Petit et Grand écran (ciné, télé, dvd...)
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- Tony bernouilli
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Le dressage des raptors m'a carrément pas choqué. On dresse bien des lions ou même des alligators en animal de compagnie. Donc bon pourquoi pas des raptors dont on ignore tout.
D'ailleurs ça me fait penser que les raptors parlent au super T-Rex, suppose que c'est un hommage pour le bien merdique n°3 !
D'ailleurs ça me fait penser que les raptors parlent au super T-Rex, suppose que c'est un hommage pour le bien merdique n°3 !
Je ne fait qu'obéir aux ordres du Capitaine !
Le chat mécanique de XL sait aussi obéir aux ordres !
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Renaissances: Un film d'action plutôt moyen. L'histoire est qu'un milliardaire en plein cancer foudroyant est contacté par une mystérieuse compagnie de bio-ingénierie qui lui propose de revivre dans un corps neuf... Et cela se passe assez bien jusqu'à ce que le milliardaire se rende compte que le corps qu'il habite n'est pas un clone tout frais, mais un homme dont la vie a été achetée, et qui a ses propres souvenirs, une femme et une enfant à qui il a été volé... De là, les deux esprits cohabitant dans le même corps vont s'allier: l'un pour récupérer sa vie, l'autre pour accepter sa mort.
Il y a une belle prestation de Ben Kingsley, excellent en milliardaire froid et résigné, mais lorsque Ryan Reynolds prend le relais, il est beaucoup trop lisse pour tenir la comparaison. Son jeu n'est pas clair et le scénario non plus: rapidement on perd le fil de qui est aux commandes du nouveau corps... le fait qu'il reprenne la mémoire musculaire et les habitudes de langage du père de famille font souvent douter que le milliardaire a encore le contrôle, pourtant c'est toujours lui qui dirige jusqu'au bout les opérations. Une narration floue dont les repères ne sont que des clichés (le vieux savant fou et le lieutenant maléfique), pour un film assez mou mettant en garde contre les abus de la science et des scénarios écrits avec des résidus de pop-corn mâchés. Au moins, ils ont eu la bonne idée de se payer Ben Kingsley, qui porte sur ses épaules toute l'introduction du film en inspirant une véritable intelligence à son personnage... Dommage que ça ne dure pas.
Il y a une belle prestation de Ben Kingsley, excellent en milliardaire froid et résigné, mais lorsque Ryan Reynolds prend le relais, il est beaucoup trop lisse pour tenir la comparaison. Son jeu n'est pas clair et le scénario non plus: rapidement on perd le fil de qui est aux commandes du nouveau corps... le fait qu'il reprenne la mémoire musculaire et les habitudes de langage du père de famille font souvent douter que le milliardaire a encore le contrôle, pourtant c'est toujours lui qui dirige jusqu'au bout les opérations. Une narration floue dont les repères ne sont que des clichés (le vieux savant fou et le lieutenant maléfique), pour un film assez mou mettant en garde contre les abus de la science et des scénarios écrits avec des résidus de pop-corn mâchés. Au moins, ils ont eu la bonne idée de se payer Ben Kingsley, qui porte sur ses épaules toute l'introduction du film en inspirant une véritable intelligence à son personnage... Dommage que ça ne dure pas.
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Le petit prince: Pas une adaptation, mais une modernisation transformée en critique d'une société aliénante. L'histoire qu'on suit n'est pas réellement celle du petit prince, mais d'une petite fille qui discute avec un vieil aviateur qu'on découvre être Saint-Exupéry dans un monde où il n'aurait jamais été publié, vivant seul au milieu de ses souvenirs. Un film plutôt sympathique malgré quelques niaiseries et une longueur finale.
Absolutly anything: Simon Pegg joue un écrivain atteint du syndrome de la page blanche et professeur paresseux, à qui un conseil galactique des êtres supérieurs donne le pouvoir de faire absolument n'importe quoi. L'enjeu est l'avenir de la Terre: la destruction s'il utilise ses pouvoirs pour faire le mal, ou l'intégration à la communauté galactique s'il les utilise pour faire le bien.
Simon Pegg est arrivé au point de célébrité où on peut se permettre de faire un film moyen de temps en temps. C'est le cas de cette comédie facile et gratuite pour laquelle il ne faut avoir aucune attente particulière. Dans une comédie qui met la romance de son personnage au plan principal, on peut regretter que cette romance soit plutôt fade, car l'enjeu en est entièrement désamorcé. Cela part peut-être d'une volonté de ne pas réduire le personnage féminin dans le rôle cliché de celle qui doit être conquise... Auquel cas ça ne marche pas vraiment... Certes on a une femme forte, mais tout l'enjeu de la séduction est neutralisé: ils se plaisent déjà l'un l'autre et il n'y a pas vraiment d'hésitation, à tel point qu'on ne comprend juste pas pourquoi ils n'étaient pas déjà ensemble.
Pour le reste, on ne va pas chercher les incohérences car elles sont forcément très nombreuses dans un film qui donne les pleins pouvoirs à son personnage principal. Je regrette juste que le voeux "renverser le réchauffement climatique" débouche sur une nouvelle ère glaciaire, comme si le réchauffement était un phénomène naturel... Le message est trouble, mais après tout le film passe son temps à nous montrer que les voeux foirent pas mal à cause des imprécisions, donc on peut laisser le bénéfice du doute à cet égarement scénaristique et se concentrer sur les qualités du divertissement.
Je note que pour un remake de Bruce tout-puissant, le film a l'intelligence d'évacuer l'arrière-plan religieux, devenu franchement ringard, et d'expliquer le pouvoir absolu par une science-fiction comique pleine d'humour absurde, dans un style visiblement inspiré par Douglas Adams et son Hitchicker's Guide to the Galaxy. Enfin, le twist final est très bien trouvé et évite une fin moralisante qui aurait été un grave écueil.
En cadeau bonux, je vous laisse avec le trailer d'un court-métrage de science-fiction assez prometteur... Une affaire à suivre!
https://www.youtube.com/watch?v=s-45NTlgp-o
Absolutly anything: Simon Pegg joue un écrivain atteint du syndrome de la page blanche et professeur paresseux, à qui un conseil galactique des êtres supérieurs donne le pouvoir de faire absolument n'importe quoi. L'enjeu est l'avenir de la Terre: la destruction s'il utilise ses pouvoirs pour faire le mal, ou l'intégration à la communauté galactique s'il les utilise pour faire le bien.
Simon Pegg est arrivé au point de célébrité où on peut se permettre de faire un film moyen de temps en temps. C'est le cas de cette comédie facile et gratuite pour laquelle il ne faut avoir aucune attente particulière. Dans une comédie qui met la romance de son personnage au plan principal, on peut regretter que cette romance soit plutôt fade, car l'enjeu en est entièrement désamorcé. Cela part peut-être d'une volonté de ne pas réduire le personnage féminin dans le rôle cliché de celle qui doit être conquise... Auquel cas ça ne marche pas vraiment... Certes on a une femme forte, mais tout l'enjeu de la séduction est neutralisé: ils se plaisent déjà l'un l'autre et il n'y a pas vraiment d'hésitation, à tel point qu'on ne comprend juste pas pourquoi ils n'étaient pas déjà ensemble.
Pour le reste, on ne va pas chercher les incohérences car elles sont forcément très nombreuses dans un film qui donne les pleins pouvoirs à son personnage principal. Je regrette juste que le voeux "renverser le réchauffement climatique" débouche sur une nouvelle ère glaciaire, comme si le réchauffement était un phénomène naturel... Le message est trouble, mais après tout le film passe son temps à nous montrer que les voeux foirent pas mal à cause des imprécisions, donc on peut laisser le bénéfice du doute à cet égarement scénaristique et se concentrer sur les qualités du divertissement.
Je note que pour un remake de Bruce tout-puissant, le film a l'intelligence d'évacuer l'arrière-plan religieux, devenu franchement ringard, et d'expliquer le pouvoir absolu par une science-fiction comique pleine d'humour absurde, dans un style visiblement inspiré par Douglas Adams et son Hitchicker's Guide to the Galaxy. Enfin, le twist final est très bien trouvé et évite une fin moralisante qui aurait été un grave écueil.
En cadeau bonux, je vous laisse avec le trailer d'un court-métrage de science-fiction assez prometteur... Une affaire à suivre!
https://www.youtube.com/watch?v=s-45NTlgp-o
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Hitman: Agent 47
Ce film, malgré sa grosse couche de vernis conformiste et attendu, a au moins le mérite de tirer les leçons de la précédente et catastrophique adaptation.
Il évite en partie les pièges dans lesquels le premier Hitman était tombé... D'abord, le premier film commettait une erreur grossière et stupide: centrer la narration sur 47... Qui n'a pas d'émotions. Du coup, le film était mou de bout en bout puisqu'on ne peut pas avoir d'empathie envers un être froid qui n'en ressent pas lui-même.
Ici, ce second film a l'intelligence de centrer la narration sur une femme mystérieuse, visiblement une trouillarde (on a donc peur pour et avec elle lors des péripéties), qui se retrouve traquée par 47! Très bonne idée de ce scénario, qui fait de 47 un ennemi badass. Là, on a peur de lui et on ressent sa puissance meurtrière comme une menace directe, ce qui permet de l'iconiser très efficacement.
Ensuite, le film souffre de nombreux défauts: ficelles (poutres) scénaristiques apparentes, plans esthétisés inutiles et peu réalistes, meurtres de sang-froid banalisés et placements de produits honteux (on va bien zoomer, et la caméra va bien s'attarder sur les logos Audi de TOUTES les voitures de sport nerveuses qui font l'objet de cascades où 47 s'en sort de justesse... On va même rajouter "Audi" à côté du nom de code de TOUTES les voitures suivies par GPS sur l'ordinateur de 47, c'est problématique parce que c'est tellement grotesque que ça sort le spectateur du film... Imaginez un immense logo "Mirlène machine" au milieu de la Liste de Schindler, ça surprendrait de la même manière).
Le défaut principal du film est qu'il ne prend pas son temps. Tout doit être rythmé par des cuts très rapides et un montage effréné. Du coup, l'enquête pour retrouver le père de l'héroïne (la première grande quête de ce personnage principal, et l'enjeu majeur de la moitié du film) aurait pu être traitée de manière intéressante, progressant difficilement par indices successifs et durement gagnés... Surtout que la scène d'intro nous montrait à quel point cette enquête était pénible, voire impossible. Elle est malheureusement expédiée dans une scène de deux minutes, par une rafale d'indices tellement rapide qu'on se demande comment l'héroïne a fait pour piétiner aussi longtemps, c'est dommage.
Beaucoup des dialogues importants, qui sont censés apporter un propos philosophique au sujet, sont à la fois trop courts et trop creux. N'ayant rien d'autre à dire que des banalités, les personnages les disent en peu de mots... Ce qui n'enlève rien à la banalité du propos, mais le rend plus confus. Ce traitement du fond scénaristique est particulièrement bâclé.
On peut apprécier l'apparition au casting du très bon acteur irlandais Ciaràn Hinds, très célèbre depuis son incarnation de Mance Rayder dans Game of Thrones. Il joue bien son personnage, et pousse le détail de l'interprétation jusqu'à lui donner une pointe d'accent français assez subtile pour ne pas faire cliché: c'est cohérent avec le personnage et ça le rend plus crédible, c'est très bien pensé de sa part (je pense qu'un soucis d'interprétation à ce niveau de détail ne peut venir que de l'acteur dans une production hollywoodienne indifférente aux problèmes de langage). Le méchant (évidemment français) est par contre surjoué.
En matière de surjeu, on a même pris un spécialiste pour être sûr que la subtilité n'aurait pas son mot à dire du côté des méchants (merci Zacharie Quinto!).
Dans les qualités du film, on peut retenir que les scènes d'action sont originales et lisibles, mais se font au prix d'un nombre considérable d'invraisemblances qui frôlent le ridicule. Plus important, il y a une vraie dramaturgie (passée à la moulinette hollywoodienne, mais la matière est là!) et le personnage de 47 est creusé pour le rendre d'abord effrayant, puis attachant. Mieux: le propos philosophique, aussi bâclé que soient les dialogues, est perceptible dans certaines scènes: enfin on ne résume pas l'agent 47 à sa programmation, mais on parle aussi de sa marge de liberté et de compétences acquises... On ne peut pas renier sa nature, mais on choisit d'être qui l'on est à travers ses actes. Ce qui est très pertinent lorsqu'on reprend un personnage de jeu vidéo qui a pour principal avantage de laisser au joueur le choix des actions et du style de jeu. Et ce personnage est à la fois fidèle au jeu vidéo (on retrouve la corde à piano, l'évitement des systèmes de surveillance et la nécessité de manier le déguisement) tout en étant suffisamment infidèle pour s'autoriser une histoire intéressante. Car l'agent 47 original est fait pour être incarné par un joueur qui imposera son style dans les missions, c'est donc un personnage très creux, conçu comme une coquille vide prêtre à recevoir l'interprétation du joueur, avec un background assez lisse d'agence criminelle qui n'est qu'un prétexte à la variété des niveaux, et ne mériterait pas un film.
Du seul point de vue de l'adaptation, c'est donc une réussite sur toute la ligne: c'est suffisamment indépendant des jeux pour qu'on l'apprécie sans être joueur, et si vous aimez la saga vidéo-ludique vous allez retrouver tous les éléments fondamentaux du personnage sans que ça pue le fanservice pour autant (toutes les références au jeu sont utiles au personnage du film, à part peut-être la corde à piano).
Parmi les nombreux défauts du film, on peut lister un jeu d'acteur parfois douteux: les larmes de crocodiles de l'actrice principale, le jeu figé de Zacharie "Spock est une calculatrice" Quinto et du méchant "je suis le méchant français raffiné" de fin. On trouvera aussi le syndrome très énervant des personnages qui ont lu le scénario et savent se téléporter au bon endroit au bon moment, ou découvrir hors-champ des indices qui leurs sont normalement inaccessibles. Des facilités scénaristiques qui lassent à force de s'accumuler.
Je préfère retenir que ce film est loin au-dessus du premier, et que l'ouverture de son deuxième acte s'autorise des petits gags d'humour noir très bienvenus dans un film qui a pour thème l'assassinat. Et quelles que soient les critiques qu'on peut adresser au film, on ne peut pas lui enlever la réussite de l'adaptation et le respect du matériau d'origine.
Ce film, malgré sa grosse couche de vernis conformiste et attendu, a au moins le mérite de tirer les leçons de la précédente et catastrophique adaptation.
Il évite en partie les pièges dans lesquels le premier Hitman était tombé... D'abord, le premier film commettait une erreur grossière et stupide: centrer la narration sur 47... Qui n'a pas d'émotions. Du coup, le film était mou de bout en bout puisqu'on ne peut pas avoir d'empathie envers un être froid qui n'en ressent pas lui-même.
Ici, ce second film a l'intelligence de centrer la narration sur une femme mystérieuse, visiblement une trouillarde (on a donc peur pour et avec elle lors des péripéties), qui se retrouve traquée par 47! Très bonne idée de ce scénario, qui fait de 47 un ennemi badass. Là, on a peur de lui et on ressent sa puissance meurtrière comme une menace directe, ce qui permet de l'iconiser très efficacement.
Ensuite, le film souffre de nombreux défauts: ficelles (poutres) scénaristiques apparentes, plans esthétisés inutiles et peu réalistes, meurtres de sang-froid banalisés et placements de produits honteux (on va bien zoomer, et la caméra va bien s'attarder sur les logos Audi de TOUTES les voitures de sport nerveuses qui font l'objet de cascades où 47 s'en sort de justesse... On va même rajouter "Audi" à côté du nom de code de TOUTES les voitures suivies par GPS sur l'ordinateur de 47, c'est problématique parce que c'est tellement grotesque que ça sort le spectateur du film... Imaginez un immense logo "Mirlène machine" au milieu de la Liste de Schindler, ça surprendrait de la même manière).
Le défaut principal du film est qu'il ne prend pas son temps. Tout doit être rythmé par des cuts très rapides et un montage effréné. Du coup, l'enquête pour retrouver le père de l'héroïne (la première grande quête de ce personnage principal, et l'enjeu majeur de la moitié du film) aurait pu être traitée de manière intéressante, progressant difficilement par indices successifs et durement gagnés... Surtout que la scène d'intro nous montrait à quel point cette enquête était pénible, voire impossible. Elle est malheureusement expédiée dans une scène de deux minutes, par une rafale d'indices tellement rapide qu'on se demande comment l'héroïne a fait pour piétiner aussi longtemps, c'est dommage.
Beaucoup des dialogues importants, qui sont censés apporter un propos philosophique au sujet, sont à la fois trop courts et trop creux. N'ayant rien d'autre à dire que des banalités, les personnages les disent en peu de mots... Ce qui n'enlève rien à la banalité du propos, mais le rend plus confus. Ce traitement du fond scénaristique est particulièrement bâclé.
On peut apprécier l'apparition au casting du très bon acteur irlandais Ciaràn Hinds, très célèbre depuis son incarnation de Mance Rayder dans Game of Thrones. Il joue bien son personnage, et pousse le détail de l'interprétation jusqu'à lui donner une pointe d'accent français assez subtile pour ne pas faire cliché: c'est cohérent avec le personnage et ça le rend plus crédible, c'est très bien pensé de sa part (je pense qu'un soucis d'interprétation à ce niveau de détail ne peut venir que de l'acteur dans une production hollywoodienne indifférente aux problèmes de langage). Le méchant (évidemment français) est par contre surjoué.
En matière de surjeu, on a même pris un spécialiste pour être sûr que la subtilité n'aurait pas son mot à dire du côté des méchants (merci Zacharie Quinto!).
Dans les qualités du film, on peut retenir que les scènes d'action sont originales et lisibles, mais se font au prix d'un nombre considérable d'invraisemblances qui frôlent le ridicule. Plus important, il y a une vraie dramaturgie (passée à la moulinette hollywoodienne, mais la matière est là!) et le personnage de 47 est creusé pour le rendre d'abord effrayant, puis attachant. Mieux: le propos philosophique, aussi bâclé que soient les dialogues, est perceptible dans certaines scènes: enfin on ne résume pas l'agent 47 à sa programmation, mais on parle aussi de sa marge de liberté et de compétences acquises... On ne peut pas renier sa nature, mais on choisit d'être qui l'on est à travers ses actes. Ce qui est très pertinent lorsqu'on reprend un personnage de jeu vidéo qui a pour principal avantage de laisser au joueur le choix des actions et du style de jeu. Et ce personnage est à la fois fidèle au jeu vidéo (on retrouve la corde à piano, l'évitement des systèmes de surveillance et la nécessité de manier le déguisement) tout en étant suffisamment infidèle pour s'autoriser une histoire intéressante. Car l'agent 47 original est fait pour être incarné par un joueur qui imposera son style dans les missions, c'est donc un personnage très creux, conçu comme une coquille vide prêtre à recevoir l'interprétation du joueur, avec un background assez lisse d'agence criminelle qui n'est qu'un prétexte à la variété des niveaux, et ne mériterait pas un film.
