats miteux pour payer son appart tout aussi minable. mais un jour, sa sœur, une activiste anti-corporatiste, va avoir des problèmes avec la justice ; alors Arès va devoir trouver de l'argent, et vite, pour corrompre les bonnes personnes...
Le film est assez moyen dans tous les domaines ; acteurs pas top, scénar pas ouf, réal basique, propos déjà vu, mais... mais la mayonnaise prends bien, en fait, et je suis certain que n'importe quel fana du genre -a fortiori des rôlistes !- apprécieront cet univers d'anticipation digne des classiques des années 80-90 !
Tom Medina est un jeune gitan un peu paumé, brillant comme un soleil, mais avec pas mal de problèmes légaux (casier, problèmes de papiers...), et qui a été "envoyé" par un juge dans un foyer de réinsertion, une ferme camarguaise pour apprendre à élever des chevaux, le temps qu'on régularise ses papiers...
Les personnages sont tous superbement interprétés (surtout le personnage principal joué par un David Murgia rayonnant), tout comme les images de nature sublime, à la fois sauvage et presque irréelle, servi par une histoire simple et touchante, une musique entraînante, et surtout une ambiance douce amère, incroyablement humaine, qui sait montrer des personnages vrais et attachants...
Bref, je manque de mot pour en parler, mais c'est sans doute mon film préféré de l'année !
J'ai également regardé ARES sur netflix, un film d'anticipation français sauce cyberpunk, dans lequel la France s'est effondrée et est désormais asservi par les grands groupes pharmaceutiques qui ont réussi à faire passer des lois permettant à chacun de vendre librement son corps, notamment à la sciences... Ainsi, on suit les mésaventures de Reda alias "Arès" un ancien champion de l'ARENA, un ring dans lequel s'affrontent les cobayes pharmaceutiques pour prouver la valeur des drogues de combat qu'ils s'injectent ! Arès est devenu un tocard après qu'un des produits qu'on lui a injecté lui ait flingué le cerveau... Aujourd'hui, il reste dans l'arène à enchaîner les combats miteux pour payer son appart tout aussi minable. mais un jour, sa sœur, une activiste anti-corporatiste, va avoir des problèmes avec la justice ; alors Arès va devoir trouver de l'argent, et vite, pour corrompre les bonnes personnes...
Le film est assez moyen dans tous les domaines ; acteurs pas top, scénar pas ouf, réal basique, propos déjà vu, mais... mais la mayonnaise prends bien, en fait, et je suis certain que n'importe quel fana du genre -a fortiori des rôlistes !- apprécieront cet univers d'anticipation digne des classiques des années 80-90 !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
On a aussi vu Ares avec Kag. Au début, on a trouvé ça miteux, à la limite de la consternation et puis... Myosotis (qu'on a trouvé si bien) et comme tu dis, la sauce prend en fait !
On en garde pas un souvenir incroyable, mais ça se regarde bien.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'avais écrit une critique de ce film à sa sortie ciné en 2016, ravi de voir qu'il connait une redécouverte via Netflix parce que malheureusement, à l'époque sa sortie en salles était un flop absolu. Ce que je regrette profondément, pour une fois qu'on a de l'anticipation cyberpunk dans le cinéma français, ça change ! L'échec de ce film a découragé les studios pour longtemps à investir dans une vraie SF francaise. À la place, partent en production des comédies pour maison de retraite avec Christian Clavier... C'est en train de changer, doucement. Cet été toutes les comédies pour vieux con ont fait un four aussi.Djez a écrit : ↑02 sept. 2021, 21:56
J'ai également regardé ARES sur netflix, un film d'anticipation français sauce cyberpunk, dans lequel la France s'est effondrée et est désormais asservi par les grands groupes pharmaceutiques qui ont réussi à faire passer des lois permettant à chacun de vendre librement son corps, notamment à la sciences... Ainsi, on suit les mésaventures de Reda alias "Arès" un ancien champion de l'ARENA, un ring dans lequel s'affrontent les cobayes pharmaceutiques pour prouver la valeur des drogues de combat qu'ils s'injectent ! Arès est devenu un tocard après qu'un des produits qu'on lui a injecté lui ait flingué le cerveau... Aujourd'hui, il reste dans l'arène à enchaîner les combats miteux pour payer son appart tout aussi minable. mais un jour, sa sœur, une activiste anti-corporatiste, va avoir des problèmes avec la justice ; alors Arès va devoir trouver de l'argent, et vite, pour corrompre les bonnes personnes...
