Forum de l'Association Pavillonnaise pour la Jeunesse et la Culture

C'est quoi, "Pasion de Las Pasiones" ?

Je dirais que c'est de l'émotion, de l'intensité, de l'émotion, des sentiments, mais aussi de l'émotion, de la trahison, de l'amour muy caliente, de l'émotion, du mensonge, de la haine, des morts qui reviennent bref, un monde d'émotions où la cohérence à une place toute relative du moment que le public est conquis !

Venez vivre les amours intenses et surtout très compliquées de Pablo, la carrière difficile de Manuela d'autant qu'elle sait que son jumeau caché la traque. Simulez des gens qui préfèrent dire le mensonge à la vérité et adoptent une communication totalement inefficace car la vie, c'est compliqué, c'est intense, c'est de l'émotion pure.

Soyez trop, beaucoup trop et incarnez un personnage de la plus incroyable télénovela que vous n'ayez jamais regardé !

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En terme de jeu, il s'agit d'un système PBTA (que j'adapterai en "construit/évoluant par l'apocalypse") où les joueurs disposent de manœuvres afin de pouvoir mener certaines actions pour peu que leur issue soit incertaine. Ici, un photographe sait toujours prendre une photo dans des circonstances normales.

Il existe des manœuvres génériques dites "de base", des manœuvres spécifiques aux archétypes jouables et des manœuvres spécifiques aux cadres (aka l'univers de la télénovela où évolue les joueurs, comme par exemple un hôpital, au hasard, l'hôpital Velpot).

Ici, pas de point de vie, mais plutôt un genre de potentiel émotionnel qui se manifeste par des états octroyant bonus et malus à différentes manœuvres. Lorsque vous êtes "dans tous vos états" (= ils sont tous cochés), c'est la crise !

Lorsqu'un PJ devra faire face à une mort certaine, il est possible que le public intervienne (= les PJ ne faisant pas partie de la scène) afin de décider de la nature du come back à venir. Pour autant, on ne peut pas mourir 252 fois, même les télénovelas ont leur limite (large toutefois) !

Les parties peuvent se jouer en one shot, mais elles se jouent plutôt en courte saison (6 séances environ) dont la durée est à déterminer. Vu comment l'univers se construit, je pense que 2-3 séances, c'est plutôt pas mal pour avoir le temps d'en profiter un peu. La première est plutôt la pour mettre en place les protagonistes, même si on prend toujours une série à succès en court de route. Il y a déjà eu des épisodes précédents.

Le moteur principal de tous les personnages c'est "trouver l'amour". Toutefois, le pouvoir et l'ambition personnelle y ont une grande importance tout comme le statut social qui sera toujours respecté. On est dans cliché land.

La Rosa Querida (La Rose d’Amour), saison 4

La Rose d’Amour est un hôtel de luxe niché au coeur des falaises entourant une baie turquoise. Ce somptueux établissement est décoré de marbre blanc, de magnifique mosaïques et de carrelage vert marin. L’hôtel est entouré d’immense bassins et plusieurs bars sont disséminés autour du patio. La Rose accueille le gratin de la haute société qui vient non seulement pour se reposer, bien manger et profiter des meilleures chambres, mais aussi pour se côtoyer, faire des affaires et s’enrichir.

C’est au milieu de ce havre d’une beauté exceptionnelle que se déroule notre histoire. Une histoire dont les aspects les plus sordides ne manqueront pas d’être reflétés par le cristal des lustres étincelants….
Dernièrement, Antonio Alvarez, l’aimable et très apprécié propriétaire de La Rosa Querida, a été porté disparu, ainsi que sa considérable fortune. L’hôtel doit à présent maintenir son standing, même s’il est au bord de la faillite !


Les personnages :

Luis Vagrante (Aksel), el Caballero, barman : toujours les cheveux en bataille, le regard fatigué et vêtu d’une tenue décontracté, Luis se tourne toujours vers Victoria Angelica lorsqu’il est dans l’impasse. Elle a vu son côté tendre. Mais, c’est Victorina qui l’a connu du temps où il se fourrait dans le pétrin, elle a vu son côté dur.

Victor(ina) (Djez), la Gemela, femme de chambre : visage au regard sombre et cheveux très bouclés, Victorina arbore toujours une tenue provocante (même en uniforme). C’est le jumeau de Victoria, a qui elle tente de voler la première place, voire même de voler la vie, entre admiration toxique, haine et jalousie. C’est Francisco qui le connaissait avant de rencontrer sa jumelle et peux ainsi les distinguer, en temps normal.