Du seul point de vue de l'adaptation, c'est donc une réussite sur toute la ligne: c'est suffisamment indépendant des jeux pour qu'on l'apprécie sans être joueur, et si vous aimez la saga vidéo-ludique vous allez retrouver tous les éléments fondamentaux du personnage sans que ça pue le fanservice pour autant (toutes les références au jeu sont utiles au personnage du film, à part peut-être la corde à piano).
Parmi les nombreux défauts du film, on peut lister un jeu d'acteur parfois douteux: les larmes de crocodiles de l'actrice principale, le jeu figé de Zacharie "Spock est une calculatrice" Quinto et du méchant "je suis le méchant français raffiné" de fin. On trouvera aussi le syndrome très énervant des personnages qui ont lu le scénario et savent se téléporter au bon endroit au bon moment, ou découvrir hors-champ des indices qui leurs sont normalement inaccessibles. Des facilités scénaristiques qui lassent à force de s'accumuler.
Je préfère retenir que ce film est loin au-dessus du premier, et que l'ouverture de son deuxième acte s'autorise des petits gags d'humour noir très bienvenus dans un film qui a pour thème l'assassinat. Et quelles que soient les critiques qu'on peut adresser au film, on ne peut pas lui enlever la réussite de l'adaptation et le respect du matériau d'origine.
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
étant tenté pour rejoindre la partie de L5a cette année j'ai commencer gentillement à me mettre en condition en regardant quelques bon film et du coup je ne peux m'empêcher de vous en faire profiter. Pour l'aspect bushido "non-conventionnel" et pourtant tellement pur, je trouve que rien ne vaut le film Après la pluie qui est empli de sérénité. Par contre pour ce qui est de "l'esprit guerrier" je ne pense pas avoir trouver de film qui m'en parle aussi bien que Fighter in the wind qui pour moi est un des meilleurs film d'art martiaux mettant en avant la surpuissance de l'esprit face au corps.
Bon après il y a surement plein d'autres films très bien mais pour moi, cela sont très représentatif de l'esprit martial japonais et qui permettent de l'appréhender avec simplicité.
Bon après il y a surement plein d'autres films très bien mais pour moi, cela sont très représentatif de l'esprit martial japonais et qui permettent de l'appréhender avec simplicité.
Khorne est mon modèle, Nurgle est mon ami, Slaanesh m'accompagne et Tzeentch est mon frère.
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
- desba
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Très bon film après la pluie, il y a aussi Hara-kiri (celui de 62) qui est pas mal, t'as la trilogie Samurai (qui raconte l'histoire de Musashi Miyamoto) et le Zatoichi de Kitano qui sont bons aussi.
Mais le must reste quand même les 7 samourais qui montre bien les disparités dans le japon féodale et la place des samourais/ronins dans celui-ci avec des personnages très bien fait.
Voilà ceux que je te conseillerai.
PS: après t'as toujours les BabyCart et la série des films Zatoichi, 26 au total avec Shintaro Katsu sur une période de plus de 25 ans même si a force ils se ressemblent un peu tous (j'ai vu que les 17 premiers).
Mais le must reste quand même les 7 samourais qui montre bien les disparités dans le japon féodale et la place des samourais/ronins dans celui-ci avec des personnages très bien fait.
Voilà ceux que je te conseillerai.
PS: après t'as toujours les BabyCart et la série des films Zatoichi, 26 au total avec Shintaro Katsu sur une période de plus de 25 ans même si a force ils se ressemblent un peu tous (j'ai vu que les 17 premiers).
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Mes dernières sorties au cinoche:
Le tout nouveau testament: Le film est un peu bancal, et l'affiche mensongère. Effectivement, avoir Benoît Poelvoorde en dieu bof et cynique, c'est très drôle et il le fait très bien. Le soucis est qu'il apparait assez peu à l'écran et que les autres acteurs sont franchement en-dessous. Il est presque le seul à jouer juste car tous les autres acteurs doivent tenir des monologues figés et artificiels (à l'exception de quelques seconds rôles très soignés: Jésus, les casseurs de clodo ou le prêtre rancunier). Les apôtres sont des personnages froids dont le parler est très étrange... Là-dessus, difficile pour les acteurs d'essayer de jouer juste lorsque leur texte est une diatribe théâtrale particulièrement artificielle.
Sinon, on peut adhérer à l'ambiance n'importe quoi de ce film. Je ne m'attendais ni à la romance zoophile de Catherine Deneuve avec un gorille, ni à la rédemption du petit transformiste de neuf ans qui veut relâcher le fantôme de son poisson rouge dans l'océan. J'en retiens que Jésus est descendu sur Terre dans une machine à laver, réglée sur le mode essorage à 1200 tours/minute, pour réunir ses apôtres (12, comme au hockey), et que l'enfer existe: c'est une fabrique de machines à laver en Ouzbékistan.
Sinon, j'aime l'idée que dieu n'est rien sans son ordinateur. Un petit message du film?
Ce film mériterait d'être comprimé dans un court-métrage extrêmement drôle et spirituel qui mettrait Benoit Poelvoorde au premier plan, en supprimant les apôtres et leurs discours interminables.
Mission Impossible: Rogue Nation. Lorsqu'on reprend une franchise aussi kitsh que Mission impossible, il faut soit en épouser le kitsh en faisant de l'humour, soit persister dans le ridicule en prenant la chose au premier degré. Le film fait malheureusement un entre-deux très consensuel: il essaye d'assurer l'humour avec la participation de Simon Pegg (qui fait ce qu'il peut pour être réellement comique malgré l'écriture convenue de son personnage), tandis que le film continue de s'enfoncer dans un grotesque assez étrange. Le résultat est en demi-teinte, avec un alignement de scènes réussies mais un scénario bancal parsemé de clichés (l'assassinat dans l'opéra, la mort d'un chef d'état, les gadgets technologiques, etc...) Dans le film d'espionnage, Mission impossible continue de rester dans la course, mais contrairement à James Bond cette franchise ne se renouvèle pas vraiment et persiste dans les suites juste assez bonnes pour être oubliables.
Sinister 2: Un navet dispensable dans l'histoire du film d'horreur bas de gamme, qui navigue sur des eaux très balisées: entre les jumpscares à grands renforts de violons et le torture porn (avec une pointe de snuff movie). Je retiens que l'acteur principal a réussi l'exploit de jouer faux dès le départ, dans une scène où il n'avait pas de texte (rater son soupir, c'est quand même suffisamment rare pour être noté), et que le rôle le plus sincère était l'alligator. Sinon, on retrouve tous les ingrédients que vous avez déjà vus mieux utilisés ailleurs: un esprit maléfique, des fantômes d'enfants, le mythe du croque-mitaines, des meurtres reliés entre eux dans le monde entier, qui seraient liés à un mythe commun à toutes les cultures (feuillette ton ersatz de Necronomicon), des transmissions radio inexpliquées, une famille ravagée qui se reconstruit dans la peur... Vous passez le tout au mixer, avec des acteurs au rabais et un réalisateur qui se caresse la lentille en filmant le mécanisme d'une caméra super 8 en gros plan... A la limite, on pourrait voir ce film comme un putain de jeu à boire si on devait avaler un shot à chaque cliché.
The Prodige: La mode des biopics laissera derrière elle de très nombreux films de bonne facture, mais dénués d'enjeux et de dramaturgie, donc facilement oubliables... Certains ont réussi à se distinguer (A beautiful mind a réussi son coup en 2001), mais cette biographie assez plate de Bobby Fischer ira simplement grossir les rangs des biopics insignifiants. Il faut dire qu'à part gagner des tournois d'échecs et tenir des propos délirants bien de son époque sur un complot judéo-bolchévique, le monsieur n'a rien fait d'extraordinaire, donc la dramaturgie n'est pas forcément facile. Néanmoins, dans un biopic sur Bobby Fischer, ses décisions erratiques et sa personnalité dérangeante, on serait en droit d'attendre au moins trois choses:
1) est-ce que le film parvient à rendre l'intérêt d'une partie d'échec au cinéma?
2) les enjeux politiques des tournois d'échec pendant la guerre froide sont-ils bien exposés?
3) la psychologie du personnage est-elle bien rendue, et les évènements fidèles à la réalité historique?
Dans l'ordre:
1) Non, malgré des efforts louables, la stratégie de Fischer n'est pas vraiment bien exposée. On se limite à dire qu'il préfère le jeu agressif plutôt que la mise en place (les fameux opposés aux échecs: le tigre et le serpent). Les amateurs regretteront des faux-raccords désastreux sur les échiquiers qui sautent au yeux dès qu'on connait le positionnement des pièces. On regrettera encore plus le choix de montrer Bobby Fischer comme un vainqueur éternel qui rend tous ses adversaires ternes... Certes, ça permet de se concentrer sur son combat avec Boris Spassky, mais on voit défiler de nombreuses pointures extrêmement célèbres qui sont expédiées comme de simples figurants... Un peu comme si Stalone, Chuck Norris et Schwartzy apparaissaient une demi-seconde chacun dans un biopic sur Jean-Claude Van Damme. Le film réussit à ramener le jeu d'échec au combat d'égo tel que le vivait sans doute Fischer... C'est tout.
2) Les personnages secondaires expliquent en permanence comment le monde voit ce tournoi d'échec, pour se confronter à la vision réductrice et égocentrique de Bobby Fisher. Du coup, les enjeux politiques sont esquissés, puis aussitôt écartés. Peut-être au nom d'une économie des points de vue, mais cela bazarde beaucoup d'enjeux: on ne saura jamais si Spassky et Fischer sont réellement espionnés, ou s'ils délirent tous les deux. Le film manque gravement de courage et de travail de recherche sur ce point... Une prise de position, dans un sens ou dans l'autre, aurait été appréciable.
3) Si les faits historiques sont respectés, la psychologie de Bobby Fischer est expédiée dès les premières scènes. Enfant haïssant sa mère juive et communiste, il grandit dans le rejet des valeurs familiales et sous l'influence du discours propagandiste des U.S.A. lors de la guerre froide... En résulte un adulte antisémite et anti-communiste primaire, complotiste victime de tendances paranoïaques. Un tel manque de tact envers son sujet rend ce biopic très discutable et peu attachant. On aurait pu noter que Bobby Fischer a inventé un autre modèle d'horloge de tournoi, aujourd'hui un classique adopté un peu partout dans le monde, ou la construction de la défense qui porte son nom... Mais non, on se concentre sur ses délires et leur insignifiance. Une étrange manière de rendre le personnage.
Au total: un film froid et un peu trop lisse sur un personnage qui n'a fait aucun effort pour être attachant. On ne peut même pas le conseiller aux amateurs d'échecs, qui s'arracheront simplement les cheveux.
Je remarque la prestation moyenne de Tobey Maguire, dont les yeux globuleux se prêtent pourtant bien à rendre la folie du personnage, et qui a mis son propre argent dans le film en devant co-producteur... C'est très dommage pour un biopic qui limite son angle au cliché de Bobby Fischer, champion paranoïaque, égocentrique et génial. Un peu plus de recherches étaient nécessaires pour en faire un bon film. Tout ce qui pouvait trop clairement faire polémique a été éliminé du film, on nous montre un Fischer dérangé en mettant clairement de côté ses aspects réellement dérangeants et contradictoires (antisémite jusqu'à l'antichristianisme, mais dans les petits papiers d'une secte évangélique, refusant des opportunités légales de gagner de l'argent grâce à sa renommée, mais organisant un tournoi mondial dans une Yougoslavie sous embargo... Ce ne sont pas les bizarreries fascinantes qui manquent, malheureusement le film n'en dit presque rien). C'est un grave manque de discernement, et ce long-métrage laisse l'impression d'une auto-censure très consensuelle, qui a tué dans l'oeuf l'originalité de son sujet.
Le tout nouveau testament: Le film est un peu bancal, et l'affiche mensongère. Effectivement, avoir Benoît Poelvoorde en dieu bof et cynique, c'est très drôle et il le fait très bien. Le soucis est qu'il apparait assez peu à l'écran et que les autres acteurs sont franchement en-dessous. Il est presque le seul à jouer juste car tous les autres acteurs doivent tenir des monologues figés et artificiels (à l'exception de quelques seconds rôles très soignés: Jésus, les casseurs de clodo ou le prêtre rancunier). Les apôtres sont des personnages froids dont le parler est très étrange... Là-dessus, difficile pour les acteurs d'essayer de jouer juste lorsque leur texte est une diatribe théâtrale particulièrement artificielle.
Sinon, on peut adhérer à l'ambiance n'importe quoi de ce film. Je ne m'attendais ni à la romance zoophile de Catherine Deneuve avec un gorille, ni à la rédemption du petit transformiste de neuf ans qui veut relâcher le fantôme de son poisson rouge dans l'océan. J'en retiens que Jésus est descendu sur Terre dans une machine à laver, réglée sur le mode essorage à 1200 tours/minute, pour réunir ses apôtres (12, comme au hockey), et que l'enfer existe: c'est une fabrique de machines à laver en Ouzbékistan.
Sinon, j'aime l'idée que dieu n'est rien sans son ordinateur. Un petit message du film?
Ce film mériterait d'être comprimé dans un court-métrage extrêmement drôle et spirituel qui mettrait Benoit Poelvoorde au premier plan, en supprimant les apôtres et leurs discours interminables.
Mission Impossible: Rogue Nation. Lorsqu'on reprend une franchise aussi kitsh que Mission impossible, il faut soit en épouser le kitsh en faisant de l'humour, soit persister dans le ridicule en prenant la chose au premier degré. Le film fait malheureusement un entre-deux très consensuel: il essaye d'assurer l'humour avec la participation de Simon Pegg (qui fait ce qu'il peut pour être réellement comique malgré l'écriture convenue de son personnage), tandis que le film continue de s'enfoncer dans un grotesque assez étrange. Le résultat est en demi-teinte, avec un alignement de scènes réussies mais un scénario bancal parsemé de clichés (l'assassinat dans l'opéra, la mort d'un chef d'état, les gadgets technologiques, etc...) Dans le film d'espionnage, Mission impossible continue de rester dans la course, mais contrairement à James Bond cette franchise ne se renouvèle pas vraiment et persiste dans les suites juste assez bonnes pour être oubliables.
Sinister 2: Un navet dispensable dans l'histoire du film d'horreur bas de gamme, qui navigue sur des eaux très balisées: entre les jumpscares à grands renforts de violons et le torture porn (avec une pointe de snuff movie). Je retiens que l'acteur principal a réussi l'exploit de jouer faux dès le départ, dans une scène où il n'avait pas de texte (rater son soupir, c'est quand même suffisamment rare pour être noté), et que le rôle le plus sincère était l'alligator. Sinon, on retrouve tous les ingrédients que vous avez déjà vus mieux utilisés ailleurs: un esprit maléfique, des fantômes d'enfants, le mythe du croque-mitaines, des meurtres reliés entre eux dans le monde entier, qui seraient liés à un mythe commun à toutes les cultures (feuillette ton ersatz de Necronomicon), des transmissions radio inexpliquées, une famille ravagée qui se reconstruit dans la peur... Vous passez le tout au mixer, avec des acteurs au rabais et un réalisateur qui se caresse la lentille en filmant le mécanisme d'une caméra super 8 en gros plan... A la limite, on pourrait voir ce film comme un putain de jeu à boire si on devait avaler un shot à chaque cliché.
The Prodige: La mode des biopics laissera derrière elle de très nombreux films de bonne facture, mais dénués d'enjeux et de dramaturgie, donc facilement oubliables... Certains ont réussi à se distinguer (A beautiful mind a réussi son coup en 2001), mais cette biographie assez plate de Bobby Fischer ira simplement grossir les rangs des biopics insignifiants. Il faut dire qu'à part gagner des tournois d'échecs et tenir des propos délirants bien de son époque sur un complot judéo-bolchévique, le monsieur n'a rien fait d'extraordinaire, donc la dramaturgie n'est pas forcément facile. Néanmoins, dans un biopic sur Bobby Fischer, ses décisions erratiques et sa personnalité dérangeante, on serait en droit d'attendre au moins trois choses:
1) est-ce que le film parvient à rendre l'intérêt d'une partie d'échec au cinéma?
2) les enjeux politiques des tournois d'échec pendant la guerre froide sont-ils bien exposés?
3) la psychologie du personnage est-elle bien rendue, et les évènements fidèles à la réalité historique?
Dans l'ordre:
1) Non, malgré des efforts louables, la stratégie de Fischer n'est pas vraiment bien exposée. On se limite à dire qu'il préfère le jeu agressif plutôt que la mise en place (les fameux opposés aux échecs: le tigre et le serpent). Les amateurs regretteront des faux-raccords désastreux sur les échiquiers qui sautent au yeux dès qu'on connait le positionnement des pièces. On regrettera encore plus le choix de montrer Bobby Fischer comme un vainqueur éternel qui rend tous ses adversaires ternes... Certes, ça permet de se concentrer sur son combat avec Boris Spassky, mais on voit défiler de nombreuses pointures extrêmement célèbres qui sont expédiées comme de simples figurants... Un peu comme si Stalone, Chuck Norris et Schwartzy apparaissaient une demi-seconde chacun dans un biopic sur Jean-Claude Van Damme. Le film réussit à ramener le jeu d'échec au combat d'égo tel que le vivait sans doute Fischer... C'est tout.
2) Les personnages secondaires expliquent en permanence comment le monde voit ce tournoi d'échec, pour se confronter à la vision réductrice et égocentrique de Bobby Fisher. Du coup, les enjeux politiques sont esquissés, puis aussitôt écartés. Peut-être au nom d'une économie des points de vue, mais cela bazarde beaucoup d'enjeux: on ne saura jamais si Spassky et Fischer sont réellement espionnés, ou s'ils délirent tous les deux. Le film manque gravement de courage et de travail de recherche sur ce point... Une prise de position, dans un sens ou dans l'autre, aurait été appréciable.
3) Si les faits historiques sont respectés, la psychologie de Bobby Fischer est expédiée dès les premières scènes. Enfant haïssant sa mère juive et communiste, il grandit dans le rejet des valeurs familiales et sous l'influence du discours propagandiste des U.S.A. lors de la guerre froide... En résulte un adulte antisémite et anti-communiste primaire, complotiste victime de tendances paranoïaques. Un tel manque de tact envers son sujet rend ce biopic très discutable et peu attachant. On aurait pu noter que Bobby Fischer a inventé un autre modèle d'horloge de tournoi, aujourd'hui un classique adopté un peu partout dans le monde, ou la construction de la défense qui porte son nom... Mais non, on se concentre sur ses délires et leur insignifiance. Une étrange manière de rendre le personnage.
Au total: un film froid et un peu trop lisse sur un personnage qui n'a fait aucun effort pour être attachant. On ne peut même pas le conseiller aux amateurs d'échecs, qui s'arracheront simplement les cheveux.