Le film est assez moyen dans tous les domaines ; acteurs pas top, scénar pas ouf, réal basique, propos déjà vu, mais... mais la mayonnaise prends bien, en fait, et je suis certain que n'importe quel fana du genre -a fortiori des rôlistes !- apprécieront cet univers d'anticipation digne des classiques des années 80-90 !
Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je viens d'aller voir Dune de Denis Villeneuve et.... oula la claque!
Dune à la base c'est un univers que j'aime bien mais sans plus, j'ai lu le premier bouquin en anglais pendant mes études et j'ai vu le film, j'avais bien aimé, mais sans que ça m'accroche à cet univers.
Là par contre ce film ça me parle: une mise en scène incroyable, faisant ressentir tout l'aspect gigantesque de cette histoire (Villeneuve semble se faire très plaisir avec ses cadrages pour nous faire ressentir les échelles des grandeur).
La direction d'acteurs est.... existante...je dirais pas que ça pêche mais je dirais pas que c'est le point fort du film non plus, sauf peut être Rebecca Ferguson dans le rôle de la mère de Paul Atreides, qui a clairement l'air de porter toutes les scènes où elle est présente. Timothée Chalamet nous joue un Paul Atreides très "détaché" presque nonchalant par moment, ce qui fait de ses moments intenses des petits moments un peu malaisants plus qu'autre chose. Oscar Isaac campe un Leto Atreides très noble, mais galère un peu par moments, le reste du cast n'apparaît que très peu à l'écran. Big up à Momoa qui nous incarne un Duncan Idao fier, sage et puissant, le rôle lui va à la perfection (pour le peu de temps qu'il apparaît), également David Bautista dans le rôle de Glossu Rabban, un terrible seigneur de guerres Harkonen....qui est absolument Ridicule dès qu'il prend la parole. Autant il a une présence menaçante quand il ne dit rien, autant dès qu'il parle.... on sent qu'il essaye, mais des fois essayer ne suffit pas.
La musique est incroyable (Hans Zimmer en même temps), beaucoup de sons différents selon la culture à laquelle nous sommes confrontés, même si je recommande à ceux qui n'aiment pas trop les basses trop boostées de faire gaffe: elles ont carrément fait trembler les sièges de la salle de cinéma à moment.
Les 2H30 de film passent très vite, et on ressort du film avec l'impression d'avoir prit une énorme gifle...et en étant très perplexe à propos du plan de fin aussi.
Dune à la base c'est un univers que j'aime bien mais sans plus, j'ai lu le premier bouquin en anglais pendant mes études et j'ai vu le film, j'avais bien aimé, mais sans que ça m'accroche à cet univers.
Là par contre ce film ça me parle: une mise en scène incroyable, faisant ressentir tout l'aspect gigantesque de cette histoire (Villeneuve semble se faire très plaisir avec ses cadrages pour nous faire ressentir les échelles des grandeur).
La direction d'acteurs est.... existante...je dirais pas que ça pêche mais je dirais pas que c'est le point fort du film non plus, sauf peut être Rebecca Ferguson dans le rôle de la mère de Paul Atreides, qui a clairement l'air de porter toutes les scènes où elle est présente. Timothée Chalamet nous joue un Paul Atreides très "détaché" presque nonchalant par moment, ce qui fait de ses moments intenses des petits moments un peu malaisants plus qu'autre chose. Oscar Isaac campe un Leto Atreides très noble, mais galère un peu par moments, le reste du cast n'apparaît que très peu à l'écran. Big up à Momoa qui nous incarne un Duncan Idao fier, sage et puissant, le rôle lui va à la perfection (pour le peu de temps qu'il apparaît), également David Bautista dans le rôle de Glossu Rabban, un terrible seigneur de guerres Harkonen....qui est absolument Ridicule dès qu'il prend la parole. Autant il a une présence menaçante quand il ne dit rien, autant dès qu'il parle.... on sent qu'il essaye, mais des fois essayer ne suffit pas.