Francisco (Paco) Ortiz (SlowPulseBoy), el Senor, habitué de l’hôtel : cheveux grisonnant, regard évaluateur, toujours bien habillé, Francisco en découd avec Victoria depuis très longtemps. En revanche, Victor(ina) est le petit oiseau tombé du nid dont il prend soin. Associé discret d’Antonio, il a repris temporairement les rênes de l’hôtel.

Victoria (LordJerrel), la Empleada, Première femme de chambre :



Les Seconds Couteaux :

Alma Lacasa, maîtresse d’hôtel : elle sait absolument tout ce qui se passe publiquement dans l’établissement. Elle était proche de Monsieur Antonio Alvarez, l’ancien propriétaire, et avait l’habitude de suivre scrupuleusement ses consignes.
Actuellement fidèle à : personne

Santino Pinto, personnel de sécurité : il est du genre à suivre les instructions à la lettre. En ces temps troublés, il est à la recherche d’une certaine stabilité. Actuellement fidèle à : personne

Effraim Sanchez, habitué et pilier de bar de l’hôtel : ce coquin séjourne à l’hôtel depuis suffisamment longtemps pour faire partie des meubles. Il est au courant du moindre ragot et de la moindre information.
Actuellement fidèle à : Luis

Raul Galindo, chargé de l’entretien de la piscine : c’est un garçon rêveur sans éducation qui est prêt à se porter volontaire pour n’importe quoi, même s’il n’en a pas les capacités.
Actuellement fidèle à : personne.


Autres personnages :

Antonio Alvarez : ancien propriétaire de l’hôtel, porté disparu suite à un accident de bâteau (on l’a vu exploser de nuit).
Roberto Alvarez : neveu d’Antonios Alvarez, maître nageur et chargé du SPA, Roberto s’est fait remercier après avoir été surpris avec Victoria dans la piscine de l’hôtel.
Jose : collègue de Santino, un peu lent à la détente.
Maître Pedro : notaire d’Antonio Alvarez.
Maria : femme de chambre et amie (?) de Victoria

Résumé des épisodes précédents :

Épisode 74 :

La veille, lors de son service, Victoria mis la main sur un petit carnet bleu qu’elle n’aurait jamais dû lire : une sombre histoire d’argent blanchi impliquant l’hôtel ! Malheureusement, elle le carnet tomba de son chariot. Le lendemain, elle essaya de tout mettre en oeuvre pour le retrouver, demandant l’aide d’Alma Lacasa, en vain. D’une manière ou d’une autre, tous les personnages eurent connaissance de l’histoire de ce carnet et tentèrent de le retrouver, sans succès.

Luis, intrigué, décida de consulter les caméras de surveillance de l’hôtel, en toute discrétion. Mais ce n’est pas le carnet qu’il découvrit sur les images, ce fut le costume de la Creatura Del Rio, le célèbre héros luchador, dans la chambre de la Maîtresse d’hôtel !
Un pistolet fut découvert sur les caméras de la blanchisserie, mais n’était plus sur les lieux.

Luis échangea les derniers ragots à la mode avec Effraim qui en conclut, maladroitement, que Luis et Alma étaient secrètement ensembles.
Victoria et Luis échangèrent un moment caliente dans les stocks du bar alors que Victorina, au comble du désespoir fit une rencontre magique, celle de la Creatura del Rio : « si les paroles peuvent mentir, les yeux ne trompent pas ». « Tu n’est pas seule, Victorina » !

Lors de la petite soirée hommage à Antonio Alvarez, Victorina échangea quelques moments complices avec Maria (qui pensait avoir affaire à Victoria). Effraim fut aperçu en train de prendre des notes sur un carnet à la couleur indicernable dans la pénombre de la pièce. Francisco, ayant repris temporairement les rênes de l’hôtel, prononça un discours émouvant en l’honneur de son ami de longue date quand soudain, Santino ouvrit les portes et tomba au sol, une balle semblait avoir transpercé sa poitrine. Dans un dernier souffle, il articula le nom de Francisco à Victoria.

José remit une lettre trouvé dans la veste de Santino à Francisco. Il s’agit d’une partie du testament d’Antonio Alvarez mentionnant Victor(ina) dans l’héritage ! Santino fut emmené en urgence à l’hôtial Velposo. Francisco, lui, monta se servir un verre dans le bureau de la direction et mis le feu à la lettre, un sourire satisfait sur les lèvres.

Victorina, qui s’était évanouie à la vue de Santino, se réveilla dans la chambre de Victoria. Elle ouvrit la table de chevet à son réveil et s’écria « C’est pas vrai, j’en était sûre ! »

A suivre…

Y aussi le passage où Effraim fait croire à je ne sais plus qui que Luis pourrait être la Criatura del Rio

Même si j'étais un peu perdu au début c'était bien bien fun, hâte de jouer la suite