Je remarque la prestation moyenne de Tobey Maguire, dont les yeux globuleux se prêtent pourtant bien à rendre la folie du personnage, et qui a mis son propre argent dans le film en devant co-producteur... C'est très dommage pour un biopic qui limite son angle au cliché de Bobby Fischer, champion paranoïaque, égocentrique et génial. Un peu plus de recherches étaient nécessaires pour en faire un bon film. Tout ce qui pouvait trop clairement faire polémique a été éliminé du film, on nous montre un Fischer dérangé en mettant clairement de côté ses aspects réellement dérangeants et contradictoires (antisémite jusqu'à l'antichristianisme, mais dans les petits papiers d'une secte évangélique, refusant des opportunités légales de gagner de l'argent grâce à sa renommée, mais organisant un tournoi mondial dans une Yougoslavie sous embargo... Ce ne sont pas les bizarreries fascinantes qui manquent, malheureusement le film n'en dit presque rien). C'est un grave manque de discernement, et ce long-métrage laisse l'impression d'une auto-censure très consensuelle, qui a tué dans l'oeuf l'originalité de son sujet.
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Quelques sorties cinoche plus ou moins récentes:
Miss Hosukai: sans fil conducteur, ce film suit la vie de la fille du maître illustrateur Hokusai. Ils peignent les habitants de la dernière ère des bushis, dans un Japon cloîtré sur lui-même quelques décennies avant l'ère Meiji. Centré sur la quête esthétique des personnages, il explore très librement la part surnaturelle de l'art et la dimension mystique des estampes. A regarder pour la contemplation.
Dheepan: Film dur sur l'immigration et la misère, Dheepan explore la situation dramatique de trois émigrés srilankais qui se retrouvent à vivre dans une banlieue française. Très dur et bien joué, sans misérabilisme ni clichés, il dresse un portrait cru de la misère contemporaine.
Much loved: raconte l'histoire d'un trio de prostituées marocaines qui écument les soirées privées à la recherche de clients, les plus riches et impuissants possibles ("Je prie dieu qu'il me donne un client saoudien, beau gosse, avec une petite bite et beaucoup de pognon"). Elles partagent leur appartement et leur chauffeur/majordome. Dans leur dérive perpétuelle, on découvre une société hypocrite, du tourisme sexuel à la corruption policière, qui vit du commerce de la chair tout en le condamnant.
Sous-sols: un documentaire exclusivement tourné dans les pièces souterraines d'une banlieue autrichienne. On y trouve pèle-mêle des trophées de chasse africains, des donjons SM, un stand de tir tenu par un chanteur d'opéra amateur, le petit salon nostalgique contenant des portraits du Führer, un squat punk... Ce mélange sympathique s'entrecoupe d'interviews de gens qui livrent leur intimité. La première scène est un plan fixe d'une minute sur un énorme python albinos à qui on donne un lapin nain à manger. Du cinéma "underground" au sens propre, vraiment une expérience étrange.
Mune, le gardien de la lune: très beau petit film d'animation pour enfant, un beau conte aux personnages variés et plutôt intéressants, avec une esthétique propre très bien exploitée.
Miss Hosukai: sans fil conducteur, ce film suit la vie de la fille du maître illustrateur Hokusai. Ils peignent les habitants de la dernière ère des bushis, dans un Japon cloîtré sur lui-même quelques décennies avant l'ère Meiji. Centré sur la quête esthétique des personnages, il explore très librement la part surnaturelle de l'art et la dimension mystique des estampes. A regarder pour la contemplation.
Dheepan: Film dur sur l'immigration et la misère, Dheepan explore la situation dramatique de trois émigrés srilankais qui se retrouvent à vivre dans une banlieue française. Très dur et bien joué, sans misérabilisme ni clichés, il dresse un portrait cru de la misère contemporaine.
Much loved: raconte l'histoire d'un trio de prostituées marocaines qui écument les soirées privées à la recherche de clients, les plus riches et impuissants possibles ("Je prie dieu qu'il me donne un client saoudien, beau gosse, avec une petite bite et beaucoup de pognon"). Elles partagent leur appartement et leur chauffeur/majordome. Dans leur dérive perpétuelle, on découvre une société hypocrite, du tourisme sexuel à la corruption policière, qui vit du commerce de la chair tout en le condamnant.
Sous-sols: un documentaire exclusivement tourné dans les pièces souterraines d'une banlieue autrichienne. On y trouve pèle-mêle des trophées de chasse africains, des donjons SM, un stand de tir tenu par un chanteur d'opéra amateur, le petit salon nostalgique contenant des portraits du Führer, un squat punk... Ce mélange sympathique s'entrecoupe d'interviews de gens qui livrent leur intimité. La première scène est un plan fixe d'une minute sur un énorme python albinos à qui on donne un lapin nain à manger. Du cinéma "underground" au sens propre, vraiment une expérience étrange.
Mune, le gardien de la lune: très beau petit film d'animation pour enfant, un beau conte aux personnages variés et plutôt intéressants, avec une esthétique propre très bien exploitée.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
J'ai pu découvrir le film avec une autre naine, Sambre qui a bien voulu faire le déplacement pour une séance en avant-première, en VO aux Halles!
Alors après The Counselor (qu'on a déjà oublié) et Prometheus (qu'on aimerait vraiment oublier), est-ce que Ridley Scott est sorti de sa période alzheimer pour nous faire enfin, à nouveau, un bon film? Ou a-t-il lamentablement crashé le projet avec des idées pompeuses?
Bilan de la projection: c'est très drôle! Et très réussi. Matt Damon, déjà consacré en survivant de l'espace dans Interstellar, nous campe un Robinson Crusoë martien très attachant! Sans trop de pathos (qui en a besoin? Le gars est perdu sur une planète hostile, en rajouter aurait vraiment plombé le film), on suit les péripéties d'un scientifique déterminé à s'en sortir lorsque toutes les chances sont contre lui. L'angoisse constante n'a besoin d'aucun renfort, et le film a tout le loisir de faire surgir de nombreux moments de détente inattendue qui en font un très bon film comique.
Côté réalisation, rien à dire: Ridley Scott à la caméra c'est toujours des images sublimes, parfaitement léchées. En général ça peut donner un ton factice, mais pour rendre une atmosphère aride et froide c'est une très bonne chose.
Dans sa dramaturgie le film lance un pari audacieux: pas d'antagoniste! En a-t-on vraiment besoin, quand le héros doit surmonter toutes les difficultés pour survivre sur une planète stérile? L'environnement est son seul antagoniste. Du coup, ses anciens membres d'équipages et tout le personnel de la NASA peuvent sembler angéliques, mais ils ont leurs conflits internes. Le scénario n'est pas tombé dans la facilité de focaliser ces conflits sur un "méchant" artificiel.
Pour reprendre le point de vue de Sambre: c'est un anti-Gravity. Tout ce que Gravity a fait de manière lourde (jeu de mot) et pompeuse, avec violons à l'appui, Seul sur Mars le réussit avec humour et intelligence. Et on est très heureux que Ridley Scott ne se soit pas vautré dans des dialogues abscons ou une morale faisandée (pas vrai Prometheus?)
Une très bonne expérience de cinoche!
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je confirme ! Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de film, j'avais un peu peur de retomber dans un énième truc contemplatif en forcément moins bien, voire même Gravity (qui m'a profondément ennuyé malgré ses 1h30). En fait c'est très drôle avec une belle esthétique. A voir !
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- wulfgar
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Z'êtes un peu dur avec Gravity je trouve !
J'ai déjà vu plus pompeux comme film "spatial" et je trouvais que la réalisation de Cuaron restait excellente (+ un oscar bien mérité)
Mais je regarderais bien Seul sur Mars" à l'occasion.
J'ai déjà vu plus pompeux comme film "spatial" et je trouvais que la réalisation de Cuaron restait excellente (+ un oscar bien mérité)
Mais je regarderais bien Seul sur Mars" à l'occasion.
"A la guerre, ce qui est encore plus con que de mourir le premier, c'est de mourir le dernier." Albert Maillard
- wulfgar
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Profitant d'une journée à la maison ce mercredi, j'ai pris plaisir à revoir Retour vers le futur 2.
Si Retour vers le futur est sorti il y a 30 ans, c'est bien dans le 2ème opus que la DeLorean emmène Marty et le Doc en 2015, et plus précisément le 21 octobre 2015 !
Alors en parlant de voyage dans le temps, vous rappelez-vous avoir vu ces films sortis en 1985 (première) à l'époque au cinéma...ou ailleurs depuis ?
After Hours : un des meilleurs Scorsese pour ma part.
Retour vers le Futur (Back to the future) : ça a un peu vieilli quand même, mais Michael J Fox et Christopher Lloyd, ça reste un duo d'anthologie.
Brazil : un film culte, le film d'une génération, etc...
La Couleur pourpre (The Color Purple) : un Spielberg "à part" et un des meilleurs rôles de la Whoopi
La Chair et le Sang (Flesh and Blood) : si vous n'avez pas vu ce Verhoeven, ben...on peut rien pour vous !
Les Goonies (The Goonies) : certes pas indispensable, et a un peu vieilli. Mais à sa sortie, quel pied !
Colonel Redl (Oberst Redl) : pour ceux qui apprécient les films historiques, ce récit prenant place dans l'aristocratie austro-hongroise à la veille de la première guerre mondiale est un modèle du genre.
Out of Africa : pour les amoureux des grands espaces...de Redford...de Streep...et de Brandauer (Le colonel Redl ci-avant)...
Pale Rider, le cavalier solitaire (Pale Rider) : un rôle idéal pour le justicier revenant Eastwood
Péril en la Demeure : un bon thriller à la française. Comme quoi...
Poulet au Vinaigre : Poiret au Chabrol, un grand festin
Runaway Train : un très bon film d'action dans un train qui entraîne ses passagers vers leur perte
Subway : pour les fans de Luc Besson...dont je ne fais hélas pas partie
Trois Hommes et un Couffin : ben...on l'a tous vu...enfin presque
Witness : à l'époque, Harrison Ford, même chez les Amish, c'était Harrison Ford quoi ! Avec en plus le premier rôle de Viggo Mortensen quoi !
Sans oublier Cluedo , Papa est en Voyage d'Affaires , La Rose pourpre du Caire , L'Année du Dragon , The Breakfast Club ...
Si Retour vers le futur est sorti il y a 30 ans, c'est bien dans le 2ème opus que la DeLorean emmène Marty et le Doc en 2015, et plus précisément le 21 octobre 2015 !
Alors en parlant de voyage dans le temps, vous rappelez-vous avoir vu ces films sortis en 1985 (première) à l'époque au cinéma...ou ailleurs depuis ?
After Hours : un des meilleurs Scorsese pour ma part.
Retour vers le Futur (Back to the future) : ça a un peu vieilli quand même, mais Michael J Fox et Christopher Lloyd, ça reste un duo d'anthologie.
Brazil : un film culte, le film d'une génération, etc...
La Couleur pourpre (The Color Purple) : un Spielberg "à part" et un des meilleurs rôles de la Whoopi
La Chair et le Sang (Flesh and Blood) : si vous n'avez pas vu ce Verhoeven, ben...on peut rien pour vous !
Les Goonies (The Goonies) : certes pas indispensable, et a un peu vieilli. Mais à sa sortie, quel pied !
Colonel Redl (Oberst Redl) : pour ceux qui apprécient les films historiques, ce récit prenant place dans l'aristocratie austro-hongroise à la veille de la première guerre mondiale est un modèle du genre.
Out of Africa : pour les amoureux des grands espaces...de Redford...de Streep...et de Brandauer (Le colonel Redl ci-avant)...
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Witness : à l'époque, Harrison Ford, même chez les Amish, c'était Harrison Ford quoi ! Avec en plus le premier rôle de Viggo Mortensen quoi !
Sans oublier Cluedo , Papa est en Voyage d'Affaires , La Rose pourpre du Caire , L'Année du Dragon , The Breakfast Club ...
Modifié en dernier par wulfgar le 10 nov. 2015, 16:20, modifié 1 fois.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
De tous les films que tu as cité Wulfgar, je ne les ai pour la plupart pas vu mais je plussoi dans l'ordre de préférence de ceux que j'ai vu Out of Africa, Pale rider, witness, Subway,Brazil et La rose pourpre du Caire qui est pour moi le meilleur Woody Allen que j'ai vu et qui dure à peine 1H20, mais qui n'a pas besoin de plus.
Pour Seul sur Mars, j'appréhende un peu mais j'irai peut-être le voir aussi au final, un peu peur d'être trop angoissé, même si je peux déjà spoiler le film sans l'avoir vu : Il ne meurt pas à la fin.
Pour Seul sur Mars, j'appréhende un peu mais j'irai peut-être le voir aussi au final, un peu peur d'être trop angoissé, même si je peux déjà spoiler le film sans l'avoir vu : Il ne meurt pas à la fin.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je n'ai pas vu la rose pourpre du caire en entier...donc je n'ai pas d'avis.
Si ce n'est que j'ai un problème avec Woody Allen...je n'aime que les films dans lesquels il n'est pas acteur.
Je ne sais pas l'expliquer.
Si ce n'est que j'ai un problème avec Woody Allen...je n'aime que les films dans lesquels il n'est pas acteur.
Je ne sais pas l'expliquer.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Oui, moi aussi je trouve que ce sont les plus réussis, il fait des films qui ont souvent plus de propos et moins de jactance inutile lorsqu'il ne joue pas; il parait qu'il est trés bon écrivain, et qu'il n'a pas beaucoup à dirigé ses acteurs tellement ses scénars sont bien écrits, enfin c'est ce qu'avait dit Kate Blanchett pour Blue Jasmin, mais sont dernier : l'Homme irrationnel, est trés réussi.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je lance l'idée d'une sortie de groupe pour aller voir l'épisode VII de Star Wars en bonne compagnie.
Premièrement: quels sont ceux d'entre vous qui sont intéressés? Quelles sont vos dispos sachant que le film est déjà en préventes, sort le 16 décembre, que les vacances scolaires commencent le 19 décembre et que certains d'entre vous partent en vacances pour la semaine du 21 décembre (Mike s'envole vers des territoires plus chargés en gras de canard dès le 20, par exemple).
Se fait-on un cinoche de groupe entre le 16 et le 19, ou préférez-vous attendre janvier?
Ensuite, dans la pratique: J'ai passé en revu les cinoches, j'ai éliminé immédiatement:
- Les UGC (trop chers)
- Ceux qui ne passent pas le film en VO (no *** way!)
- Ceux qui sont trop éloignés des grandes gares, vu qu'on habite en banlieue.
Restent pas mal de bons cinés, mais le grand vainqueur semble être le MK2 Quai de Loire:
- Propre, bonne ambiance
- Joli quartier si on veut prendre un verre à la sortie
- A une seule station de métro de gare du Nord, ce qui le rend plus ou moins imbattable en termes d'économie de temps passé dans les transports.
- Moins cher que les UGC tout en acceptant la carte, pratique les tarifs étudiants et chômeurs.
Reste la question sensible... En 3D ou pas?
Premièrement: quels sont ceux d'entre vous qui sont intéressés? Quelles sont vos dispos sachant que le film est déjà en préventes, sort le 16 décembre, que les vacances scolaires commencent le 19 décembre et que certains d'entre vous partent en vacances pour la semaine du 21 décembre (Mike s'envole vers des territoires plus chargés en gras de canard dès le 20, par exemple).
Se fait-on un cinoche de groupe entre le 16 et le 19, ou préférez-vous attendre janvier?
Ensuite, dans la pratique: J'ai passé en revu les cinoches, j'ai éliminé immédiatement:
- Les UGC (trop chers)
- Ceux qui ne passent pas le film en VO (no *** way!)
- Ceux qui sont trop éloignés des grandes gares, vu qu'on habite en banlieue.
Restent pas mal de bons cinés, mais le grand vainqueur semble être le MK2 Quai de Loire:
- Propre, bonne ambiance
- Joli quartier si on veut prendre un verre à la sortie
- A une seule station de métro de gare du Nord, ce qui le rend plus ou moins imbattable en termes d'économie de temps passé dans les transports.
- Moins cher que les UGC tout en acceptant la carte, pratique les tarifs étudiants et chômeurs.
Reste la question sensible... En 3D ou pas?
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
alors dans l'ordre:wulfgar a écrit : ...
After Hours :un des rares scorsese que je n'ai pas aimé. si j'ai bonne mémoire, j'ai même quitté la séance avant son terme.
Retour vers le Futur (Back to the future) : je crois que la trilogie, tout le monde la vue.
Brazil : film inconnu me concernant.
La Couleur pourpre (The Color Purple) :bon film
La Chair et le Sang (Flesh and Blood) : je ne connais pas. (pourtant j'aime bien verhoeven en regle general!!)
Les Goonies (The Goonies) : bah oui que c’était bien à l’époque
Colonel Redl (Oberst Redl) : encore inconnu
Out of Africa : j'adore les 2 acteurs, mais celui ci, j'accroche pas. 30 ans apres, je ne l'ai toujours pas vu.
Pale Rider, le cavalier solitaire (Pale Rider) : bon film.
Péril en la Demeure : j’adhère, excellent.
Poulet au Vinaigre : pareil..
Runaway Train :
Subway : il est bien pourtant besson.
Trois Hommes et un Couffin : incontournable à l’époque.
Witness bon polar.
tu as quand même oublié, dans les films connus. (culte pour certains, nanars pour d'autres, chacun ses gouts)
Rambo 2
l'année du dragon
The Breakfast Club
Cocoon
DARYL
le diamant du nil
...
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Si je vais le voir (ce qui n'est pas une certitude), ce sera bien après tout le monde, aux alentour de fin janvier début février.Drahe a écrit :Je lance l'idée d'une sortie de groupe pour aller voir l'épisode VII de Star Wars en bonne compagnie.
Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes.
Proverbe arménien.
Proverbe arménien.
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
@Drahe: personnellement je refuse de devoir faire un effort de lecture alors que je suis devant un divertissement, alors tu pourras donc y aller sans moi; j'irai le voir dans une des langues les plus riche et certainement la plus belle du monde... le français.
Khorne est mon modèle, Nurgle est mon ami, Slaanesh m'accompagne et Tzeentch est mon frère.
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
Mon but t'apparait alors limpide, je vais réduire ton corps à l'état de pulpe, souillé ton cadavre, me vautrer dedans et enfin je maudirai ton âme
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Perso je me fais inviter par la famille pour aller le voir au Rex mais j'y vais plus par politesse qu'autre chose, j'aime vraiment pas SW. Alors y retourner...
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Croire que le français est plus riche que l'anglais n'est pas du tout avéré déjà parce qu'il y a au moins 3 fois plus de mots en anglais qu'en français.stoning a écrit :@Drahe: personnellement je refuse de devoir faire un effort de lecture alors que je suis devant un divertissement, alors tu pourras donc y aller sans moi; j'irai le voir dans une des langues les plus riche et certainement la plus belle du monde... le français.
Après je peux comprendre que lire les sous titres c'est chiant
"Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie."
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Don't feed the troll!jasmin a écrit :Croire que le français est plus riche que l'anglais n'est pas du tout avéré déjà parce qu'il y a au moins 3 fois plus de mots en anglais qu'en français.stoning a écrit :@Drahe: personnellement je refuse de devoir faire un effort de lecture alors que je suis devant un divertissement, alors tu pourras donc y aller sans moi; j'irai le voir dans une des langues les plus riche et certainement la plus belle du monde... le français.
Après je peux comprendre que lire les sous titres c'est chiant
- Franck
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Drahe +1, Stoning torture la langue française à longueur de forum .