La musique est incroyable (Hans Zimmer en même temps), beaucoup de sons différents selon la culture à laquelle nous sommes confrontés, même si je recommande à ceux qui n'aiment pas trop les basses trop boostées de faire gaffe: elles ont carrément fait trembler les sièges de la salle de cinéma à moment.
Les 2H30 de film passent très vite, et on ressort du film avec l'impression d'avoir prit une énorme gifle...et en étant très perplexe à propos du plan de fin aussi.
Peinture en cours: La communauté de l'anneau et socles "volcan" des mes Rubricae Marines
Prochain projet de peinture: Kayvan Shryke et son escouade de Space marines de la Raven Guard à réacteurs dorsaux
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Enfin j'ai vu Dune.
J'ai aimé dans l'ensemble car je trouve que Villeneuve a su capter l'ambiance du livre.
Par contre les acteurs c'est pas vraiment ça. A part Rebecca Fergusson que j'ai trouvée excellente dans le rôle de Jessica, les autres ne sont pas au même niveau.
Deux choses à noter par rapport au roman : la première c'est que Liet Kynes est une femme alors que dans le roman il s'agit d'un homme. Deuxièmement l'absence de Feyd Rautha qui peut s'expliquer par fait que dans le roman il apparaît peu au début mais deviendra plus important par la suite.
J'ai aimé dans l'ensemble car je trouve que Villeneuve a su capter l'ambiance du livre.
Par contre les acteurs c'est pas vraiment ça. A part Rebecca Fergusson que j'ai trouvée excellente dans le rôle de Jessica, les autres ne sont pas au même niveau.
Deux choses à noter par rapport au roman : la première c'est que Liet Kynes est une femme alors que dans le roman il s'agit d'un homme. Deuxièmement l'absence de Feyd Rautha qui peut s'expliquer par fait que dans le roman il apparaît peu au début mais deviendra plus important par la suite.
"Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie."
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Moi aussi je trouve que l'actrice est bien, par contre l'écriture de son personnage, au secours ! On a l'impression qu'elle est à moitié hystérique, tantôt hyper badass, tantôt hyper fragile à s'effondrer totalement, et du coup le personnage est difficile à saisir et à apprécier, je trouve...
D'ailleurs dans l'ensemble j'ai plutôt apprécié le casting, pour moi le problème est plus dans l'écriture des personnages (souvent pas ouf) que dans leur interprétation.
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- jasmin
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Ouais peut être un problème d'écriture... En tout cas je suis un peu déçu ça manque de relief.
"Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie."
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je viens de voir BONJOUR, un film japonais de 1959 hyper sympa, dans lequel on suit la vie de quartier de japonais ordinaires, notamment par le regard d'enfants ! C'est une comédie simple, drôle et touchante, le genre de film dont la description ne donnerait que du banal, mais dont le visionnage nous charme tant le ton est juste, et l'histoire douce. Le genre de film qui pourra plaire à absolument tous les publics ! Une vraie belle surprise !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonjour_(film,_1959)
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je viens de voir sur netflix MEURTRIE de et avec Halle Berry, et j'ai vraiment bien apprécié. Ici on suit les péripéties d'une ancienne championne de MMA humiliée sur le ring qui a plus ou moins touché le fond et ne réussi plus à sortir la tête de l'eau. Bien entendu, un événement va lui permettre de revenir sur le ring, et de retourner se battre contre ses anciens démons...
Y a quelque chose de ROCKY dans cette histoire, dans le sens où là aussi, le combat est plus un prétexte et une métaphore que vraiment le sujet du film, et j'aime beaucoup ces histoires d'écorchés de la vie qui ne savent même plus vraiment contre quoi ils doivent se battre... Y a vraiment quelque chose de très beau dans le traitement des personnages, qui sont presque tous franchement réussi, et qui dépeignent tout une galerie de minables touchants, car magnifiquement humain.
Je n'attendais rien de ce film, mais j'en sors très agréablement surpris. Je recommande !