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
En effet (mea culpa), j'ai oublié l'Année du Dragon et The Breakfast Club !fred a écrit : tu as quand même oublié, dans les films connus. (culte pour certains, nanars pour d'autres, chacun ses gouts)
Rambo 2
l'année du dragon
The Breakfast Club
Cocoon
DARYL
le diamant du nil
...
Pour les autres, c'est pas un oubli...désolé.
"A la guerre, ce qui est encore plus con que de mourir le premier, c'est de mourir le dernier." Albert Maillard
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Dernières visites au cinoche ce mois-ci:
Crimson Peak: L'ambiance gothique est poussée à fond, jusqu'au kitsch maîtrisé avec un léger filtre rouge sur l'image pour faire péter les écarlates dans tous les sens, des images léchées et des plans sublimes. Un peu long, peut-être, mais Jessica Chastain est excellente dans son rôle. Clairement, Guillermo del Toro joue la carte de l'esthétisme et va au fond de sa démarche sans compromis!
The last Witch Hunter: Un bon film potentiel avec Vin Diesel, gâché par la présence insistante de Vin Diesel. Je m'explique: ce cher monsieur a co-produit le film, ce qui dans le système hollywoodien signifie qu'il a un droit de regard sur le montage et sur la manière de mettre en valeur son personnage. Déjà, il y a quelque chose de pathétique à voir une star d'action sur le retour mettre de l'argent dans un film où son personnage est un anti-héros badass, indestructible et immortel qui se paye une amourette avec la bouillante Rose Leslie, qui jouait Ygritte dans Game of Thrones. Ensuite, le personnage de Vin Diesel est tellement unique dans cet univers que le film devrait s'appeler "the only Witch Hunter that ever lived and who will save the universe again and again and again..." En effet son personnage est immortel, invulnérable, courageux, craint par tout le monde et surpuissant... Bref, c'est un personnage chiant auquel on a du mal à s'attacher car il n'a aucune véritable faiblesse (il n'y a donc aucun enjeu lorsqu'il rencontre un opposant). Et ce raté dramaturgique vient foutre en l'air tout le film, qui sinon a beaucoup d'atouts.
Venons-en aux qualités: Rose Leslie est bonne (et elle joue bien) dans le rôle d'une sorcière barmaid. L'image et les effets spéciaux sont vraiment intéressants, il y a un travail esthétique sur la magie qui mérite vraiment le détour.
Bref, un très beau projet, avec d'excellents graphistes embarqués dans l'aventure, réduit à l'état de film mineur par un script transformé en piédestal pour l'égo de Vin Diesel. Vraiment dommage...
Dope: Un vrai bon film, d'excellents acteurs, un bon script, du rythme, de l'humour et un retournement intelligent (quoique légèrement prévisible: ce qu'on pardonne car il n'est pas décevant). Le personnage principal, un gamin des quartiers pauvres, racketté par tous les durs de son lycée, se retrouve à devoir écouler un stock de drogue (une énième version de l'ecstasy), car il s'est retrouvé contraint d'aller à l'anniversaire d'un dealer pour espérer draguer la fille la plus sexy du quartier.
Pour vivre sa passion et gagner son entrée dans une université prestigieuse, il devra s'en sortir sans se faire tuer par le gang qui recherche cette drogue, et sans se faire repérer par les autorités. Très bon divertissement!
The Lobster: Je n'avais jamais été choqué par un film auparavant. Un peu écoeuré, peut-être (la scène où l'héroïne de Baise-moi demande à un échangiste de faire le cri du cochon avant de lui tirer une balle dans l'anus, par exemple), mais jamais choqué. Le niveau de violence morale encaissé par les personnage est insoutenable et la parabole d'une dictature à pensée unique est ressentie de manière extrême. Le film vous retourne les intestins et vous révolte devant le mensonge permanent, la cruauté instituée et l'indifférence sociale que doivent subir les personnages. A voir si vous êtes bien accrochés.
Au royaume des singes: Disney nature continue d'envoyer des équipes filmer des animaux sur de très longues périodes et récolter assez de rush pour scénariser le vécu de certains animaux. Et ça marche! Bien sûr, tout ça est très mis en scène (lorsque les singes pillent la cuisine d'une école primaire, le gâteau d'anniversaire est entouré de mugs... avec des personnages disney, quand on peut se faire de la pub soi-même, pourquoi se priver?) De sincère, on n'a que quelques plans du guépard (qui ne s'est pas suffisamment laissé filmer pour entrer dans le scénario), et des fins de plan où la femelle se refuse au mâle dominant (ce qui peut arriver chez beaucoup de primates, mais que la voix off ne précise pas... sinon, ils perdaient l'identification du mâle dominant à un tyran injuste). Malgré tout ça: les héros sont attachants, les méchants sont moches (le groupe de singes qui déloge les héros est mené par un mâle dominant à la babine fendue qui lui donne un air bête et agressif, à mi-chemin entre un bouledogue et Nadine Morano) ; et par-dessus tout les décors sont splendides: des ruines antiques recouvertes de végétation dans la jungle, c'est magnifique! Comme quoi, on peut faire un Disney, même avec des singes du Sri Lanka coiffés comme un dictateur nord-coréen (cliquez sur les vignettes pour vous en persuader).
Crimson Peak: L'ambiance gothique est poussée à fond, jusqu'au kitsch maîtrisé avec un léger filtre rouge sur l'image pour faire péter les écarlates dans tous les sens, des images léchées et des plans sublimes. Un peu long, peut-être, mais Jessica Chastain est excellente dans son rôle. Clairement, Guillermo del Toro joue la carte de l'esthétisme et va au fond de sa démarche sans compromis!
The last Witch Hunter: Un bon film potentiel avec Vin Diesel, gâché par la présence insistante de Vin Diesel. Je m'explique: ce cher monsieur a co-produit le film, ce qui dans le système hollywoodien signifie qu'il a un droit de regard sur le montage et sur la manière de mettre en valeur son personnage. Déjà, il y a quelque chose de pathétique à voir une star d'action sur le retour mettre de l'argent dans un film où son personnage est un anti-héros badass, indestructible et immortel qui se paye une amourette avec la bouillante Rose Leslie, qui jouait Ygritte dans Game of Thrones. Ensuite, le personnage de Vin Diesel est tellement unique dans cet univers que le film devrait s'appeler "the only Witch Hunter that ever lived and who will save the universe again and again and again..." En effet son personnage est immortel, invulnérable, courageux, craint par tout le monde et surpuissant... Bref, c'est un personnage chiant auquel on a du mal à s'attacher car il n'a aucune véritable faiblesse (il n'y a donc aucun enjeu lorsqu'il rencontre un opposant). Et ce raté dramaturgique vient foutre en l'air tout le film, qui sinon a beaucoup d'atouts.
Venons-en aux qualités: Rose Leslie est bonne (et elle joue bien) dans le rôle d'une sorcière barmaid. L'image et les effets spéciaux sont vraiment intéressants, il y a un travail esthétique sur la magie qui mérite vraiment le détour.
Bref, un très beau projet, avec d'excellents graphistes embarqués dans l'aventure, réduit à l'état de film mineur par un script transformé en piédestal pour l'égo de Vin Diesel. Vraiment dommage...
Dope: Un vrai bon film, d'excellents acteurs, un bon script, du rythme, de l'humour et un retournement intelligent (quoique légèrement prévisible: ce qu'on pardonne car il n'est pas décevant). Le personnage principal, un gamin des quartiers pauvres, racketté par tous les durs de son lycée, se retrouve à devoir écouler un stock de drogue (une énième version de l'ecstasy), car il s'est retrouvé contraint d'aller à l'anniversaire d'un dealer pour espérer draguer la fille la plus sexy du quartier.
Pour vivre sa passion et gagner son entrée dans une université prestigieuse, il devra s'en sortir sans se faire tuer par le gang qui recherche cette drogue, et sans se faire repérer par les autorités. Très bon divertissement!
The Lobster: Je n'avais jamais été choqué par un film auparavant. Un peu écoeuré, peut-être (la scène où l'héroïne de Baise-moi demande à un échangiste de faire le cri du cochon avant de lui tirer une balle dans l'anus, par exemple), mais jamais choqué. Le niveau de violence morale encaissé par les personnage est insoutenable et la parabole d'une dictature à pensée unique est ressentie de manière extrême. Le film vous retourne les intestins et vous révolte devant le mensonge permanent, la cruauté instituée et l'indifférence sociale que doivent subir les personnages. A voir si vous êtes bien accrochés.
Au royaume des singes: Disney nature continue d'envoyer des équipes filmer des animaux sur de très longues périodes et récolter assez de rush pour scénariser le vécu de certains animaux. Et ça marche! Bien sûr, tout ça est très mis en scène (lorsque les singes pillent la cuisine d'une école primaire, le gâteau d'anniversaire est entouré de mugs... avec des personnages disney, quand on peut se faire de la pub soi-même, pourquoi se priver?) De sincère, on n'a que quelques plans du guépard (qui ne s'est pas suffisamment laissé filmer pour entrer dans le scénario), et des fins de plan où la femelle se refuse au mâle dominant (ce qui peut arriver chez beaucoup de primates, mais que la voix off ne précise pas... sinon, ils perdaient l'identification du mâle dominant à un tyran injuste). Malgré tout ça: les héros sont attachants, les méchants sont moches (le groupe de singes qui déloge les héros est mené par un mâle dominant à la babine fendue qui lui donne un air bête et agressif, à mi-chemin entre un bouledogue et Nadine Morano) ; et par-dessus tout les décors sont splendides: des ruines antiques recouvertes de végétation dans la jungle, c'est magnifique! Comme quoi, on peut faire un Disney, même avec des singes du Sri Lanka coiffés comme un dictateur nord-coréen (cliquez sur les vignettes pour vous en persuader).
- desba
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
S.P.E.C.T.R.E.
Jamais un film n'a aussi bien porté son nom !
Pourquoi se nom lui correspond tant?
- Craig se fait vieux et ça voit et se ressent lors des bagarres.
- Que ce soit dans Londres, Rome, dans un train ou dans la base des méchants on a l'impression qu'il n'y a jamais personne, les lieux sont vides et on dénombre au mieux une voir deux dizaines d'homme de main dans cette organisation du mal internationale.
- Les scènes d'actions sont molles. La course poursuite dans Rome est ridicule au point où James Bond et le perso de Dave Bautista sont a un moment cote a cote dans les voitures et se jettent des regards, aucun n’essaie de percuter l'autre où de lui couper la route, nan, il s'observent. Plus tard James dans un avion va poursuivre Bautista et ses hommes qui sont en voiture et là personne ne tire sur l'avion, sauf Bautista qui va le faire 2 fois, une dizaine de méchants avec des armes et aucun ne tire sur l'avion qui vole a 10 mètres au dessus d'eux, bien sur l'avion perd ses ailes et James réussi a le controler suffisamment pour qu'il écrase les 3 voitures des méchants et seul James et Bautista en sortent vivant. Le troisième acte est pire, dans un train où apparaissent 3 figurants ils se retrouvent et se battent, passant dans 4/5 wagons sans trouver personne mais en détruisant tout (cloisons du train inclus) avant que Bautista qui était entrain de mettre une raclée à Bond ne soit éjecté du train de manière ridicule.
- On a droit à une histoire d'amour entre James et la James Bond girl qui tombe amoureuse de lui en 3 jours, lui aussi d'ailleurs, avant qu'elle décide de partir car son boulot n'étant pas compatible avec la vie de famille.
- Nous avons aussi un des méchants les plus ridicule de tous les James Bond, mais on l'excuse car c'est le frère adoptif de James Bond, donc bon, avec un tel rebondissement digne de Scooby-Doo il ne pouvait pas être crédible.
- Je passe rapidement sur la fin du film ou James Bond doit sauver sa James Bond girl d'une explosion en 3 minutes sachant qu'elle est tout en haut d'un building en ruine et lui en bas. Il aurait eu 30 minutes ça l'aurait fait mais en 3 minutes trouver quelqu'un caché dans un immeuble complet et en ressortir c'est quelque chose digne d'entrer dans le Guiness des records section le mec qui te trouve le plus vite au cache cache.
- Et je termine par le méchant qui décide de changer de nom pour se faire appeler Ernst Stavro Blofeld et fini le film balafré...
Au final les 4 James Bond avec Daniel Craig sont en faite un reboot ou on dit clairement aux gens que les 20 précédents films on s'en tape. Où on raconte le passé de James Bond et sa jeunesse. Celui-ci est plus sentimental que jamais. On ramène au premier plant l'organisation du SPECTRE déjà présente dans les anciens mais en mode PME (voir TPE) du mal.
Un peu a l'instar d'une certaines trilogie préquelle on essai de nous expliquer les origines de certains protagonistes plutot que de laisser chacun fantasmer sur leurs origines au prix d'une décrédibilisation de ceux-ci.
Indépendamment des autres, les James Bond avec Craig ne sont pas tous foncièrement mauvais même si l'ensemble reste assez pauvre.
Mais au vu des précédents cela ressemble à une série B bâclée qui met tout son budget dans les effets spéciaux et rien dans le reste.
Jamais un film n'a aussi bien porté son nom !
Pourquoi se nom lui correspond tant?
- Craig se fait vieux et ça voit et se ressent lors des bagarres.
- Que ce soit dans Londres, Rome, dans un train ou dans la base des méchants on a l'impression qu'il n'y a jamais personne, les lieux sont vides et on dénombre au mieux une voir deux dizaines d'homme de main dans cette organisation du mal internationale.
- Les scènes d'actions sont molles. La course poursuite dans Rome est ridicule au point où James Bond et le perso de Dave Bautista sont a un moment cote a cote dans les voitures et se jettent des regards, aucun n’essaie de percuter l'autre où de lui couper la route, nan, il s'observent. Plus tard James dans un avion va poursuivre Bautista et ses hommes qui sont en voiture et là personne ne tire sur l'avion, sauf Bautista qui va le faire 2 fois, une dizaine de méchants avec des armes et aucun ne tire sur l'avion qui vole a 10 mètres au dessus d'eux, bien sur l'avion perd ses ailes et James réussi a le controler suffisamment pour qu'il écrase les 3 voitures des méchants et seul James et Bautista en sortent vivant. Le troisième acte est pire, dans un train où apparaissent 3 figurants ils se retrouvent et se battent, passant dans 4/5 wagons sans trouver personne mais en détruisant tout (cloisons du train inclus) avant que Bautista qui était entrain de mettre une raclée à Bond ne soit éjecté du train de manière ridicule.
- On a droit à une histoire d'amour entre James et la James Bond girl qui tombe amoureuse de lui en 3 jours, lui aussi d'ailleurs, avant qu'elle décide de partir car son boulot n'étant pas compatible avec la vie de famille.
- Nous avons aussi un des méchants les plus ridicule de tous les James Bond, mais on l'excuse car c'est le frère adoptif de James Bond, donc bon, avec un tel rebondissement digne de Scooby-Doo il ne pouvait pas être crédible.
- Je passe rapidement sur la fin du film ou James Bond doit sauver sa James Bond girl d'une explosion en 3 minutes sachant qu'elle est tout en haut d'un building en ruine et lui en bas. Il aurait eu 30 minutes ça l'aurait fait mais en 3 minutes trouver quelqu'un caché dans un immeuble complet et en ressortir c'est quelque chose digne d'entrer dans le Guiness des records section le mec qui te trouve le plus vite au cache cache.
- Et je termine par le méchant qui décide de changer de nom pour se faire appeler Ernst Stavro Blofeld et fini le film balafré...
Au final les 4 James Bond avec Daniel Craig sont en faite un reboot ou on dit clairement aux gens que les 20 précédents films on s'en tape. Où on raconte le passé de James Bond et sa jeunesse. Celui-ci est plus sentimental que jamais. On ramène au premier plant l'organisation du SPECTRE déjà présente dans les anciens mais en mode PME (voir TPE) du mal.
Un peu a l'instar d'une certaines trilogie préquelle on essai de nous expliquer les origines de certains protagonistes plutot que de laisser chacun fantasmer sur leurs origines au prix d'une décrédibilisation de ceux-ci.
Indépendamment des autres, les James Bond avec Craig ne sont pas tous foncièrement mauvais même si l'ensemble reste assez pauvre.
Mais au vu des précédents cela ressemble à une série B bâclée qui met tout son budget dans les effets spéciaux et rien dans le reste.
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Comme d'hab, une revue des films que j'ai vu récemment (et qui sont toujours projetés, sinon mon avis n'aurait aucun intérêt):
Le voyage d'Arlo: un excellent film d'animation rempli d'humour et de courage. Dans un univers parallèle au nôtre, la météorite qui devait provoquer l'extinction des dinosaures n'a jamais touché la Terre... Elle s'est contentée de la frôler. Les dinosaures ont donc continué paisiblement leur évolution, jusqu'à devenir des êtres pensants, capables de cultiver la terre, des transmettre des idées et de parler une langue commune. Dans ce monde, le petit Arlo vit un drame qui va l'éloigner de chez lui et le confronter à ses peurs pour qu'il découvre son courage (bref: un conte pour enfant, vous connaissez la recette).
Le scénario est intelligent et emmène notre petit Apatosaurus sapiens se confronter à une foule de personnages intéressants:
Des vermines pilleuses de récoltes, à la peau recouverte de poils, des ptérosaures fanatiques qui vénèrent la tempête après avoir eu une "relévation" ("Révélation? -Non, RELEVATION!!!"), qui dévorent les blessés après une tempête en prétendant les aider (je me demande à qui s'adresse l'analogie...). Il y a aussi un styracosaure phobique, des raptors punks voleurs de bétail, et un vieux tyrannosaure philosophe fier de la grande balafre qu'il a reçu lorsqu'il a noyé un crocodile dans son propre sang.
Bref, que du bonheur!
L'hermine: je ne sais pas quoi penser de ce film calme et réaliste, tellement proche des faits qu'il ressemble à un documentaire. C'est à se demander si cette fiction n'est pas plus proche de la réalité judiciaire que des multitudes de séries policiaires. Sans dénouement clair, il raconte l'histoire d'amour naissante entre un juge inflexible et une infirmière débordante de générosité. Le jeu d'acteur est une leçon. Tous les dialogues sont touchants et crédibles, le moindre petit rôle est parfaitement juste... C'est à des millions de kilomètres de ce que fait actuellement le cinéma français avec les drames surjoués et pompeux en employant des acteurs médiocres (qui a dit Boomerang?).
A voir pour le plaisir de regarder des acteurs français qui savent jouer. Je vous assure: ça change.
Strictly criminal: Johny Depp est glaçant dans ce rôle de criminel sadique et paranoïaque. Le scénario est assez classique pour un néo-noir sans véritable gentil (même pas un anti-héros à l'horizon). L'exécution est parfaite et l'histoire bien documentée: une réussite dans le genre. A voir si vous aimez les policiers.
Le pont des espions: Spielberg nous a déjà montré qu'il savait évoquer l'horreur humaine et réelle de l'histoire avec suffisamment de finesse. Dans ce film, il creuse plus loin en peignant le portrait d'un héros méconnu de la guerre froide. Plutôt que de rendre hommage à un soldat, ce film rend héroïque un diplomate. Plutôt que de vanter le courage d'aller à la guerre, il montre le courage des convictions face à l'injustice. Un discours d'apologie de la paix, éloigné de la propagande qu'Hollywood diffuse habituellement quand il s'agit d'évoquer la guerre froide ou les conflits américains.