Y a quelque chose de ROCKY dans cette histoire, dans le sens où là aussi, le combat est plus un prétexte et une métaphore que vraiment le sujet du film, et j'aime beaucoup ces histoires d'écorchés de la vie qui ne savent même plus vraiment contre quoi ils doivent se battre... Y a vraiment quelque chose de très beau dans le traitement des personnages, qui sont presque tous franchement réussi, et qui dépeignent tout une galerie de minables touchants, car magnifiquement humain.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai vu THE WORTHY, un improbable film post apo émirati... et j'ai pas mal apprécié !
Dans des émirats arabes unis dévastés par les guerres intestines qui ont aboutis à l'empisonnement de presque toutes les sources d'eau, une communauté survit tant bien que mal barricadé dans d'anciens hangars à avion. Jusqu'au jour où une jeune fille vient leur demander de l'aide...
C'est loin d'être le meilleur film du monde (notamment les persos ne font pas les actions les plus logiques du monde !), mais ça se regarde bien, et pour les amateurs du genre (qui ont l'habitude de ne pas être trop exigent sur la qualité d'écriture des personnages et les scénarios), le divertissement est au rendez-vous !
Allocine le présente comme une sinistre bouze, je les trouve dur, même si clairement, je suis d'accord pour dire que c'est loin d'être un grand film !
Dans des émirats arabes unis dévastés par les guerres intestines qui ont aboutis à l'empisonnement de presque toutes les sources d'eau, une communauté survit tant bien que mal barricadé dans d'anciens hangars à avion. Jusqu'au jour où une jeune fille vient leur demander de l'aide...
C'est loin d'être le meilleur film du monde (notamment les persos ne font pas les actions les plus logiques du monde !), mais ça se regarde bien, et pour les amateurs du genre (qui ont l'habitude de ne pas être trop exigent sur la qualité d'écriture des personnages et les scénarios), le divertissement est au rendez-vous !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'enchaîne les comédies sur le métal/hard rock et j'avoue que je me marre bien :
METAL LORDS est un teenage movie dans lequel on suit les péripéties de la naissance d'un groupe de métal de lycéen, les SKULLFUCKERS ! Pour les fanas de métal, y a ENORMEMENT de références, et une bande son à tomber par terre ! Le propos lui est plus classique (moment de doutes, moments de gloire, camaraderie et prise de gueule), avec un chtouille de moquerie, de jugement et de préjugés faciles qui mettent un peu mal à l'aise quand on est soi même metalleux, un peu comme le faisait WAYNE'S WORLD... Mais ne boudons pas notre plaisir, le film est carrément cool, avec quelques scènes d'anthologies et surtout, un VRAI morceau de métal écrit exprès pour le film qui est carrément pas dégueu !
METALLEUX UN JOUR est un film polonais qui parle de trentenaires un peu paumé qui ont connu une brève renommée avec leur groupe de death metal il y a de 10 ans de cela, et qui vont être amené à se retrouver pour l'enterrement d'un de leur pote... Finalement, on est plutôt face à une comédie "classique" qu'à un film musical (assez peu de musique mis en avant). Le propos marche plutôt bien, notamment grâce à une galerie de persos plutôt attachants. Le morceaux phare du groupe "TIME TO KILL" est en vérité un morceau d'un vrai groupe de métal polonais, THE SIXPOUNDER.
POP REDEMPTION est une improbable comédie dans laquelle Julien Doré, Jonathan Cohen, Yacine Belhousse et Grégory Gadebois incarnent les membres d'un groupe de Black Metal qui ne décolle pas... Mais qui se retrouve de manière improbable invité au HELLFEST ! Malheureusement, un improbable incident de parcours va mettre la police à leur trousse (Audrey Fleurot et Alexandre Astier), mais les bougres sont bien décidés à poursuivre leur road trip ! Le film est bien marrant, une vraie comédie française absurde et déjantée, avec quelques répliques cultes et une mention spéciale à Julien Doré, génial dans son rôle de Black Metalleux passionné !
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METALLEUX UN JOUR est un film polonais qui parle de trentenaires un peu paumé qui ont connu une brève renommée avec leur groupe de death metal il y a de 10 ans de cela, et qui vont être amené à se retrouver pour l'enterrement d'un de leur pote... Finalement, on est plutôt face à une comédie "classique" qu'à un film musical (assez peu de musique mis en avant). Le propos marche plutôt bien, notamment grâce à une galerie de persos plutôt attachants. Le morceaux phare du groupe "TIME TO KILL" est en vérité un morceau d'un vrai groupe de métal polonais, THE SIXPOUNDER.