Dr Frankenstein: oui, j'ai du temps à perdre, je vais aussi voir des conneries sans intérêt. Notre très cher Daniel Radcliffe se construit doucement une petite carrière intéressante, même si elle reste confinée au genre fantastique pour le moment. Pour résumer le film: je me suis endormi pendant la séquence d'action et réveillé juste avant le dénouement (à cause du volume, putain de multiplex UGC!). Un gâchis de temps et de popcorn.
Sinon, j'ai été voir un petit métrage qui a vaguement fait parler de lui...
Star Wars épisode VII, l'éveil de la Force: je dois des excuses personnelles à Djez, pour lui avoir sorti qu'il avait trente ans de retard sur la saga. Qu'il sache que la fin du cauchemar est arrivée: l'Eveil de la Force m'a montré le côté lumineux du cinéma et j'ai enfin compris que les épisodes I, II et III n'étaient qu'un ersatz de Star Wars, une copie fade et industrielle très bien maquillée dans un packaging bourré d'effets spéciaux.
Pour résumer (et sans AUCUN spoiler):
- Un texte défilant qui commence par "Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine..." CHECK
- Une histoire épique tissée par des personnages attachants? CHECK
- Des méchants très méchants? CHECK
- Une quête mystique bercée par une métaphysique légère, dont la puissance évocatrice n'a d'égal que l'efficacité narrative? CHECK!
- Des combats au sabre laser qui claquent? CHECK (et ils sont dans un style plus lent, plus lourd et réaliste que les combats rapides et virevoltants de la prélogie: on dirait que l'équipe s'est inspirée de l'escrime médiévale, ce qui n'est pas un mal!)
- Des vaisseaux futuristes qualifiés de "déchets"? CHECK
- Des droïdes inesthétiques et des aliens improbables qui sentent le latex à chaque arrière-plan? CHECK
- Kessel run en douze parsecs? CHECK
- "I have a bad feeling about this..." CHECK
- Une saga portée par une tragédie familiale qui mêle adversité et généalogie? CHECK!!!
On a tous les ingrédients d'un bon Star Wars! Avec des nouveautés: les StormTroopers deviennent intéressants (et ne ratent plus systématiquement leurs cibles) et d'autres petites surprises thématiques dont on discutera plus amplement, car les révéler serait un spoiler, malheureusement.
En conclusion: c'est un film enchanteur, qui réussi le double-exploit de laver l'honneur de la saga après une prélogie crasseuse ; et d'ouvrir la saga à un nouveau public et une nouvelle génération de spectateurs. Ce Star Wars est à regarder comme la trilogie originale: avec des yeux d'enfant.
Le voyage d'Arlo: un excellent film d'animation rempli d'humour et de courage. Dans un univers parallèle au nôtre, la météorite qui devait provoquer l'extinction des dinosaures n'a jamais touché la Terre... Elle s'est contentée de la frôler. Les dinosaures ont donc continué paisiblement leur évolution, jusqu'à devenir des êtres pensants, capables de cultiver la terre, des transmettre des idées et de parler une langue commune. Dans ce monde, le petit Arlo vit un drame qui va l'éloigner de chez lui et le confronter à ses peurs pour qu'il découvre son courage (bref: un conte pour enfant, vous connaissez la recette).
Le scénario est intelligent et emmène notre petit Apatosaurus sapiens se confronter à une foule de personnages intéressants:
Des vermines pilleuses de récoltes, à la peau recouverte de poils, des ptérosaures fanatiques qui vénèrent la tempête après avoir eu une "relévation" ("Révélation? -Non, RELEVATION!!!"), qui dévorent les blessés après une tempête en prétendant les aider (je me demande à qui s'adresse l'analogie...). Il y a aussi un styracosaure phobique, des raptors punks voleurs de bétail, et un vieux tyrannosaure philosophe fier de la grande balafre qu'il a reçu lorsqu'il a noyé un crocodile dans son propre sang.
Bref, que du bonheur!
L'hermine: je ne sais pas quoi penser de ce film calme et réaliste, tellement proche des faits qu'il ressemble à un documentaire. C'est à se demander si cette fiction n'est pas plus proche de la réalité judiciaire que des multitudes de séries policiaires. Sans dénouement clair, il raconte l'histoire d'amour naissante entre un juge inflexible et une infirmière débordante de générosité. Le jeu d'acteur est une leçon. Tous les dialogues sont touchants et crédibles, le moindre petit rôle est parfaitement juste... C'est à des millions de kilomètres de ce que fait actuellement le cinéma français avec les drames surjoués et pompeux en employant des acteurs médiocres (qui a dit Boomerang?).
A voir pour le plaisir de regarder des acteurs français qui savent jouer. Je vous assure: ça change.
Strictly criminal: Johny Depp est glaçant dans ce rôle de criminel sadique et paranoïaque. Le scénario est assez classique pour un néo-noir sans véritable gentil (même pas un anti-héros à l'horizon). L'exécution est parfaite et l'histoire bien documentée: une réussite dans le genre. A voir si vous aimez les policiers.
Le pont des espions: Spielberg nous a déjà montré qu'il savait évoquer l'horreur humaine et réelle de l'histoire avec suffisamment de finesse. Dans ce film, il creuse plus loin en peignant le portrait d'un héros méconnu de la guerre froide. Plutôt que de rendre hommage à un soldat, ce film rend héroïque un diplomate. Plutôt que de vanter le courage d'aller à la guerre, il montre le courage des convictions face à l'injustice. Un discours d'apologie de la paix, éloigné de la propagande qu'Hollywood diffuse habituellement quand il s'agit d'évoquer la guerre froide ou les conflits américains.
Dr Frankenstein: oui, j'ai du temps à perdre, je vais aussi voir des conneries sans intérêt. Notre très cher Daniel Radcliffe se construit doucement une petite carrière intéressante, même si elle reste confinée au genre fantastique pour le moment. Pour résumer le film: je me suis endormi pendant la séquence d'action et réveillé juste avant le dénouement (à cause du volume, putain de multiplex UGC!). Un gâchis de temps et de popcorn.
Sinon, j'ai été voir un petit métrage qui a vaguement fait parler de lui...
Star Wars épisode VII, l'éveil de la Force: je dois des excuses personnelles à Djez, pour lui avoir sorti qu'il avait trente ans de retard sur la saga. Qu'il sache que la fin du cauchemar est arrivée: l'Eveil de la Force m'a montré le côté lumineux du cinéma et j'ai enfin compris que les épisodes I, II et III n'étaient qu'un ersatz de Star Wars, une copie fade et industrielle très bien maquillée dans un packaging bourré d'effets spéciaux.
Pour résumer (et sans AUCUN spoiler):
- Un texte défilant qui commence par "Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine..." CHECK
- Une histoire épique tissée par des personnages attachants? CHECK
- Des méchants très méchants? CHECK
- Une quête mystique bercée par une métaphysique légère, dont la puissance évocatrice n'a d'égal que l'efficacité narrative? CHECK!
- Des combats au sabre laser qui claquent? CHECK (et ils sont dans un style plus lent, plus lourd et réaliste que les combats rapides et virevoltants de la prélogie: on dirait que l'équipe s'est inspirée de l'escrime médiévale, ce qui n'est pas un mal!)
- Des vaisseaux futuristes qualifiés de "déchets"? CHECK
- Des droïdes inesthétiques et des aliens improbables qui sentent le latex à chaque arrière-plan? CHECK
- Kessel run en douze parsecs? CHECK
- "I have a bad feeling about this..." CHECK
- Une saga portée par une tragédie familiale qui mêle adversité et généalogie? CHECK!!!
On a tous les ingrédients d'un bon Star Wars! Avec des nouveautés: les StormTroopers deviennent intéressants (et ne ratent plus systématiquement leurs cibles) et d'autres petites surprises thématiques dont on discutera plus amplement, car les révéler serait un spoiler, malheureusement.
En conclusion: c'est un film enchanteur, qui réussi le double-exploit de laver l'honneur de la saga après une prélogie crasseuse ; et d'ouvrir la saga à un nouveau public et une nouvelle génération de spectateurs. Ce Star Wars est à regarder comme la trilogie originale: avec des yeux d'enfant.
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Afin d'anticiper l'inévitable débat "est-ce qu'on peut spoiler Star Wars?", je vous propose de vous évaluer sur cette échelle du spoiler.
- Djez
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je plussoie pour LE VOYAGE D'ARLO, c'est un chouette film, qui passe très bien avec je pense n'importe quel public, avec quelques scènes à la fois simple et émouvante très très bien faîtes comme quasiment seul pixar en a la recette.
Djez en 3 jeux...
Un jeu de rôle : BLACKSAD
Un jeu de société : FLOTILLA
Un jeu vidéo : INDIANA JONES & THE FATE OF ATLANTIS
VISITEZ CHEZ DJEZ !
Un jeu de rôle : BLACKSAD
Un jeu de société : FLOTILLA
Un jeu vidéo : INDIANA JONES & THE FATE OF ATLANTIS
VISITEZ CHEZ DJEZ !
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Le film est sorti depuis deux semaines, tout le monde l'a vu (sauf les ermites), je publie le premier spoil...
Avec des emoji!
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- Franck
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
En tout cas l'ermite que je suis se pointe plus souvent que toi au club ...
Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes.
Proverbe arménien.
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
C'est à force de sortir les week-ends: plus le temps pour le jdr...Franck a écrit :En tout cas l'ermite que je suis se pointe plus souvent que toi au club ...
- Geoffrey
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
checkEDDrahe a écrit : - Un texte défilant qui commence par "Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine..." CHECK
- Une histoire épique tissée par des personnages attachants? CHECK
- Des méchants très méchants? CHECK
- Une quête mystique bercée par une métaphysique légère, dont la puissance évocatrice n'a d'égal que l'efficacité narrative? CHECK!
- Des combats au sabre laser qui claquent? CHECK (et ils sont dans un style plus lent, plus lourd et réaliste que les combats rapides et virevoltants de la prélogie: on dirait que l'équipe s'est inspirée de l'escrime médiévale, ce qui n'est pas un mal!)
- Des vaisseaux futuristes qualifiés de "déchets"? CHECK
- Des droïdes inesthétiques et des aliens improbables qui sentent le latex à chaque arrière-plan? CHECK
- Kessel run en douze parsecs? CHECK
- "I have a bad feeling about this..." CHECK
- Une saga portée par une tragédie familiale qui mêle adversité et généalogie? CHECK!!!
T'es gentil avec le film
" Er fiel im Oktober 1918, an einem Tage, der so ruhig und still war an der ganzen Front, dass der Heeresbericht sich nur auf den Satz beschränkte, im Westen sei nichts Neues zu melden."
Erich Maria Remarque
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je suis très bienveillant avec le film parce que je suis exactement le public ciblé: j'ai connu la trilogie originale quand j'étais gosse et la prélogie m'a laissé sur ma faim malgré ses moments de bravoure.Geoffrey a écrit :T'es gentil avec le film
Je répertorie nos futurs sujets de débats inutiles entre vieux fans aigris et têtus:
1) Les combats en sabre laser. Il y en aura pour dire que la prélogie avait des combats plus dynamiques et que dans ce nouvel épisode, ça se traine. Ma position est que l'épisode VII a clairement fait un choix de chorégraphie des combats au sabre qui n'a plus rien à voir avec la prélogie. Ce qui veut dire: fini les lames qui virevoltent dans tous les sens avec des saltos gratuits toutes les cinq passes d'arme et des acteurs numérisés une seconde sur deux.
2) Les combats spatiaux sont moins denses... Oui, contrairement à l'ouverture de l'épisode III, vous ne verrez pas un ciel rempli de croiseurs au milieux d'un nid de guêpe de chasseurs et droïdes qui se canardent dans tous les sens. D'une manière générale l'épisode VII romp avec le ton dégoulinant de numérique de la prélogie. Et moins de vaisseaux ne me dérange pas à partir du moment où on développe mieux les personnages des pilotes pour concentrer l'enjeu dramatique. Je préfère un duel de petits chasseurs qui implique des personnages principaux qu'une bataille dantesque de croiseurs lourds dont je ne connais pas les protagonistes.
3) C'est le même scénario que l'épisode IV: oui... Et alors? Star Wars s'inscrit dans une tradition et une théorie narrative voulant que les histoires racontées ne sont que les variations d'un mythe universel (théorie du monomythe de John Campbell). Chaque Star Wars comporte des répétitions d'autres épisodes, c'est le choix narratif clair et affirmé depuis le début. L'épisode VI a quelque chose d'assez redondant avec l'épisode IV et personne ne semble alarmé.
Pour répondre à toute critique visant à comparer cet épisode VII à la prélogie (épisodes I-II-III):
1) les choix esthétiques ne sont pas les mêmes du tout. La prélogie se caractérise par l'enthousiasme inconsidéré pour l'image de synthèse qui s'est emparé du cinéma de divertissement à cette époque, avant qu'on apprenne à utiliser ces techniques à bon escient (Jurassic Park restant un précurseur et une miraculeuse exception à l'usage excessif du numérique). Le tout-numérique a poussé certains choix esthétiques et narratifs vers l'excès permanent: des combats au sabre ultra-rapides au point d'être illisibles ou ridicules (à l'exception notable du combat contre Dark Maul qui est assez bien dosé), des combats spatiaux dantesques et parfaitement illisibles ainsi que des foules utilisant la réplication numérique des figurants (la scène de liesse sur Naboo à la fin de la Menace fantôme, l'arène de Géonosis dans l'Attaque des Clones et les clones eux-mêmes sur Kamino), mais aussi des décors entièrement numérisés avec plus ou moins de succès (Coruscant, le sénat galactique et une partie de Naboo et de Kamino).
2) Georges Lucas, quelles que soient ses qualités, est un mauvais directeur d'acteurs et toute la prélogie en souffre. Le gosse qui joue Anakin dans la Menace fantôme est insupportable, Hayden Christensen surjoue passablement et Nathalie Portman est tellement figée qu'elle récite son texte avec la chaleur humaine d'un congélateur sur Hoth (ce devait être l'idée d'une princesse distante que ce faisait Lucas lors du tournage, mais le résultat est gênant). Ne pas avoir Georges Lucas à la réalisation est la meilleure chose qui puisse arriver à un Star Wars (pas vrai, l'Empire contre-attaque?)
3) l'extraordinaire stupidité de certains dialogues ou éléments apportés par la prélogie ternissent durablement ces opus. Les midi-chloriens qui apportent un ton pseudo-scientifique au concept métaphysique qu'est la Force (quoi qu'on en pense, ça reste un décalage de ton), cette idée grotesque d'une immaculée conception d'Anakin Skywalker (qui est assez glandu pour croire à une "vierge enceinte", n'est-ce pas?) qui repompe lamentablement une erreur de traduction des évangiles devenue célèbre (Dark Vador, antagoniste iconique, se rapproche de Jésus thématiquement, par son immaculée conception comme par cette histoire de "prophétie" à propos d'un élu de la Force). Enfin, pour finir de noircir le tableau... Jar Jar Binks.
Cela n'enlève pas à la prélogie ses moments de bravoure (le combat contre Darth Maul, la course de podracers... Et sans doute d'autres trucs bien qu'on devrait pouvoir trouver en cherchant beaucoup, mais là je ne vois pas comment sauver les épisodes II et III). J'apprécie aussi la lecture politique de la prélogie, l'analogie de Palpatine avec Jules César, la transformation d'une République en Empire au nom de la sécurité: cette thématique était d'autant plus appréciable qu'elle est arrivée en 2003, dans une Amérique en train de déclencher une guerre préventive après le 11 septembre 2001, quand les abus de pouvoir et les dérives patriotiques étaient particulièrement dures à freiner. La prélogie a donc ses petits moments, mais reste très moyenne.
L'épisode VII, malgré son manque d'originalité, nous rétablit un successeur digne des premiers Star Wars en se concentrant sur une histoire simple, à portée universelle prenant les accents d'un conte. Rappelons que Star Wars n'est pas réellement de la SF et qu'on la range dans cette catégorie par abus de langage. Star Wars relève du conte fantastique dans un décor de space opéra, mais qui n'a rien de scientifique (toutes les technologies présentées dans Star Wars relèvent de l'aberration scientifique et n'ont de sens que par leur portée narrative et symbolique, d'ailleurs le jargon de technologique des Star Wars ne présente aucun concept digne de la science-fiction, il s'agit simplement d'y ressembler avec un vocabulaire qui sonne vaguement scientifique). C'est dans cette lecture que s'apprécie un Star Wars. Si vous sortez de l'épisode VII en lui reprochant d'être un mauvais film de SF... Désolé, mais vous avez simplement mal choisi votre film.
- Geoffrey
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
++++++++++Drahe a écrit :Je suis très bienveillant avec le film parce que je suis exactement le public ciblé: j'ai connu la trilogie originale quand j'étais gosse et la prélogie m'a laissé sur ma faim malgré ses moments de bravoure.Geoffrey a écrit :T'es gentil avec le film
Je répertorie nos futurs sujets de débats inutiles entre vieux fans aigris et têtus:
1) Les combats en sabre laser. Il y en aura pour dire que la prélogie avait des combats plus dynamiques et que dans ce nouvel épisode, ça se traine. Ma position est que l'épisode VII a clairement fait un choix de chorégraphie des combats au sabre qui n'a plus rien à voir avec la prélogie. Ce qui veut dire: fini les lames qui virevoltent dans tous les sens avec des saltos gratuits toutes les cinq passes d'arme et des acteurs numérisés une seconde sur deux.
2) Les combats spatiaux sont moins denses... Oui, contrairement à l'ouverture de l'épisode III, vous ne verrez pas un ciel rempli de croiseurs au milieux d'un nid de guêpe de chasseurs et droïdes qui se canardent dans tous les sens. D'une manière générale l'épisode VII romp avec le ton dégoulinant de numérique de la prélogie. Et moins de vaisseaux ne me dérange pas à partir du moment où on développe mieux les personnages des pilotes pour concentrer l'enjeu dramatique. Je préfère un duel de petits chasseurs qui implique des personnages principaux qu'une bataille dantesque de croiseurs lourds dont je ne connais pas les protagonistes.
3) C'est le même scénario que l'épisode IV: oui... Et alors? Star Wars s'inscrit dans une tradition et une théorie narrative voulant que les histoires racontées ne sont que les variations d'un mythe universel (théorie du monomythe de John Campbell). Chaque Star Wars comporte des répétitions d'autres épisodes, c'est le choix narratif clair et affirmé depuis le début. L'épisode VI a quelque chose d'assez redondant avec l'épisode IV et personne ne semble alarmé.
Pour répondre à toute critique visant à comparer cet épisode VII à la prélogie (épisodes I-II-III):
1) les choix esthétiques ne sont pas les mêmes du tout. La prélogie se caractérise par l'enthousiasme inconsidéré pour l'image de synthèse qui s'est emparé du cinéma de divertissement à cette époque, avant qu'on apprenne à utiliser ces techniques à bon escient (Jurassic Park restant un précurseur et une miraculeuse exception à l'usage excessif du numérique). Le tout-numérique a poussé certains choix esthétiques et narratifs vers l'excès permanent: des combats au sabre ultra-rapides au point d'être illisibles ou ridicules (à l'exception notable du combat contre Dark Maul qui est assez bien dosé), des combats spatiaux dantesques et parfaitement illisibles ainsi que des foules utilisant la réplication numérique des figurants (la scène de liesse sur Naboo à la fin de la Menace fantôme, l'arène de Géonosis dans l'Attaque des Clones et les clones eux-mêmes sur Kamino), mais aussi des décors entièrement numérisés avec plus ou moins de succès (Coruscant, le sénat galactique et une partie de Naboo et de Kamino).