POP REDEMPTION est une improbable comédie dans laquelle Julien Doré, Jonathan Cohen, Yacine Belhousse et Grégory Gadebois incarnent les membres d'un groupe de Black Metal qui ne décolle pas... Mais qui se retrouve de manière improbable invité au HELLFEST ! Malheureusement, un improbable incident de parcours va mettre la police à leur trousse (Audrey Fleurot et Alexandre Astier), mais les bougres sont bien décidés à poursuivre leur road trip ! Le film est bien marrant, une vraie comédie française absurde et déjantée, avec quelques répliques cultes et une mention spéciale à Julien Doré, génial dans son rôle de Black Metalleux passionné !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je viens de terminé pour la deuxième fois la série Cyberpunk: Edgerunners, et c'est une tuerie, je vous invite vraiment à la regarder.
On a l'animation du studio trigger, les musiques de Marcin Przybylowicz tirées du jeu (donc une bande son formidable), un doublage français qui fait sacrément la taff, une mise en scène très énergique (y a des scènes ou on a pas une seconde pour respirer, un peu comme les personnages) et ça explore pas mal des sujets de cyberpunk très intéressants, notamment en thème principal (et dès les premières secondes de la série) la cyber-psychose.
La série se regarde assez vite (10 épisodes de 20 minutes).
Donc faites vous plaisir et foncez!
On a l'animation du studio trigger, les musiques de Marcin Przybylowicz tirées du jeu (donc une bande son formidable), un doublage français qui fait sacrément la taff, une mise en scène très énergique (y a des scènes ou on a pas une seconde pour respirer, un peu comme les personnages) et ça explore pas mal des sujets de cyberpunk très intéressants, notamment en thème principal (et dès les premières secondes de la série) la cyber-psychose.
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Prochain projet de peinture: Kayvan Shryke et son escouade de Space marines de la Raven Guard à réacteurs dorsaux
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai maté Cyberpunk : Edgerunner suite à ce qu'en disait Axel, et je confirme que c'est de la bonne ! Je regrette juste que la série ne fasse qu'une dizaine d'épisodes, ce qui force un rythme assez élevé, notamment au début, là où j'aurais préféré un peu plus d'exposition (on nous dit à plusieurs reprises qua David est une tronche à l'école, mais on ne le devinerait jamais en ne regardant que les images). Sinon L'action est parfois un poil saccadée, mais c'est à l'image des autres séries de Trigger. Dernier truc que j'ai trouvé pas ouf : les scènes d'échanges de messages qui se passent sur des écrans quasiment fixes, avec la conversation en surimpression ...
Le scénario fait un super boulot pour nous laisser imaginer un univers géant et complexe mais reste quand même assez concentré sur l'intrique principale pour que ça ne fasse pas brouillon. Je n'ai pas eu l'impression de rater quoi que ce soit en n'ayant pas fait le jeu avant.
Les images sont très chouettes, parfois Pegi 18 (gore ou sexe) avec beaucoup de couleurs néon et pas mal d'effets glitchés qui tombent toujours à propos.
Je recommande autant qu'Axel
Le scénario fait un super boulot pour nous laisser imaginer un univers géant et complexe mais reste quand même assez concentré sur l'intrique principale pour que ça ne fasse pas brouillon. Je n'ai pas eu l'impression de rater quoi que ce soit en n'ayant pas fait le jeu avant.
Les images sont très chouettes, parfois Pegi 18 (gore ou sexe) avec beaucoup de couleurs néon et pas mal d'effets glitchés qui tombent toujours à propos.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je rejoint les autres sur **CYBERPUNK EDGERUNNER** : non seulement c'est une très chouette série, mais en plus ils ont vraiment su capter l'ambiance si particulière de CYBERPUNK... Une vraie bonne surprise !
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai regardé "le prince des dragons", saison 4, sur Netflix, et je suis... Mitigé.
Au début, quand j'avais regardé la saison 1 à sa sortie, je trouvais l'animation assez saccadée, limite elle me donnait le mal de mer. Et je n'étais pas le seul à me sentir un peu nauséeux à cause du framerate apparemment, alors que j'aimais bien l'histoire et les personnages. Heureusement, ils ont grandement amélioré l'animation sur les deux saisons suivantes, et je n'ai plus rien eu à en redire. Ce n'est pas parfait, mais ça reste correct.
J'aimais bien le fait qu'ils essaient une série de Fantasy originale (ne faisant pas partie d'une licence connue) avec des races d'elfes inédites (ici, les Elfes ont certes les oreilles pointues, mais ils sont aussi cornus et ont 4 doigts) même si inspirées de ce qui existe déjà (les elfes de la lune qui se rendent invisibles, c'est un peu les elfes de la nuit... D'ailleurs, un des papas de Warcraft et anciens employés de Blizzard, Chris Metzen, double un personnage de dragon dans la série). Puis, ça reste par certains créateurs d'Avatar le dernier maître de l'air. En outre, certains personnages sont attachants, et parfois animés de sentiments complexes.
Bref, j'attendais vraiment cette 4ème saison qui s'est fait attendre longtemps... Novembre 2022 quand la saison 3 est sortie en novembre 2019. Oui, 3 ans ! À titre de comparaison, la saison 2 est sortie en février 2019 et la 1ère en septembre 2018. Autant dire qu'on est passé de de moins d'un an entre les saisons à trois ans. Alors, oui, la pandémie est passée par là, mais je pense que ça joue en défaveur de cette saison à cause de son rythme.
Elle fait le même nombre d'épisodes que les autres, mais quand j'ai fini, je me disais : "OK, on est plutôt sur une fin de mi-saison, là". Elle multiplie les intrigues, et pourquoi pas. Mais du coup, "le mystère d'Aaravos" (le titre de cette saison) ne nous apprend pas tant que ça sur ce mystérieux et charismatique archimage elfe surpuissant. J'aurais franchement aimé en apprendre un peu plus...
Je ne suis pas non plus fan de grosses ellipses, surtout quand des événements sont mentionnés non dans la série, mais un spin-off en comic dont je n'avais pas trop entendu parler. Du coup, le spectateur moyen ne comprend pas pourquoi tel personnage est parti car ça n'a jamais été le cas dans la série.
Bref, j'ai bien aimé, mais je reste sur ma faim, surtout s'il faut attendre. C'est dommage, car j'avais vraiment aimé la 3 et le soufflé est un peu retombé.
Au début, quand j'avais regardé la saison 1 à sa sortie, je trouvais l'animation assez saccadée, limite elle me donnait le mal de mer. Et je n'étais pas le seul à me sentir un peu nauséeux à cause du framerate apparemment, alors que j'aimais bien l'histoire et les personnages. Heureusement, ils ont grandement amélioré l'animation sur les deux saisons suivantes, et je n'ai plus rien eu à en redire. Ce n'est pas parfait, mais ça reste correct.
J'aimais bien le fait qu'ils essaient une série de Fantasy originale (ne faisant pas partie d'une licence connue) avec des races d'elfes inédites (ici, les Elfes ont certes les oreilles pointues, mais ils sont aussi cornus et ont 4 doigts) même si inspirées de ce qui existe déjà (les elfes de la lune qui se rendent invisibles, c'est un peu les elfes de la nuit... D'ailleurs, un des papas de Warcraft et anciens employés de Blizzard, Chris Metzen, double un personnage de dragon dans la série). Puis, ça reste par certains créateurs d'Avatar le dernier maître de l'air. En outre, certains personnages sont attachants, et parfois animés de sentiments complexes.
Bref, j'attendais vraiment cette 4ème saison qui s'est fait attendre longtemps... Novembre 2022 quand la saison 3 est sortie en novembre 2019. Oui, 3 ans ! À titre de comparaison, la saison 2 est sortie en février 2019 et la 1ère en septembre 2018. Autant dire qu'on est passé de de moins d'un an entre les saisons à trois ans. Alors, oui, la pandémie est passée par là, mais je pense que ça joue en défaveur de cette saison à cause de son rythme.