2) Georges Lucas, quelles que soient ses qualités, est un mauvais directeur d'acteurs et toute la prélogie en souffre. Le gosse qui joue Anakin dans la Menace fantôme est insupportable, Hayden Christensen surjoue passablement et Nathalie Portman est tellement figée qu'elle récite son texte avec la chaleur humaine d'un congélateur sur Hoth (ce devait être l'idée d'une princesse distante que ce faisait Lucas lors du tournage, mais le résultat est gênant). Ne pas avoir Georges Lucas à la réalisation est la meilleure chose qui puisse arriver à un Star Wars (pas vrai, l'Empire contre-attaque?)
3) l'extraordinaire stupidité de certains dialogues ou éléments apportés par la prélogie ternissent durablement ces opus. Les midi-chloriens qui apportent un ton pseudo-scientifique au concept métaphysique qu'est la Force (quoi qu'on en pense, ça reste un décalage de ton), cette idée grotesque d'une immaculée conception d'Anakin Skywalker (qui est assez glandu pour croire à une "vierge enceinte", n'est-ce pas?) qui repompe lamentablement une erreur de traduction des évangiles devenue célèbre (Dark Vador, antagoniste iconique, se rapproche de Jésus thématiquement, par son immaculée conception comme par cette histoire de "prophétie" à propos d'un élu de la Force). Enfin, pour finir de noircir le tableau... Jar Jar Binks.
Cela n'enlève pas à la prélogie ses moments de bravoure (le combat contre Darth Maul, la course de podracers... Et sans doute d'autres trucs bien qu'on devrait pouvoir trouver en cherchant beaucoup, mais là je ne vois pas comment sauver les épisodes II et III). J'apprécie aussi la lecture politique de la prélogie, l'analogie de Palpatine avec Jules César, la transformation d'une République en Empire au nom de la sécurité: cette thématique était d'autant plus appréciable qu'elle est arrivée en 2003, dans une Amérique en train de déclencher une guerre préventive après le 11 septembre 2001, quand les abus de pouvoir et les dérives patriotiques étaient particulièrement dures à freiner. La prélogie a donc ses petits moments, mais reste très moyenne.
L'épisode VII, malgré son manque d'originalité, nous rétablit un successeur digne des premiers Star Wars en se concentrant sur une histoire simple, à portée universelle prenant les accents d'un conte. Rappelons que Star Wars n'est pas réellement de la SF et qu'on la range dans cette catégorie par abus de langage. Star Wars relève du conte fantastique dans un décor de space opéra, mais qui n'a rien de scientifique (toutes les technologies présentées dans Star Wars relèvent de l'aberration scientifique et n'ont de sens que par leur portée narrative et symbolique, d'ailleurs le jargon de technologique des Star Wars ne présente aucun concept digne de la science-fiction, il s'agit simplement d'y ressembler avec un vocabulaire qui sonne vaguement scientifique). C'est dans cette lecture que s'apprécie un Star Wars. Si vous sortez de l'épisode VII en lui reprochant d'être un mauvais film de SF... Désolé, mais vous avez simplement mal choisi votre film.
Houra pour le R.A.C.L.U.R.E
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- Djez
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Avec Dianoia on est (enfin !) allé voir STAR WARS VII. On l'a vu en VF (pas le choix là où on est allé !) à l'Espace des Arts de Pavillons-sous-bois (juste à côté du club... et accessoirement, notre carte de membre APJC, semble-t-il, nous accorde un tarif préférentiel là-bas !).
Franchement, je suis sorti de la salle satisfait : j'ai passé un vrai bon moment. Les persos sont sympas, les monstres/extra-terrestres/décors sont réussis, les combats (surtout spatiaux) sont cool, l'intrigue est lambda mais bien dans l'esprit de "ce que j'attends de Star Wars"... Franchement, un bon Star Wars.
Alors oui, on peut chipoter sur plein de trucs si on cherche la petite bête (notamment le choix de casting de Kylo Ren : j'étais mort de rire pendant 30 secondes quand il a enlevé son casque, sérieux, quelle tête de naze !... ceci dit c'est peut-être voulu ce côté "ado raté", j'en sais rien), mais rien n'a gâché mon plaisir, et ce que je retiens c'est que j'ai passé un très bon moment, et que comme quand j'étais gosse, je sort du visionnage avec une furieuse envie de jouer à Star Wars (au jeu de rôle, à un jeu vidéo, avec des légos, peu importe !...), et ça c'est VRAIMENT bon signe !
Franchement, je suis sorti de la salle satisfait : j'ai passé un vrai bon moment. Les persos sont sympas, les monstres/extra-terrestres/décors sont réussis, les combats (surtout spatiaux) sont cool, l'intrigue est lambda mais bien dans l'esprit de "ce que j'attends de Star Wars"... Franchement, un bon Star Wars.
Alors oui, on peut chipoter sur plein de trucs si on cherche la petite bête (notamment le choix de casting de Kylo Ren : j'étais mort de rire pendant 30 secondes quand il a enlevé son casque, sérieux, quelle tête de naze !... ceci dit c'est peut-être voulu ce côté "ado raté", j'en sais rien), mais rien n'a gâché mon plaisir, et ce que je retiens c'est que j'ai passé un très bon moment, et que comme quand j'étais gosse, je sort du visionnage avec une furieuse envie de jouer à Star Wars (au jeu de rôle, à un jeu vidéo, avec des légos, peu importe !...), et ça c'est VRAIMENT bon signe !
Djez en 3 jeux...
Un jeu de rôle : BLACKSAD
Un jeu de société : FLOTILLA
Un jeu vidéo : INDIANA JONES & THE FATE OF ATLANTIS
VISITEZ CHEZ DJEZ !
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- jasmin
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Bah moi je l'ai vu deux dois à une semaine d'intervalle...
J'ai été assez déçu la première car j'avais lu et entendu de très bonnes critiques. Déçu par la non prise de risque au niveau du scénario notamment.
La seconde je suis sorti plus satisfait j'ai nettement plus apprécié. Le film est quand même réussi globalement, la réalisation est superbe les nouveaux acteurs sont bons (mention spéciale à Daisy Ridley).
J'ai été assez déçu la première car j'avais lu et entendu de très bonnes critiques. Déçu par la non prise de risque au niveau du scénario notamment.
La seconde je suis sorti plus satisfait j'ai nettement plus apprécié. Le film est quand même réussi globalement, la réalisation est superbe les nouveaux acteurs sont bons (mention spéciale à Daisy Ridley).
"Qu’est-ce que c’est que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, c’est la vie."
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Oui je pense qu'effectivement c'est clairement voulu pour montrer au spectacteur à quel point c'est un mâle beta frustré with some serious daddy issues . Le choc est d'autant plus fort qu'on a passé la moitié du film à le voir comme un badass avec son masqueDjez a écrit : (notamment le choix de casting de Kylo Ren : j'étais mort de rire pendant 30 secondes quand il a enlevé son casque, sérieux, quelle tête de naze !... ceci dit c'est peut-être voulu ce côté "ado raté", j'en sais rien)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
C'est le vrai reproche qu'on peut faire à cet épisode. Il fallait séduire les fans et conquérir la nouvelle génération, d'où un côté très lisse et sans originalité (et on les comprend: le peu d'originalité introduit dans le personnage de Kylo Ren fait déjà hurler pas mal de monde).jasmin a écrit :Bah moi je l'ai vu deux dois à une semaine d'intervalle...
J'ai été assez déçu la première car j'avais lu et entendu de très bonnes critiques. Déçu par la non prise de risque au niveau du scénario notamment.
Suivant la suggestion de Prêtre, j'ai supprimé la polémique qui polluait effectivement la conversation.
- Geoffrey
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Petite découvert sur NETFLIX USA, la série Dark Matter :
6 hommes et femmes d'équipage se réveillent d'un hypersommeil dans l'espace, à bord d'un vaisseau. Leur mémoire a été effacée, ils ne se connaissent pas, et ne se souviennent pas de qui ils sont.
Tout ce qu'ils savent c'est qu'ils se trouvent sur un vaisseau spatial chargé jusqu'à la gueule d'armes de guerre, que leur cyborg a essayé de les tuer juste après leur réveil, et qu'ils sont en route pour une zone de guerre.
J'ai juste vu deux épisodes, mais c'est plutôt efficace pour l'instant.
6 hommes et femmes d'équipage se réveillent d'un hypersommeil dans l'espace, à bord d'un vaisseau. Leur mémoire a été effacée, ils ne se connaissent pas, et ne se souviennent pas de qui ils sont.
Tout ce qu'ils savent c'est qu'ils se trouvent sur un vaisseau spatial chargé jusqu'à la gueule d'armes de guerre, que leur cyborg a essayé de les tuer juste après leur réveil, et qu'ils sont en route pour une zone de guerre.
J'ai juste vu deux épisodes, mais c'est plutôt efficace pour l'instant.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
J'ai regardé le premier épisode il y a six mois, je trouvais une patte de série Z vachement prononcée quand même: des clichés de partout, les acteurs qui surjouent... Faut aimer quoi.Geoffrey a écrit : J'ai juste vu deux épisodes, mais c'est plutôt efficace pour l'instant.
Dans le genre série Z de science-fiction sympathique, il y a Andromeda aussi: là encore quelques clichés et des acteurs moyens, mais les éléments de background sont suffisamment originaux pour que ça vaille le coup.
Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
bonjour a tous sa fait longtemps que je suis pas passe
essayer the expanse comme serie c est vraiment bien ( en meme temps paraitrai que je suis superbon public )
dark matter oui c est vraiment sympa
voila un grand bonjour au passage aux anciens que je connais
essayer the expanse comme serie c est vraiment bien ( en meme temps paraitrai que je suis superbon public )
dark matter oui c est vraiment sympa
voila un grand bonjour au passage aux anciens que je connais
en exil dans l aisne depuis longtemp
grand shaman gobelin de la tribu des casses-pieds
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
En fait plus t'avance dans la série, plus ça fait scénario de jeu de rôle mais du coup j'aime bien, c'est efficace sans prétentions à devenir un breaking badDrahe a écrit :J'ai regardé le premier épisode il y a six mois, je trouvais une patte de série Z vachement prononcée quand même: des clichés de partout, les acteurs qui surjouent... Faut aimer quoi.Geoffrey a écrit : J'ai juste vu deux épisodes, mais c'est plutôt efficace pour l'instant.
Dans le genre série Z de science-fiction sympathique, il y a Andromeda aussi: là encore quelques clichés et des acteurs moyens, mais les éléments de background sont suffisamment originaux pour que ça vaille le coup.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Je vais lui donner une deuxième chance et regarder quelques épisodes!Geoffrey a écrit : En fait plus t'avance dans la série, plus ça fait scénario de jeu de rôle mais du coup j'aime bien, c'est efficace sans prétentions à devenir un breaking bad
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Oublie et teste plutôt Black Sails:Drahe a écrit :Je vais lui donner une deuxième chance et regarder quelques épisodes!Geoffrey a écrit : En fait plus t'avance dans la série, plus ça fait scénario de jeu de rôle mais du coup j'aime bien, c'est efficace sans prétentions à devenir un breaking bad
http://www.imdb.com/title/tt2375692/?ref_=nv_sr_1
Vraiment très bon, c'est sérieux et on s'y croit, je vais te faire rêver, viol public d'une des héroïnes dès l'épisode 3 ( évidemment c'est une française ^^)
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Star Wars VII: C'est du fan service pur et dur.
On retrouve les codes qui ont fait la réussite de la trilogie originale, duel "simple" au sabre laser, scène de combat spatiaux, scène de poursuite en vaisseaux, des extraterrestres cheloux, du latex, des grands décors, ...
Mais c'est aussi trop fans service avec une trame qui reprends quasiment celle de l'épisode IV a quelques éléments près mais avec des gros ratés par rapports a celui-ci.
Le gros problème de ce film c'est Kylo Ren, comment un mec qui a des réactions de gamin de 15 ans peut-il être a ce poste dans cette armée, la scène où il défonce tout dans une salle du vaisseau car le faucon lui a échappé est pathétique et tue le charisme du personnage. Et je ne parles pas de la tête de l'acteur qui tue encore plus le personnage quand on la voit.
Ce personnage qui est central est raté, il semble posséder de très grands pouvoirs, acquis par son enseignement Jedi et décuplé par sa colère au point de réussir a stopper net des tirs de blaster là ou Vader arrivait au mieux à les détourner et pénètre facilement les esprits des gens. D'un autre coté il ne peux pénétrer celui d'une personne a peine initié à la force (et encore, initié c'est beaucoup dire) et surtout se prends un tanée par la même personne au sabre laser alors que celle-ci n'en a jamais manier un seul et que lui a décimé tous les autres apprentis Jedi lors de son enseignement...
Du coup on a d'un coté un personnage présenté comme fort et charismatique au début du film mais qui se révèle être un tocard qui se fait mettre a l'amande par une non initiée alors que les 2 précédentes trilogies mettaient bien l'accent sur le fait qu'il fallait apprendre et maitriser les arts Jedi pour pouvoir s'en servir efficacement.
En faite non, pas besoin d'entrainement ni de maitre pour mettre un déculottée à un sith...
Grosse désillusion.
Même la présentation de Kylo Ren est mal faite et confuse, on apprend au fur et mesure qui il est et d'où il vient mais il faut bien avouer qu'on s'en tape car le personnage est antipathique du début à la fin.
Et les seuls moments ou il pourrait gagner en intérêt on a droit a des phrases du style de: "j’hésite entre le coté obscur et la lumière" ou le voir défoncer une salle au sabre laser pour se passer les nerfs.
Du coup, au lieu de nous proposer un épisode VII qui aurait retracé la nouvelle académie jedi et la chute progressive de Kylo Ren, nous permettant de nous attacher au personnage mais aussi de comprendre son déchirement et son basculement on nous balance un personnage inconnu et antipathique au coeur d'une histoire déjà vu sans que l'on ne puisse s'attacher ou même porter le moindre intérêt à celui-ci. Comme Grievous dans l'épisode 3 en gros.
Le film me fait penser beaucoup à Jurassic World, on reprend les éléments principaux de la trilogie qui a fait le succès, on mix le tout et fait un film suite qui ressemble a un reboot/copie qui enchaine les clins d’œil/clichés mais n'a aucune originalité et ne prend aucun risque.
Après ça il y a deux options:
- Soit Disney fait du fan service pur et dur sur les trois films et on sais déjà comment ça va se finir, Rey est la fille de Luke, elle va suivre son enseignement, Kylo Ren va continuer d'hésiter mais suivre l'enseignement sith, il va consolider son pouvoir, On aura une confrontation Luke+Rey VS Snoke+Kylo Ren, Kylo Ren va encore douter, Luke va prendre cher, Kylo Ren tuera Snoke pour prendre sa place et au final Rey réussira à faire revenir Kylo Ren du bon coté et ils vont fonder la nouvelle académie jedi aidés par Luke si il survie. (Et Finn épousera Poe ^^)
- Soit Disney a fait du fan service sur celui-ci pour attirer/contenter les gens et va sortir des sentiers pour les deux suivant et proposer quelque chose d'original mais j'y crois pas trop.
Bref ce film est ouvertement grand publique, pour faire plaisir aux fans, avec références et clin d’œil toute les 5 minutes et surtout pour rapporter de l'argent mais dont l’intérêt est plus que limité.
PS: Bonne année les nains
On retrouve les codes qui ont fait la réussite de la trilogie originale, duel "simple" au sabre laser, scène de combat spatiaux, scène de poursuite en vaisseaux, des extraterrestres cheloux, du latex, des grands décors, ...
Mais c'est aussi trop fans service avec une trame qui reprends quasiment celle de l'épisode IV a quelques éléments près mais avec des gros ratés par rapports a celui-ci.
Le gros problème de ce film c'est Kylo Ren, comment un mec qui a des réactions de gamin de 15 ans peut-il être a ce poste dans cette armée, la scène où il défonce tout dans une salle du vaisseau car le faucon lui a échappé est pathétique et tue le charisme du personnage. Et je ne parles pas de la tête de l'acteur qui tue encore plus le personnage quand on la voit.
Ce personnage qui est central est raté, il semble posséder de très grands pouvoirs, acquis par son enseignement Jedi et décuplé par sa colère au point de réussir a stopper net des tirs de blaster là ou Vader arrivait au mieux à les détourner et pénètre facilement les esprits des gens. D'un autre coté il ne peux pénétrer celui d'une personne a peine initié à la force (et encore, initié c'est beaucoup dire) et surtout se prends un tanée par la même personne au sabre laser alors que celle-ci n'en a jamais manier un seul et que lui a décimé tous les autres apprentis Jedi lors de son enseignement...
Du coup on a d'un coté un personnage présenté comme fort et charismatique au début du film mais qui se révèle être un tocard qui se fait mettre a l'amande par une non initiée alors que les 2 précédentes trilogies mettaient bien l'accent sur le fait qu'il fallait apprendre et maitriser les arts Jedi pour pouvoir s'en servir efficacement.
En faite non, pas besoin d'entrainement ni de maitre pour mettre un déculottée à un sith...
Grosse désillusion.
Même la présentation de Kylo Ren est mal faite et confuse, on apprend au fur et mesure qui il est et d'où il vient mais il faut bien avouer qu'on s'en tape car le personnage est antipathique du début à la fin.
Et les seuls moments ou il pourrait gagner en intérêt on a droit a des phrases du style de: "j’hésite entre le coté obscur et la lumière" ou le voir défoncer une salle au sabre laser pour se passer les nerfs.
Du coup, au lieu de nous proposer un épisode VII qui aurait retracé la nouvelle académie jedi et la chute progressive de Kylo Ren, nous permettant de nous attacher au personnage mais aussi de comprendre son déchirement et son basculement on nous balance un personnage inconnu et antipathique au coeur d'une histoire déjà vu sans que l'on ne puisse s'attacher ou même porter le moindre intérêt à celui-ci. Comme Grievous dans l'épisode 3 en gros.
Le film me fait penser beaucoup à Jurassic World, on reprend les éléments principaux de la trilogie qui a fait le succès, on mix le tout et fait un film suite qui ressemble a un reboot/copie qui enchaine les clins d’œil/clichés mais n'a aucune originalité et ne prend aucun risque.
Après ça il y a deux options:
- Soit Disney fait du fan service pur et dur sur les trois films et on sais déjà comment ça va se finir, Rey est la fille de Luke, elle va suivre son enseignement, Kylo Ren va continuer d'hésiter mais suivre l'enseignement sith, il va consolider son pouvoir, On aura une confrontation Luke+Rey VS Snoke+Kylo Ren, Kylo Ren va encore douter, Luke va prendre cher, Kylo Ren tuera Snoke pour prendre sa place et au final Rey réussira à faire revenir Kylo Ren du bon coté et ils vont fonder la nouvelle académie jedi aidés par Luke si il survie. (Et Finn épousera Poe ^^)
- Soit Disney a fait du fan service sur celui-ci pour attirer/contenter les gens et va sortir des sentiers pour les deux suivant et proposer quelque chose d'original mais j'y crois pas trop.