Elle fait le même nombre d'épisodes que les autres, mais quand j'ai fini, je me disais : "OK, on est plutôt sur une fin de mi-saison, là". Elle multiplie les intrigues, et pourquoi pas. Mais du coup, "le mystère d'Aaravos" (le titre de cette saison) ne nous apprend pas tant que ça sur ce mystérieux et charismatique archimage elfe surpuissant. J'aurais franchement aimé en apprendre un peu plus...
Je ne suis pas non plus fan de grosses ellipses, surtout quand des événements sont mentionnés non dans la série, mais un spin-off en comic dont je n'avais pas trop entendu parler. Du coup, le spectateur moyen ne comprend pas pourquoi tel personnage est parti car ça n'a jamais été le cas dans la série.
Bref, j'ai bien aimé, mais je reste sur ma faim, surtout s'il faut attendre. C'est dommage, car j'avais vraiment aimé la 3 et le soufflé est un peu retombé.
darkbaron sur le SDEN, Casus NO, la FFJDR, Tenebrae, Antonio bay, etc etc
Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
J'ai vu "across the spider-verse" et c'est sans doute l'un des meilleurs films sur Spider-man, avec son prédécesseur. Le premier avait déjà placé la barre assez haut, mais celui-là en met plein les mirettes.
Le seul regret est qu'il finit sur un cliffhanger, donc on attend avec impatience la suite.
Sur le plan artistique, le film sait très bien conjuguer différents styles, tout en ayant une histoire solide et des personnages intéressants. Certains sont plus étoffés que dans le précédent, notamment Gwen. D'autres sont super cool et charismatiques, comme spider-punk dont le côté anarcho-rocker fait très penser à Johnny Silverhand dans Cyberpunk, ou Spider-man 2099.
Je ne vais pas trop en dire plus concernant l'histoire car ça spoilerait vite, mais en tout cas, les différentes références aux séries animées, films, comics et même jeux vidéo (le spider-man de PS4 y apparaît) sont sympa.
Le seul regret est qu'il finit sur un cliffhanger, donc on attend avec impatience la suite.
Sur le plan artistique, le film sait très bien conjuguer différents styles, tout en ayant une histoire solide et des personnages intéressants. Certains sont plus étoffés que dans le précédent, notamment Gwen. D'autres sont super cool et charismatiques, comme spider-punk dont le côté anarcho-rocker fait très penser à Johnny Silverhand dans Cyberpunk, ou Spider-man 2099.
Je ne vais pas trop en dire plus concernant l'histoire car ça spoilerait vite, mais en tout cas, les différentes références aux séries animées, films, comics et même jeux vidéo (le spider-man de PS4 y apparaît) sont sympa.
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Re: Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
Je vous conseille fortement la série "le problème à 3 corps" sur Netflix.
C'est de la hard science (de la science fiction qui essaye de se faire le plus crédible possible en expliquant un maximum de concepts scientifiques) bien cool.
"Une décision prise par une jeune femme en Chine dans les années 60 a des répercussions spatio-temporelles jusque dans le présent. Lorsque les lois de la nature se délitent inexplicablement sous les yeux d'un groupe soudé de brillants scientifiques, ils unissent leurs forces à celles d'un inspecteur inflexible pour affronter la plus grande menace de toute l'histoire de l'humanité."
C'est bien sympa, je suis assez conquis (pourtant c'est par les showrunners de GoT, série que je n'ai jamais pu supporter, mais là je dois avouer que c'est classe), Le rythme est un peu lent au début, mais tout d'un coup les enjeux deviennent concret et c'est assez addictif.
Bref: foncez, c'est bien sympa.
C'est de la hard science (de la science fiction qui essaye de se faire le plus crédible possible en expliquant un maximum de concepts scientifiques) bien cool.
"Une décision prise par une jeune femme en Chine dans les années 60 a des répercussions spatio-temporelles jusque dans le présent. Lorsque les lois de la nature se délitent inexplicablement sous les yeux d'un groupe soudé de brillants scientifiques, ils unissent leurs forces à celles d'un inspecteur inflexible pour affronter la plus grande menace de toute l'histoire de l'humanité."
C'est bien sympa, je suis assez conquis (pourtant c'est par les showrunners de GoT, série que je n'ai jamais pu supporter, mais là je dois avouer que c'est classe), Le rythme est un peu lent au début, mais tout d'un coup les enjeux deviennent concret et c'est assez addictif.
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