Bref ce film est ouvertement grand publique, pour faire plaisir aux fans, avec références et clin d’œil toute les 5 minutes et surtout pour rapporter de l'argent mais dont l’intérêt est plus que limité.
PS: Bonne année les nains
Mais qui, qui, qui sont les Snorkys?...?
- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Revue des derniers films dans les salles obscures:
Deadpool: L'ironie marche très bien et le film, s'il est un peu con, a le mérite d'être divertissant. Le personnage des comics semble plutôt respecté dans l'esprit. N'étant pas fan des héros Marvel en général, celui-ci apporte un peu de fraîcheur en explorant l'univers du politiquement incorrect. Point négatif: les X-men visibles, afin de ne pas toucher aux héros chéris des fans on ne verra que deux X-Men mineurs, Colossus et une nana explosive que je n'ai jamais aperçu dans aucun film X-Men... "Un peu comme si les studios ne pouvaient pas s'en payer d'autres", dira Deadpool.
Jane got a gun: Très plat et plutôt inintéressant, ce western simpliste se concentre sur la performance des acteurs... Qui n'ont pas l'air d'avoir bien compris l'idée. Nathalie Portman joue très bien, mais ne suffit pas à relever le reste du casting. Une histoire de vengeance comme il en existe tant d'autres et qui ne se distingue pas énormément.
Le trésor: Un film roumain ayant reçu le prix du jury "Un certain regard" au festival de Cannes... Durant des scènes étirées et creuses, les personnages cherchent un trésor. De très longues minutes de dialogues insipides sur des corneilles qui piaillent (et qui sont hors-champ: aucun oiseau n'a été filmé), des débats sans fin avec le technicien du détecteur de métal pour savoir comment ouvrir un fichier sous Windows... Et des disputes torturées avec le voisin dépressif qui possède le lopin où l'on va chercher le trésor en question.
/!\ Si vous n'êtes pas habitué au rythme extraordinairement lent et mou du cinéma des pays de l'est, vous risquez véritablement de vous endormir dans la salle. /!\
Le mérite du film est de souligner la corruption présente dans la société roumaine à chaque étape. Le personnage principal doit louvoyer entre les procédures, ceux qui les contournent et ceux qui en abusent, afin de préserver le trésor, puis son secret. Le twist final du film étant la mise en scène d'un faux-trésor distribué aux enfants du quartier, afin de faire croire à tout le monde que le trésor est parti et éloigner les voleurs (qu'ils soient criminels ou policiers corrompus: ils se connaissent et travaillent ensemble).
Un propos plutôt intéressant donc, qui reflète l'actualité de la société roumaine, mais dont le rythme découragera ceux qui ne regardent que du cinéma de divertissement.
Chair de Poule: On m'a emmené voir ce film, je n'ai pas choisi...
Zootopie: Une fable sociale extrêmement juste qui tape pile où il faut. Le message est exactement celui à envoyer à la jeunesse. Le film confronte une lapine, ayant une vision idéaliste et naïve de l'existence, à un renard malicieux et cynique qui va lui apprendre la réalité de la grande ville.
C'est à la fois une fable moderne, un film policier ayant une intrigue classique de corruption politique, et un film d'amour. A recommander à tous: la double-lecture pour adulte est très amusante.
Ave, Ceasar: Le dernier Coen explore la machine hollywoodienne dans les années 50, avec ses personnages hauts en couleur, ses stars dont la vie intime est une mise en scène des studios pour acheter les faveurs des journalistes, sa production effrénée de films traitant légèrement leur sujet.
Au milieu de ce bouillonnement, on suit la vie très rythmée de Eddie Mannix, gérant d'un grand studio, qui doit chaperonner réalisateurs et starlettes en étouffant les scandales et en mettant en scène leur image publique. Entre deux baffes à une actrices alors qu'elle se livrait à une séance de photos de charme, il se confesse toutes les 24h pour se soulager du seul péché qu'il perçoit: il n'arrive pas à arrêter de fumer.
Mannix va devoir gérer l'enlèvement d'une de ses stars, en plein tournage d'un péplum sur fond religieux, par des scénaristes membres d'une cellule communiste.
L'humour absurde des frères Coen se déchaîne, c'est hilarant et c'est probablement le meilleur film que j'ai vu récemment.
J'enchaîne sur ce qui devait être un joyau du box-office: nous avons fait le déplacement pour l'avant-première mardi soir au très beau et confortable MK2 Quai-de-Loire avec quelques Nains ayant bravés le froid: Sambre, VanDred et Z3phyr!
The Revenant: Un passage dans le monde des morts pour Dicaprio, dans ce film contemplatif et spirituel d'Iñárritu qui va vous balancer des paysages de forêts enneigées pendant 2h30, rythmés par des scènes d'action très crues (limite boucherie avec un traitement de la chair blessée et noyée dans le sang, comme si une pellicule de Tarantino s'était fait agresser sexuellement par des rushs de David Cronenberg). La souffrance des personnages est renforcée par des plans-séquences durant les scènes d'action, qui étirent la durée des scènes en refusant le cut (après Birdman, Iñárritu a montré son extraordinaire maîtrise du plan-séquence et n'a rien à prouver, il utilise cette technique uniquement durant des scènes où les personnages sont mutilés ou tués).
Après s'être fait violer par une femelle grizzly et au désespoir d'avoir perdu son fils, le personnage de Dicaprio poursuit une vengeance simpliste qui va l'amener à traquer un trappeur texan pragmatique et immoral. Dans ce but, il abandonne sa propre existence et termine le film par un regard caméra stupéfait qui se veut spirituel.
Simpliste et truffé de clichés (les violeurs de la princesse amérindienne sont des Français... Le méchant est un Texan et l'ami du héros est un capitaine Yankee...), ce film a certes une lecture spirituelle, mais elle est très lourde (Dicaprio qui parle au fantômes de sa famille, qui répète plusieurs fois qu'il n'a rien à perdre et est comme déjà mort... Jusqu'au titre "Revenant") et ça ne suffit pas à sauver le film, qui s'embourbe dans des longueurs pas très justifiables. Avec un tel réalisateur, un tel casting et une si bonne bande-son (à laquelle a contribué Sakamoto), le film pourrait s'intituler "Beaucoup de talents pour rien".
Deadpool: L'ironie marche très bien et le film, s'il est un peu con, a le mérite d'être divertissant. Le personnage des comics semble plutôt respecté dans l'esprit. N'étant pas fan des héros Marvel en général, celui-ci apporte un peu de fraîcheur en explorant l'univers du politiquement incorrect. Point négatif: les X-men visibles, afin de ne pas toucher aux héros chéris des fans on ne verra que deux X-Men mineurs, Colossus et une nana explosive que je n'ai jamais aperçu dans aucun film X-Men... "Un peu comme si les studios ne pouvaient pas s'en payer d'autres", dira Deadpool.
Jane got a gun: Très plat et plutôt inintéressant, ce western simpliste se concentre sur la performance des acteurs... Qui n'ont pas l'air d'avoir bien compris l'idée. Nathalie Portman joue très bien, mais ne suffit pas à relever le reste du casting. Une histoire de vengeance comme il en existe tant d'autres et qui ne se distingue pas énormément.
Le trésor: Un film roumain ayant reçu le prix du jury "Un certain regard" au festival de Cannes... Durant des scènes étirées et creuses, les personnages cherchent un trésor. De très longues minutes de dialogues insipides sur des corneilles qui piaillent (et qui sont hors-champ: aucun oiseau n'a été filmé), des débats sans fin avec le technicien du détecteur de métal pour savoir comment ouvrir un fichier sous Windows... Et des disputes torturées avec le voisin dépressif qui possède le lopin où l'on va chercher le trésor en question.
/!\ Si vous n'êtes pas habitué au rythme extraordinairement lent et mou du cinéma des pays de l'est, vous risquez véritablement de vous endormir dans la salle. /!\
Le mérite du film est de souligner la corruption présente dans la société roumaine à chaque étape. Le personnage principal doit louvoyer entre les procédures, ceux qui les contournent et ceux qui en abusent, afin de préserver le trésor, puis son secret. Le twist final du film étant la mise en scène d'un faux-trésor distribué aux enfants du quartier, afin de faire croire à tout le monde que le trésor est parti et éloigner les voleurs (qu'ils soient criminels ou policiers corrompus: ils se connaissent et travaillent ensemble).
Un propos plutôt intéressant donc, qui reflète l'actualité de la société roumaine, mais dont le rythme découragera ceux qui ne regardent que du cinéma de divertissement.
Chair de Poule: On m'a emmené voir ce film, je n'ai pas choisi...
Zootopie: Une fable sociale extrêmement juste qui tape pile où il faut. Le message est exactement celui à envoyer à la jeunesse. Le film confronte une lapine, ayant une vision idéaliste et naïve de l'existence, à un renard malicieux et cynique qui va lui apprendre la réalité de la grande ville.
C'est à la fois une fable moderne, un film policier ayant une intrigue classique de corruption politique, et un film d'amour. A recommander à tous: la double-lecture pour adulte est très amusante.
Ave, Ceasar: Le dernier Coen explore la machine hollywoodienne dans les années 50, avec ses personnages hauts en couleur, ses stars dont la vie intime est une mise en scène des studios pour acheter les faveurs des journalistes, sa production effrénée de films traitant légèrement leur sujet.
Au milieu de ce bouillonnement, on suit la vie très rythmée de Eddie Mannix, gérant d'un grand studio, qui doit chaperonner réalisateurs et starlettes en étouffant les scandales et en mettant en scène leur image publique. Entre deux baffes à une actrices alors qu'elle se livrait à une séance de photos de charme, il se confesse toutes les 24h pour se soulager du seul péché qu'il perçoit: il n'arrive pas à arrêter de fumer.
Mannix va devoir gérer l'enlèvement d'une de ses stars, en plein tournage d'un péplum sur fond religieux, par des scénaristes membres d'une cellule communiste.
L'humour absurde des frères Coen se déchaîne, c'est hilarant et c'est probablement le meilleur film que j'ai vu récemment.
J'enchaîne sur ce qui devait être un joyau du box-office: nous avons fait le déplacement pour l'avant-première mardi soir au très beau et confortable MK2 Quai-de-Loire avec quelques Nains ayant bravés le froid: Sambre, VanDred et Z3phyr!
The Revenant: Un passage dans le monde des morts pour Dicaprio, dans ce film contemplatif et spirituel d'Iñárritu qui va vous balancer des paysages de forêts enneigées pendant 2h30, rythmés par des scènes d'action très crues (limite boucherie avec un traitement de la chair blessée et noyée dans le sang, comme si une pellicule de Tarantino s'était fait agresser sexuellement par des rushs de David Cronenberg). La souffrance des personnages est renforcée par des plans-séquences durant les scènes d'action, qui étirent la durée des scènes en refusant le cut (après Birdman, Iñárritu a montré son extraordinaire maîtrise du plan-séquence et n'a rien à prouver, il utilise cette technique uniquement durant des scènes où les personnages sont mutilés ou tués).
Après s'être fait violer par une femelle grizzly et au désespoir d'avoir perdu son fils, le personnage de Dicaprio poursuit une vengeance simpliste qui va l'amener à traquer un trappeur texan pragmatique et immoral. Dans ce but, il abandonne sa propre existence et termine le film par un regard caméra stupéfait qui se veut spirituel.
Simpliste et truffé de clichés (les violeurs de la princesse amérindienne sont des Français... Le méchant est un Texan et l'ami du héros est un capitaine Yankee...), ce film a certes une lecture spirituelle, mais elle est très lourde (Dicaprio qui parle au fantômes de sa famille, qui répète plusieurs fois qu'il n'a rien à perdre et est comme déjà mort... Jusqu'au titre "Revenant") et ça ne suffit pas à sauver le film, qui s'embourbe dans des longueurs pas très justifiables. Avec un tel réalisateur, un tel casting et une si bonne bande-son (à laquelle a contribué Sakamoto), le film pourrait s'intituler "Beaucoup de talents pour rien".
- desba
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
D'accord avec Drahe.Drahe a écrit :The Revenant: Un passage dans le monde des morts pour Dicaprio, dans ce film contemplatif et spirituel d'Iñárritu qui va vous balancer des paysages de forêts enneigées pendant 2h30, rythmés par des scènes d'action très crues (limite boucherie avec un traitement de la chair blessée et noyée dans le sang, comme si une pellicule de Tarantino s'était fait agresser sexuellement par des rushs de David Cronenberg). La souffrance des personnages est renforcée par des plans-séquences durant les scènes d'action, qui étirent la durée des scènes en refusant le cut (après Birdman, Iñárritu a montré son extraordinaire maîtrise du plan-séquence et n'a rien à prouver, il utilise cette technique uniquement durant des scènes où les personnages sont mutilés ou tués).
Après s'être fait violer par une femelle grizzly et au désespoir d'avoir perdu son fils, le personnage de Dicaprio poursuit une vengeance simpliste qui va l'amener à traquer un trappeur texan pragmatique et immoral. Dans ce but, il abandonne sa propre existence et termine le film par un regard caméra stupéfait qui se veut spirituel.
Simpliste et truffé de clichés (les violeurs de la princesse amérindienne sont des Français... Le méchant est un Texan et l'ami du héros est un capitaine Yankee...), ce film a certes une lecture spirituelle, mais elle est très lourde (Dicaprio qui parle au fantômes de sa famille, qui répète plusieurs fois qu'il n'a rien à perdre et est comme déjà mort... Jusqu'au titre "Revenant") et ça ne suffit pas à sauver le film, qui s'embourbe dans des longueurs pas très justifiables. Avec un tel réalisateur, un tel casting et une si bonne bande-son (à laquelle a contribué Sakamoto), le film pourrait s'intituler "Beaucoup de talents pour rien".
Je rajouterais que la première demi-heure est bonne (attention spoils), l'attaque des indiens, la fuite des trappeurs, le combat contre l'ours et l'hésitation entre transporter le blessé a qui ils doivent la vie ou abandonner celui-ci à une mort certaine.
Ensuite le film tombe dans les travers "hollywoodien", le méchant qu'on nous montre comme méchant depuis le début est chargé de surveillé le blessé, on sait d’emblée que ça va très mal tourner et bien sur ça ne rate pas.
La palme étant à celui qui va l'accompagner qui sera sur le point de tuer le méchant puis aurait du se faire tuer par celui-ci sans une histoire de cartouche et qui ensuite va collaborer avec celui-ci sans jamais rien dire à personne ni essayer de faire quoi que ce soit. Un perso certes qui a peur mais qui s'avèrera fade et sans relief.
les scènes d'action se gâtent aussi assez vite, j'hésite à accorder la palme à celle où le héros tombe avec son cheval d'une quinzaine de mètres sans quasiment rien se faire alors qu'il est censé être à moitié mort depuis l'attaque de l'ours alors que son cheval lui meurt direct (avec en plus un style l'empire contre attaque derrière ça) ou la scène de fin où le méchant se fait couper deux doigts sans broncher et que le héros se fait transpercer la main par un couteau mais continu de s'en servir comme si de rien n'était.
Bref, un bon début mais ensuite ça se traine et les incohérences/aberrations s'enchainent et on tombe dans les poncifs habituels, le tout nous donne un film bien en dessous de ce qu'il aurait pu être. Quelques beaux paysages mais 2h30 pour 5 minutes de paysages c'est un faible ratio.
PS: quand tu parles de Sakamoto c'est bien de préciser que c'est Ryuichi Sakamoto car à un moment j'ai eu un doute et cru que c’était Maaya Sakamoto qui avait participé à la bande son ^^
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- Drahe
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Derniers films vus en salle:
Dough: Une comédie sociale britannique, dans laquelle un vieux juif de Londres embauche un jeune musulman réfugié du Darfour dans sa boulangerie cacher. Le gamin, miséreux, n'a accepté le job que pour avoir une couverture: c'est la condition à laquelle un des caïds de la beuh londonienne accepte de faire de lui un dealer.
Un beau jour de printemps, le gamin pèse tranquillement ses pochons dans l'arrière-boutique, quand des policiers viennent acheter une brioche. Dans la panique, il renverse la totalité de la weed dans la machine à pâte... Qu'il ne peut plus arrêter. A partir de là, les ventes vont bondir et la boulangerie traditionnelle peut enfin résister à la concurrence du supermarché voisin.
Très drôle et d'un humour délicat pour un sujet de ce type, à voir.
Dough: Une comédie sociale britannique, dans laquelle un vieux juif de Londres embauche un jeune musulman réfugié du Darfour dans sa boulangerie cacher. Le gamin, miséreux, n'a accepté le job que pour avoir une couverture: c'est la condition à laquelle un des caïds de la beuh londonienne accepte de faire de lui un dealer.
Un beau jour de printemps, le gamin pèse tranquillement ses pochons dans l'arrière-boutique, quand des policiers viennent acheter une brioche. Dans la panique, il renverse la totalité de la weed dans la machine à pâte... Qu'il ne peut plus arrêter. A partir de là, les ventes vont bondir et la boulangerie traditionnelle peut enfin résister à la concurrence du supermarché voisin.
Très drôle et d'un humour délicat pour un sujet de ce type, à voir.
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Re: Cinéma, télé et DVD (JdR)
Warcraft: le commencement. Bli² a bien fait son boulot avec ce film. Le réalisateur n'a pas été complètement passé à la moulinette, puisque Blizzard a encore une fois appliqué sa politique du "ça sortira quand ce sera prêt et pas avant". Au final: un scénario pas si bidon malgré quelques incohérences (spoil: si Gul'dan a ouvert le portail en sacrifiant les prisonniers humains, pourquoi y a-t-il encore des prisonniers à sauver lorsque le roi Llane arrive?)
On y retrouve des personnages forts comme Medhiv (et son corbeau) ou Khadgar (et sa moustache). Puisque le film suit le scénario des jeux, on n'y retrouve pas les travers d'Hollywood: certains personnages qui auraient dû mourir sont encore en vie, d'autres qui auraient dû survivre à Hollywood sont bien morts, il n'y a pas eu beaucoup de concessions.
Contrairement à ce que j'ai pu entendre: il n'y a pas besoin d'être un fan des jeux pour tout comprendre (le JdG a dit cela dans sa critique... lourde erreur). A condition de savoir lire une scène et d'écouter les dialogues, tout est exposé correctement et sans trop de lourdeurs (même le Kirin Tor, si si).
Par contre mes amis... Il y a des choix esthétiques qui se payent cher. Les armures en plastique, les elfes à paillettes, les robes de velours et les haches en latex se comptent par dizaines! On voit deux Elfes de Quel'Thalas (à la peau blanche) dans le film et heureusement qu'il ne restent à l'écran qu'une seconde, car ils font exploser le kitschomètre! La magie est très démonstrative, colorée et assumée comme telle, ce qui n'est pas incohérent, mais rajoute à l'ambiance kitsch générale. Si on embrasse cette esthétique, le film n'a rien de dérangeant.
Il a malgré tout fait un bide aux USA, avec 46M$ de recettes pour 160M$ de budget... Mais Blizzard s'en fout: ils ont sorti le film à l'étranger AVANT de le sortie aux USA: la Chine a été le plus gros client de très loin, suivie de la Russie, de l'Allemagne et de la France. Au total, le film dépasse les 432M$ de recettes, dont plus de 220M$ en Chine. Malgré tout, entre le marketing et les distributeurs, le film devrait faire perdre environ 15M$ aux studios. Cela n'empêchera pas forcément de faire une suite: Legendary Pictures, associé à Blizzard sur ce film, a déjà donné son feu vert pour une suite à un bide ayant perdu plus d'argent, un certain Pacific Rim.
Le monde de Dory: Pixar sort un film dérivé de son succès mondial Le monde de Nemo. Avec un sujet plus délicat: le personnage de Dory, le poisson amnésique. Confronté à l'angoisse d'oublier ses parents et d'où elle vient, Dory se perd effectivement et va devoir retrouver ses origines. Elle va y être aidée par un personnage couteau-suisse qui résout toutes les situations problématiques, un poulpe nommé Hank (que j'appellerai un Octopus ex machina). Au final, en mettant en scène un institut de biologie marine qui remet les poissons en liberté, le film s'affirme contre les centres de divertissement qui mettent les animaux marins en captivité: une communicante de Pixar a réaffirmé le caractère anti-SeaWorld du film. Un message progressiste et intéressant, qui convient à un film pour enfant. Les fans seront également ravis de savoir enfin comment Dory a appris à parler baleine. Et en VF (bah oui, pas de VO pour les films destinés aux enfants en-dehors de certains horaires), on a droit à la voix de Claire Chazal...
La saison des femmes: cet excellent film indien n'est pas passé inaperçu puisqu'il est resté assez longtemps à l'affiche. Il raconte l'histoire fictive, mais inspirée du vécu de beaucoup d'indiennes, de quatre femmes se libérant de la société traditionnelle. L'héroïne, mariée de force à 15 ans comme presque toutes les femmes de cette Inde rurale, a perdu son mari peu après la naissance de son fils, devenu adolescent et aussi machiste que les anciens du village. Elle surmonte les difficultés grâce à sa meilleure amie, une femme battue parce qu'elle n'a pas d'enfants, qui croit être stérile, et la danseuse/prostituée de luxe des villages alentours. Se joint à sa vie sa belle fille, une adolescente elle aussi mariée de force.
Commençant par embrasser la société qui l'opprime en négociant le prix de sa belle-fille, notre héroïne va glisser vers la rébellion et abandonner progressivement sa condition.
Un film touchant, remplit d'humour, d'érotisme et de symbolisme bien placé, que je recommande à Geoffrey!
Café Society: Un Woody Allen divertissant, qui mélange très bien la mauvaise foi et la lâcheté ordinaire des personnages sans les rendre détestables pour autant.
Mr Holmes: ce film spécule sur l'extrême vieillesse de Sherlock Holmes, atteint d'Alzheimer et devenu amoureux de la culture japonaise sur ses vieux jours. Il revient sur sa propriété et inspire un jeune garçon à aller vers le rationalisme en lui racontant ses enquêtes passées. Il règle aussi la dernière enquête de sa carrière: celle où, contrairement ce qu'a écrit le Dr Watson dans ses romans, il n'a pas pu sauver la victime d'un suicide qu'il avait prévu.
Florence Foster Jenkins: Si la plupart des biopics sont oubliables, celui-ci vaut la peine d'être vu. Le film transmet avec beaucoup d'humour l'histoire d'une vieille mécène new-yorkaise qui, en 1943, se met à vouloir chanter en public, avec la complicité de son époux platonique qui remplit la salle de complices payés pour applaudir... Jusqu'au dérapage. Le film respecte son sujet et nous fait aimer son personnage, pourtant bien ridicule. On est à la fois complice de la moquerie et pris de tendresse pour la vieille Mme Jenkins et ses illusions. J'ai beaucoup apprécié la performance de Simon Helberg (qui joue également Howard dans Big Bang Theory) dans le rôle du pianiste nerveux.
La tortue rouge: Synopsis: Un naufragé se retrouve sur une île déserte. Alors qu'il tente de s'enfuir, son radeau de bambou est disloqué par une grande tortue rouge, contre laquelle il enrage. Lorsqu'il la retrouve sur la plage, il la tue en la renversant sur le dos. Quelque jours plus tard, pris de remords, il s'aperçoit que la tortue s'est métamorphosée en femme aux longs cheveux roux. Il aura un enfant de cette femme et passera le reste de sa vie sur l'île.
On est allés voir ça avec Globule, et le film nous a divisé. Il s'agit d'un conte animé très lent, muet et surréaliste. Alors que globule a apprécié l'onirisme et le rythme lent du film, j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, très irréfléchi et un peu idiot, mais aussi avec le manque de sens apparent de la métaphore (si s'en est une). Au final: qu'est-ce que la tortue rouge? Un peu ce qu'on veut. C'est peut-être la folie de cet homme, qui imagine ne pas être seul sur l'île. Ou bien c'est son courage et sa volonté de vivre personnifiée. C'est peut-être une bénédiction d'un esprit-tortue (c'est la lecture totémiste de Globule), ou bien une démonstration de la cruauté gratuite de la nature (ce serait ma lecture rationaliste). Au final, le film ne révèle pas le sens de sa métaphore, n'explique pas la métamorphose ni les évènements de l'intrigue. C'est à vous de décider du sens que vous préférez car l'intention de réalisation nous reste cachée. Très frustrant et plutôt vain selon moi, Globule l'a trouvé relaxant et méditatif.
Elle: un chef-d'oeuvre de Paul Verhoeven (réalisateur de Robocop, Basic Instincts et Starship Troopers), tourné en France, en français et avec de BONS acteurs français (cocorico!)
Isabelle Hupert y joue une femme d'affaire, ayant monté sa boîte de jeux vidéo (on y voit ses employés travailler sur le jeu d'infiltration Styx: Master of Shadows). Première scène: elle se fait violer par un inconnu masqué qui s'introduit de force dans sa maison. Elle développe ensuite une relation masochiste avec son violeur, qu'elle finit par identifier. Elle affronte la situation avec lucidité, et est d'ailleurs le seul personnage vraiment lucide du film, confrontant tous les autres à la réalité quand ils s'entourent d'illusions, avec une brutalité franche.
Ce film merveilleux peint la perversion sexuelle avec génie: probablement le meilleur film de l'année!
Vus aujourd'hui:
Independance Day: Comme pour Jurassic World, c'est une séquelle/remake d'un succès du box-office des années 90. Contrairement à Jurassic World, ça ne part PAS d'un bon film... Mais le résultat est le même.
Donc, on prend tous les défauts du premier Independance Day et on recommence:
- Personnages clichés.
- Clichés racistes (mais cette fois, on a mis des seigneurs de guerre africains qui tuent des aliens à la machette et des Chinois en plus des clichés sur les juifs).
- Patriotisme dégoulinant à chaque dialogue.
- Incohérences scénaristiques à tous les niveaux (entre autres: les humains tuent la reine alien parce qu'elle sort se mettre en danger UNE HEURE avant que son vaisseau principal ne détruise le noyau terrestre, juste pour récupérer un artefact qui... aurait pu être récupéré après, une fois tous les humains morts à cause du champ magnétique manquant autour de la planète...)
- Un deus ex machina qui flingue le scénario.
- Un sacrifice héroïque.
- Un professeur foldingue dans le rôle du comique de service.
Donc j'ai vu EXACTEMENT le même film qu'il y a vingt ans, avec un Jeff Goldblum qui goldblumise et un Will Smith qui a dit non, donc son personnage est mort et on le remplace par un acteur lambda qui joue... le fils du personnage de Will Smith! Astucieux!
Bref, une merde de plus dans la série des blockbusters oubliables de ces dernières années. Et qui cette fois, se termine par l'annonce claire et précise d'une suite... Au secours!
Colonia: Emma Watson joue une hôtesse de l'air prête à tout sacrifier pour retrouver son mari (joué par Daniel Brühl qui n'a pas vieilli depuis Goodbye Lenin), qui aide la révolution socialiste au Chili en 1973. Ils se retrouvent en week-end juste au moment du coup d'état de Pinochet.
Elle apprend que son mari a été envoyé dans la colonie Dignidad, une secte catholique coupée du monde et dirigée par un ancien nazi, qui sert aussi de centre de torture pour la police secrète de Pinochet. Au lieu de se réfugier à l'ambassade pour repartir au plus vite, elle décide de se déguiser en nonne pour s'enrôler volontairement dans cette secte afin de libérer son mari.
Un film politique fort et très bien réalisé qui joue sur le talent de ses acteurs pour mettre à jour un épisode noir de la guerre froide: le film est inspiré de la véritable histoire des évadés de Colonia Dignidad. A voir absolument.
Comment convaincre Mike de voir ce film? On voit Emma Watson plonger nue dans une source en pleine forêt.
On y retrouve des personnages forts comme Medhiv (et son corbeau) ou Khadgar (et sa moustache). Puisque le film suit le scénario des jeux, on n'y retrouve pas les travers d'Hollywood: certains personnages qui auraient dû mourir sont encore en vie, d'autres qui auraient dû survivre à Hollywood sont bien morts, il n'y a pas eu beaucoup de concessions.
Contrairement à ce que j'ai pu entendre: il n'y a pas besoin d'être un fan des jeux pour tout comprendre (le JdG a dit cela dans sa critique... lourde erreur). A condition de savoir lire une scène et d'écouter les dialogues, tout est exposé correctement et sans trop de lourdeurs (même le Kirin Tor, si si).
Par contre mes amis... Il y a des choix esthétiques qui se payent cher. Les armures en plastique, les elfes à paillettes, les robes de velours et les haches en latex se comptent par dizaines! On voit deux Elfes de Quel'Thalas (à la peau blanche) dans le film et heureusement qu'il ne restent à l'écran qu'une seconde, car ils font exploser le kitschomètre! La magie est très démonstrative, colorée et assumée comme telle, ce qui n'est pas incohérent, mais rajoute à l'ambiance kitsch générale. Si on embrasse cette esthétique, le film n'a rien de dérangeant.
Il a malgré tout fait un bide aux USA, avec 46M$ de recettes pour 160M$ de budget... Mais Blizzard s'en fout: ils ont sorti le film à l'étranger AVANT de le sortie aux USA: la Chine a été le plus gros client de très loin, suivie de la Russie, de l'Allemagne et de la France. Au total, le film dépasse les 432M$ de recettes, dont plus de 220M$ en Chine. Malgré tout, entre le marketing et les distributeurs, le film devrait faire perdre environ 15M$ aux studios. Cela n'empêchera pas forcément de faire une suite: Legendary Pictures, associé à Blizzard sur ce film, a déjà donné son feu vert pour une suite à un bide ayant perdu plus d'argent, un certain Pacific Rim.
Le monde de Dory: Pixar sort un film dérivé de son succès mondial Le monde de Nemo. Avec un sujet plus délicat: le personnage de Dory, le poisson amnésique. Confronté à l'angoisse d'oublier ses parents et d'où elle vient, Dory se perd effectivement et va devoir retrouver ses origines. Elle va y être aidée par un personnage couteau-suisse qui résout toutes les situations problématiques, un poulpe nommé Hank (que j'appellerai un Octopus ex machina). Au final, en mettant en scène un institut de biologie marine qui remet les poissons en liberté, le film s'affirme contre les centres de divertissement qui mettent les animaux marins en captivité: une communicante de Pixar a réaffirmé le caractère anti-SeaWorld du film. Un message progressiste et intéressant, qui convient à un film pour enfant. Les fans seront également ravis de savoir enfin comment Dory a appris à parler baleine. Et en VF (bah oui, pas de VO pour les films destinés aux enfants en-dehors de certains horaires), on a droit à la voix de Claire Chazal...
La saison des femmes: cet excellent film indien n'est pas passé inaperçu puisqu'il est resté assez longtemps à l'affiche. Il raconte l'histoire fictive, mais inspirée du vécu de beaucoup d'indiennes, de quatre femmes se libérant de la société traditionnelle. L'héroïne, mariée de force à 15 ans comme presque toutes les femmes de cette Inde rurale, a perdu son mari peu après la naissance de son fils, devenu adolescent et aussi machiste que les anciens du village. Elle surmonte les difficultés grâce à sa meilleure amie, une femme battue parce qu'elle n'a pas d'enfants, qui croit être stérile, et la danseuse/prostituée de luxe des villages alentours. Se joint à sa vie sa belle fille, une adolescente elle aussi mariée de force.
Commençant par embrasser la société qui l'opprime en négociant le prix de sa belle-fille, notre héroïne va glisser vers la rébellion et abandonner progressivement sa condition.
Un film touchant, remplit d'humour, d'érotisme et de symbolisme bien placé, que je recommande à Geoffrey!
Café Society: Un Woody Allen divertissant, qui mélange très bien la mauvaise foi et la lâcheté ordinaire des personnages sans les rendre détestables pour autant.
Mr Holmes: ce film spécule sur l'extrême vieillesse de Sherlock Holmes, atteint d'Alzheimer et devenu amoureux de la culture japonaise sur ses vieux jours. Il revient sur sa propriété et inspire un jeune garçon à aller vers le rationalisme en lui racontant ses enquêtes passées. Il règle aussi la dernière enquête de sa carrière: celle où, contrairement ce qu'a écrit le Dr Watson dans ses romans, il n'a pas pu sauver la victime d'un suicide qu'il avait prévu.
Florence Foster Jenkins: Si la plupart des biopics sont oubliables, celui-ci vaut la peine d'être vu. Le film transmet avec beaucoup d'humour l'histoire d'une vieille mécène new-yorkaise qui, en 1943, se met à vouloir chanter en public, avec la complicité de son époux platonique qui remplit la salle de complices payés pour applaudir... Jusqu'au dérapage. Le film respecte son sujet et nous fait aimer son personnage, pourtant bien ridicule. On est à la fois complice de la moquerie et pris de tendresse pour la vieille Mme Jenkins et ses illusions. J'ai beaucoup apprécié la performance de Simon Helberg (qui joue également Howard dans Big Bang Theory) dans le rôle du pianiste nerveux.
La tortue rouge: Synopsis: Un naufragé se retrouve sur une île déserte. Alors qu'il tente de s'enfuir, son radeau de bambou est disloqué par une grande tortue rouge, contre laquelle il enrage. Lorsqu'il la retrouve sur la plage, il la tue en la renversant sur le dos. Quelque jours plus tard, pris de remords, il s'aperçoit que la tortue s'est métamorphosée en femme aux longs cheveux roux. Il aura un enfant de cette femme et passera le reste de sa vie sur l'île.
On est allés voir ça avec Globule, et le film nous a divisé. Il s'agit d'un conte animé très lent, muet et surréaliste. Alors que globule a apprécié l'onirisme et le rythme lent du film, j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, très irréfléchi et un peu idiot, mais aussi avec le manque de sens apparent de la métaphore (si s'en est une). Au final: qu'est-ce que la tortue rouge? Un peu ce qu'on veut. C'est peut-être la folie de cet homme, qui imagine ne pas être seul sur l'île. Ou bien c'est son courage et sa volonté de vivre personnifiée. C'est peut-être une bénédiction d'un esprit-tortue (c'est la lecture totémiste de Globule), ou bien une démonstration de la cruauté gratuite de la nature (ce serait ma lecture rationaliste). Au final, le film ne révèle pas le sens de sa métaphore, n'explique pas la métamorphose ni les évènements de l'intrigue. C'est à vous de décider du sens que vous préférez car l'intention de réalisation nous reste cachée. Très frustrant et plutôt vain selon moi, Globule l'a trouvé relaxant et méditatif.
Elle: un chef-d'oeuvre de Paul Verhoeven (réalisateur de Robocop, Basic Instincts et Starship Troopers), tourné en France, en français et avec de BONS acteurs français (cocorico!)
Isabelle Hupert y joue une femme d'affaire, ayant monté sa boîte de jeux vidéo (on y voit ses employés travailler sur le jeu d'infiltration Styx: Master of Shadows). Première scène: elle se fait violer par un inconnu masqué qui s'introduit de force dans sa maison. Elle développe ensuite une relation masochiste avec son violeur, qu'elle finit par identifier. Elle affronte la situation avec lucidité, et est d'ailleurs le seul personnage vraiment lucide du film, confrontant tous les autres à la réalité quand ils s'entourent d'illusions, avec une brutalité franche.
Ce film merveilleux peint la perversion sexuelle avec génie: probablement le meilleur film de l'année!
Vus aujourd'hui:
Independance Day: Comme pour Jurassic World, c'est une séquelle/remake d'un succès du box-office des années 90. Contrairement à Jurassic World, ça ne part PAS d'un bon film... Mais le résultat est le même.
Donc, on prend tous les défauts du premier Independance Day et on recommence:
- Personnages clichés.
- Clichés racistes (mais cette fois, on a mis des seigneurs de guerre africains qui tuent des aliens à la machette et des Chinois en plus des clichés sur les juifs).
- Patriotisme dégoulinant à chaque dialogue.
- Incohérences scénaristiques à tous les niveaux (entre autres: les humains tuent la reine alien parce qu'elle sort se mettre en danger UNE HEURE avant que son vaisseau principal ne détruise le noyau terrestre, juste pour récupérer un artefact qui... aurait pu être récupéré après, une fois tous les humains morts à cause du champ magnétique manquant autour de la planète...)
- Un deus ex machina qui flingue le scénario.
- Un sacrifice héroïque.
- Un professeur foldingue dans le rôle du comique de service.
Donc j'ai vu EXACTEMENT le même film qu'il y a vingt ans, avec un Jeff Goldblum qui goldblumise et un Will Smith qui a dit non, donc son personnage est mort et on le remplace par un acteur lambda qui joue... le fils du personnage de Will Smith! Astucieux!
Bref, une merde de plus dans la série des blockbusters oubliables de ces dernières années. Et qui cette fois, se termine par l'annonce claire et précise d'une suite... Au secours!
Colonia: Emma Watson joue une hôtesse de l'air prête à tout sacrifier pour retrouver son mari (joué par Daniel Brühl qui n'a pas vieilli depuis Goodbye Lenin), qui aide la révolution socialiste au Chili en 1973. Ils se retrouvent en week-end juste au moment du coup d'état de Pinochet.
Elle apprend que son mari a été envoyé dans la colonie Dignidad, une secte catholique coupée du monde et dirigée par un ancien nazi, qui sert aussi de centre de torture pour la police secrète de Pinochet. Au lieu de se réfugier à l'ambassade pour repartir au plus vite, elle décide de se déguiser en nonne pour s'enrôler volontairement dans cette secte afin de libérer son mari.
Un film politique fort et très bien réalisé qui joue sur le talent de ses acteurs pour mettre à jour un épisode noir de la guerre froide: le film est inspiré de la véritable histoire des évadés de Colonia Dignidad. A voir absolument.
Comment convaincre Mike de voir ce film? On voit Emma Watson plonger nue dans une source en pleine forêt.